En 1966, en pleine guerre froide, des chercheurs de l’armée américaine perforent la glace du nord-ouest du Groenland, au niveau de leur base secrète de Camp Century. Sous couvert de recherches, il s’agit de cacher sous la banquise 600 missiles nucléaires à portée de l’Union soviétique. Pratiquant un forage de 1 400 m de profondeur, les chercheurs extraient un peu plus de 3 m de carotte de sédiments sous-glaciaires, qu’ils congèlent et transfèrent dans un entrepôt, à Copenhague. Une archive unique, qui sera finalement… oubliée pendant plusieurs décennies.
Enlevées à plus d'un kilomètre dans la glace, elles ont ensuite été archivées à Copenhague en 1994, sans aucune documentation.
"C'est quand on a changé de congélateur, qu'on les a découvertes, personne ne s'était intéressé à ces 22 échantillons auparavant", raconte Mme Dahl-Jensen.
Recherche militaire, aucune documentation, redécouverte improbable. :O
Par contre, qui a eu l'idée de changer le congélo si personne savait ce qu'il contient ? :/
La température mondiale globale était alors plus élevée de 2,5 °C (environ) que celle de l’ère préindustrielle, et le niveau des mers de 10 m plus haut. L’inlandsis groenlandais renferme en effet suffisamment de glace pour faire monter les mers de 6 m, et l’Antarctique, au pôle Sud, y a sans doute également contribué.
Hum… Dans son rapport le GIEC estime à un mètre la hausse du niveau des océans d'ici à 2100 pour une hausse de la température moyenne supérieure à 2 degrés… Manque-t-il des mètres dans son rapport ?
Un deuxième épisode de réchauffement fait encore débat. « Il est possible que le Groenland ait aussi en partie disparu il y a quatre cent mille ans », indique Jean-Louis Tison, glaciologue à l’Université libre de Bruxelles et l’un des auteurs de l’étude. La température globale était alors entre 1,5 °C et 2 °C plus élevée qu’à l’ère préindustrielle.
A ces deux exceptions près, la majorité du Groenland a été couverte de glace la plupart du temps au cours du dernier million d’années, indique l’étude. « Nous sommes certains, précise Jean-Louis Tison, que le Groenland n’a pas disparu lors de la dernière période interglaciaire, il y a cent vingt-cinq mille ans », période durant laquelle les températures moyennes globales étaient 1 °C à 1,5 °C plus chaudes que les températures préindustrielles.
Via le Canard enchaîné du 24 mars 2021.
En l'absence de cadre réglementaire, les crématoriums revendaient les métaux (prothèse, implant, bague, dents, etc.) issus des crémations. Le gouvernement a tenté de légaliser la pratique. Le Conseil d'État l'a retoqué dans un avis (pas un jugement) : ces métaux font parti du patrimoine du défunt et reviennent aux ayants droit. En France, deux sociétés commerciales œuvrent sur ce marché : Europe Metal Concept (Avignon) et Orthometals (Pays-Bas) qui détient 90 % des contrats de valorisation des métaux avec les crématoriums français. La crémation représente 39 % des obsèques en France ;
Acculturer les Indiens du Canada. L'Indian Act, toujours en vigueur, regroupe les « Premières Nations » dans des réserves (sédentariser pour contrôler) et confie les gamins de 5 ans à des « pensionnats autochtones » afin de remplacer leurs traditions par une instruction catho. Le dernier pensionnat a fermé en 1996, mais il reste encore 2 000 réserves au Canada. Pensionnats : raser les cheveux, arracher les bijoux tribaux, interdire la pratique de la langue natale, prier Jésus, les frapper, les violer, chaise électrique pour les plus turbulents, etc. 150 k gamins martyrisé, 4 k assassinés. Quand la parole se libére (90's), le gouvernement canadien refuse de transmettre les dossiers à la justice. Quand sa Cour Suprême l'y oblige, le gouvernement censure les preuves et les noms des bourreaux et tente, avec l'Église, d'acheter le silence des victimes. Encore aujourd'hui, les femmes qui vivent hors des réserves disparaissent ou sont assassinées. En 2016, Mme Gliddy est retrouvée dans un champ pantalon baissé et tâché de l'ADN d'un délinquant fiché. L'enquête conclura à une mort par hypothermie, affaire classée. Les Indiens d'Amérique sont mes exemples préférés pour illustrer que même si tu vis ta petite vie tranquille sans faire chier, un dominant viendra t'emmerder, ce qui rend nécessaire la lutte pour défendre ton mode de vie ;
L'article sur le câble sous-marin Internet PEACE est inexact, confus et incomplet. Voici le raisonnement que j'ai suivi :
Europe de la défense (pipeau). Sont prévus un char, un avion militaire, un drone européen (pour surveiller les frontières de l'Europe, dont Poutine qui obséderait les boches, dixit le Canard) et, je l'ignorais, un réseau numérique entre les différentes armées de différents pays engagés dans un conflit (le Canard le nomme cloud, mais j'ai un doute). Le Canard du 3 mars 2021 expose que les Français et les Allemands ne sont pas d'accord sur le modèle d'avion à concevoir (les Français veulent un remplaçant du Rafale, les boches un avion plus modeste), ni sur la propriété intellectuelle (les boches veulent la co-propriété, afin, disent-ils, d'être en capacité de réparer eux-même leur quincaillerie), ni sur le partage des tâches et de la gestion des projets entre les deux pays et entre les équipementiers ;
Wahou, l'Open Data de toutes les décisions de justice avance un peu.
Codifié par la loi pour une République numérique de 2016, le décret d'application cadre a été pris en 2020 et un décret-calendrier a été pris en 2021. \o/
Le Conseil d'État et la Cour de cassation ont ouvert leur service fin 2021.
Je constate des disparités. Le Conseil d'État diffuse des fichiers XML dans des archives zip. Ouverture totale. La Cour de cassation propose une API. Compte nécessaire. Vous n'auriez pas pu vous mettre d'accord et mutualiser l'effort (normalisation, processus, logiciels, etc.) ?!
Le format du Conseil d'État est faiblement documenté (format des dates, des identifiants, etc.).
Au passage, je découvre PISTE, le portail de l'État pour mutualiser / regrouper les API. A priori, le seul environnement existant à ce jour est un bac à sable.
En 2022, les décisions des Tribunaux administratifs et des Cours d'appel devraient être publiées. Prud’hommes en 2023. Pénal (et le reste) en 2024-2025.
Ce calendrier me paraît être ambitieux : le Conseil d'État, comme le Conseil constitutionnel, de par le rayonnement de ses décisions, a une culture de la publication donc du personnel, une organisation et des processus, etc. dédiés. Ce n'est pas le cas des tribunaux, à ma connaissance.
Je constate de bonnes idées :
Il me reste tant de questions sur l'opportunité de publier les décisions de première instance et d'appel :
C’est d’ailleurs une séquence qui arrive souvent : une personne lambda interpelle une personnalité du monde politique ; un buzz s’ensuit, on félicite la personne lambda d’avoir porté la parole que beaucoup de Françaises et de Français auraient aimé pouvoir dire à la personnalité politique ; puis, stupeur, on découvre que ce n’est pas une personne lambda… mais une personne politisée !
Réaction que l’on pourrait à peu près résumer ainsi : « Oh mon Dieu ! Cette personne a des convictions politiques ! Tout ce qu’elle dit est donc nul et non avenu ! » Macron aurait tout aussi bien pu dire : « vous avez beaucoup réfléchi à la question, donc si ça ne vous dérange pas, je préfère répondre à quelqu’un qui est novice sur le sujet ».
À retenir : c'est uniquement de la rhétorique. Il faut comprendre cela comme « je n'ai pas envie de discuter de ce sujet ».
Il n'y a pas que les politiciens qui se comportent ainsi : sans être un grand militant, j'y ai eu droit dans mes emplois, dans des associations, avec mes proches, etc.
Si tu ne connais pas le sujet, on te dit « tu y connais rien » ou on t'empapaoute.
Si tu connais ton sujet, « tu es politisé », « tu n'es pas n'importe qui », « c'est ton avis », « tu fais chier », etc.
Pour te dérouter, on te fera croire que « tu n'as pas tous les éléments » constitutifs d'une décision. Quand tu demanderas à les connaître, pouf, silence radio.
Quand tu demanderas à ton grand patron le fondement d'une de ses décisions, la réponse sera « la loi ». Laquelle ? « Je vous laisse chercher ».
Quand tu évoqueras les aspects techniques et/ou organisationnels d'une décision qui ne sont pas raccords et/ou compliqués à mettre en œuvre, on te rétorquera que « dans l'esprit, globalement, ça l'fait » (l'intendance suivra, quoi).
Quand tu contesteras des dispositions législatives sur le filtrage pedoporn par les flics (sans passer par la justice), on te dira « t'es pro-pédophile ». Si c'est une loi Renseignement, on te dira « t'es pro-terroriste » ou le plus doux « donc vous ne voulez pas lutter contre le terrorisme ».
Et j'en passe.
L’illusion d’un groupe « moyen » et dépolitisé – par essence dépolitisé – représentant la majorité de la population est une défaite de la pensée qui a tendance à se répandre partout. De là découle l’illusion du « grand public ».
Si nous avons nous-même [ NDLR : Framasoft ] employé l’expression par le passé, nous avons fini par intégrer l’idée que « grand public » était un concept creux où on faisait entrer un peu tout et dont, de fait, rien ne bien intéressant ne sortait. C’est ainsi que dans notre dernier article programmatique, nous disions :
Nous souhaitons donc amorcer en 2022 un ensemble de projets s’adressant particulièrement aux publics associatifs, militants, ou œuvrant pour le progrès social et la justice sociale.
Ce n’est pas tant un recentrage qu’une analyse lucide du public auquel nous pouvons et voulons être les plus utiles. Ce public n’est ni « grand » ni même « majoritaire » : il est constitué par le partage d’intérêts communs. […]
Les mêmes professionnels qui répètent à l’envi « les Français veulent que », « ce que les Français veulent aujourd’hui », et toutes les variantes qu’on connaît. Alors qu’ils n’en savent foutrement rien. Pas parce qu’ils sont déconnectés – et Dieu sait qu’ils le sont – mais parce que « les Français » n’ont pas de volonté unique et hégémonique. Comme n’importe quel groupe de population, le peuple français est traversé d’intérêts, de volontés et d’opinions divergentes et souvent contradictoires.
Ben… La conséquence de se regrouper (en association, en groupe de potes, en famille, en nation / peuple, etc.), c'est qu'il faudra des règles communes… qui déplairont toujours à quelqu'un.
Je ne crois pas au compromis qui convient à tout le monde, même dans une petite communauté de quelques personnes.
Sur la liberté religieuse, par exemple, ça semble facile, il suffit de dire que toutes peuvent cohabiter, que les sectes sont exclues de la définition, et que l'État ne prend pas parti… sauf pour désigner ce qu'est une secte… Pourquoi ma secte n'est pas reconnue comme une religion ? :(
Il faudra convenir de quels propos sont acceptés ou non, si l'on autorise le vol ou non, si l'on pratique la dissuasion nucléaire ou non, si l'on va faire telle guerre, si l'on organise comme-ci ou comme ça un système de santé, etc.
Personne sera d'accord sur tout.
Il y a des choix contradictoire avec d'autres. On ne peut pas lyncher les homos et les laisser tranquille.
Donc il y a des décisions majoritaires. Ce qu'il faut rejeter, c'est la rhétorique, pas le fait majoritaire.
Prenons un exemple de culture « hégémonique » : le football. Tiens, prenons même une finale de Coupe du Monde, celle de 1998, la France est en finale et joue à domicile. On s’accordera facilement à dire qu’il s’agit probablement du match le plus mythique de l’histoire du football français. Tout la France a regardé ce match, même les gens qui n’aiment pas le foot.
Toute la France ? Non ! Et ce n’est pas juste un petit village qui résiste encore et toujours à l’hégémonie : l’audience de ce match mythique s’élevait 23 674 000 personnes, selon Médiamétrie, pour une population française de 58 398 000 habitants alors. Soit 40 %.
Pour moi, c'est hors sujet. La culture est celle des dominants (accéder à la propriété, pondre des gamins, avoir une voiture, s'enrichir, etc.). Idem pour les sujets avec lesquels il faut laver le cerveau.
Sans compter les pratiques et les mensonges collectifs qui permettent d'unifier et de pacifier un groupe humain : "les Français ont tous été Résistants", les traditions, etc.
Ça occupe l'humanité.
(Je ne pinaillerai pas sur la fiabilité du chiffre Médiamétrie genre qu'il peut y avoir masse de gus derrière l'unique TV d'un bistrot.)
D’un point de vue politique, c’est très inquiétant : parce que nos institutions, nos organisations politiques sont incapables de prendre en compte et de représenter cette diversité. Les appels incessants à « l’union de la gauche » sont assez symptomatiques : le système électoral français donne une prime à « l’union », c’est-à-dire au parti qui gommera le plus les divergences et les diversités d’opinions de son corps électoral pour agréger le plus de monde. La démocratie dite « représentative » donne mécaniquement le pouvoir au moins représentatif des groupes.
La seule « représentativité » de notre système consiste en l’élection de représentant « locaux », comme si, par une sorte d’osmose territoriale, Éric Ciotti était un parfait représentant de l’aide-soignante ou du chauffeur Uber des Alpes-Maritimes. Ne parlons même pas des parachutages…
Si 28 partis anticapitalistes faisaient 3 % chacun au premier tour de l’élection présidentielle et que 2 partis néolibéraux emportaient quant à eux 8 % des voix chacun, c’est un parti néolibéral qui serait mis au pouvoir, quand bien même l’anticapitalisme aurait fait 84 % au premier tour. Je prends volontairement un exemple extrême, mais c’est le fonctionnement exact de notre système, même si son idiotie nous saute moins au visage avec un nombre de candidats plus faibles.
Je vois l'idée : retenir les idées majoritaires qui transcendent les partis. Dans cet exemple, l'anticapitalisme. Et laisser de côté le reste. Dans cet exemple, si les partis anticapitalistes ne sont pas unifiés, c'est qu'ils doivent avoir des idées divergentes qu'il faut écarter.
Mais retenir des idées centrales, ce n'est pas toujours possible : si j'ai voté pour l'organisation anticapitaliste de la société portée par le parti anticapitaliste A, je n'accepterai pas forcément l'organisation anticapitaliste de la société portée par le parti anticapitaliste B. Pourtant, ce sont deux projets anticapitalistes.
Et retenir les idées majoritaires, n'est-ce pas le rôle d'une union ? Peut-être faut-il différencier une union sage d'une union pour rassembler.
Comment faire autrement à moins de faire des communautés autonomes de quelques personnes ? Dans ce cas, il faudra quand même normer les relations entre les communautés (genre si l'une tolère le vol mais pas l'autre, ça va mal se passer).
Ça me semble être un problème majeur et sans aucun doute à l’origine d’une bonne partie de la « démobilisation » du corps électoral, réduit à un choix impossible : voter au plus proche de ses convictions, voir sa candidature favorite perdre et avoir la certitude de ne pas être représenté ; ou s’asseoir sur ses convictions, voir sa candidature « par défaut » gagner et avoir la certitude de ne pas être représenté.
Hum… Trop simple… Faut prendre en compte le pouvoir de chaque groupe d'intérêts (autant CAC40 que la Manif' pour tous) car c'est ça qui donne le sentiment de trahison / renoncement. Faut prendre en compte la représentativité quasi-nulle. Les carriéristes. Le mode de scrutin. Le fait de ne pas rendre de compte. Le fait d'être ignoré après l'élection. Etc.
Suite à la publication d'un livre (écrit par un ancien diplomate), on se demande à nouveau où sont passés les cahiers de doléances / d'expression citoyenne de 2019 (contexte gilets jaunes).
700 000 citoyens (sur 45 millions d'électeurs sur 67 millions de Français, faut relativiser la représentativité) ont écrit 400 000 pages dans 16 000 cahiers (cahiers de 25 pages, vraiment ? :O).
(Ces stats prennent-elles en compte les autres mécanismes de plainte prévus à l'époque comme un courrier privé au maire ?)
Problème 1 : éparpillement géographique
Depuis leur numérisation par la BNF, les cahiers sont stockés par les archives départementales et accessibles à tous… sauf exceptions.
Se faire un avis à l'échelle nationale (consolidation) est donc chronophage.
La copie numérique est stockée aux archives nationales. Elle est accessible aux seuls chercheurs dans le cadre d'un projet de recherche (motif dans la section suivante). Mêmes pour les chercheurs, les archives publiques sont difficiles d'accès.
Exceptions : les mairies qui n'ont pas mis de cahier à disposition de la plèbe et/ou celles qui ne les ont pas fait remonter et/ou les écrits contenant des…
Problème 2 : données personnelles
Les Français ont raconté leur vie quotidienne (y compris la poubelle malodorante du voisin…)… donc les cahiers contiennent des données personnelles…
Ne sont communicables à tous que les portions de cahiers qui n'en contiennent pas… Donc il faut faire un tri préalable à la communication. Donc les archives départementales qui n'ont pas encore trié refusent les demandes de consultation (6 ont trié et publié).
C'est aussi pour cela que le gouvernement prétend avoir renoncé à sa promesse d'une publication numérique complète (open data) : trier / anonymiser, ça prend du temps et/ou de l'argent alors que les archives départementales ont reçu peu de demandes de consultation.
En l'absence de tri / anonymisation, tous les écrits de tous les cahiers seront consultables par tous dans 50 ans.
Présentation des nouveaux types d'enregistrement DNS : SVCB et HTTPS. Complément chez CloudFlare.
Résumé : cela généralise les entêtes HTTP HSTS et « Alt-Svc » (HTTP Alternative Services) à d'autres protocoles et usages, et sans nécessiter une connexion préalable au service.
Intérêts :
J'aime bien tester des failles de sécurité simples de temps en temps.
Ici, obtention indue des privilèges root par un utilisateur local via pkexec de policykit. Explication détaillée.
En gros : buffer overflow qui modifie une variable d'environnement qui entraîne le chargement d'un module gconv personnalisé qui, profitant du fait que le binaire pkexec est la propriété de root et qu'il a le setuid bit, obtient les droits root (setuid(0)) et lance (exec()) un shell avec ceux-ci. Du coup, j'imagine qu'on doit aussi pouvoir surcharger LD_PRELOAD et s'amuser par cette voie-là.
J'ai testé le code d'exploitation pointé par ce shaarli : il fonctionne sur un système Debian GNU/Linux 10 et 11.
La surface d'attaque me semble être limitée : policykit (et donc pkexec) n'est pas installé sur mes serveurs persos. Il l'est sur mes postes de travail.
Via https://www.exploit-db.com/exploits/50689https://www.exploit-db.com/exploits/50689.
Nous permettons à nos enfants d'être fous jusqu'à l'âge de huit ans environ. Et puis on commence à dire « Pourquoi ne pas grandir… Grandir ? » Et ils le font. Ils grandissent. Ils deviennent médecins. Ils deviennent ingénieurs. Qu'est-ce qui arrive à leur imagination ? Elle rétrécit à mesure que leur corps grandit. Leur capacité à imaginer tout un monde de merveilles commence à se rétrécir.
Énorme +1. Formatés afin de devenir des trouducs, mais « responsables » et « réalistes », du coup ça va.
Hum… Je pense qu'il ne faut pas monter en épingle cet email. Voici mon interprétation.
Suite à log4shell, une grande société commerciale réalise un inventaire des logiciels qu'elle utilise (afin d'en déduire sa vulnérabilité). Probablement avec une méthode semi-automatisée (comme parser dpkg -l, quoi), donc ça fait remonter la bibliothèque curl. Puis, elle envoie un email à l'éditeur de chaque logiciel (et bibliothèque, du coup) inventorié. Il doit probablement s'agir d'une société habituée au modèle du grand logiciel privateur avec support, car, sur la forme, c'est le genre d'emails que n'importe quelle société envoie à l'assistance SAP, Microsoft, Cisco, etc.
Cela se lit : email standardisé (rien que la première phrase, qui mentionne « Haax team partner »… ‒ nom informel après une courte recherche sur le site web du projet + la société n'est pas un partenaire selon l'auteur ‒) formulé du point d'un vue d'un utilisateur plutôt que d'un développeur (comme si une bibliothèque était un logiciel pour utilisateur final, quoi) et comme si l'auteur d'une bibliothèque pouvait savoir ce que l'éditeur d'un logiciel et la société qui s'en est équipée en ont fait (voir les questions 3 et 4, par exemple).
Il me semble que cette société commerciale est plus dans l'incompétence à établir une liste des logiciels qu'elle utilise (et ne pige pas la mentalité du logiciel libre) que dans un foutage de gueule "j'exige du bénévole d'un petit projet avec lequel j'ai aucun contrat d'assistance de me répondre vite et bien".