D'après Jacques Rigaudiat (conseiller maître honoraire à la Cour des comptes) venu vendre son bouquin :
- Aujourd'hui, 44 % du revenu des ménages français résulte de prestations, de transferts sociaux, et de services collectifs. Cette part était de 20 % en 1949 ;
- Si l'on prend en compte les seuls revenus primaires (salaires et revenus du capital), les 10 % des Français les plus riches perçoivent 18 fois plus que les plus pauvres [ les 10 % les plus pauvres, j'imagine ? Sinon ça n'a pas de sens]. Si l'on prend en compte les prestations monétaires et les services publics, cet écart tombe à 3 fois ;
- La part des dépenses publiques (desquelles, précisément ?) dans le PIB français est la plus élevée des pays de l'OCDE ;
- Une étude d'avril de l'Ires-Clersé chiffrerait à 200 milliards d'euros le montant des aides publiques versées aux grandes entreprises sans aucune contrepartie. Alors, il s'agit d'une étude publiée en mai 2022 dont j'ai déjà parlé. L'Ires est noyautée par les syndicats de salariés. L'étude parle de 157 milliards d'euros, le reste étant des dépenses fiscales déclassées ambiguës. Enfin, je retiens surtout de l'étude que même si ces aides n'ont pas l'effet escompté, elles sont nécessaires pour pallier à un dysfonctionnement structurel de nos économies.