Depuis le début de l'année 2022, Twitter impose de se connecter quand on scrolle "trop" dans un fil.
Depuis lors, j'utilise les règles uBlock Origin suivantes :
twitter.com##.r-1upvrn0.r-l5o3uw.css-1dbjc4n
twitter.com##div[role='dialog']
twitter.com##[id$='PromoSlot']
twitter.com##html->body:style(overflow:visible !important;)
twitter.com##html:style(overflow:visible !important;)
Parfois, ça ne fonctionne pas : je vois, dans l'URL, que Twitter a tenté de me rediriger vers la mire de connexion, mais un simple retour en arrière suivi d'un « F5 » suffit à tout remettre en ordre.
Sur YouTube, un vidéaste peut déclencher la lecture automatique d'une de ses vidéos sur la page de présentation de sa chaîne. C'est relou.
J'utilisais le script Kill YouTube Channel Video Autoplay, mais ça fait des mois qu'il ne fonctionne plus.
J'ai cru que le dysfonctionnement est causé par mes extensions Firefox (ublock Origin, uMatrix, LocalCDN, Privacy Badger, etc.), mais non : j'ai le même problème dans un profil firefox vierge (firefox -p
).
J'ai essayé plusieurs scripts Greasemonkey (exemple : « Disable YouTube Channel/User Home Page Video AutoPlay »). Rien de concluant…
Jusqu'à YouTube Click To Play. Il fonctionne impec'. Attention : il faut désormais cliquer (ou touche espace) pour lire une vidéo.
Si tu utilises l'extension Firefox LocalCDN, il faut désactiver le filtrage du code source HTML sur YouTube, sinon YouTube Click To Play ne fonctionne pas.
LocalCDN est une extension pour navigateur web (Firefox, au moins) qui intercepte les requêtes web destinées à de grands CDN (MaxCDN, BootstrapCDN, jquery, cdnjs, etc.) afin de leur substituer une version locale, embarquée dans l'extension, de scripts, de feuilles de styles, etc. Ainsi, pas de téléchargement, donc pas de fuite de données personnelles (adresse IP, site web ‒ voire page ‒ consulté, etc.) vers ces géants, et une accélération de la navigation web sur une connexion Internet à forte latence. Remplaçante de Decentraleyes qui, en 2019 / 2020, ne substituait pas grand-chose dans les pages web (voir mes notes de l'époque).
LocalCDN dispose d'un paramètre de configuration « Filtrer le code source HTML ». La doc' nous explique très bien son utilité : contrer Subresource Integrity et l'attribut XHTML « crossorigin ». J'en ai déjà causé. Le premier permet à un site web de fournir la somme de contrôle d'un fichier qu'il fait télécharger depuis un tiers afin que le navigateur web en vérifie l'intégrité. Le deuxième permet d'associer une politique CORS au téléchargement d'un objet, et notamment, de faire en sorte que des moyens d'authentification (cookies, etc.) ne soient pas transmis lors du téléchargement depuis un tiers.
On comprend intuitivement que si LocalCDN ne tripatouille pas le DOM d'une page web afin d'y retirer les attributs XHTML sus-cités, il substituera les ressources (scripts, CSS, etc.), mais le navigateur web s'en rendra compte et ne les utilisera pas. Il suffit que la version de la ressource diffère d'un caractère (espace, etc.) en plus ou en moins entre le script d'origine et celui injecté par LocalCDN pour invalider la somme de contrôle.
Or, la suppression de ces attributs XHTML est désactivée par défaut, alors qu'elle améliore l'efficacité de LocalCDN.
Pour l'activer : dans les paramètres de LocalCDN, dans l'onglet « Avancé », il faut cocher « Inversion du filtre HTML ». Ainsi, le filtrage du code source HTML sera activé partout, sauf sur les sites à problèmes que tu identifieras et ajouteras à la liste blanche (depuis le bouton de l'extension, pas besoin de retourner dans les paramètres).
À toutes les gauches que j'ai aimées avant
Celles des grèves, des combats, des sentiments
Des chemises déchirées, des patrons séquestrés
Où sont mes camarades d'antan ?À toutes les gauches que j'ai aimées avant
Qui trouvaient que Jean Ferrat était bandant
T-shit Che Guevara, et des poils sous les bras
68 c'était le bon temps.Elles avaient, elles avaient
la lutte des classes au fond des yeux
Elles brûlaient, elles brûlaient
des merguez, des palettes, des pneus
Elles voulaient, elles voulaient
remplacer les 35 heures par 32
Elles avaient, pour entret'nir la flamme
Des discours de Jaurès,
Pas besoin d'hologramme
Pour atteindre l'ivresse
Du grand soir, à Paname,
au rythme d'un djembé.Ouais, nuit debout ça fait mal au dos, hein
Ça fait mal aux oreilles surtout, mais c'est ça, la gauche, mon vieuxÀ toutes les gauches que j'ai aimées avant
Qui se retrouvent chez Macron
Maintenant
Robert Hue Cohn-Bendit, Renaud même pas en cuite
On va regrette MitterrandÀ toutes les gauches que j'ai aimées avant
Qui en stage n'embauchaient pas leur enfant
Lénine dans toute sa vie, n'a pas eu la phobie administrative, c'est marrantElles disaient, elles disaient
mon adversaire c'est la finance
Elles rêvaient, elles rêvaient
qu'tout l'monde paie ses impôts en France
Promettaient, promettaient
qu'elle serait populaire, la belle allianceAujourd'hui, elles vont pleurer au centre
avec tous leurs bobos,
Elles veulent pas s'coincer entre
la faucille et l'Arthaud
Ou se faire, sur l'bas-ventre, des Poutou indignésMais c'est dégueulasse des Poutou sur l'bas-ventre !
Oui mais c'est ça, la gauche, mon vieux !Elles luttaient, elles luttaient
contre le grand capital
Critiquaient, critiquaient
la vision du Général
Elles chantaient, elles chantaient
à la fête de l'Huma en sandales
Elles aimaient, Picasso et Godard
et elles les comprenaient
après deux-trois pétards
Et tout ça finissait
en partouze, quelque part
sans qu'le monde ait changéC'est quand même bien d'avoir essayé !
Mais oui, mais c'est ça la gaucheÀ toutes les gauches qu'on a aimées avant
J'aime beaucoup. :)
Via https://twitter.com/bayartb/status/1532791516581740544.
#Frédéric #Fromet
[…] Or le politique et l'hyper-bourgeoisie se confondent, tout l'enjeu pour nos dirigeants est donc de se déresponsabiliser et de se défausser à grand coup de propos moralistes auprès de la population.
Et réciproquement : tout l'enjeu pour la population est donc de se déresponsabiliser et de se défausser à grand coup de propos moralistes sur nos dirigeants et l'hyper-bourgeoisie. :))))))))))))
"Le mézant pas beau pas gentil, c'est pas moi, c'est l'autre" / "c'est celui qui le dit qui l'est, nananananère" / "je ferai des efforts quand les autres en feront". :))))))))))
On a vu ça avec le mignon feuilleton de l'été sur le flicage des vols des avions privés des richous et des multinationales.
Et donc, ça nous mène où ? (À part dans mon cul, j'veux dire.)
En revanche, je suis totalement d'accord qu'il s'agit d'un problème politique et que les efforts individuels (pipi matinal mutualisé avec la douche, éteindre le Wi-Fi, etc.) produiront aucun effet.
Le procès France Telecom de 2019 (concernant le plan social de 2004-2010) vu par Fakir (numéro 90, septembre-novembre 2019). J'en recommande vivement la lecture : l'analyse vaut la peine, et certaines déclarations des dirigeants de FT laissent sans voix.
En 2004, quatre mille « managers » sont formés, durant dix jours, à ces techniques. On leur enseigne à précariser, à bouleverser postes, hiérarchies, espaces de travail, à connaître les étapes du deuil. Leurs primes, annonce-t-on, seront fonction du nombre de départs. […]
« L’objectif, c’était de pouvoir faire huit milliards de cash », justifie Gervais Pellissier, l’ancien directeur adjoint des finances. 45 % de ce « cash flow » devait partir en dividendes. « Mais c’est vrai que sur le terrain, on nous disait que ça, c’était pas un projet », confesse en baissant les yeux Delphine Ernotte, ancienne dirigeante du groupe.
La Présidente : Didier Lombard dit qu’il a raté une marche, Barberot qu’il n’a pas entendu les souffrances. Et vous, vous dites quoi ? [ Aucune réponse concrète ]
Un avocat des parties civiles : Pourquoi vous n’avez tenu aucun compte des infos qui remontaient ? [ Réponse : les médias ont exagéré ]La « mode des suicides ». C’est ainsi que, en pleine crise, Didier Lombard qualifiait le plus grave, le plus terrible des gestes. Tollé parmi les salariés.
« Il faut qu’on sorte de la position mère poule, s’enflamme le PDG devant ses cadres, en 2007. Je ferai les départs d’une façon ou d’une autre, par la fenêtre ou par la porte. » Classe, alors que les premiers suicidés sont à peine enterrés… Olivier Barberot, le DRH, embraye : « On va faire un crash programme pour accélérer. C’est la logique business qui domine. » Louis-Pierre Wenès, le bras droit du patron, prévient, à son tour : « On ne va pas faire dans la dentelle… »Pour redorer son blason, Didier Lombard commande alors un docu d’entreprise au réalisateur Serge Moati. Les dirigeants lui ouvrent leurs portes, les salariés aussi. Sauf que ce tournage bascule en cahiers de doléances : salariés épuisés, déprimés, au bord du gouffre. « De bienveillant, le film est devenu un témoignage terrible », reconnaît le réalisateur.
Ils savaient donc ce qu'ils faisaient.
Wenès revient à l’écran, et recadre le débat, loin de ces pleurnicheries : « Faut pas se faire d’illusions, c’est un milieu où il n’y a pas de pitié. Vous croyez que les Chinois, ils vont avoir de la pitié ? C’est pas la compassion qui règle la souffrance. »
Didier Lombard, obligé de se lever à nouveau, rabâche : Je regrette que les démarches de M. Louvradoux n’aient pas abouti… On est arrivés, la boîte était dans un certain état, il fallait la faire migrer vers un autre état… La boîte était en train de crever ! L’objectif, c’était d’en finir avec le drame de la dette ! Et la concurrence ! On aurait pu y aller plus doucement si on n’avait pas eu une concurrence d’enfer à notre porte ! »
Il vient d’entendre Noémie, et voilà donc sa seule réponse : « Je n’avais pas cette compétence. » Des fuyards. Décidément, tous ces dirigeants « ne semblent pas avoir beaucoup de pouvoirs dans France Télécom », lâchera une fois, lasse, la présidente.
Wenès : Je n’ai pas l’habitude d’aller chercher les infos dont j’ai besoin dans la presse. Quand on a parlé de ‘‘crise des suicides’’ à France Télécom dans la presse, quand je vois ces chiffres… […] je me dis qu’il n’y a pas de crise à France Télécom. Parce qu’il n’y a pas eu plus de suicides que l’année d’avant. Il aurait fallu le dire, qu’il n’y avait pas de crise. Juste des cas individuels. Pas de vague. Là, d’un coup, ça devenait ‘‘France Télécom est submergé par une vague de suicides’’. C’était pas une bonne chose, non, car à partir de là, on n’avait plus le recul nécessaire.
Les bonnes excuses : la concurrence, la dette, les médias. Des concepts informels qui ne peuvent pas se défendre, comme c'est pratique.
Le gus est PDG, y'a personne au-dessus d'lui à part les actionnaires, mais il peut rien faire, ce n'est pas dans son domaine. Alors qui ?! Qu'est-ce qu'il fait là, avec sa conséquente rémunération, alors ?!
Il marque une pause, hésite, puis se tourne à moitié vers les prévenus. « Vous savez… Pendant ce procès, je me suis souvenu du procès de Nuremberg, celui des dirigeants nazis, où certains ont sans cesse répété ‘‘J’obéissais aux ordres’’. Moi, j’ai l’honneur d’avoir dit non. Je me dis que ma femme, mes enfants, mes petits-enfants n’auront pas honte de moi. » Un avocat de la défense bondit. « Vous ne pouvez pas dire ça. France Télécom, ce n’était pas Auschwitz. - Bien sûr, et je ne compare pas les deux. Je dis juste que, là aussi, les accusés ne veulent pas reconnaître les conséquences de leurs actions sur la vie des gens. L’incident est clos. »
Je rappelle que les procès nazis n'ont pas condamnés uniquement des dignitaires, mais aussi des médecins et des gardes (de camps de concentration), des avocats, des juges, des policiers, etc. Bref, des gens ordinaires qui faisaient leur boulot ordinaire.
L'obéissance… Comme le dit Maugrey dans Harry Potter et la coupe de feu (le film, pas le livre) : comment désigner ceux qui mentent ?
Il s’emporte tout seul, Didier Lombard. Martèle ses convictions : l’humain d’abord ! Une heure, une heure seulement, rien qu’une heure durant, à Cahors, le président de France Télécom est allé se frotter au réel. L’une des employées lui offre, donc, le gâteau d’anniversaire de son fils. Et qu’en a-t-il conclu, lui si prompt à fermer des sites, des agences, à pousser des milliers de salariés vers la porte, quand ce n’est pas vers la dépression, qu’en a-t-il conclu ? Que ne pas fermer Cahors, ne pas chercher à « économiser trois francs six sous », c’était juste « du bon sens ». C’est le résumé de cette affaire. Mais aussi de notre monde.
Un avocat : « Je suis perplexe, je dois l’avouer. Là, vous regardez un site, vous vous penchez dessus, et très vite vous vous rendez compte que le bon sens commande de ne pas le fermer, et vous annulez votre réforme ?
Lombard, goguenard : Je vais vous aider à résoudre votre perplexité… Vous avez d’autres endroits où c’est bien fait. Mais pas partout. Je me suis retenu d’intervenir partout d’ailleurs. Ce serait ma nature. Mais si je fais ça, je casse le système. Si je ne me retiens pas d’aller sur chaque site, je casse la machine… »
Poin poin poiiiin… Représente-moi la folie.
« J’aurais bien missionné Hannah Arendt comme envoyée spéciale, a blagué le rédac’ chef, mais elle n’est pas libre. Tu peux la remplacer, Cyril ? » Et il s’est mis à lire, là, la fiche Wikipédia de la philosophe, juive, d’origine allemande : « Elle couvre en 1963 le procès Eichmann à Jérusalem et en tire un ouvrage sur la "banalité du mal" : ce qu’elle met en cause, chez le criminel nazi, ce n’est pas tant la "méchanceté" que la "médiocrité". ‘‘L’expression banalité du mal ne peut se comprendre que comme une façon de décrire les routines par lesquelles ceux qui recourent à la violence, comme ceux qui en sont témoins, mettent en suspens leurs convictions morales et renoncent à l’examen de leur engagement pratique personnel.’’ » Et plus loin : « Hannah Arendt montre que l’usage des clichés de langage diminue la conscience des actes. Ces expressions toutes faites, utilisées mécaniquement, empêchent l’imagination, elles entraînent une incapacité à être affecté par ce que l’on fait et, la personne se drapant dans un aspect banal, entretiennent l’absence de pensée. » Est-ce que cette "banalité du mal", cette "absence de pensée" correspond à Didier Lombard ? A l’élite des multinationales ? Aux managers cost-killers ?
Clichés de langage ? Comme « dette », « concurrence », et tous les autres mots creux ? Dont on explicite jamais la teneur négative : en quoi l'endettement d'un État est-il problématique ? En quoi l'inflation est un problème ?
Ils m’ont volé mon père. Il ne peut pas suivre les étapes de notre vie, quand on fait des études, quand on a des enfants. La fête des pères, je la passe dans la famille de mon conjoint. C’est horrible. Mon petit frère, il est en fatigue permanente, il a des crises de tension. A la fin de son déni, il a eu envie de s’exprimer, et maintenant on sent toute la rage en lui. Mais il a peur de travailler, aussi, pour ne pas se retrouver dans la même situation. Mon grand frère, il ressent une fatigue permanente, des maux de ventre incapacitants. Pour lui, c’est impossible d’être heureux. France Télécom lui a volé une partie de son bonheur. Ma petite sœur est nulle dans ses études, elle n’arrive pas à travailler. ‘‘J’ai perdu un pilier de mon cœur’’, elle nous répète souvent. Elle n’a pas grandi, elle a des crises d’angoisse, des troubles du sommeil. Moi j’ai des insomnies chroniques, je ne dors plus, je fais des œdèmes à l’intérieur de la bouche. J’ai peur du feu, d’un briquet à côté de moi. Je fais un suivi thérapeutique. J’ai pris du retard dans mes études, aussi, dans les années qui ont suivi le décès de mon père. On n’avait pas de contre-pouvoirs pour nous protéger. Et là, on se heurte à la condescendance et au déni des prévenus, un système froid et déshumanisé, qui se prolonge avec la lâcheté de leur défense. Leur compassion est factice, obscène, laide. La mort de mon père, c’est la réussite de leur objectif, c’est la prime de celui qui a supprimé son poste… Cette violence continue au procès. Ils se permettent de faire la sieste pendant les audiences. Et pourquoi ? Parce qu’ils savent qu’ils ne seront pas condamnés. Alors, vous allez me dire, pourquoi est-ce qu’elle a porté plainte, pourquoi est-ce qu’elle est là ? Parce qu’on ne veut pas que ça se reproduise, cette banalisation du mal. Mais je garde un profond sentiment d’injustice. Pour eux, cette affaire, c’est une parenthèse de trois mois dans leur vie. Pour nous, c’est toute notre vie.
Asymétrie, oui.
Je ne reprendrai pas, sur ce shaarli, un paquet de journaux publiés, en gros, entre décembre 2019 et mi / fin 2021. J'ai aussi arrêté d'acheter Siné mensuel, La Revue Dessinée et Le Ravi, donc j'aurai le plus grand mal à en reprendre le contenu.
Pour m'y retrouver, un inventaire de ce qui ne sera pas diffusé ici :
Raisons de ce décrochage :
En début d'année, j'étais également prêt à reprendre sur ce shaarli les Canard publiés en 2020, mais il faut savoir s'arrêter : quelle énergie consommée pour quel gain ? Quelle est la valeur ajoutée d'articles rédigés en 2020 ? Évidemment, j'ai lu des unes très intéressantes en rangeant mes "vieux" numéros du Canard. Je m'étais déjà gracié une fois en abandonnant l'idée de lire et de reprendre plusieurs numéros des journaux sus-mentionné. C'est désormais acté. Tous ces journaux sont rangés et triés. \o/
Reste à décider si je fais pareil avec mes onglets Firefox (dont certains sont antérieurs à 2019), avec mes résumés de livres, avec mes brouillons d'articles, etc. Ce choix ne va pas être simple, encore. :-
Reste à décider si je continue à reprendre la presse. La numérisation et l'OCR prennent un temps et une énergie que je n'ai plus envie de passer. Résumer les articles comme je le fais désormais présente moins d'intérêt : quand je numérise, un lecteur peut directement dire « voyez ici l'article du Canard enchaîné », ça fait force de preuve dans une discussion ; quand je résume, le même lecteur doit dire « voyez ici un résumé de l'article du Canard », il y a une indirection, il faut vérifier que j'ai bien résumé, donc ça rend ma démarche moins intéressante. Du coup, continuer…
Bien sûr que je pourrais vous augmenter. Mais je préfère que vous soyez animée par la passion plutôt que par l'appât du gain !
Dans le numéro 97 (février - avril 2021) de Fakir.
Les vrais assistés, c'est les riches, en fait, gavés de subventions, d'aides de l'État, déjà, mais, en fait, ils sont assistés pour tout, ils ne s'en rendent pas compte : leur femme de ménage pour le nettoyage, la nounour pour s'occuper de leurs enfants, la secrétaire pour réserver des billets d'avion… Mais leur grande force, c'est de masquer leur assistanat ! De faire croire qu'ils sont des héros, des autonomes, qu'ils gèrent leur vie. Sans les autres, ils ne sont rien !
Dans le numéro 96 (décembre 2020 - février 2021) de Fakir.
The FBI just revealed what they found in Trump’s safe…
Haha. :D
Pour ceux qui n'ont pas la référence : film Retour vers le futur 2.
La révolution médicale, elle, se fera sur ces critères, c'est-à-dire la convergence des innovations de rupture en santé, mais aussi de la convergence avec le quantique, l'intelligence artificielle et tout ce qui nous permet, là aussi avec l'Internet des objets, de faire converger des familles technologiques qui étaient jusqu'alors séparées.
Mais dans ce temps d'accélération, il nous faut bâtir les termes d'une crédibilité qui nous permette justement d'accélérer l'investissement public dans l'innovation, l'innovation de rupture et la croissance industrielle parce que c'est le seul moyen dans le même temps, de construire la production et la croissance qui va nous permettre de continuer à financer notre modèle social.
Marronnier de l'été du Canard, les amendes pour atteinte à la concurrence. Comme chaque année, il y a de bons candidats, et j'vais rapporter uniquement celui qui m'a surpris. À Paris et en Seine-Saint-Denis, des huissiers ont créé un bureau commun de signification afin de mutualiser les actes (assignation en justice, citation à comparaître, etc.). Droit d'entrée à 100 k€ dès 2016. 300 k€ pour les seuls Parisiens dès 2017. Les 77 huissiers ont écopé d'une amende cumulée de 1,34 millions d'euros pour entente ;
Droits voisins pour la presse numérique :
Après l'agression de trois policiers le 20 juillet à Lyon, le sinistre de l'intérieur a annoncé une interpellation. Quelques heures après, le parquet de Lyon annoncera que la personne arrêtée est innocente. On a connu Darmanin plus à cheval sur la présomption d'innocence quand il s'agissait de la sienne. Mais il n'en démord pas : l'étranger interpellé sera expulsé… pour avoir été mis en case à plusieurs reprises dans le passé… Youpi, la justice. Dans la future loi d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur (Lopmi) prévue pour la rentrée, le sinistre prévoit de permettre l'expulsion de tout étranger reconnu coupable d'un acte grave par la justice. Quand tu vois la France défendre, devant la CJUE, que contrefaçon = criminalité grave, ça va en faire, des expulsions… ;
Financement des campagnes présidentielles 2022 : les dons de particuliers ont atteint un niveau significatif pour Pécresse, Mélenchon et Jadot. Contrairement à ce que ses partisans racontaient, les dons à la campagne de Zemmour ont été dérisoires (moins de 1 million d'euros). Hidalgo, Roussel et Pécresse sont les candidats qui ont été les plus aidés par leur parti. Niveau apport personnel (qui provient souvent d'un prêt bancaire) : Le Pen, Zemmour et Jadot. Total des dépenses officielles des 12 candidats à l'érection suprême : 84 millions d'euros. Source : Journal Officiel ;
Nucléaire :
Le terminal méthanier flottant du Havre (en cours de construction, pour rappel), verra transiter du gaz en provenance des États-Unis, du Nigeria et du Qatar. Il y aura donc du gaz de schiste dans le lot puisqu'il entre à 79 % dans la composition du gaz ricain. La France importera donc du gaz issu de la fracturation hydraulique, procédé interdit sur son sol depuis 2011. Mauvaise idée écolo, mauvaise idée économique (on importe ce qu'on s'interdit de faire, donc manque à gagner), mauvaise image ("faites ce que je dis, pas ce que je fais") ;
D'après l'UFC, sur 1,5 millions de victimes annuelles de fraude bancaire, une sur six n'est pas remboursée. Obligation légale mais les banques font la fine bouche. D'où l'article dans la loi sur le pouvoir d'achat de juillet 2022 qui ajoute des pénalités de retard ;