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  • Dans le Canard enchaîné - septembre 2023

    06/09/2023

    Rien à rapporter.


    13/09/2023

    • La DGSE n'a pas vu venir Pegasus, ni 2 de ses agents qui magouillaient un business, ni 2 autres de ses agents, dont l'ancien responsable du département de contre-espionnage, qui, en 2020, ont été condamnés pour trahison en faveur de la Chine (communication d'infos, y compris de notes classifiées), ni le retournement de l'Australie qui n'achètera pas nos sous-marins, ni la guerre en Ukraine, ni les coups d'État au Mali et au Niger, ni l'arrestation, pour espionnage, de 4 de ses agents le 1er décembre 2023 au Burkina Faso… Comme d'hab, des agents dénoncent le tout-techno au détriment des sources humaines (la direction technique consomme les 3/4 du budget annuel et la moitié des agents), et un lâchage du renseignement politique en Afrique et en Russie au profit d'une focalisation sur le terrorisme (Sahel, Libye Syrie, Irak, etc.) ;

    • Piratages de Pôle emploi. La fuite de données de 2021 serait due à un salarié, et le fichier « lui aussi en vente en ligne », visant 1,2 millions d'usagers, contient adresse des usagers, numéros de portable, métiers, niveaux d'études, permis de conduire (une mention de détention, je pense, vu que le document n'est pas collecté), « comme « Le Canard » l'a lui-même constaté en allant faire un tour dans ce sombre univers. » Ça dénote avec ce qu'on lit ailleurs (c'est l'objet de cette consignation : attendre la vérité) : 1, 2, par exemple. À l'été 2023, le piratage du prestataire Majorel (relation client, ex-filiale de Bertelsmann (M6, W9, Gulli, RTL, etc.), impacte jusqu'à 10 millions d'usagers.


    20/09/2023

    • Super CRS : annoncées en décembre 2022. Une seule unité jusque-là (CRS 8) dont les exploits sont ici et là. Darmanin a créé 4 compagnies sur le modèle de la 8 (1 de plus qu'annoncée). 800 ETP piqués aux CRS traditionnelles. Arrêté et décret signés le 09/12/2023 nous dit le Canard du 13/12/2023.


    27/09/2023

    • Historique de la protection des sources journalistiques : en janvier 2010, sous l'impulsion de la CEDH, loi française. Seul un impératif d'intérêt public peut justifier de lever le secret des sources ; 30 novembre 2011, arrêté ministériel sur la protection du secret-défense : l'infraction de compromission est constituée même sans divulgation (il suffit de recevoir un doc' ?) ; 2016 : pour calmer les esprits après la loi renseignement de 2015, nouvelle loi, mais l'article sur la protection des sources est retoqué par le Conseil constitutionnel (absence d'équilibre entre la liberté d'expression, la vie privée, le secret des correspondances, la recherche des auteurs d'infractions, la prévention des atteintes à l'ordre public, la sauvegarde des intérêts fondamentaux de la Nation). Fin 2023, le Parlement européen examine un texte visant à préserver l'indépendance et la pluralité des médias auquel le gouvernement français s'est opposé au Conseil au nom de la sécurité nationale, secret-défense, etc. ;

    • Concernant l'éternelle baisse de niveau à l'école, suite à la publication du rapport du Conseil scientifique de l'Éducation nationale sur la compréhension des fractions, la présidente de l'Association des professeurs de maths de l'enseignement public déclare : « La question cruciale derrière, c'est celle de la formation des profs, qui n'est pas à la hauteur. Nous disposons de guides pour enseigner les fractions et les décimaux, mais sans accompagnement humain pour nous aider à expliquer aux élèves ces concepts difficiles ». Hé bah, ça promet… … … ;

    • Carburants aériens durables (désirés par l'UE) : les compagnies misent mise sur le biodiesel aux graisses animales plutôt que végétales. Meilleur rendement énergétique. Le CO2 généré avant la transformation des carcasses en kérosène est imputée à la filière de la bidoche. Il faudrait 8 800 carcasses de porcs pour un Paris - New York. Les voitures peuvent aussi rouler à l'huile animale. Depuis 10 ans, Les Mousquetaires, deuxième plus grand distributeur de carburant français, sert de l'« ester méthylique d'huile animale ». Il en produit 75 000 tonnes par an diluées à hauteur de 7 % dans le diesel.
    Thu Dec 28 17:55:22 2023 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?Wvq_Tg
  • Dans le Canard enchaîné - août 2023

    02/08/2023

    • Depuis deux ans, le Puy du Fou de Philippe de Villiers, défenseur de la France Éternelle et pourfendeur de l'impérialisme des États-Unis d'Amérique, a recours à Amazon AWS, au moins pour la boutique ;

    • Plan du fisc de lutte contre la fraude fiscale, sociale et douanière de juin 2023 :

      • Accorder l'accès, au fisc et à la Sécu, à Docverif (toutes les données des cartes d'identité et des passeports) et au PNR pour lutter contre la fraude par domiciliation fiscale versus lieu de résidence (retrait des allocs CAF pour un séjour > 3 mois à l'étranger) ;

      • Fisc et sécu misent sur la reconnaissance faciale pour limiter l'usage de faux documents d'identité. Méthode expérimentée en 2022 sur des centaines de retraités volontaires, généralisation à tous les assurés sociaux annoncée pour fin 2023 via une app mobile ;

      • Création d'une nouvelle « mission de renseignement fiscal », rattachée à la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières, et que le gouvernement voudrait doter de techniques intrusives comme les écoutes (actuellement, la loi les autorise uniquement pour la criminalité organisée) ;

      • Le fisc aimerait bien taper dans le Ficoba (titulaires de comptes bancaires). En 2021, le fisc a voulu demander aux banques d'enregistrer tous les mouvements sur les comptes dans le Ficoba. L'absence de loi a refroidi ses ardeurs… pour l'instant ;

      • La loi de finances 2024, prolonge de deux ans la captation de données sur les sites web (réseaux sociaux, petites annonces, etc.) et permet au fisc de créer des comptes sur les sites (la loi de finances 2020 permettait de capturer que les contenus librement accessibles, donc le Conseil constitutionnel et la CNIL avaient jugé que ça interdisait la création de compte). Source (sans paywall).
    • Redevance copie privée : la Cour des comptes s'est penchée sur les 25 % qui doivent financer des actions culturelles. Sans surprise, ça profite d'abord aux plus gros artistes. Top 5 2021 : réalisation des CD de Florent Pagny (271 250 €), des Enfoirés (189 863 €), Juliette Armanet (153 749), de Bernard Lailliers (120 131 €), et de Benjamin Biolay (118 680 €). Des projets d'albums de chanteurs décédés ont été financés, dont Michel Delpech et Johnny Hallyday (333 890 € entre 2019 et 2021). SCPP 2022 : Indochine (188 000 € pour un disque-livre), Louise Attaque (160 701 €), Aya Nakamura (156 866 €), Biolay (141 858 €), Étienne Daho (138 085), Salvatore Adamo (129 780 €), Hallyday (71 977 €) ;

    • Le groupe d'intérêt public Action contre la cybermalveillance (ACYMA), qui opère la plateforme cybermalveillance.gouv.fr, assiste gratos les victimes de fraude numérique, sensibilise les sociétés commerciales aux rançongiciels, et évalue la menace cyber partout où l'ANSSI n'intervient pas. Sous-financement. Sous-effectif. Méconnue. Salaires pas attractifs. Elle devrait récupérer la gestion du « 17 cyber », un numéro de tél universel pour les victimes d'attaques numériques, et le filtre anti-arnaques de Macron. En parallèle, l'ANSSI dispose, depuis 2021, de 12 centres d'urgence régionaux, financés par un plan de relance de 12 millions d'euros… pour quasi aucun appel (60 en 6 mois pour l'unité normande). Éparpillement de l'effort budgétaire, disent les sénateurs ;

    • Des chercheurs australiens et british ont cultivé, dans une boîte de Petri, un réseau de 800 000 neurones, qui, relié à un processeur, ont pu actionner une version simplifiée du jeu Pong ;

    • Haïti : des gangs mettent Port-au-Prince en coupe règlée (1 448 tuées, > 1000 enlevées par des gangs en 2022 d'après l'ONU). Une partie des flics les ont rejoints. Assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021. Pays sans gouvernement élu (intérim depuis l'assassinat du président), sans parlementaires, sans aucune autorité locale et nationale légitime. Route = eau croupie + déchets. Dans la 3e ville du pays, Électricité d'Haïti ne distribue plus d'électricité depuis 2023. Les décharges de la capitale brûlent. Cadavre brûle au milieu de la rue. Groupes d'autodéfense. Lynchages.


    09/08/2023

    • Droits voisins (suite de ci et de ça) : depuis le 11 juillet 2023, l'AFP, Le Figaro, Le Monde, Les Echos, Le Parisien demandent à Twitter, en justice, de leur communiquer des chiffres précis sur la reprise de leurs infos. Les citoyens discutent entre eux, relaient des infos (ce qui est la source de leur valeur), et vlam, taxation…


    16/08/2023

    • Les bénéfices du CAC 40 proviennent majoritairement de l'étranger où les géants hexagonaux réalisent 80 % de leur chiffre d'affaires (étude Ernst&Young 2022). Exemple : LVMH. En 2022, 8 % du CA en France (6 milliards d'euros). 92 % (73 milliards) à l'étranger. 3 milliards d'impôts à l'étranger, idem en France, pour un CA 12 fois moindre. Hum… Sur 6 milliards de CA, 3 milliards d'impôts (lesquels, déjà) ? Je doute… Ça sent la remontée des filiales vers la maison-mère (1, 2). On est en plein dans l'éternelle dissonance cognitive sur la fiscalité internationale : on voudrait que les géants ricains du numérique payent l'impôt chez nous, et que nos géants hexagonaux payent aussi l'impôt chez nous… ;

    • Selon la Kaiser Family Foundation,près d'un ricain sur deux doit du fric à un hosto à un dentiste (depuis combien de temps ?). Montant global : 200 milliards de dollars. Malgré Obama Care, 8 % des ricains contre 15 % avant) n'ont pas d'assurance-maladie. Coût moyen d'une hospitalisation : 3 000 dollars. Des églises ont levé des fonds pour racheter les dettes de leurs ouailles (6,9 millions pour la Trinity Moravian Church).


    23/08/2023

    RÀS.


    30/08/2023

    • Les dirigeants de l'athlétisme français convoqués par la ministre des Sports pour n'avoir rapporté qu'une seule médaille d'argent lors des championnats du monde d'athlétisme 2023. Rien de neuf, mais cette ôde à la performance et à l'argent bien investi (on subventionne le sport pour gagner, pas pour le bien être) me débectent toujours autant. Surtout vu les tricheurs (y compris français)… ;

    • Dans l'éternel débat "qui profite le plus entre l'agro-industrie ou les distributeurs ?", la ministre du Commerce a sollicité une 50aine de groupes pour qu'ils ouvrent leur comptabilité. Les grandes marques n'ont répercuté qu'une partie de la hausse (lors de la négo annuelle de mars 2023). En intégralité sur l'alimentaire (obligation légale), mais pas sur l'énergie et les salaires. Les distributeurs ont pratiqué la péréquation (compenser une limite dans l'augmentation des produits d'appel par une sur-augmentation des autres), notamment pour doper leurs marques distributeurs (dont les ventes ont progressé plus de deux fois plus vite que les autres entre avril 2022 et avril 2023) ;

    • Trois salariés (deux journalistes + le rédac chef) du service sports de France TV virés pour harcèlement moral et comportements ou propos sexistes suite au rapport du cabinet Interstys intervenu après les propos publics d'une journaliste sportive (ambiance sexiste, harcèlement). Ernotte montrait le service du doigt comme le pire repaire d'agresseurs sexistes et harceleurs. Deux sur trois ont gagné leurs procès. Le troisième fait appel. Comme bien souvent en matière de taff, on a des témoignages bidons, peu de preuves, et une volonté de ne pas communiquer le rapport d'enquête. Entre ça et la ligue du lol… Écouter les victimes et les accusés.
    Thu Dec 28 15:40:26 2023 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?sMd2FQ
  • Message de service : fin de la tempête d'actus démodées

    Comme annoncé début août 2023, j'ai rattrapé mes 5 ans d'actualités mises de côté. \o/

    Donc, normalement, je devrais publier des actus plus fraîches.

    Le tout sera de ne plus accumuler un tel retard. :-

    Tue Dec 26 22:41:33 2023 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?KfdgDg
  • L’État hors la loi : plaidoyer pour en finir avec les violences policières - Blast le souffle de l'info

    • Geneviève Legay (historique) :

      • Interdiction de manifester annulée après-coup par la justice ;

      • Commissaire, c'est-à-dire le donneur d'ordre, renvoyé devant la justice pour des ordres disproportionnés (en comparaison, le commandant de gendarmerie présent sur place ne les exécutera pas). Idem pour Steve Maia Caniço (historique : 1, 2, 3) ;

      • Dès que les médecins déclarent que son pronostic vital n'est plus engagé, les flics viennent à l'hosto pour lui demander de déclarer qu'elle a été poussée par un journaliste ou qu'elle est tombée toute seule ;

      • Deux street medics qui ont tenté d'intervenir ont fini en garde à vue…
    • Un juge d'instruction a été nommé en 2020 dans l'histoire des 151 lycéens contraints de s'agenouiller mains sur la tête devant des flics qui les tenaient en joue en marge d'un mouvement de contestation. Un flic, filmant la scène, avait déclaré « Voilà une classe qui se tient sage » ;

    • Dans les témoignages, on retrouve les classiques : intimidation pour empêcher de filmer ne serait-ce qu'un piquet de grève de travailleurs sans papier à Chronopost, accusation fourre-tout d'outrage et de rébellion, accusation de diffamer l'institution policière, scellés (de vidéos compromettantes) qui disparaissent, déni jusqu'au bout de la réalité malgré les vidéos et les témoignages, disproportion dans l'usage de la force quand bien même des conneries ont été commises de l'autre côté (conduire sans permis ni assurance ou sans casque, injure raciste de Taha Bouhafs envers une flic, etc.), des hauts-gradés (flic, procureur, préfet, etc.) qui couvrent, etc.
    Tue Dec 26 22:30:51 2023 - permalink -
    - https://video.blast-info.fr/w/dpfDGXXPfTwS86dD1rfXAx
  • Pourquoi les entreprises rachètent-elles leurs actions ? - YouTube

    • Le cours de bourse d'Apple serait environ 45 % plus bas en l'absence d'un rachat d'actions annuel depuis 2013 (à partir de la 10e minute) ;

    • La valeur de l'action perdure bien après le rachat d'actions (sauf exception). Ce n'est pas la loi de l'offre et de la demande (ou à une dose insignifiante) car : 1) pour qu'un seul acteur (la société commerciale qui "s'achète") influe autant sur le marché, il faudrait y aller comme un bourrin ; 2) le rachat est lissé dans le temps ; 3) après le rachat, la demande / "pression" étant en baisse, le prix de l'action redescendrait. La valeur d'une action est essentiellement (mais pas que, incertitudes des marchés, contexte, tout ça) la somme des bénéfices futurs (flux de tréso dispo, en vrai). Comme on ne les connaît pas, on prend le dernier bénéfice, on divise par le nombre d'actionnaires. Pour augmenter ce ratio, soit on augmente les bénéfices, soit on diminue le nombre d'actions ;

    • Bénéfices = impôt + baisse du prix de l'action (personne pour acheter alors que le dividende vient de tomber) légèrement compensée (ce n'est pas garanti) par le bénéfice par action qui demeure identique (donc espérance de gains futurs) + une fois qu'on commence à en verser, c'est un mauvais signal que de ne plus en verser (= manque de flexibilité) ;

    • Rachat / destruction d'actions = hausse du prix de l'action (cf. point 2) + ça arrange les grands dirigeants (stock-options) et les grands actionnaires qui peuvent vivre à crédit et ainsi échapper aux impôts (ainsi que les financiers derrière ces gens, j'y arrive). Dépôt des stock-options ou des actions en garantie (espérance d'un gain futur) d'un prêt qui sert à financer le train de vie, et à investir pour obtenir de quoi payer les intérêts du prêt et les commissions des financiers qui gèrent la paperasse à ta place. Inconvénients = ça ne dure pas (au bout d'un moment, il n'y a plus d'actions à racheter) + réduction de la protection contre la faillite comptable (le fait de ne plus dégager de bénéfices) + et, en cas de pépin (baisse sérieuse et durable du cours), ça pique pour les dirigeants / actionnaires (les garanties ayant perdu de la valeur, les créanciers exigent le remboursement du prêt) ;

    • Rachat d'action par de la dette : ça augmente la rentabilité des actions (bénéfice / valeur comptable des actions) en remplaçant des actionnaires "chers" (ils veulent maintenir cette rentabilité) par des créanciers qui réclament moins (ça dépend des périodes, hein). Effet de levier. Le postulat de départ est que le patrimoine d'une société commerciale (immobilier, brevets, etc.) appartient aux créanciers à hauteur de ce qu'ils ont prêté et aux actionnaires à hauteur de leur mise de départ et de la somme des profits ou des pertes accumulés (c'est la valeur comptable du patrimoine). Un bénéfice s'ajoute au patrimoine et à ce qui appartient aux actionnaires, donc, mécaniquement, la rentabilité diminue (alors que celle de l'entreprise, bénéfice sur patrimoine, stagne ou augmente) : dans l'équation bénéfice / valeur comptable "des actions", si la valeur comptable augmente d'année en année, il faut augmenter le bénéfice pour maintenir le ratio. Le rachat d'actions, comme la coupe dans les dépenses, permet d'y remédier ;

    • Normalement, une société commerciale préfère ré-investir le bénéfice. Le donner aux actionnaires (dividende ou rachat d'actions), c'est dire qu'on ne sait pas quoi faire du bénéfice, qu'on n'a plus de perspective d'expansion de la société commerciale. Mouais, j'y suis pas convaincu que ce soit la norme, même initialement. :D

    Via http://abel.antunes.free.fr/shaarli/index.php5?8IVicg.

    Tue Dec 26 19:41:26 2023 - permalink -
    - https://www.youtube.com/watch?v=6gbONovAl8A
  • Bypass Paywalls Clean (D) – Adoptez cette extension pour 🦊 Firefox (fr)

    Contourner les paywall. Liste des sites web pris en charge.

    Licence libre (code ici). Pas de commentaires négatifs (liés à la sécurité, surtout).

    Via https://links.kalvn.net/shaare/6OogEA.

    Tue Dec 26 15:51:28 2023 - permalink -
    - https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/bypass-paywalls-clean-d/
  • Surveillance under Surveillance

    Une cartographie des caméras de surveillance de l'espace public, en sus du vénérable sous-surveillance.net.

    Je suis attristé de constater que, dans ma ville, les deux jeux de données (sous-surveillance.net et Surveillance under surveillance) divergent beaucoup et sont incomplets (la somme des deux compose un tout plus vraisemblable mais encore incomplet)

    La qualité des données de Surveillance under surveillance dans ma ville laisse à désirer : toutes les caméras marquées comme filmant un extérieur privé filment l'espace public (sans extérieur privé à proximité).

    Les caméras de sous-surveillance.net n'ont pas l'air d'être référencées dans OSM. Je trouve que c'est un bon point pour Surveillance under surveillance : mutualisation, regroupement de toutes les données géographiques, pérennité. Les caméras sont du mobilier urbain.

    Via https://shaarli.obliv.fr/shaare/szwM7A.

    Tue Dec 26 15:15:08 2023 - permalink -
    - https://sunders.uber.space/fr/
  • L’activisme écologiste, nouveau terrain d’expérimentation de la Technopolice – La Quadrature du Net

    Autre outil phare de la Technopolice : la reconnaissance faciale. Rappelons-le : la reconnaissance faciale est (malheureusement) autorisée en France. La police ou la gendarmerie peuvent identifier des personnes grâce à leurs visages en les comparant à ceux enregistrés dans le fichier du traitement des antécédents judiciaires (TAJ). L’utilisation qui en est faite par les services de sécurité est aujourd’hui massive, estimée à plus de 600 000 fois en 2021 (donc plus de 1600 fois par jour). [ selon un rapport parlementaire ]

    C'était déjà le cas en 2019 et 2020.

    Il est néanmoins assez rare d’avoir des exemples concrets de son utilisation pour comprendre comment et sur qui la police utilise ce dispositif. À ce titre, comme souligné dans l’article de Rebellyon, la reconnaissance faciale a été utilisée pour incriminer des personnes censément impliquées dans l’affaire Lafarge, avec l’utilisation d’images tirées de la réquisition des vidéosurveillances des bus de la ville pour les comparer au fichier TAJ. […]

    Hum… Ça sent le détournement de finalité, quand même…

    Même chose pour la manifestation de Sainte-Soline : dans un article de juillet 2023, Médiapart relate que les quatre personnes qui ont comparu ont été retrouvées grâce à la reconnaissance faciale. Un premier procès plus tôt, déjà sur Sainte Soline, fait également mention de l’utilisation de la reconnaissance faciale.

    […]

    Parmi les plus préoccupants, les produits de marquage codés. Il s’agit de produits, tirés par un fusil type paintball, invisibles, indolores, permettant de marquer une personne à distance et persistant sur la peau et les vêtements. Ils peuvent être composés d’un produit chimique ou d’un fragment d’ADN de synthèse, se révélant à la lumière d’une lampe UV, porteurs d’un identifiant unique pour « prouver » la participation à une manifestation.

    Comme rappelé par le collectif Désarmons-les, c’est dès 2021 que Darmanin annonce l’expérimentation de ce dispositif. Il semble être ensuite utilisé pour la première fois en 2022 lors d’une première manifestation contre la bassine de Sainte-Soline (via l’utilisation par la police de fusils spéciaux, ressemblant à ceux utilisés par les lanceurs paintball). En 2022, Darmanin dénombrait déjà plus de 250 utilisations de ce dispositif.

    En 2023, son utilisation est de nouveau remarquée pour la manifestation contre la bassine de Sainte-Soline. Elle entraîne la garde à vue de deux journalistes qui ont détaillé à la presse la procédure suivie par la police et la gendarmerie pour récupérer et analyser la trace de peinture laissée par le fusil PMC.

    […] Un rapport parlementaire de novembre 2023 rappelle néanmoins que son utilisation se fait aujourd’hui sans aucun cadre légal, ce qui la rend purement et simplement illégale.

    Côté gouvernement, après l’avoir expérimenté sur les militants sans aucun cadre légal, le ministère de l’intérieur semble pour l’instant avoir suspendu son utilisation.

    On apprend également que la cellule anti-ZAD du ministère de l'Intérieur a été créée. Comme quoi, des choses peut aller vite : annoncée en avril, créée en septembre.

    Tue Dec 26 14:42:45 2023 - permalink -
    - https://www.laquadrature.net/2023/12/19/lactivisme-ecologiste-nouveau-terrain-dexperimentation-de-la-technopolice/
  • Le schéma national du maintien de l'ordre à nouveau devant le Conseil d'État

    Suite de ceci (deuxième point) :

    • Contre le dispositif de nasse, la LDH saisit la justice ;

    • La LDH a saisi la justice pour protéger l’observation du maintien de l’ordre.

    Dans les deux cas, les recours, déposés début 2022, sont en cours de traitement par le Conseil d'État.

    Tue Dec 26 14:28:37 2023 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?h3YATQ
  • Quelle liberté pour les ennemis de la liberté ?

    + Gérald Darmanin sur le ressortissant ouzbek expulsé : « J’ai décidé de le renvoyer dans son pays, qu’importe les décisions des uns et des autres. Nous allons tout organiser pour qu’il ne puisse pas revenir ».

    Le déclin des démocraties s'opère le plus souvent sous le couvert de la lutte contre le terrorisme. De la Rome antique au Washington contemporain, la peur a toujours été la meilleure ennemie de l’État de droit. Au motif légitime de protéger la population, et en général avec son plein accord, les gouvernants s'affranchissent des règles qui contraignent leur action. Ils portent alors directement atteinte au principe de la séparation des pouvoirs lequel, depuis Montesquieu, constitue l'étalon de toute société démocratique. C'est bien cela qui est en jeu quand nous décidons d’expulser des ressortissants étrangers soupçonnés de terrorisme au risque d'être torturés dans leur pays d'origine.

    La polémique a enflé ces dernières semaines. Après l'odieux assassinat d'Arras, Gérald Darmanin a affirmé vouloir procéder à des renvois immédiats d'étrangers jugés dangereux par ses services. C’est ainsi qu'un Ouzbek a été expulsé en urgence malgré une mesure provisoire de protection qui lui avait été accordée par la Cour EDH. Cette dernière avait pourtant jugé qu'un renvoi dans son pays d’origine présentait un risque trop important pour son intégrité physique. Le Conseil d'État, saisi du dossier dans la continuité de la solution européenne, vient d'enjoindre à la France de prendre toutes les mesures utiles afin de permettre son retour. Lire ici ]

    Dans un État de droit, le Gouvernement n'aurait aucun choix. Condamné par la Cour européenne comme par la Cour administrative suprême, il devrait s'exécuter. Dans un État de droit, oui mais pas en France. En France, le ministre de l'Intérieur « assume ». Pour Gérald Darmanin : « Qu'importe les décisions des uns et des autres », il va « tout organiser » pour que l’expulsé « ne puisse pas revenir ». Un représentant du Gouvernement choisit ainsi publiquement de ne pas exécuter une décision de justice définitive. Voilà pour le respect de la séparation des pouvoirs.

    Plusieurs observations : d'abord, c'est à force d'exceptions que disparait la règle. Porter atteinte à la garantie des droits pour quelque utile raison que ce soit à court terme, présente toujours un danger à long terme. L'histoire la plus récente et l'expansion en Occident de l'illibéralisme est là pour nous le rappeler. Ensuite, en opposant volonté politique et autorité judiciaire, un ministre porte nécessairement atteinte à l'unité de l’État en affaiblissant les Institutions. Dénigrer l'autorité des juges c’est dévaloriser aux yeux de la Nation le seul contre-pouvoir susceptible de limiter les ambitions souverainistes d’un prochain gouvernement. C'est d'autant plus dangereux quand on sait qu'un tel Gouvernement ne manquerait pas de se fonder sur sa légitimé élective et donc populaire pour méconnaitre les libertés individuelles. Enfin, sans angélisme peut-on encore parler d'humanisme ? Voulons-nous vraiment être ce pays qui, sur la base de soupçons policiers, seraient-ils justifiés, renvoie sans vergogne des personnes dans un pays dans lequel nous savons qu'elles risquent d’être torturées voire tuées.

    Le fondement des démocraties est de garantir les libertés de tous y compris celles de ses ennemis. Y voir une faiblesse, c'est accepter de perdre notre âme et avec elle le combat que nous sommes en train de mener.

    Énorme +1. Ne jamais être aussi con que ses ennemis.

    Le fait que la moindre administration, pas uniquement les ministères, donc, passe son temps à s'exonérer de rendre des comptes, à n'en faire qu'à sa tête, persuadée d'être dans le Bien (tm), au point de se saborder en service rendu au citoyen, est un problème clé et ancien…

    Je m'interroge quand même sur ce juge qui se désarme par avance en ne prononçant pas d'astreinte à respecter son injonction.

    (Je ne partage pas le point sur la justice comme rempart à l'extrême-droite. Cf. les tribunaux nazis à partir de 1933. Comme Sureau, je pense qu'il ne faut pas fétichiser le juge, la séparation des pouvoirs est une question d'institutions et de volonté du peuple, si le peuple dérive, la justice dérivera.)

    ÉDIT DU 18/01/2024 : voir aussi Juger n’est pas une opinion de l'Union syndicale des magistrats administratifs (via) qui traite de « difficultés chroniques d’exécution des jugements, en particulier dans le contentieux des étrangers » en sus de l'entêtement du préfet des Alpes-Maritimes à interdire les manifestations pro-palestiniennes, et de celui du préfet de police de Paris d'interdire les manifestations d'extrême-droite. FIN DE L'ÉDIT DU 18/01/2024.

    Mon Dec 25 22:04:13 2023 - permalink -
    - https://nitter.privacydev.net/patrice_spinosi/status/1736675335024812259#m
  • Liberté, Libertés chéries: Adieu au jury populaire

    Dans une décision rendue sur question prioritaire de constitutionnalité (QPC) M. Sékou D., le 24 novembre 2023, le Conseil constitutionnel déclare conforme à la Constitution la création des nouvelles cours criminelles départementales. Ces juridictions nouvelles ont pour particularité de confier des affaires criminelles non plus aux cours d'assises organisées autour d'un jury populaire mais à un groupe de magistrats siégeant en formation collégiale. [ Uniquement pour les crimes passibles de moins de 20 ans de placard. ]
    […]
    La décision d'expérimenter ces cours criminelles a été prise avec la loi Belloubet du 23 mars 2019 de programmation et de réforme pour la justice . Elles ont été mises en place par un simple arrêté du 25 avril 2019 dans sept départements volontaires pour participer à l'expérience. Le groupe a été élargi à trente départements en mai 2020, puis à trente-six en août. Finalement, l'article 9 de la loi du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l'institution judiciaire généralise la réforme, à compter du 1er janvier 2023.
    […]
    Le premier résidait dans la rupture d'égalité devant la loi. Mais en l'espèce, le Conseil est fondé à soutenir que les justiciables concernés sont dans une situation différente, puisque les uns sont passibles de peines inférieures à vingt ans d'emprisonnement, et les autres sont passibles de peines supérieures à vingt ans.
    […]
    Reste le second moyen, le plus susceptible d'emporter la conviction du juge constitutionnel. Les requérants ont en effet invoqué l'existence d'un principe fondamental reconnu par les lois de la République (PFLR) imposant l'intervention d'un jury populaire pour juger les crimes de droit commun. Les PFLR sont mentionnés dans le Préambule de 1946, mais ils ne font l’objet d’aucune définition, laissant finalement au Conseil le soin d’en définir le contenu. […]
    Tout d'abord, le Conseil, dans sa décision du 24 novembre, ne précise pas si l'intervention du jury populaire pour juger des crimes concerne ou non les libertés [ premier critère ]
    En revanche, le Conseil constitutionnel s'interroge clairement sur le second critère du PFLR, mentionné dès sa décision du 20 juillet 1988. Il exige en effet que le principe consacré trouve son origine dans une loi antérieure à 1946. Encore faut-il que cette loi soit « républicaine ».
    En l'espèce, le Conseil observe que "dans leur très grande majorité, les textes pris en matière de procédure pénale dans la législation républicaine intervenue avant l’entrée en vigueur de la Constitution de 1946 comportent des dispositions prévoyant que le jugement des crimes relève de la compétence d’une juridiction composée de magistrats et d’un jury".
    Mais il n'en est rien, et c'est le troisième critère qui empêche le Conseil de consacrer le nouveau PFLR. Il réside dans l’application continue jusqu’à nos jours de l’obligation créée par le PFLR.
    Aujourd'hui, le Conseil relève que "en dépit de son importance, le principe de l’intervention du jury en matière criminelle a été écarté par les lois des 24 février 1875, 9 mars 1928 et 13 janvier 1938 ".
    La décision du 24 novembre 2023 applique donc exactement la même recette, alors même que les juridictions mentionnées par les lois de 1928 et 1938 étaient des juridictions spécialisées ou d'exception. Les cours criminelles en revanche sont des juridictions de droit commun.

    Mon Dec 25 21:38:30 2023 - permalink -
    - https://libertescheries.blogspot.com/2023/11/adieu-au-jury-populaire.html
  • Firefox Money: Investigating the bizarre finances of Mozilla (Payments to nonexistent companies? Funding politics? Reliance on a single customer? And that's just for starters. ) - OpenNews

    Intéressant, mais j'identifie plusieurs limites de l'exercice :

    • Article écrit en 2022 sur le rapport financier 2021. Celui pour 2022 est dispo (via). Idem pour la déclaration fiscale ;

    • Pourquoi dénoncer uniquement certaines dépenses, qualifiées de « politiques » voire d'être d'une « orientation particulière » ? Quand je lis la déclaration fiscale, je m'agace tout autant devant la rémunération des pontes, le montant élevé des dépenses RH pour des freelances, la dépense conséquente auprès d'une « digital agency », les dons à des universités pour de « l'informatique responsable » ou pour la convention des femmes, la dépense pour un machin vocal pour des exploitants agricoles tanzaniens, etc. On pourrait même contester les dons à des structures dont j'ai plutôt une bonne image, comme Access Now, que ça ne me dérangerait pas. Je suis favorable à une dénonciation de l'orientation de Mozilla, qui devrait se recentrer d'abord sur le développement d'un navigateur web et d'un logiciel de messagerie, mais je critique la manière de le faire, tout autant orientée que le fléchage de ses dépenses par Mozilla. Bref, je n'apprécie pas la teneur du papier ;

    • Certaines des questions sont contradictoires : « With the 70%+ reliance on Google (a competitor) for revenue, why is Mozilla spending money on projects that have no goal of being profitable (and have no relation to their core business)? » … « Why does Mozilla continue to take donations if it doesn’t need them? ». De même, puisque l'argent vient de Google, en quoi dois-je me sentir lésé par l'usage qui en est fait ? (À part déplorer un navigo web en perte de vitesse.) ;

    • Au final, rien de neuf. Mozilla c'est avant tout de la comm', du lobbying, de l'IA et autres bullshit, la belle vie pour le sommet, financé par Google, etc.
    Mon Dec 25 21:28:10 2023 - permalink -
    - https://ecirtam.net/opennews/?a6SAfQ
  • Loi 2023-1196 pour le plein emploi

    Je pensais que la transformation de Pôle emploi en France travail constituait un regroupement de la multitude de structures existantes. Mais pas du tout. Il y aura tout un « réseau pour l'emploi » (État, département, France travail, missions locales, acteurs privés, etc.). Gé-ni-al, une nouvelle hydre, on en manquait.

    Le Conseil constitutionnel a censuré le transfert, sans garanties (encadrement), de trop de données perso (y compris médicales) entre trop d'acteurs dudit réseau. Suite prévisible : le législateur va pondre des garanties de pacotille et hop. :(

    Sur l'imposition d'activités aux bénéficiaires du RSA (pas avant 2025, a priori) :

    • Certains étaient déjà soumis à un contrat d'engagement, et tous avaient des réus de suivis, auprès des missions locales & co, où ils devaient montrer leurs activités pour s'insérer blablabla. En ce sens, la réaction médiatico-populaire me paraît excessive : c'est plus un re-fléchage de l'activité. À mes yeux, la bascule est intervenue lors du passage du RMI au RSA. Au moins les trouzemilles contrats d'engagement sont factorisés, c'est déjà ça ;

    • Les journaux causaient de travail gratuit… À voir. Dans la loi et dans la décision de Conseil constitutionnel (paragraphe 34), je lis qu'il s'agit d'« activité salariée, qui implique, conformément au droit commun, la conclusion d’un contrat de travail et le versement d’une rémunération ». D'un autre côté, là où le RSA était expérimenté, il y a eu du bénévolat forcé (recenser ceci pour une asso), des missions d'intérêt collectif (préparer un cimetière à sa végétalisation, des missions en immersion, etc. qui sont du taff sans contrat… Du coup, je suspends mon jugement sur ce point. Wait & see ;

    • La quotité minimale (15 h) peut sauter en fonction de la situation personnelle (handicap, santé, « pas en mesure de s’engager dans une démarche de recherche d’emploi », etc.) / familiale (parent isolé sans moyen de garde, etc.). Elle est adaptée à l'accompagnement requis (intensité) et elle n'excède pas la durée légale du taff (en cas d'activité salariée). Du coup, je suis curieux de voir le nombre de bénéficiaires que cette loi va remettre au taff ;

    • Le Conseil constitutionnel a jugé que la liste des activités est claire : formation, accompagnement, blablabla (en gros : tout ce que peut déjà se manger un chômeur, un bénéficiaire du RSA ou autre).

    Nouveautés sympas pour les handicapés en ESAT : droit de grève, droit syndical (monter une section syndicale, le droit personnel de se syndiquer existait déjà), d'alerte, remboursement des frais de transport, tickets restau, complémentaire santé collective obligatoire, etc. (Je suis contre la complémentaire privée obligatoire, les tickets restau, etc., mais je me réjouis que les travailleurs en ESAT, qui n'ont pas de contrat de taff et qui ne dépendent donc pas du Code du taff, aient ces mêmes droits, même si tout le reste, dont la rémunération et la considération, n'est pas au rendez-vous.)

    D'autres mesures pour les handicapés sont craignos, je trouve, comme un service numérique qui référence tous les aménagements dont ils ont bénéficié afin de faciliter la mobilité (ça sent le truc à la mon espace santé…) ou comme l'orientation "ESAT ou marché taff" des RQTH à l'initiative de France travail (je doute des compétences pour évaluer la meilleure option…).

    Comme il s'agit de mettre les citoyens au turbin, la loi prévoit des mesurettes sur les crèches genre schéma de dév et de maintien d'une offre. Sans pognon, ça va envoyer du lourd, c'est sûr.

    Mon Dec 25 20:07:32 2023 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?zed_DA
  • CJEU landmark rulings on “credit ranking” and review of DPAs

    Trois arrêts de la CJUE de début décembre 2023. Communiqué de presse.



    C-634/21 : si elle est utilisée de manière déterminante, une note d'évaluation en vue d'un crédit est une décision automatisée par profilage qui produit des effets (paragraphe 47 et suivants).

    Banques et agences de notation se renvoyaient la balle, la CjUE a tranché : c'est l'agence qui prend la décision, elle n'effectue pas un acte préparatoire, sinon risque de contournement du RGPD (paragraphes 61 et 62).

    Une décision automatisée est interdite sauf si elle est prévue par la loi (dans le cas d'espèce, le tribunal allemand a un doute sur la conformité de la loi allemande au droit de l'UE) ou qu'elle est nécessaire à l'exécution d'un contrat (dans le cas présent, la note n'empêche pas l'exécution du contrat, elle est une mesure additionnelle liée à de la gestion de risque, donc plouf) ou si le client y consent (son consentement doit être libre, donc un refus du traitement ne doit pas entraîner de conséquences négatives, donc on doit te prêter, donc la notation sert à rien).

    Dans tous les cas, il faut prévoir des clauses de sauvegarde des droits, la possibilité de demander une intervention humaine et de contester la note, ainsi que fournir des réponses supplémentaire à une demande d'accès (logique sous-jacente, importance et conséquences de la décision, en gros).

    Bref, ça complique le business, mais, contrairement à NOYB, je pense que ce n'est pas la fin des agences de notation de crédit…



    C‑26/22 et C‑64/22 : sans surprise, une agence de notation ne peut pas conserver les données issues d'un registre public d'insolvabilité au-delà de la durée de conservation dudit registre.

    Ces bases privées sont bâties sur l'intérêt légitime, et il appartient au tribunal allemand de renvoi de vérifier si elles y répondent (adéquates, nécessaires, proportionnées). D'un côté, les infos sont dispo dans le registre public, mais les agences les consolident, ce qui participe à la lutte contre la fraude & co. De l'autre, atteinte grave aux droits. Si le traitement est illicite, effacement des données, s'il est licite, alors droit d'opposition (le droit qui est jamais accordé par un RT qui trouve toujours un motif impérieux).

    Il me semble que la France respecte déjà le reste de l'arrêt concernant les pouvoirs des APD et des tribunaux :

    • Les décisions de la CNIL sur les réclamations qu'elle reçoit sont des décisions contraignantes sur le fond. Quand elle n'y répond pas, une décision implicite de rejet née après 3 mois. Dans ce cas, comme pour toutes les autres demandes à une administration (permis de conduire, demande de communication de documents, etc.), il sera considéré que la CNIL a traité la réclamation et que la décision est une "vraie" décision. Le silence signifie « j'ai traité, je rejette », pas « j'ai pas eu le temps de traiter » ou autre. Donc, pour moi, l'article 57.1.f du RGPD est satisfait ;

    • Le Conseil d'État contrôle les décisions de la CNIL sur le fond (le « contrôle juridictionnel entier » demandé par la CJUE). Il juge à nouveau la réclamation : y-a-t-il eu manquement au RGPD ? Est-ce grave ? En quoi le requérant est-il concerné ? La CNIL a-t-elle insuffisamment motivé sa décision ? A-t-elle bien apprécié la situation ? A-t-elle agit à la hauteur de la gravité du manquement ? Le Conseil d'État vérifie déjà si la CNIL a commis une erreur d'appréciation dans l'usage de son large pouvoir d'appréciation, comme la CJUE le demande aux paragraphes 68 et 69 de son arrêt. Ainsi, contrairement au cas jugé par le CJUE, le Conseil d'État ne se contente pas de vérifier que la CNIL a traité la réclamation et a informé le requérant ;

    • Dans son article, NOYB évoque « France any right of those affected to participate in the procedure concerning their own rights was denied ». Je ne vois pas le rapport. L'arrêt CJUE ne cause pas de l'article 77 du RGPD (procédure devant une APD), seulement du 78 (recours juridictionnel). En France, l'administration qui ne laisse pas participer à sa prise de décision, c'est la base (ex. au pif : la CADA) ;

    • Cet arrêt ne répond pas à la question de savoir si chaque réclamation ouvre systématiquement droit à une enquête. Dans deux paragraphes séparés (56 et 57) : une APD « est tenue […] de traiter les réclamations […] et d’en examiner l’objet dans la mesure du nécessaire ; elle a, pour ce faire, d'importants pouvoirs d'enquête. Si une APD constate, par son enquête, une violation du RGPD, elle est tenue de réagir de manière appropriée afin de remédier à la violation (rappel à l'ordre, injonction, amende, etc.). Ressources intéressantes : le tribunal de Luxembourg et l'APD belge considèrent qu'il n'y a pas enquête systématique (« Commentators recognise that due to the limited resources afforded to DPAs, DPAs often need to prioritise the complaints brought to them. [ l'APD belge ] contends that "the need for effectiveness and accountability justifies the conclusion that strategic approaches are not just optional for DPAs but required by the GDPR." »). Une Cour allemande considère qu'il y a.

    Point intéressant de l'arrêt : « L’autorité de contrôle doit procéder au traitement d’une telle réclamation avec toute la diligence requise (arrêt du 16 juillet 2020, Facebook Ireland et Schrems, C‑311/18, EU:C:2020:559, point 109). ».

    Mon Dec 25 18:49:31 2023 - permalink -
    - https://noyb.eu/en/cjeu-landmark-rulings-credit-ranking-and-review-dpas
  • Cybercriminalité : la crainte d’un potentiel usage abusif de données personnelles peut, à elle seule, constituer un dommage moral

    Contexte rappelé dans le communiqué de presse :

    L’Agence nationale des recettes publiques bulgare (NAP) est rattachée au ministre des Finances bulgare. […] Le 15 juillet 2019, les médias ont rapporté une intrusion dans le système informatique de la NAP, révélant qu’à la suite de cette cyberattaque, des données à caractère personnel concernant des millions de personnes avaient été publiées sur Internet. De nombreuses personnes ont assigné en justice la NAP pour obtenir réparation du préjudice moral que leur causeraient les craintes quant à une utilisation abusive potentielle de leurs données.

    Dans la décision :

    […] une divulgation non autorisée de données à caractère personnel ou un accès non autorisé à de telles données par des « tiers » […] ne suffisent pas, à eux seuls, pour considérer que les mesures techniques et organisationnelles mises en œuvre par le responsable du traitement en cause n’étaient pas « appropriées »

    […] le caractère approprié des mesures techniques et organisationnelles mises en œuvre par le responsable du traitement au titre de cet article doit être apprécié par les juridictions nationales de manière concrète, en tenant compte des risques liés au traitement concerné et en appréciant si la nature, la teneur et la mise en œuvre de ces mesures sont adaptées à ces risques.

    […] afin d’apprécier le caractère approprié des mesures de sécurité que le responsable du traitement a mises en œuvre au titre de cet article, une expertise judiciaire ne saurait constituer un moyen de preuve systématiquement nécessaire et suffisant.

    […] le responsable du traitement ne saurait être exonéré de son obligation de réparer le dommage subi par une personne […] du seul fait que ce dommage résulte d’une divulgation non autorisée de données à caractère personnel ou d’un accès non autorisé à de telles données par des « tiers » […], ledit responsable devant alors prouver que le fait qui a provoqué le dommage concerné ne lui est nullement imputable [ sauf si celui-ci a rendu possible ladite violation en méconnaissant une obligation prévue par le RGPD, et notamment l’obligation de protection des données à laquelle il est tenu. ]

    […] la crainte d’un potentiel usage abusif de ses données à caractère personnel par des tiers qu’une personne concernée éprouve à la suite d’une violation de ce règlement est susceptible, à elle seule, de constituer un « dommage moral », au sens de cette disposition. [ Mais la crainte doit être fondée, dans les circonstances du cas d'espèce et de la personne du requérant ]

    Cohérent avec les arrêts C-300/21 (pas de seuil pour réclamer une indemnisation) et C-807/21 (il faut un comportement fautif, c'est-à-dire une négligence ou violation délibérée du RGPD).

    #CJUE #RGPD #C-340/21

    Sun Dec 24 20:35:29 2023 - permalink -
    - https://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?docid=280623&doclang=FR
  • Next - [MàJ] L’Intérieur muscle le fichier des personnes recherchées

    Du fait des fameuses « Fiches S », le FPR est devenu l’un des fichiers les plus connus de France. C’est aussi l’un des plus couramment utilisés par les forces de l’ordre, du fait de la diversité des 600 000 personnes (580 000 en 2019, chiffre le plus récent d'après la CNIL) qui y sont fichées.

    Un fichier que la CNIL trouvait déjà « fort hétérogène » en 2010, alors qu’il n’a cessé de s’élargir depuis. D’autant que le FPR est interconnecté avec pas moins de 22 autres fichiers (PNR, PARAFE, FIJAISV,…). Cela explique pourquoi le FPR est consulté chaque jour plusieurs centaines de milliers de fois. […] La CNIL note par ailleurs qu'il n'est « pas exclu » que des mises en relation soient effectuées avec, « en particulier », le traitement « NATALI » (mis en œuvre dans le cadre de l'instruction des demandes relatives à la nationalité française)

    D’abord, le décret élargit le nombre de personnes ayant accès au FPR : agents des services du renseignement du ministère des armées (DRM, DGSE) et magistrats auront un accès élargi. Le renseignement pénitentiaire, les fonctionnaires qui suivent les contrôles judiciaires, mais également les inspecteurs de l'Office français de la biodiversité sont ajoutés à la liste. [ Mais aussi les agents du service national des enquêtes d'autorisation de voyage (SNEAV) ]

    Il rajoute aussi des catégories de personnes fichées : certains demandeurs d’asile, certains étrangers menacés d’expulsion et les « personnes recherchées inconnues » (dont l’empreinte digitale a été trouvée lors d’un crime par exemple).

    […] Le FPR contiendra ainsi une « évaluation de la dangerosité ou de la vulnérabilité de la personne », pour noter si elle est armée, violente, si elle présente un risque de suicide, si elle est impliquée dans un acte de terrorisme ou susceptible de constituer une menace pour la santé publique. Le FPR notera en outre les « signes physiques particuliers » de la personne et pourra contenir des informations sur les objets en sa possession lors d’un contrôle (véhicule, armes). […] Il ajoute « plus d'une dizaine de catégories de données aux cinq catégories actuellement prévues par le décret »

    Surtout, le décret fait discrètement sauter la phrase qui indiquait depuis 2010 que « la photographie ne fait pas l'objet d'un dispositif de reconnaissance faciale » Pour la CNIL, « au regard de ces éléments, les dispositions encadrant le FPR ne devraient pas permettre le recours à un dispositif de reconnaissance faciale ». [ Le service presse du ministère de l'Intérieur ] nous a indiqué que « cette suppression ne change rien sur le fond : pas plus qu'avant l'entrée en vigueur de ce décret n° 2023-979, la photographie contenue dans le FPR ne peut faire l’objet d’un dispositif de reconnaissance faciale, un tel dispositif devant être expressément autorisé par le traitement de données, à l'instar de ce que prévoient les dispositions réglementaires encadrant le TAJ ». Si le décret TAJ n’autorise pas clairement l’identification faciale, avec une procédure pour la mettre en œuvre, il indique que parmi les données pouvant être recueillies, ce fichier peut contenir la « photographie comportant des caractéristiques techniques permettant de recourir à un dispositif de reconnaissance faciale ».

    Et, en pratique, un accès au Traitement des Antécédents Judiciaire (TAJ) par reconnaissance faciale se pratique depuis des années : 2019, 2020, 2021.

    Sun Dec 24 20:15:08 2023 - permalink -
    - https://next.ink/737/linterieur-muscle-fichier-personnes-recherchees/
  • LEGROS ET AUTRES c. FRANCE

    Communiqué de presse.

    La Cour était saisie de dix-huit requêtes concernant l’application immédiate en cours d’instance d’un nouveau délai de recours contentieux, consacré par le Conseil d’État dans sa décision « Czabaj » du 13 juillet 2016 (Assemblée du contentieux, no 387763). Par cette dernière, le Conseil d’État a posé le principe selon lequel, en l’absence de mention des voies et délais de recours dans une décision prise par l’administration, il n’est possible de la contester hors délai légal ou réglementaire que dans un « délai raisonnable » qui ne saurait, en règle générale, excéder un an à compter de la notification ou de la connaissance de la décision, sauf à justifier de circonstances particulières.

    En premier lieu, la Cour considère que la définition, par voie prétorienne, d’une nouvelle condition de recevabilité, fondée sur des motifs justifiant l’évolution de jurisprudence ayant conduit à la création d’un « délai raisonnable » de recours, ne porte pas, alors même qu’elle est susceptible d’affecter la substance du droit de recours, une atteinte excessive au droit d’accès à un tribunal tel que protégé par l’article 6 § 1 de la Convention.

    En second lieu, la Cour considère que l’application immédiate aux instances en cours de cette nouvelle règle de délai de recours contentieux, qui était pour les requérants à la fois imprévisible, dans son principe, et imparable, en pratique, a restreint leur droit d’accès à un tribunal à un point tel que l’essence même de ce droit s’en est trouvée altérée. Il y a donc eu violation de l’article 6 § 1 de la Convention.

    Où j'ai appris le petit nom de l'arrêt du Conseil d'État qui permet de porter le délai de recours de 2 mois à 1 an si l'administration n'indique pas les voies et délai de recours. \o/

    L'extension de Czabaj aux décisions implicites, c'est CE 417270 de mars 2019.

    En se basant sur les cas portés devant la CEDH, on peut comprendre que l'infini délai de recours contre une décision d'une administration ait été borné par le Conseil d'État en 2016 : un retrait de points de permis de conduire contesté 4 ans après ; des arrêtés d'expropriation contestés 26 ans plus tard (tu sens les terres qui ont pris de la valeur après l'expropriation ?) ; un doit de préemption sur un bien contesté 14 ans après (même remarque) ; un licenciement contesté après 2 ans (parce que pourquoi pas ?) ; etc.

    Via https://nitter.privacydev.net/N_Hervieu/status/1722540220132794699.

    Sun Dec 24 19:53:11 2023 - permalink -
    - https://hudoc.echr.coe.int/fre#{%22itemid%22:[%22001-228674%22]}
  • Encrypted traffic interception on Hetzner and Linode targeting the largest Russian XMPP (Jabber) messaging service —

    On n'a pas le fin mot de l'histoire, mais le diagnostic technique est intéressant.

    Comme l'"attaquant" était entre le serveur et Internet, il a pu générer des certificats x509 Let's Encrypt avec un autre compte LE et, peut-être, une autre méthode de validation parmi celles proposées par LE. Un enregistrement DNS CAA est impuissant, sauf à utiliser les extensions pour préciser quel compte LE doit être utilisé pour demander un certificat x509 (sous réserve que l'attaquant ne modifie pas les paquets DNS ;) ). DNSSEC + DANE TLSA auraient aussi protégés (serveur non compromis et je crois assez peu à la signature à la volée des réponses DNS).

    Sun Dec 24 19:29:43 2023 - permalink -
    - https://notes.valdikss.org.ru/jabber.ru-mitm/#Encrypted%20traffic%20interception%20on%20Hetzner%20and%20Linode%20targeting%20the%20largest%20Russian%20XMPP%20(Jabber)%20messaging%20service
  • Cyber Resilience Act (CRA et révision de la Product Liability Directive (PLD)

    Un nouveau règlement et une révision de directive européens sont en cours. Il ne reste plus que l'adoption à l'identique par les deux colégislateurs UE du compromis du trilogue (équivalent d'une Commission Mixe Paritaire française). ÉDIT DU 29/03/024 : il ne reste plus que le vote du Conseil. FIN DE L'ÉDIT.


    Cyber Resilience Act (CRA)

    Suivi officiel. Lire aussi.

    • Exigences minimales de sécurité pour tout appareil connecté à Internet (pas que l'IoT / les objets connectés). Si ça peut éviter les botnet d'objets connectés… ;

    • Approche par niveaux (comme le DSA, le DMA, etc.) :

      • En fonction de la criticité du produit (impact sur la sécurité et/ou sur un grand nombre de produits ou d'utilisateurs). Genre verrous, caméras, domotique, antivirus, pare-feu, gestionnaires de mots de passe, VPN, navigateurs web, etc. sont des composants critiques (classe 1), soumis à des exigences supplémentaires (audit tiers pour le marquage CE au lieu de l'auto-évaluation applicable aux composants non critiques, par ex.) ;

      • En fonction de la taille de l'entité :

        • Logiciels sans but lucratif développés collaborativement sans entité de coordination : exclusion du règlement. A priori, seule l'absence de retour financier exempte d'appliquer le CRA. Quid des dons, du dév payé par son employeur pour coder son logiciel / un logiciel mutualisé, etc. ? ;

        • Entité non-lucrative (ex. : une fondation qui coordonne le dév d'un logiciel) : configuration sécurisée par défaut ; documentation (pour les utilisateurs, a priori, mais ce n'est pas clair) pendant max(durée de vie ; 10 ans) ; processus de traitement des failles de sécu ; proposer gratos des correctifs de sécu durant min(durée de vie ; 5 ans) (une màj doit rester dispo 10 ans…) ; notification par niveau (24 h, 72 h ou 1 mois en fonction d'une exploitation active et de la gravité) des failles de sécu aux autorités UE (a priori nationale, l'ANSSI en France, qui transmettra à l'AESRI si risque systémique) ;

        • Entité commerciale : exigences d'avant + spécifications techniques, marquage CE, et amendes possibles. La Commission estime à 30 % les surcoûts de développement induits par cette paperasse.
      • Comme toujours, des mesurettes de soutien aux TPE : programmes de sensibilisation, de formation, de soutien aux procédures d'évaluation de la conformité, etc.
    • Les contributions individuelles à des projets open source ne sont pas considérées comme une activité productive. Je l'ai lu à un seul endroit, donc ça sent l'interprétation erronée, mais c'est raccord avec l'idée que le travail domestique n'est pas du travail, que ça ne vaut rien… L'image renvoyée est désastreuse… ;

    • J'identifie des cas où ça bave. Exemples : Android est fourni gratos, puis utilisé par des fabricants d'ordiphones qui ajoutent une surcouche. Qui est responsable de quoi ? Qui documente ? Qui signale les failles aux autorités UE (celles d'Android et celles de la surcouche) ? Etc. ; OpenSSL a un fort impact sur la sécu et sur un grand nombre de produits, mais il n'est pas coordonné par une fondation. On fait quoi ? Ce règlement ne manque-t-il pas son objectif ?


    Product Liability Directive (PLD)

    Suivi officiel.

    Il s'agit de la directive 2024/2853 sur la responsabilité du fait des produits défectueux.

    • Révision de la directive EEC 85/374 sur la responsabilité pour les produits défectueux afin de l'adapter au numérique et à l'économie circulaire (point à surveiller, ça craint) ;

    • Les logiciels et les fichiers informatiques (musique, etc. je pense) y sont soumis. Les logiciels open source développés ou fourni en dehors d'une activité commerciale sont exclus, mais la responsabilité s'applique si le logiciel est fourni en échange d'argent ou de données persos utilisées pour autre chose que l'amélioration de la sécu ou de la compatibilité (ce critère est pertinent, je trouve, pourquoi n'est-il pas aussi dans le CRA ?). Mais, là encore, quid des dons & co ? Qu'est-ce qu'une activité commerciale ?

    • Pour apprécier la défectuosité d'un produit, prendre en compte : la capacité d'apprendre ou d'acquérir de nouvelles fonctions ou savoir (IA spotted) ; l'absence de mise à jour de sécurité (sous le contrôle du fabricant) et absence de traitement des failles de sécu ;

    • Les dommages englobent les dommages psychologiques (prouvés par un expert médical au court d'un procès) et la destruction ou la corruption irréversible de données (> 1 000 € ou professionnelles, a priori, mais ce n'est pas encore tranché).
    Sun Dec 24 17:51:16 2023 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?6NL4lg
  • Annuaire - Fédération des pros d'OSM

    La fédération des professionnels d’OpenStreetMap représente les intérêts des entreprises françaises proposant des prestations liées à OpenStreetMap.

    Sun Dec 24 15:40:00 2023 - permalink -
    - https://fposm.fr/annuaire/
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