GLPI : logiciel web libre (GPL) de gestion d'un parc informatique : inventaire des machines-périphériques-réseau et de leur lieu géographique, stockage des devis / contrats / factures, gestion des stocks de consommables, tickets d'assistance, etc.
Notons que GSIT est un fork de GLPI suite à une gestion du projet verrouillée par l'éditeur de GLPI (refus des développements communautaires dans la version 9.5 sauf partenariat payant) . Source.
J'utilise GLPI pour inventorier mon matériel informatique personnel / domestique. Pratique pour avoir sous la main la date d'achat d'un ordi, son prix, la liste de ses composants, à qui j'ai prêté du matos (je fais ça avec un statut, pour la lisibilité et la recherche, et un commentaire pour consigner le bénéficiaire), les problèmes rencontrés (je stocke ça sous forme de tickets), la date de fin de la garantie, la facture, etc.
Je veux ajouter mon """nouvel"""" ordi à mon inventaire.
Historiquement, j'utilisais OCS Inventory pour ajouter un ordinateur à l'inventaire, mais il n'est plus installé. Dans mes souvenirs, FusionInventory est censé être mieux. Utilisons-le.
On pourrait penser qu'il est plus rapide d'ajouter à la mano les deux-trois composants importants d'un ordi dans GLPI. Non. Il y a des infos intéressantes dont on ne dispose pas toujours instantanément le nombre de barrettes de RAM, la marque du support de stockage ou la quantité de VRAM, et que l'on regrettera de ne pas avoir consigné plus tard. Leur collecte via l'installation et l'utilisation d'outils supplémentaires me semble être plus pénible qu'un inventaire automatique.
J'ai la version 9.4.5 de GLPI, donc j'installe la version 9.4+2.6 du plugin FusionInventorry pour GLPI en suivant la documentation officielle.
Jugeant que ça serait plus simple, j'ai voulu installer l'agent FusionInventory pour GNU/Linux sur une version live USB de Debian. Erreur : il ne fait pas remonter ma carte graphique dans GLPI, il considère la clé USB live comme un disque dur et la fait remonter dans l'inventaire, et autres petits désagréments.
Surtout, GNU/Linux ne reconnaît pas le GPU et utilise le chipset graphique intégré au CPU avec une définition 800x600 intouchable. La boîte de dialogue de MATE qui permet d'ajouter un agencement (layout) clavier afin de passer de qwerty à azerty ne permet pas de valider le choix, car le bouton n'apparaît pas à l'écran, qu'il est impossible de la redimensionner, que je ne pouvais pas voir quelle touche il fallait presser en sus de « alt » pour déclencher le bouton, et que je n'ai pas penser à setxkbmap
(seulement à loadkeys
qui ne fonctionne pas dans un pts).
Sur le fond : l'agent FusionInventory pour GNU/Linux est au point. Installation, configuration dans /etc puis lui envoyer un SIGUSR1 pour qu'il réalise immédiatement un inventaire : tout fonctionne. \o/
Le gros blem, c'est que FusionInventory a importé dans GLPI les 2200 logiciels (environ) du Debian Live dont je n'ai que faire.
On peut configurer le plugin FusionInventory pour GLPI afin qu'il n'importe pas les logiciels. Cela se passe dans le menu « Administration » de GLPI, item « FusionInventory », sous-menu « Général », item « Configuration générale », « Inventaire ordinateur » dans le menu de gauche, assigner la valeur « Non » à l'item « Logiciels » dans la section « Options d'import ».
L'ennui, c'est que je n'ai pas accès à l'administration de FusionInventory : page blanche avec « Le cron de GLPI ne fonctionne pas, voir documentation ». Le journal des erreurs d'Apache httpd (error.log) nous donne la véritable erreur : « PHP Fatal error: Uncaught Error: Call to undefined method Plugin::getPhpDir() ». On trouve assez vite, par analogie, que la version du plugin FusionInventory que j'ai installé ne fonctionne pas avec ma version de GLPI.
Je désinstalle le plugin FusionInventory pour GLPI et j'installe sa version 9.4+2.2 (au lieu de 9.4+2.6). L'administration du plugin fonctionne. Pourtant, dans les releases notes rien décrit une incompatibilité… J'ai choisi la version 9.4+2.2 car ses notes disent « fix search last inventory when have glpi 9.4.4 ». 9.4.4, c'est proche de 9.4.5, ma version, me suis-je dit. :-
Je décide d'utiliser l'agent FusionInventory pour winwin (cf carences et désagréments rencontrés avec l'agent GNU/Linux ci-dessus). Durant l'installation, il me demande l'URL du serveur GLPI, je la lui donne. Je coche la case à cocher pour effectuer un inventaire à la fin de l'installation. Pourtant, je vois rien apparaître dans GLPI.
Je vais dans C:\Programmes\Fusioninventory\etc. Il n'y a pas de fichier agent.cfg, juste agent.cfg.sample. Le contenu est le même que celui du fichier de configuration qu'il faut modifier sous GNU/Linux. Où est donc stockée l'URL du serveur GLPI ? L'installeur de FusionInventory a foiré, on dirait. Je copie le fichier sur le bureau, je le renomme agent.cfg, je modifie la ligne « server » avec notepad, je copie le fichier à son emplacement d'origine (un message de winwin demande si je veux octroyer des droits supplémentaires afin que la copie ait lieu, c'est plus rapide que de lancer notepad en tant qu'administrateur).
Je double-clique sur fusioninventory-iventory.bat. Il prend un peu de temps, écrit un long pavé puis cmd se ferme avant que j'ai eu le temps de lire. J'ouvre une invite de commande, je glisse le script dedans, je le lance. Le pavé est juste le XML résultant de l'inventaire. A priori, l'agent ne l'envoie pas au serveur GLPI.
Je double-clique sur fusioninventory-agent.bat. Il se ferme direct, et j'ai rien dans GLPI. Je le glisse dans cmd. Ça me dit que j'ai pas assez de droits. J'ouvre un cmd en tant qu'admin, glisser le script ne fonctionne plus, donc je dois saisir son emplacement moi-même, je le lance et… j'ai ENFIN ma machine dans GLPI, sans les logiciels.
Hé bah !
Quelques notes et réflexion sur les magasins en ligne de jeux vidéos.
Les présentations des jeux sont confuses : difficile de savoir ce que contient précisément telle ou telle édition d'un jeu. Quels DLC précisément ? Quelles armes / tenues supplémentaires ?
Exemple : l'édition contient 4 packs (Deluxe Extras, Croft Edition Extras, Definitive Upgrade). Il faut lire la description de chaque pack afin de savoir ce qu'il contient vaguement (« une arme supplémentaire » => laquelle ?!) puis il faut lire le texte de l'image (accessibilité, bonjour) pour apprendre que la definitive edition contient « tous les DLC » (tu peux être plus précis ? De quand date le compte ? Sûr qu'il n'y a pas eu de nouveaux DLC après ce comptage ?) et d'autres choses, et surtout, il faut comprendre que la bande son originale et les tenues / armes mentionnées dans les encarts rouges viennent en fait des autres packs…. Le texte dit, lui « Cette édition contient le jeu de base, les 7 défis tombeaux des DLC, ainsi que toutes les armes, tenues et compétences téléchargeables ». Peux-tu être plus précis ? Nom des défis tombeaux / DLC / armes / tenues / compétences ?
J'ai voulu payer un jeu avec un reliquat de mon porte-monnaie Steam complété par un paiement CB. C'est pratique de proposer cela. :) Steam a insisté pour avoir un numéro de téléphone alors qu'il demande rien quand je paie avec mon porte-monnaie Steam. Je lis la FAQ… qui n'expose pas le motif de récupération du numéro de téléphone. En revanche, elle tartine sur la vérification d'une CB qui se fait par débits + saisie du montant des débits dans Steam + Steam rembourse, et qui prend quelques jours (au moins 3, de mémoire). A priori, cette vérification se déclenche uniquement pour accéder à la place de marché entre particuliers (marketplace), mais ce n'est pas clair du tout, y compris sur les forums de joueurs. Face à ces inconnues (téléphone et CB), j'ai acheté une carte prépayée. :-
J'apprécie beaucoup la possibilité de payer avec des cartes prépayées / cadeau vendues en magasin. Ça évite d'avoir son numéro de CB dans une base de données qui se fera défoncer.
Des consignes pour créditer le porte-monnaie virtuel sont données sur la carte, mais ça ne fonctionne pas, mais le message d'erreur nous renvoie vers le bon formulaire (dans Steam, cliquer sur ton compte puis « afficher mon portemonnaie » puis sur le lien « Utiliser une carte ou un code de portemonnaie » à droite). :-
L'inconvénient de ces cartes, c'est le côté aléatoire du grattage. Soit ça se passe super bien, soit le code est détruit / altéré, c'est très variable d'une carte à une autre. Mais, heureusement…
… le support de Steam est au top. Un scan de la carte prépayée et du ticket de caisse et hop, le code de la carte m'a été envoyé en 20 minutes. La réponse est une réponse-type qui couvre plusieurs cas (le blabla cause de clés de licence CD, par exemple), et la demande d'assistance est fermée sans possibilité d'interagir (sauf à ré-ouvrir la demande, ce qui fait chier l'opérateur), ne serait-ce que pour remercier, ce qui est dommage, mais je comprends : traitement de masse / à grande échelle, tout ça.
Attention : j'évalue sur une seule intervention du support.
Télécharger un jeu à 100 mo/s quasi constant, soit quasi 1 Gbps : waouh ! 6 minutes pour télécharger 38 Go. :O Y compris sur des jeux vieux de 6 ans (GTA 5, Rise of the Tomb Raider). Chez moi, c'est la box SFR-NC qui ne tient pas et qui redémarre durant le téléchargement (ça m'est arrivé lors de l'achat de plusieurs jeux). :-
Sur des jeux au succès plus modeste, genre Superhot, le débit est plus modeste : 20 mo/s. Mais vu la petite taille du jeu, peut-être que le débit n'a pas le temps de monter (TCP, fenêtre, débit adaptatif, tout ça).
Évidemment, il n'y a pas de magie, il s'agit de mise en cache chez les FAI. Steam (comme d'autres) installent leurs serveurs de cache dans le réseau des FAI. Tu veux vérifier ? Télécharge un jeu sur Steam, prend une capture réseau (wireshark), ping / traceroute / mtr l'adresse IP, et le RTT confirmera. Cela pose des questions de libre concurrence, d'équité, d'ouverture etc. que nous avons déjà souligné en 2017.
Dans un jeu, on peut débloquer des « succès » (que je vois plus comme des trophées) lorsque l'on termine tel pourcentage de l'histoire principale ou que l'on fait telle ou telle action.
Sur ces succès, Steam publie des stats de la forme "X % des joueurs ont débloqué ce succès". Je m'interroge sur leur fiabilité.
Seulement 16 % des joueurs auraient terminé l'histoire principale de Doom Eternal. :O
De mémoire, sur GTA 5, il y a 20 points de perte dès le début du jeu ("80 % ont débloqué") puis 60 points de perte avant le premier tiers du jeu puis 10 points, et seulement 24 % des joueurs seraient arrivés aux deux tiers de l'histoire principale.
Bien sûr, les jeux vidéo, sources des infos, peuvent avoir des bugs genre sur Doom Eternal, le jeu (dans « Extras » => « Paliers ») m'a déjà indiqué que je n'ai plus certains paliers que j'avais bien débloqués deux jours avant. Dans le même menu mais dans l'onglet dédié au 1er DLC puis en ayant choisi ma sauvegarde, le récapitulatif me dit que j'ai bien fait ce qui débloque lesdits paliers.
Dans Shadow of the Tomb Raider, la fin de l'histoire principale octroie deux succès, l'une pour dire que l'on a trouvé une relique, l'autre pour dire qu'on a terminé la mission. Or, dès que tu chopes la relique, une cinématique obligatoire se déclenche, et c'est la fin de la mission, quoi que tu fasses (sauf éteindre le jeu à ce moment-là). Steam affiche que 6,7 % des joueurs ont trouvé la relique et que 6,1 % ont terminé la mission. Comment est-ce possible ? :O Arrêt brutal du jeu ? Une autre mission est dans ce cas de figure.
ÉDIT DU 05/09/2022 : Il peut aussi y avoir des problèmes de comptabilisation liés à la fiabilité de la connexion à Internet. Récemment, j'ai rejoué à GTA 5, en étant connecté à Internet (il le faut pour avoir accès à l'une des places boursières fictives du jeu). J'ai obtenu plusieurs succès liés à l'avancement dans l'histoire principale (« Subversion », « Le coup du siècle »). Alors que j'ai déjà terminé l'histoire principale lors de ma première partie, et que j'ai déjà le succès « Moment de vérité » dont l'obtention se situe entre les deux succès débloqués récemment. Lors de ma première partie, je me suis déconnecté d'Internet le plus possible, voilà tout (j'ai utilisé les places boursières après avoir terminé l'histoire principale). FIN DE L'ÉDIT DU 05/09/2022.
Bien sûr, on peut trouver des explications. Le premier succès de Shadow of the Tomb Raider est débloqué après 2 minutes de jeu, juste après la cinématique introductive et les premiers mouvements. Pourtant Steam annonce que seuls 91,2 % des joueurs ont débloqué ce succès. Cela peut être des personnes qui ont acheté le jeu et qui n'y ont pas encore joué. Mais quasi 9 % alors que le jeu était sorti quasi 3 ans plus tôt ?! :O
Bien sûr, il ne faut pas déduire le succès d'un jeu en traçant une courbe des succès Steam liés à l'histoire principale puisque les joueurs qui se sont procurés le jeu par d'autres canaux ne sont pas comptabilisés.
Je le trouve moins bien foutu que Steam : interface plus foutraque, overlay persistant (dans Far Cry 6, pour m'indiquer que le pilote de mon GPU n'est pas à jour), pas moyen de paramètrer la position du compteur de FPS, etc.
Concernant le pilote graphique pas à jour : Ubisoft Connect m'affiche un message non cliquable quand le jeu est lancé et que le menu s'affiche… Steam me prévient avant de lancer le jeu et m'envoie à l'URL précise de téléchargement sur le site web de Nvidia. Intégration plus poussée et plus pertinente coté Steam.
Le débit est légèrement moins bon qu'avec Steam. 80-90 mo/s au lieu de 100-110 mo/s.
Ubisoft Connect est plus récent que Steam, donc il n'est pas illogique qu'il soit moins abouti.
En revanche, je n'apprécie pas de recevoir des spams ciblés durant ma progression dans Far Cry 6 et la jeunesse n'excuse pas cela. Sujet des emails : « Vous m'avez volé deux régions » (ce qui était effectivement le cas) et « Faites équipe avec Danny Trejo ». Sans compter une pub « Restez au chaud pour notre promo d'hiver ! ❄️ Jusqu'à 75% de réduction ». Il y a une option pour se désinscrire de tout ça, mais, Steam, au moins, est plus respectueux. Ubisoft Connect affiche également des infobulles dans son interface pour mettre en avant des promos et/ou des jeux. Par défaut, Steam affiche un pop-up, donc même merde.
Comme tant d'autres acteurs de l'écosystème moderne, les plateformes de distribution de jeux vidéo surfent sur la confusion entre achat d'un exemplaire, achat d'un droit d'accès et location. J'ai un exemplaire d'un jeu sur mon disque dur mais si la plateforme cesse de le commercialiser, c'est perdu. Idem si la plateforme ferme ses portes.
J'aime rejouer des années après à un jeu qui m'a marqué (Doom 3 est un exemple claironnant). Comment faire ?
Oui, je sais qu'on peut copier+coller les fichiers du jeu vidéo ou utiliser l'outil de sauvegarde de Steam, mais ça ne répond pas à ma problématique, car ça ne rend pas le jeu indépendant de Steam ni de son éditeur (pour certains).
Les éditeurs de jeux ne vendent plus d'exemplaires physiques. Le DVD de Doom 2016 sert juste à installer Steam (je grossis le trait). Un exemplaire physique de Far Cry 5 (et suivants) n'était pas vendu en boutique…
Je n'ai pas trouvé de plateforme vendant un exemplaire des jeux à succès qui m'intéresse… Comme son nom l'indique, Good Old Games propose plutôt de vieux titres et le choix est limité.
Je sais que les cracks de jeux Steam se composent d'un exemplaire des bibliothèques « steam_api64.dll » et « steamclient64.dll » ainsi que d'un fichier « .ini ». Je pensais que ça suffisait. Je pensais qu'il suffisait de prendre les fichiers du jeu téléchargés par Steam, de remplacer ces trois fichiers et de mettre cet exemplaire du jeu de côté pour la postérité. L'idée est de réduire la probabilité de choper un virus ou un bug du jeu (dans les commentaires sur des torrents de jeux vidéo, je lis "crash du jeu lors de telle action banale", "craquement permanent du son", etc.).
J'ai testé ma théorie : ça ne fonctionne pas, le jeu ne démarre pas. Si je récupère le jeu en torrent et que j'applique le même crack : le jeu démarre. L'essentiel des fichiers du jeu semblent être identiques sauf un (taille différente).
Conséquence : pour s'assurer qu'un jeu craqué destiné à l'archivage fonctionne, il faut y jouer, en intégralité, afin de le comparer avec le jeu acheté sur Steam… Intérêt limité…
Un jeu vidéo sur Steam (par exemple), c'est une version précise du jeu (avec un numéro de build), des patchs et du contenu additionnel (genre DLC, pack tenues/armes).
Récupérer un jeu en torrent ne garantit pas d'obtenir un exemplaire du jeu vidéo que t'as sur Steam. Il peut manquer une arme ou un DLC ou un patch qui corrige un problème majeur, etc. :(
Pour nuancer, il faut dire que télécharger uniquement le crack d'un jeu est une plaie. Le site web officiel de la team de crackers renvoie vers un site web protecteur de liens lui-même protégé par Google CAPTCHA (lol lol lol, cocasse !) qui renvoie vers un site web qui protège plusieurs liens vers plusieurs hébergeurs avec masse de publicité qui ont supprimé le fichier depuis bien longtemps.
L'archivage semble être une notion absente de notre monde actuel. :( Que restera-t-il de nos joies vidéoludiques ? Cela me rend triste.
Dans mon avis sur Far Cry 6, je râle sur le fait que chaque éditeur de jeux vidéo a sa plate-forme de distribution de jeux vidéos (je passe sur l'aspect communautaire / social). Ubisoft Connect, Epic Games Store, Rockstar Games Social Club (ouiiii, ce n'est pas un magasin, je sais, mais ça contrôle les droits d'accès à un jeu genre GTA 5), etc.
Mais, au final, n'est-ce pas mieux ?
Ma réflexion initiale était que je trouvais sain la concurrence dans le monde matériel, car, vu la quantité de produits, de marque, de gamme et de modèles, un revendeur ne pouvait pas tout avoir en stock (je n'avais pas pensé à Amazon…) et que ça évite les accords fabricant-revendeur pour vendre uniquement ce produit en échange de pognon, que ça permet à un revendeur de se spécialiser dans une marque (voire modèles) de produits qu'il apprécie et de proposer des services autour (je pense aux boutiques spécialisées en photo, en audio, etc.), etc.
Or, me disais-je, quel intérêt dans le monde immatériel ? Y'a des fichiers, faut en vendre une copie et la distribuer sur des réseaux informatiques. Aucun intérêt de refaire x fois le même boulot. Il suffit qu'un seul acteur, payé par tout auteur / éditeur pour entretenir le système, et contraint, par la législation, de proposer tout contenu à la vente. Parallèle : il est idiot de construire x réseaux de fibre optique dans les trottoirs, déployons un unique réseau, chaque FAI paye un acteur en charge de sa maintenance, cet acteur doit être ouvert à tous les FAI et ne pas agir sur les contenus, et basta.
Je n'avais pas identifié que le problème de quantité reste entier (les jeux, films, musiques, images, etc. occupent des pétaoctets d'espace, une telle quantité n'est pas accessible à un acteur qui démarre son activité).
Je n'avais pas identifié que des acteurs voudront toujours construire des services autour des produits (j'ai du mal à voir quoi… une communauté, un système de notation, un système de publication communautaire, tout cela peut être mutualisé, mais on lit ci-dessus que je préfère la manière de faire de Valve/Steam à celle d'Ubisofft en matière de vente de jeux, c'est donc bien qu'il y a un service différent), ou une expertise genre j'veux proposer à la vente uniquement les livres de tels philosophes car je trouve qu'ils permettent de comprendre le monde et en développer une analyse dans un article.
J'avais oublié que la loi est limitée à un territoire (hors extra-territorialité ricaine), donc l'acteur unique de distribution de contenus peut être contraint, par le droit local, d'interdire la diffusion de tel contenu. La censure devient beaucoup plus efficace. La neutralité de l'acteur n'est pas garantit.
Je n'avais pas analysé qu'il vaut peut-être mieux donner ses données personnelles à plusieurs acteurs plutôt qu'à un seul (quels produits immatériels on a acheté et quand). Quand l'un se fera pirater, une partie seulement de mon historique d'achats sera divulguée…
Dilemme entre point central + simplicité d'utilisation + risques que l'acteur se comporte mal et multiplicité + relou + réduction des risques.
C'est vrai que la multiplicité des plateformes de diffusion de jeux vidéo est aussi pénible, dans la pratique, que la multiplicité des plateformes de VoD, mais, au fond, le problème n'est-il pas les accords d'exclusivité (être diffusé que sur une plateforme) ? Si Far Cry 6 était diffusé sur Steam en sus d'Ubisoft Connect, ça m'aurait convenu, et ceux qui pensent qu'Ubisoft Connect fonctionne mieux que Steam seraient aussi satisfaits. Tout le monde devrait pouvoir s'établir comme vendeur de tel jeu vidéo si l'envie lui prend. Mais, c'est moins intéressant pour les acteurs qui veulent cumuler la valeur ajoutée de la vente/distribution à celle de l'édition.
En juillet 2021, je me suis acheté un ordinateur portable pour jouer à des jeux vidéo à succès. Il remplace un Asus RoG de 2015 qui lui-même remplaçait un Clevo de 2012 (comparatif maison de ces ordis).
Pourquoi remplacer l'Asus ? Depuis mai 2018, le pavé numérique ne pouvait plus être activé et d'autres touches du clavier, comme « a » et « z » ne fonctionnaient plus. À partir d'une date inconnue (janvier 2019 pour sûr), la carte graphique était défectueuse : après quelques secondes de jeu dans Doom 3 RoE (ou autre), pouf, écran noir, retour winwin impossible (l'écran reste noir), définition 800 * 600 après le reboot car fallback sur PU intégré au CPU + artefacts sur l'écran. Je pense que l'origine aux deux problèmes est commune et qu'il s'agit du coup de poing que j'ai envoyé sur le clavier les quelques fois (3-4) où je ne suis pas parvenu à contenir ma rage devant ma médiocrité sur des jeux que je connais pourtant par cœur.
Mes critères :
Le seul magasin du coin qui me vient en tête, c'est Darty. Mais il est dans une zone commerciale à perpét. Darty a été racheté par la FNAC en 2016, et y'a un magasin en centre-ville. Go FNAC.
Évidemment, il n'y a pas la gamme dont j'ai besoin en rayon. Sur le site web, je trouve un Lenovo à 1 200 € (20 % de plus que mon critère, ça va, c'est une gestion raisonnable de projet, niark niark :D).
Problème : si je le commande sur l'intranet en sollicitant les vendeurs, il sera facturé 1 700 €, car ils ne parviennent pas à activer la promo que l'on voit sans rien faire sur le site web public. Pareil pour des clés USB SanDisk Extreme Go 3.0 (je recommande vivement, très rapide) qui, du coup, doublent de prix. :O
Au final : achat sur le site web public depuis chez moi pour une livraison au magasin FNAC du coin.
J'ai commandé un samedi de juillet, et je l'ai récupéré le mardi au magasin.
Compte-tenu de la crise des composants à cause des mineurs de cryptomonnaies, je m'attendais à des prix plus élevés et à un délai de livraison important. Mais un gros assembleur comme Lenovo peut visiblement acheter en gros et sécuriser son approvisionnement (voire le prioriser), donc continuer à proposer des prix et des délais de livraisons "normaux". Pas mal, les empires commerciaux, en fait. :) :(
Mon choix s'est arrêté sur un Lenovo Legion 5 15ACH6H 82JU. 1 200 € TTC. 15,6 pouces, AMD Ryzen 5600H, 16 Go RAM DDR4 3200 Mhz (2 * 8 Go), Nvidia GeForce RTX 3060 Mobile 6 Go VRAM et SSD 512 Go SKHynix HFS512GDE9X084N (475 Go, plutôt…).
Comme dit, le seul critère a été "est-ce que ça respecte les recommandations matérielles des jeux auxquels je prévoyais de jouer ?". Les recommandations sont données avec des modèles de CPU et GPU pour ordinateur de bureau / fixe, donc j'ai utilisé https://www.cpubenchmark.net/ et https://www.videocardbenchmark.net/ pour vérifier l'équivalence concrète.
Niveau logiciel, j'ai conservé le winwin 10 édition familiale installé par défaut. Les jeux vidéo à succès nécessitent winwin, donc c'pas déconnant de payer la licence. Et ça évite les dysfonctionnements (on laisse la config' de l'assembleur, il sait ce qu'il fait).
J'ai également gardé les logiciels inutiles (bloatwares), y compris ceux de Lenovo qui me demandent régulièrement si je veux optimiser ceci ou cela. Ou winwin, qui me notifie régulièrement que le Xbox store (je crois) est inclus dans ma licence et que je devais donc en profiter pour faire je ne sais quoi.
J'ai suivi ma procédure pour virer les mouchards Lenovo connus (aucun été présent), pour virer la pub winwin de l'écran de démarrage, et pour désactiver une partie du flicage de winwin.
Je n'ai pas mis à jour les pilotes, histoire d'éviter les problèmes. Bien m'en a pris puisque Doom Eternal m'a indiqué que le pilote de ma carte graphique n'est pas à jour, et qu'en même temps, la version plus récente provoque des ralentissements conséquents du jeu… De même, quelques secondes après l'ouverture de session winwin, le fond d'écran du bureau disparaît à l'exception d'une bande horizontale en haut de l'écran, le reste du bureau devient noir avec une grille de points blancs bien réguliers et bien ordonnés. De même, l'extinction de l'écran en cas d'inactivité est interrompu par quelque chose (la session utilisateur est verrouillée, la luminosité de l'écran commence à s'estomper, et, pouf, elle revient à son niveau nominal, et bis repetita). Tous ces dysfonctionnements (à part le message de Doom) étaient là dès la première utilisation de ce nouveau PC.
J'ai jamais stocké mes données personnelles sur mes ordis de jeu (à part les couples identifiant + mot de passe des plateformes genre Steam, bien entendu), et je vais continuer. J'achète mes jeux avec des cartes prépayées Steam et quand je ne peux pas (cas Far Cry 6), j'effectue l'achat par CB depuis mon ordinateur sérieux, sous GNU/Linux.
Points négatifs de winwin :
Au final, cet ordinateur Lenovo fait le job : jeux vidéo avec des paramètres de qualité au max ou quasiment.
La principale limite est que 6 Go de NVRAM ne suffisent pas pour stocker les textures ultra HD et autres fioritures (Far Cry 6, Doom 3 Eternal, etc.).
Le Nvidia DLSS (augmenter, grâce à un réseau de neurones, les perfs du raytracing c'est-à-dire tracer l'environnement visible depuis les objets, et non pas depuis le seul point de vue du joueur afin d'appliquer les lois physiques genre rebond de la lumière sur les objets) plombe les performances de Doom Eternal, mais pas celles de Shadow of the Tomb Raider.
De même GTA 5 subit parfois de légers ralentissements. J'ai du mal à penser qu'un jeu publié en 2015 peine sur du matériel de 2021 et je penche pour du code écrit avec les pieds.
Seul reproche : la sortie d'air très chaud pile là où un droitier met sa souris. La main (et le poignet) chauffe et démange. À la décharge de Lenovo, il y a déjà des aérations partout : deux derrière, une à gauche, une à droite, la moitié de la surface sous l'ordi qui est légèrement surélevé, etc.
J'aurai apprécié une offre plus conséquente en matière d'options dans l'EFI. Genre désactiver la webcam, le micro, etc.
Les connecteurs sont situés aux bons endroits donc ils ne dérangent pas.
Vu qu'il s'agit d'un ordinateur dédié au jeu, je n'ai pas évalué l'autonomie de la batterie (ça n'a pas de sens) ni le confort de la frappe au clavier (même si le fait que j'ai joué des heures consécutives est déjà une réponse), ni la facilité d'installation d'un système libre.
À l'été 2021, et jusqu'en novembre en fait, j'ai joué à plusieurs jeux vidéos. Il s'agissait surtout de rattraper mon retard dans les sagas que j'aime bien.
La BFG edition regroupe le jeu original (Doom 3), et ses deux DLC, Resurrection of Evil (RoE) et Lost Mission (c'est même la seule façon d'acquérir Lost Mission de nos jours). Je l'ai acheté pour jouer à Lost Mission (je suis un grand fan de Doom 3 et de Doom 3 RoE auxquels je rejoue régulièrement), car je pensais y avoir jamais joué, alors qu'en fait… (lire ci-dessous).
L'histoire, pour rappel : une base de recherche sur Mars, des expériences sur la téléportation qui tournent mal et ouvrent plusieurs portails vers l'Enfer. Il faut donc contenir l'invasion en fracassant des démons, en fermant les différents portails (y compris dans Lost Mission), et, dans RoE, en butant le chercheur qui a passé un pacte avec l'Enfer, ce qui a provoqué ces tragiques événements.
Qu'est-ce qui change entre l'édition originale et la BFG ?
On peut avoir une définition 16/9 alors que le jeu original est limité à des définitions 4/3 (1280x1024 au maximum). On peut donc rejouer à Doom 3 en vrai plein écran, pas en 4/3 affiché au centre d'un écran 16/9 avec des bandes noires à gauche et à droite. \o/
Il y a quelques changements esthétiques dans les cinématiques, l'interface (le HUD), et les écrans de chargement (changement de niveau).
Par défaut, la luminosité est plus élevée que dans le jeu original, ce qui grille direct les monstres pas trop cachés. J'ai terminé le jeu original juste avant sur le même ordinateur sans changer mes réglages de luminosité, donc c'est forcément les réglages internes à Doom 3 BFG edition qui changent la donne.
De même, la lampe torche est intégrée à la combinaison de combat, ce n'est plus un objet à tenir à la mano. On peut donc cumuler arme et lumière. Cela casse plusieurs mécaniques du jeu qui supposent d'avancer dans le noir avec la lampe torche en main et de basculer rapidement sur une arme adaptée au moindre bruit suspect.
Dans Resurrection of Evil (RoE), l'île enveloppée d'un gaz vert/bleu (avec trouzemilles diablotins, chevaliers de l'enfer et mancubus), l'une des sections de l'Enfer, a été retirée. Confirmation. Dommage car, à l'aide de l'artefact, c'était un très bon défouloir. :(
À niveau de difficulté égal (vétéran), la difficulté a diminué. Il y a parfois plus (+) de munitions. Dans un niveau, c'est flagrant : je récupère 4 de mes armes au lieu de 2 dans l'édition originale (on les perd par cohérence scénaristique), et le jeu me donne direct le maximum de munitions. De même, des ennemis ont été retiré de certains niveaux, surtout dans les cavernes finales. Dans BFG, le boss final est resté bloqué, incapable de faire le tour du trou de l'enfer pour me suivre… Pour abattre le boss final de RoE dans l'édition originale, il fallait que je ralentisse le temps (avec l'artefact) au moins 4 fois, que je récupère les medikits et que je bourrine à mort (le BFG ne suffisait pas). Dans l'édition BFG, deux ralentissements et quelques coups de BFG et c'est plié. :(
Je n'ai pas aimé Lost Mission. L'histoire est en contradiction avec Doom 3 (il y a donc plus de survivants qu'annoncé à la fin de Doom 3 et un autre protagoniste, celui de Lost Mission, a contribué à juguler l'invasion, ce qui enlève du mérite au Doomguy) et elle n'est pas ouf-ouf (un autre téléporteur existe, un énième, dans les labos Exis, qui sont encore plus avancés et récents que les labos Delta, et il communique avec le téléporteur que l'ancienne civilisation martienne a laissé dans leur avant-poste en enfer). Je n'ai pas aimé la charte graphique des niveaux qui se déroulent en enfer et surtout les ponts interminables à l'allure psychédélique. C'est d'ailleurs en voyant ces graphismes que je me suis souvenu avoir déjà joué, être déjà passé par là (je reconnaissais les lieux, je savais me diriger, et je savais à l'avance ce qui allait se passer ici ou là). J'avais déjà joué à la BFG edition (le menu aussi me disait quelque chose) il y a des années, et j'ai conservé uniquement l'ISO de RoE car je n'avais pas, déjà, accroché à Lost Mission.
2e opus du reboot de 2016 que j'avais bien aimé (histoire, géographie de certains niveaux genre Lazarus, rythme, etc.). Il s'agit toujours de fracasser des démons de l'Enfer (et la dirigeante d'un autre monde, les Maykrs, descendants du paradis qui ont tourné au point de conclure un pacte avec l'enfer afin de faire prospérer leur monde) qui ont envahi la Terre.
Je n'ai pas tout compris à l'histoire qui est d'une complexité folle. Rien remplaçera jamais l'histoire de Doom 3 à mes yeux, certes, mais, là, c'est vraiment confus.
En revanche, j'ai bien compris qu'il faut bastonner, encore et toujours. Esquiver, attaquer, esquiver, attaquer, etc. Même en difficulté normale (« Fais-moi mal »), les dév ont déconné sur le nombre d'ennemis : dès les deux premiers niveaux, les démons se font prendre dans un goulot d'étranglement par manque de place. :O
Certains objets de collection sont difficiles à obtenir, tel celui caché dans un conduit vertical. Il faut être en chute libre dans le conduit, identifier un motif dans la paroi, utiliser notre super dash au bon moment pour passer outre et rejoindre une alcôve. Si tu n'y arrives pas, il faut avoir terminé le niveau, te téléporter, recommencer. (Le conduit est à la fin du niveau, donc mieux vaut ça que recommencer tout le niveau.)
J'ai également utilisé les codes de triches (objets de collection à trouver dans le jeu), notamment le mode Berserk (défoncer n'importe quel démon à mains nues). Il est possible de l'activer durant tout un niveau. Cela m'a rappelé que toutes les bonnes choses ont une fin : ce mode est très jouissif quand il est activé temporairement, par à-coups (quand tu trouves une sphère qui l'active), mais il devient très vite lassant quand il est activé en permanence : le jeu se résume alors à cliquer pour tuer, pas besoin de viser, l'ennemi le plus proche sera pris pour cible. Au début, c'est rigolo de voir la "cinématique" pour chaque démon et pour chaque position (attaque par le côté droit, attaque de face, etc.),, mais après… :D
J'ai joué aux deux DLC, The Ancient Gods, épisodes 1 et 2. Il s'agit de stopper les conquêtes de nouveaux mondes par l'Enfer en combattant notre équivalent (selon la mythologie) en Enfer, le Seigneur Noir. Là encore, il faut se battre, encore et encore. Même en difficulté normale (« Fais-moi mal »), des démons apparaissent de partout, en permanence. Le plaisir de jouer diminue très notablement.
J'ai également joué au Horde mode, mode de jeu ajouté par la mise à jour 6.66 ( ;) ) d'octobre 2021. Concept ? Trois missions à terminer sans mourir. Dans chaque mission, il y a 3 manches de combats (oui, au pluriel) et des manches de déplacement et de collecte de pièces bonus et de vies supplémentaires. 2 combats minimum par manche de combat, plus des combats bonus. La première manche commence avec le seul fusil à pompe (le normal), les autres armes seront gagnées à chaque fin de manche. Objectif : obtenir le plus de points possibles. La notation tient compte des armes utilisées, du nombre de démons tués sous l'emprise d'un pouvoir, du nombre de vies restantes, etc. En difficulté normale (« fais-moi mal »), j'arrive à la fin en mettant beaucoup de vies de côté (18-20). Elles partent super vite dans la dernière mission. En difficulté difficile (« ultra-violence »), je parviens à terminer la première mission mais pas plus. La difficulté est vraiment au rendez-vous. Lors des derniers combats de la dernière manche de la dernière mission, il y a quelques fourberies (rafale conséquente de démons supplémentaires après des monstres chiants genre deux maraudeurs en même temps en sus de la piétaille) qui mettent le moral à rude épreuve. Mais j'ai bien aimé.
J'ai eu quelques freezes du jeu (image figée, son tournant en boucle très rapidement ‒ t'sais, le bruit insupportable ‒, plus moyen de revenir sur winwin) et beaucoup d'écrans noirs (là encore, redémarrage du PC obligatoire) mais jamais à un endroit précis. Nous étions en plein été, peut-être que le GPU chauffait trop ? Aucune indication dans le journal d'événements winwin… Je n'ai pas eu ces écrans noirs lorsque j'ai joué au Horde mode en novembre.
Au final, je suis mitigé. Ça reste un Doom, on bute des démons, c'est cool. Mais avec une histoire compliquée (que je ne retiendrai clairement pas) et un nombre abusif d'ennemis par mètre carré, ce qui fait que j'ai moins accroché par rapport à Doom 2016 (et encore moins par rapport à Doom 3, mon chouchou, forcément).
Énième épisode de la saga GTA. Je n'ai pas aimé GTA 4 et Niko Bellic. Je joue l'opus suivant 6 ans après sa sortie. :D
Avant de jouer, il ne suffit pas d'acheter le jeu sur Steam, il faut aussi installer le lanceur de jeux de l'éditeur, le Rockstar Games Social Club, s'y créer un compte utilisateur (évidemment, les adresses emails avec le délimiteur « + » sont refusées), etc. En matière de données perso, le Rockstar Games Social Club m'apparaît être, par défaut, très laxiste sur la visibilité de mon profil, les jeux qui peuvent publier sur mon mur, etc.
L'histoire principale est la même que d'habitude : commettre des délits et des crimes pour s'en sortir, trahison entre bandits, trahison entre agences fédérales, etc. Elle est répétitive : préparer un braquage via des missions (reconnaissance, armement, équipements divers, etc.), braquer, une-deux missions àlacon genre une course entre potes, et on recommence. On tue une bonne partie des gens qui ont voulu nous mettre dans la merde dans une mission finale plutôt facile (par rapport à d'autres missions) et bien moins spectaculaire (que d'autres missions ou que la fin d'autres GTA). Il y a des incohérences hallucinantes genre usurper l'identité d'une personne, un Blanc, alors que nous sommes Noir ou voler un hélico militaire afin de voler un sous-marin afin de voler une arme gouvernementale… afin de la rendre. :O Mais la stupidité de l'histoire principale bat tous les records : sur un coup de colère, on emmerde un voyou mexicain, donc on reprend les affaires pour le dédommager, on se fait griller notre couverture par un ex-associé bandit, donc l'agence fédérale qui nous couvre se met sur nos talons, on rembourse la dette, on aide l'agence… et, sur un coup de colère, on se remet dans la merde auprès du même voyou mexicain…
La plupart des missions annexes sont inintéressantes au possible : ramener des médocs à la mère d'un des personnages que l'on incarne, aider un paparazzi à filmer une star en train de niquer, missions de capture de bandits, trouver et dézinguer les 15 panneaux "à vendre" d'un agent immobilier concurrent, pratiquer la course à pied, livrer un fourgon de coke, ramener des voitures à la fourrière, lutter contre des hallucinations liées à la conso d'un pétard, etc.
Les activités annexes sont aussi ennuyeuses et/ou répétitives : retrouver X fragments d'un sous-marin, X fragments d'un vaisseau spatial, X fragments d'un courrier, participer à des courses de voitures, des triathlons, réaliser des cascades en voiture, en avion et en parachute, prendre des cours de pilotage d'avions (avec une maniabilité des avions très discutable), délits d'initié à la bourse, etc.
On retrouve le problème des mondes ouverts : on passe un temps fou à se déplacer pour déclencher une mission puis pour rejoindre l'objectif d'une mission…
La possibilité de jouer plusieurs personnages parmi trois (Franklin, Michael, Trevor) et de pouvoir passer de l'un à l'autre à quasi tout moment (sauf poursuite/combat, de mémoire) est sympa, mais sans plus.
On retrouve la patte et la force de GTA, les piques cyniques sur le fonctionnement du monde : il est pourri et égoïste, on le changera pas, l'État fait de la merde et les agences fédérales sont corrompues, quelques piques anticapitalistes (énoncées par des marginaux que l'on n'a pas envie d'être, donc ça nuance la volonté des auteurs), tout ça. La mission dans laquelle il faut aider une milice privée composée de deux frappés vivants dans un désert à capturer des migrants à coup de pistolet paralysant, ainsi que celle où il faut pratiquer la torture pour le compte d'une agence fédérale, m'ont fait tout drôle, c'est malaisant. J'ai beaucoup aimé la secte (mission secrète) : dès que le protagoniste doute ou dit un truc négatif sur la secte ou sur une action envisagée, on lui répond qu'il est une anti-thèse, qu'il n'est pas constructif, que tout le monde peut l'être (pas constructif) et que c'est plus gratifiant de devenir une thèse (donc de croire naïvement). On retrouve ces propos dans la vie hors jeux vidéos, où les chefs t'expliquent que t'œuvre dans le négatif dès que t'es pas d'accord avec eux. J'ai aussi apprécié le bandit marginal que l'on doit choper. Il vit dans un camp de marginaux. On lui tire dans la jambe pour éviter une éventuelle fuite. Il explique qu'il est contre la société capitaliste et que vivre dans ce camp est un mode de vie comme un autre. Il dit qu'il se rend jamais. Quand on lui fait remarquer qu'il s'est rendu quasi immédiatement devant nous, il répond qu'il a pris position, qu'il a regardé l'ennemi dans les yeux et qu'il s'est rendu uniquement au dernier moment, et que c'est ce qu'on nomme l'activisme. :D En revanche, les mêmes insultes et les mêmes "blagues" (genre on dit d'une femme qu'elle a sucé pour avoir son job) sont répétées tout du long…
Les missions de ce GTA ne resteront pas dans ma mémoire, contrairement à celles d'un GTA: Vice City car elles ne sont pas ouf, mais répétitives. Comme d'hab, j'aime les piques acerbes sur notre monde. GTA 5 nous offre quelques jours de détente sympa.
Je n'ai pas testé le mode multijoueurs (GTA Online). Pas intéressé.
Jeu de tir à la première personne. Décors minimalistes et sans texture (fond blanc/gris et ennemis en rouge). Un tir (ou un coup avec les armes de poing) suffit pour se faire tuer ou pour tuer. Le temps avance quand le joueur fait une action / se déplace, sinon il est figé.
Le visionnage de plusieurs vidéos YouTube m'a donné envie de jouer car le montage et les émotions montrées semblaient montrer une jouissance procurée par le sentiment de puissance et d'actions stylées permises par le contrôle du temps. Au final, je n'ai pas accroché. Le temps figé est plus une difficulté pour mon cerveau (même après des heures de jeux pour m'adapter à ce paradigme inhabituel) et je ne parviens pas à réussir mes calculs de trajectoire afin d'obtenir des tirs impressionnants (ce qu'est censé permettre l'écoulement spécial du temps). Je n'ai pas ressenti le côté jouissif, le sentiment de puissance qui découlerait de la maîtrise du temps, etc. Les séquences de jeu sont entrecoupées de cinématiques auxquelles je comprends rien, elles sont pénibles.
La suite, Mind Control Delete apporte X vies au lieu d'une en échange de la réussite de toute une série de niveaux d'un seul coup. Un item (vies, arme, vitesse, munitions, etc.) aléatoire est donné au début de chaque niveau. C'est sympa, ça passe le temps, mais les X niveaux d'une série reviennent en boucle, surtout si tu perds, donc c'est très vite ennuyeux.
2e opus du reboot initié en 2013 (mais si, t'sais, tout le monde parlait d'une tentative de viol, etc.). Lara est en Sibérie (essentiellement) afin de retrouver, avant les Trinitaires, la cité perdue Kitezh afin d'y trouver une relique, la Source Divine, qui procure l'immortalité.
Le jeu contient plusieurs bugs conséquents. Il a crashé une fois alors que je changeais de tenue (aucun souci pour recommencer cette action, depuis le même lieu et pour la même tenue, sans crash). Dans le DLC Baba Yaga, le script de l'ennemie ne s'est pas activé, je ne la voyais pas, ne l'entendais pas, et elle me faisait rien, j'ai dû recharger depuis le dernier point de sauvegarde. Lara traverse des items comme une caisse d'armes. Récupérer des items (documents, reliques, etc.) est pénible car il faut vraiment s'approcher d'eux selon le bon vouloir du jeu (bonne face, distance, etc.).
Les DLC ne sont pas oufs… Baba Yaga est un peu long (récupération des ingrédients pour l'antidote contre les champis hallucinogènes, par exemple), mais j'aime bien la morale (habituelle dans Tomb Raider) selon laquelle des mythes peuvent raconter de vraies histoires en les enjolivant / déformant afin de transmettre des informations. « Le cauchemar de Lara » (survival horor dans le manoir, de nuit, avec des munitions à trouver, contre des zombis, des mini-boss et un boss) passe le temps. Idem pour « les liens du sang » dans lequel il faut explorer le manoir et résoudre des mini-énigmes afin de trouver des documents cachés par Lord Croft (père de Lara) démontrant que Lara est la véritable héritière du manoir (que son oncle tente de lui voler). Je n'ai pas aimé le « mode endurance » : chasser, manger, se réchauffer, bref, survivre en pleine nature et trouver des artefacts comme une archéologue. Idem pour le « réveil glacial » qui consiste à s'infiltrer dans une base militaire soviétique afin de stopper la diffusion d'un agent pathogène dans l'air.
Au final, j'ai à peine accroché à l'histoire principale. On passe de bons moment, mais cet opus ne m'a pas enchanté plus que cela**.
3e opus du reboot initié en 2013. Lara est en Amérique latine afin d'empêcher les Trinitaires de mettre la main sur des reliques mayas d'Ix Chel et de Chak Chel qui peuvent détruire le monde.
J'ai beaucoup aimé l'histoire, le contexte et les leçons de vie. Exemples ? Personne peut construire le destin de l'humanité seul, c'est un fantasme. Responsabilité partagée de Lara dans la survenue des événements tragiques de l'histoire. Choisir entre un profit personnel (ressusciter un être cher décédé) ou le bien commun (mettre fin à une série de cataclysmes en se sacrifiant). Pour contrôler sa vie, il ne faut pas vouloir devenir extraordinaire et vouloir tout contrôler, il faut au contraire lâcher prise, faire le deuil, et savourer les instants (Lara se rend compte qu'elle cherche à résoudre les mystères du monde dans les savourer ni accepter l'absence partielle de réponse). Faut-il à tout prix cacher et protéger un village antique aux yeux du monde, s'enfermer sur soi-même afin qu'il ne soit pas envahi par les occidentaux ? Faut-il sacrifier des alliés pour avancer ? J'aime l'idée que plusieurs mythologies, religions, histoires propagent les mêmes messages (protègent les mêmes secrets dans le cas présent) avec des mots différents.
Dommage de faire une erreur factuelle sur la numérotation des stations du chemin de croix de Jésus alors que c'est une info facilement vérifiable (en comparaison de l'interprétation de la mythologie maya par exemple) et que ce n'est pas une histoire annexe (il faut interagir avec la numérotation, en déduire une étape, et ça fait partie de l'histoire principale).
Je trouve une profondeur d'esprit à Lara. La taille des seins et des fesses a été revue à la baisse, ce que je trouve salutaire : ça met en avant son intelligence et sa force mentale et physique.
Les concepteurs ont un peu déconné sur le nombre d'items à collecter dans certaines zones du jeu… Entre 50 et 70 dans la cité perdue… Des items sont verrouillés et nécessitent des objets (crochet, fusil à pompe, etc.) qui seront disponibles plus tard dans l'histoire, ce qui nécessite de revenir explorer les niveaux précédents pour récupérer les items… La plupart des cachettes a rien à voir avec l'archéologie et la résolution de casse-tête, ce qui est le concept de la franchise, car elles se trouvent en milieu urbain et/ou à découvert. Faut juste entrer dans chaque bâtiment et récupérer l'objet. L'intérêt est limité.
Certaines missions annexes sont inintéressantes : parler avec telles et telles personnes (genre un paria / exclu), aller aider untel à combattre, retrouver le jeu du gamin, etc.
Comme d'habitude dans les Tomb Raider, la caméra (le suivi de Lara, quoi) déconne, et tu rates tes sauts, ce qui te fait douter (est-ce le chemin à suivre ?) à tort. Un bug m'a aussi empêché de récupérer des objets de collection jusqu'au redémarrage du jeu. Ils étaient grisés sur la carte (j'avais acquis la compétence pour voir ces items sur la carte), comme si je les avais récupérés, mais ils n'étaient pas comptabilisés dans le menu, la touche du clavier ne lançait pas leur récupération et je n'avais pas les objets dans mon inventaire. J'ai aussi eu un levier qui ne voulait pas être activé, même en redémarrant le jeu, j'ai dû insister, encore et encore.
L'édition définitive, qui est la seule vendue sur Steam pose problème. Dans le jeu, on peut confectionner des armes et des améliorations pour celles-ci, mais, dès le début du jeu, on me file une arme badass dans chaque catégorie (pistolet, arc, fusil à pompe, etc.). Ces armes sont incluses dans les packs de tenues/armes/etc. eux-mêmes inclus dans l'édition définitive (ou autre). Pour éviter ce problème, peut désactiver les packs additionnels (et les DLC) dans Steam : bibliothèque, clic droit sur le jeu, propriétés, onglet DLC.
Au final, c'est un très bon épisode de Tomb Raider, je le recommande.
Nouvel opus de la saga Wolfenstein. Nous sommes dans les années 1980, les nazis occupent encore des pans entiers de la planète, dont Paris. Nous jouons l'une des filles jumelles (ou les deux, si l'on joue en coopération) de Blazkowicz (capitaine de l'armée héroïque des précédents opus) qui cherchent leur père qui a subitement disparu. Comme d'habitude, il faudra massacrer des nazis.
Pour terminer le jeu, il suffit de prendre le contrôle de trois tours fortifiées et sécurisées dans Paris (nommées Frère I, II, III). J'ai suivi les conseils insistants du jeu et j'ai effectué les quêtes annexes afin de renforcer mon arsenal avant de m'attaquer à Frère 1 (et ainsi de suite), mais je suis prêt à parier qu'on peut attaquer les tours avec succès dès le début du jeu. On accède ensuite au labo X, on retrouve Blazko qui est venu chercher un puissant artefact de la Da'at Yichud qui peut détruire le monde, on l'utilise pour renforcer nos tenues de combat (on peut désormais intercepter et renvoyer les balles de flingue) puis on tue un commandant en disgrâce à Berlin pour sa désobéissance qui veut instaurer un 4e Reich. Contrairement aux autres opus, le boss final est plutôt facile à tuer. :O Je suis formel, c'est sans commune mesure avec le Boucher, boss final de The New Order.
Les missions annexes sont répétitives, car il faut revenir sur les lieux des missions principales, donc il faut re-re-…-re-battre les ennemis en présence, car ils reviennent à l'infini, y compris dans les rues. Les objets de collection (K7, journal, fragments d'artefact) ne sont pas hyper intéressants à chercher et il faut vraiment être exhaustif (poubelle, tiroir semi-fermé, etc.). Et le même problème se pose : les nazis reviennent à l'infini dans les rues…
L'IA est plutôt bien foutue. :O Je n'ai pas le souvenir de gros fails ni de fails en permanence. J'ai bien aimé le concept de faire un signe pour, au choix, redonner de la vie, de l'armure, etc. à l'autre sœur (et réciproquement), ça vaut bien les mécanismes de réanimation que l'on trouve dans d'autres jeux.
Au final, cet opus ne m'a pas enchanté plus que cela. Ça se joue, on passe un bon moment, mais sans plus. Je n'aurai pas un souvenir impérissable du contenu des missions.
Objectif : ranger mes livres et journaux, car j'en ai à plusieurs endroits et dépiler une tour de livres ou de journaux pour en retrouver un, ce n'est pas pratique.
Au début, je voulais faire ça avec du bois de palettes de manutention bennées. Une connaissance en avait chez elle et je devais me servir. Après plusieurs relances infructueuses à des mois d'intervalle, j'ai déduit que la personne n'osait pas me dire qu'elle s'est trop avancée et que je ne devais pas compter sur ses palettes.
J'ai aussi envisagé une bibliothèque façon Simpson : planches horizontales et parpaings pour les colonnes. :D
Au final, j'ai acheté des planches de bois au Mr. Bricolage du coin (bois à la découpe).
Il m'a suffi de regarder mon environnement et de consulter prof' Johndescs.
Il faut que le meuble repose sur le sol, afin de ne pas altérer (percer ?) les murs. Location, tout ça.
La largeur est limitée par l'espace disponible chez moi : 1 mètre. La profondeur l'est par celle de mes livres et par l'espace disponible : 30 cm. La hauteur est limitée par mes envies : je veux pouvoir poser de petits objets au-dessus de la bibliothèque genre livres en cours de lecture, courrier en attente de traitement, babioles, etc. Il faut donc je puisse voir le dessus et y déposer des objets sans escabeau. 1 m 30.
La hauteur entre chaque étagère est celle de mon livre le plus haut + une petite marge : 30 cm.
Je ne voulais pas de fond. Juste deux planches verticales et des planches horizontales (étagères + dessus et dessous). Johndescs m'a expliqué que cette configuration allait « cisailler » sous le poids des livres, c'est-à-dire que les angles entre les planches verticales et les planches de dessus/dessous ne seraient plus des angles droits. Schéma (vue de face). Je n'y croyais pas, mais lorsque j'ai assemblé la structure (sans les étagères, donc) puis que je l'ai mise debout, j'ai constaté la fragilité de l'édifice : le haut bascule vers la gauche ou la droite.
Le fond représente plus de boulot et réduit la profondeur disponible. Johndescs me dit que deux planches de 10 cm feront l'affaire. Une en haut (vissée avec les deux planches verticales et avec la planche horizontale du haut), une en bas.
Pour assembler les planches (hors fond, imprévu), j'avais prévu de mettre des équerres plates en T à chaque intersection entre une étagère et une planche verticale (de chaque côté, devant et derrière la biblio) et des équerres plates pour les 8 coins (toujours des deux côtés ;)).
Johndescs m'explique que c'est moche (les équerres sur la face avant seront apparentes) et aussi peu de vis risquent de ne pas tenir le poids des livres (et la force que les étagères vont exercer sur les planches verticales). Il préconise des vis sur toute la longueur de chaque intersection.
J'avais prévu d'utiliser des clous. Moins de matos à acheter / à se faire prêter (perceuse, viseuse) et moins de boulot (pas besoin de percer des trous à la perceuse pour préparer le passage des tiges des vis comme la bonne pratique le veut). Pas d'objection de Johndescs, juste un rappel que, normalement, on utilise des vis, pas des pointes.
Le magasin du coin propose (tri par prix croissant) aggloméré, mélaminé, medium (mdf), contreplaqué, épicéa (massif).
Je pensais que seul l'aggloméré était de la raclure de bois collée. Perdu, le mdf/medium c'est aussi de la poudre de bois (plus fine, certes) et de la colle.
Vu que ça sera mon premier meuble, vu mon absence de débrouillardise et vu la probabilité élevée d'un massacre, hors de question de gaspiller du bois massif (épicéa).
Je trouve moches l'agglo et le mélaminé. Et comme je n'ai pas prévu de teinter ni peindre ma biblio, il faut que la tronche du bois me revienne.
Dans l'idéal, il faut vernir du contreplaqué afin d'éviter les échardes… Plus de boulot = la flemme.
Le medium / MDF fera l'affaire.
Johndescs préconise une épaisseur de 18 mm, que ce soit pour les étagères ou pour la structure.
J'ai acheté :
Ça veut dire dimensions, pour rappel, et y'a pas d'accent circonflexe sur le « o » sinon ça signifie les côtes qu'on a dans le corps ou la plage / bords de fleuves.
Planches verticales (gauche, droite) :
Planches horizontales (haut, bas) :
Renforts remplaçants le fond :
Étagères :
Lors de l'assemblage de la structure, lorsqu'on essaye de les fixer avec des pointes, deux planches sont perpendiculaires. Il faut les maintenir dans cet état + tenir la pointe + frapper la pointe. Avec deux mains, c'est compliqué. Au final, j'ai des décalages et des alignements foireux. Genre le bord de la planche horizontale du haut n'est pas alignée avec le bord de la planche verticale, cette dernière déborde sur quelques millimètres. J'imagine que ce problème s'amoindrit quand on utilise une viseuse électrique et des vis ou un établi avec des serre-joints.
Le bois s'est fendillé. Vis de 2,4 mm dans du MDF 18 mm, ça aurait dû l'faire… Au final, au lieu d'une vis tous les 2 cm (conseil initial de Johndescs), j'en ai mis une tous les 4 cm. En rajouter risque de fendre encore plus le bois et de fragiliser l'ensemble.
Je n'ai pas toujours pointé droit. Au final, j'ai dû ressortir une 20aine de pointes au marteau arrache-clous (je n'ai pas pigé comment utiliser une tenaille russe pour ce faire). J'ai provoqué quelques gonflements du bois (quand je me suis rendu compte que je pointais en biais) et quelques trous (quand la pointe a traversé une paroi du bois). Je ne vois pas comment m'améliorer… Les vis sont peut-être moins pénibles (pas de percussion quand on visse, donc si l'on part droit, on doit le rester, j'imagine. Un établi ou l'aménagement d'un espace de travail plutôt que bosser au ras du sol aurait été bénéfique, aussi, je pense.
La tête des pointes ressort. Sur les côtés, ce n'est pas grave, c'est un manque d'esthétisme prévu dès la conception. En revanche, vu que je veux poser des objets dont des courriers et autres chiasses administratives au sommet de ma bibliothèque, les têtes qui dépassent c'est un peu gênant (un courrier peut se prendre dedans, etc.). J'ai positionné l'embout "plat" du marteau de menuisier sur la tête de vis et j'ai cogné sur l'embout du marteau avec mon autre marteau afin d'enfoncer la tête de la pointe dans le bois. Ça marche pas mal… sauf quand l'embout dérape de la tête de vis et attaque le bois (entailles)…
J'ai repéré le futur emplacement des étagères avec un crayon. Il faut beaucoup insister pour gommer ces repères, surtout sur les tranches du bois (là où c'est de la fine poudre collée) où la gomme pèle beaucoup. Tous les traits ne sont pas encore gommés, il faudrait que je persiste en achetant une gomme (celle que j'utilise se trouve au bout d'un crayon et elle a été consumée par cet exercice sur bois.
Pour les ratés (cf « Problèmes rencontrés ») : fails.
Suis-je environ satisfait du résultat ? Non. J'ai plus l'impression d'avoir massacré du bois que d'avoir fait quelque chose de cool.
Est-ce que cette bibliothèque faite maison répond à mes besoins ? Je l'ai assemblé mi-septembre 2021 et je ne l'ai toujours pas utilisé / chargé. Par flemme…
Pour trier les fichiers/dossiers par taille dans une arborescence, j'utilise ncdu
. Paquet logiciel du même nom dans Debian GNU/Linux.
Correction : Guéant n'a pas été condamné pour fraude fiscale mais pour s'être octroyé une prime mensuelle de 5 k€ et en avoir fait profiter certains de ses collaborateurs pour 5 k€/mois de plus. Cet argent provenait des fonds spéciaux / secrets. Forcément, cette prime n'a pas été déclarée au fisc, mais ce n'est pas le grief des juges.
Ce qui m'a fait rire jaune, c'est la défense de Guéant : après la saisie judiciaire mensuelle de 3 k€, il lui resterait 1 622 € pour vivre, ce qui ne le ferait pas. En 2019, 1/3 des salariés français gagnaient moins. Comme sa caste le dit à la nôtre en permanence : réduits ton train de vie ou travaille plus, pov' con !
Le déroulé est aussi révélateur d'un foutage de gueule de Guéant :
Conclusion : la justice des juges rouges, tout ça, on repassera.
Le seul aspect qui me laisse perplexe, c'est sa non-libération immédiate suite au paiement (date de l'audience de demande de liberté conditionnelle fixée en janvier).
D'un côté, je ne sais pas quelle est la procédure (la liberté est-elle systématique) ni le délai habituels.
De l'autre, je ne suis pas d'accord avec son avocat qui affirme qu'il faut le libérer puisque le motif de son incarcération, "il ne paye pas la prune et les dommages+intérêts", n'existe plus, car, quand un sursis est révoqué, c'est que les juges estiment que le condamné n'a pas tout compris et continue de déconner. Le motif de la révocation du sursis dépasse le "il paye pas".
Dans le cas présent, Guéant a remboursé la partie financière de sa condamnation, et encore, en se moquant du monde (cf ci-dessus), mais sa peine comportait plusieurs éléments : taule et amende (et dommages+intérêts). La fin d'un élément n'entraîne pas la fin des autres peines, et la taule peut demeurer justifiée par le fait que Guéant se moque de la peine pécuniaire (seule la taule le dérange) et qu'il n'a pas compris le sens de sa condamnation.
Ce que je retiens :
J'ai joué à Far Cry 6 sur PC.
Histoire : on rejoint, par la force des événements, la guérilla nommée Libertad qui s'est donnée pour objectif de faire tomber la dictature de Yara, un archipel d'îles fictives.
Mon avis :
La section départementale du fisc m'a envoyé 3 courriers et un email (1 courrier et 1 email après août 2020, le reste depuis août 2021) pour me demander confirmation de l'absence de télévision (ou assimilé) chez moi conformément à ce que j'ai déclaré dans mes déclarations de revenus 2020 et 2021.
Il s'agit encore d'une procédure dérogatoire liée à la situation sanitaire… Qui perdure en août 2021 alors qu'il y a des partouzes partout (travail, festivals, sorties, etc.) depuis juin 2021 ?! Aucune idée de la validité légale de cette procédure. Genre comme le système de remontée des excès de vitesse routier qui a été utilisé, sans fondement légal, pour faire remonter les infractions liées au premier confinement Covid (rendant caduques les infractions). Ou comme la présentation mensongère du prétendu caractère obligatoire de l'attestation de déplacement.
Sur la forme, les courriers ne font pas sérieux : écriture manuscrite pour la date, mon adresse emails, mon numéro de téléphone, une phrase « Voir Contrat internet ou Cable operateur pour TV numérique ou informatique » ; la feuille, trop grande pour l'enveloppe, est pliée en haut sur deux centimètres ; papier jauni qui ressemble à du recyclé ; le rappel de la législation est fait via une impression maladroite de Légifrance au verso qui ressemble à deux feuilles agencées en patchwork sur une photocopieuse afin de produire un document unifié. LOL ! :)
Ces courriers sont une excellente illustration de la difficulté pour former les gens à la prudence contre les arnaques alors que les grands noms (sociétés commerciales et administrations) font de la merde : j'ai aucun moyen d'être sûr que ces documents sont authentiques à l'exception du rappel multiple de ne pas joindre de paiement (un escroc voudrait de la thune).
Sur le fond, un ordinateur n'est pas assimilé à une télévision, donc avoir un abonnement à Internet avec option télévision ne suffit pas, il faut, en sus, posséder une télé ou un dispositif assimilé. Sources : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F88 et https://www.impots.gouv.fr/portail/particulier/questions/je-nai-pas-de-televiseur-mais-un-ordinateur-avec-une-carte-television-ou-une.
Sur ce point, l'ajout manuscrit « Voir Contrat internet ou Cable operateur pour TV numérique ou informatique » et la phrase dans l'écart à remplir « (Y compris si cet appareil vous a été prêté, donné, en colocation, box TV via internet …) » sont de nature à faire douter le citoyen voire à le tromper. Je n'apprécie pas ce comportement.
Les courriers demandent de répondre dans tous les cas (que l'on reconnaisse une erreur ou non).
Je n'ai pas répondu à ces courriers.
Je n'aime pas ce soupçon permanent hors procédure. Le fisc doute de ma déclaration de revenus ? À quoi ça sert de me demander confirmation ? La possibilité de me laisser corriger une erreur a bon dos (faisons des lois plus simples, déjà…). Si t'as des doutes, tu me redresses, je contesterai et on ira voir un juge encadré par une procédure déterminée. Dans ce cadre-là, le fisc se sera engagé (risque de retour de flammes, de procédure jugée abusive contre laquelle le citoyen pourra agir) alors que là, le fisc m'emmerde sans s'engager : tu m'accuses de t'avoir menti oui ou merde ? Les deux, mon capitaine. Or, le fisc déteste s'engager, parce que des fois, il perd et doit rembourser des millions d'euros indus (cf articles du Canard enchaîné). Asymétrie injuste qui repose sur la peur.
Surtout, point capital, ma piaule, c'est là où je conçois et entrepose mon intimité, les choses personnelles, mon nid où je peux penser à l'écart d'autrui, etc. Tu crois que tu vas entrer et le souiller comme ça ? Sur simple suspicion que je te devrais 138 € ?! Oui, je suis comme les Gaunt dans Harry Potter 6 : je reçois très peu de personnes chez moi, amis inclus.
Dans l'intervalle de réception de ces courriers, j'ai rempli mes obligations en relisant et corrigeant (à la hausse) mes déclarations automatiques de revenus, en corrigeant (à la baisse puis à la hausse) mon taux de prélèvement automatique. Je pense avoir communiqué de bonne foi et proactivement (pour le PAS) avec le fisc. Que cette administration me foute la paix, je ne vais pas lui répéter trouzemilles fois les choses ! J'ai déclaré, point, on s'arrête là.
On est dans la disproportion. Trois courriers (dont l'un avec les tampons anxiogènes « urgent » et « rappel ») et un email, tout ça pour grappiller 138 misérables euros ?! Waouh… Va donc emmerder les fraudeurs fiscaux, les fraudeurs aux cotisations sociales, et autres ! Sens des priorités, tout ça (le gain évalué est tout autre). Intraitable avec les faibles et laxiste avec les forts, ça va deux minutes !
Trois courriers et un email en un an. Pas mal, niveau réactivité. Le sinistère de la Culture n'était pas aussi prompt à me répondre sur le financement de la presse par les multinationales ricaines. L'officier du ministère public non plus lors d'une prétendue infraction (aucune suite). La CNIL n'est pas aussi prompte à protéger les citoyens des abus. Je continue ? Asymétrie injuste. Ce n'est pas les mêmes administrations donc mon propos ne tient pas ? Les politiciens en poste priorisent ce qui les arrangent, y compris les budgets des administrations, et tout le monde cherche à couvrir ses fautes, donc, si, tout ça est un même tenant.
J'attends la suite. Fais-moi rire (jaune), tonton fisc…
It’s common to think that a network has no way to break a leak if it has happened. You can’t configure proper filters at the router that is out of your control. Of course, you can start writing emails to responsible parties, and this may speed up the remediation process, but it will not instantly return your traffic.
But there is another way to restore proper connectivity, we can exploit the BGP loop detection mechanism: a network MUST automatically drop route if AS Path includes its own AS number. So, if you know the source of the problem, you can add “leaker” AS in your prepend policy, thus forcing it to reject this route.
Such AS Path manipulation complements monitoring service and provides a guaranteed method to actively fight route leak incidents. But you should be careful to keep 'valid' result of ROA validation procedure.
Ingénieux. :)
Via https://twitter.com/bortzmeyer/status/1067339854416134144.
Respecter les consignes sanitaires est du domaine du médical. En faire un enjeu politique, c'est se tromper de combat. Lorsque mon médecin me prescrit un traitement, je le prends. Je ne me mets pas à contester à tout va telle prise de médicament, telle hospitalisation ou tel autre traitement. Je m'en remets à lui, pour son expertise sur ma guérison. Eh bien les consignes sanitaires, c'est pareil.
En revanche, quand c'est le politique qui parle, et qui gère la crise sanitaire (avec le succès qu'on sait), on peut se poser des questions. Mais il faut d'abord faire la part des choses : que disent les médecins ? Quelle est la position des spécialistes ?
Ce genre de raisonnement me gêne.
Faut-il s'en remettre aux fraudeurs fiscaux, spécialistes en la matière !, pour définir une politique de lutte anti-fraude fiscale ? Ils connaissent le sujet, les acteurs, les rouages… Mais peut-être qu'ils amoindriront volontairement la qualité de la loi afin que certaines pratiques perdurent ? Des spécialistes ont défendu les thèses de l'industrie du tabac. Des spécialistes défendent des thèses économiques délétères. La compétence ne fait pas l'honnêteté.
Dans une relation avec plusieurs parties qui ont chacune des intérêts spécifiques, comme un échange médecin-patient, faut-il considérer uniquement l'expertise d'une seule des parties ? Exemple concret : faut-il persister à oublier de demander son consentement (ou à l'ignorer) à une femme avant de pratiquer une épisiotomie ? Faut-il que seuls les flics pondent les lois sur la délinquance (t'as envie de te faire maltraiter ?) ? En tant qu'autre partie à qui la loi va s'appliquer, je n'ai pas envie.
Pour contrebalancer l'auteur : à titre perso, sur des pathologies un peu sérieuses (pas le rhume annuel, quoi), je demande systématiquement leur diagnostique, remède et avis à plusieurs médecins spécialisés dans la pathologie ou l'organe en question. Personne est infaillible, toujours bien luné, et toujours compétent. L'errance diagnostique n'existe pas, voyons ! J'aime assez peu la figure d'autorité, même morale. Moi aussi j'ai fait des études, donc j'ai pu constater le bullshit que constituent les diplômes et les thèses. Je ne conçois pas pourquoi je ferai plusieurs devis pour changer ma chaudière, mais un seul quand il s'agit de me faire charcuter le corps. Évidemment, si je suis en train de crever, peut-être qu'un avis suffit (et encore que… c'est précisément l'urgence qui est employée comme argument lors des épisiotomies, et, dans un système mieux pensé, prévoir une coopération permanente entre plusieurs médecins n'est pas absurde).
Les spécialistes n'étaient pas d'accord sur les mesures sanitaires à appliquer pour lutter contre le Covid (réa versus psychiatrie, par exemple). Plusieurs blocs de pays ont suivi des stratégies différentes. Donc, écouter les spécialistes, d'accord, mais lesquels ? Au mieux, on peut écouter notre mix, notre analyse, très subjective, de plusieurs avis spécialisés, mais prétendre béatement qu'il sufffit d'écouter les spécialistes, c'est du flan.
On ne peut pas dissocier les consignes sanitaires entrées en application du politique : ces consignes étaient politiques, dans le sens qu'elles ont organisé nos vies, l'ordre social, etc. Elles sont un choix puisque d'autres pays ont appliqué des mesures sanitaires différentes. Donc elles sont soumises à discussion. Technique est politique, politique est technique.
En second lieu, les " lignes directrices relatives à la tarification de l'accès aux réseaux à très haut débit en fibre optique déployés par l'initiative publique ", édictées par l'ARCEP en décembre 2015 au titre du VI de l'article L. 1425-1 du code général des collectivités territoriales, ont pour seul objet de guider l'action des collectivités territoriales et de leurs groupements en exposant une méthode d'élaboration des niveaux tarifaires pouvant être proposés aux opérateurs commerciaux et ne fixent pas, contrairement à ce que soutient la société requérante, de norme à caractère général s'imposant aux collectivités territoriales. Par suite, la société Coriolis Télécom n'est pas fondée à soutenir que la décision de règlement de différend du 11 décembre 2018 aurait eu pour effet, implicitement mais nécessairement, d'imposer à la société THD Bretagne de lui proposer un niveau déterminé de conditions tarifaires conformes à ces lignes directrices […]
Les lignes directrices, schéma directeur, chartes, etc. sont du droit souple (coucou, tu veux voir mon droit rigide ? :)))) ) dont la caractéristique est de faire changer les comportements des acteurs économiques sans créer d'obligation, sans être contraignant. Même si ces documents peuvent être contestés devant la justice administrative. Même si l'autorité administrative a des prérogatives prévues par la loi (d'autres moyens d'action, comme les sanctions, peuvent permettre d'atteindre ces prérogatives).
Le non-respect des lignes directrices peut fonder (servir de base) à une demande contentieuse devant l'autorité de régulation (ici, l'ARCEP), ce n'est pas exclu par la décision du Conseil d'État. Ce n'est pas déconnant : l'autorité pourra apprécier au cas par cas et dans le cadre d'instruments juridiques qui sont contraignants, eux, si l'écart entre ses lignes directrices et la pratique est abusif, si la demande est raisonnable et proportionnée, etc.
C'est le même principe de droit qui a rendu caduque la partie "cookie-wall" des premières lignes directrices "cookies" post-RGPD de la CNIL (décision du Conseil d'État) : une interdiction générale ne peut être formulée dans des lignes directrices qui sont un outil de droit souple.
Via https://twitter.com/AlexArchambault/status/1422250445800714244.
TL;DR : contrairement à ce que nous a raconté Darmanin en 2019 et en 2020, l'expession du sociologue Weber « l'État détient le monopole de la violence légitime » est une description, une définition d'un État occidental, pas ce que doit être un État, pas une justification de la violence des flics. Dans ses ouvrages, Weber définit violence = contrainte = possession des moyens de garantir le droit. Légitimité s'entend par opposition à d'autres groupes sociaux qui peuvent faire pression ou autorité afin d'établir un ordre social comme la famille, l'Église, des communautés, etc.
Ce qu'explique Max Weber, c'est que dans une société avec un État, il existe une classe politique, et cette classe politique se caractérise par le fait qu'elle utilise la violence pour établir l'ordre social, et que dans ce modèle social elle est la seule légitime à la violence.
Il fait la comparaison avec des formes de sociétés où aucune forme de violence n'est admise, ou où les formes de violence ne relèvent que du social (la pression de normalisation du groupe, par exemple).
On trouve ça par exemple dans les sociétés pré-colombiennes d'Amérique du nord, où la violence n'existe qu'entre nations, et essentiellement sous forme ritualisée (ce qui laissera ces sociétés démunies face aux colons européens), mais pas pour du maintien de l'ordre.
Alors non, cette formule, reprise de Max Weber ne dit pas "C'est normal que la police cogne en démocratie" comme veulent le faire croire ceux qui la reprennent. Elle dit "le sociétés avec un État ont cette particularité qu'elles utilisent la violence pour se maintenir".
[…]
S'il y a bien une chose que nos sociétés occidentales ont enseigné à toute la planète, c'est celle-là : créer un État fort en créant de la violence pour qu'il s'établisse et se maintienne. Et je ne trouve pas que cette description soit à notre avantage.
Du coup, nos dirigeants, au lieu de se vanter d'être à la tête de ce type de société, feraient peut-être mieux de chercher s'ils peuvent venir vers un modèle où on minimise autant que possible cette violence, au lieu de la revendiquer.
Voir aussi : https://www.franceculture.fr/philosophie/la-violence-legitime-de-letat-de-max-weber.
Le Conseil a rappelé que le droit à la libre communication des pensées et des opinions, proclamé par l’article 11 de la Déclaration de 1789, implique la liberté d’accéder aux services de communication au public en ligne. À cette occasion, et pour la première fois, le Conseil a expressément ajouté que ce droit impliquait également la liberté de s’exprimer au moyen de ces services de communication au public en ligne.
Dans sa décision de 2009 (contre HADOPI I), le Conseil constit' a jugé que l'accès à Internet est nécessaire à l'exercice de la liberté d'expression prévue par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen et qu'on ne peut donc pas priver un citoyen d'accès à Internet sans une loi pénale et un juge qui intervient en amont de la décision (contrairement à un juge administratif).
En 2020, et en cohérence, le Conseil a jugé que l'article 11 de la DDHC implique aussi l'expression en ligne, pas seulement l'accès. Cela était implicite dans la décision de 2009, c'est désormais explicite : on ne peut pas participer à la vie démocratique avec un seul accès, en étant en lecture seule.
La loi Avia sur les contenus haineux en ligne a été censurée sur les motifs suivants :
De l'ensemble de ces motifs, le Conseil constitutionnel déduit que, compte tenu des difficultés d'appréciation du caractère manifestement illicite des contenus signalés dans le délai imparti, de la peine encourue dès le premier manquement et de l'absence de cause spécifique d'exonération de responsabilité, les dispositions contestées ne peuvent qu'inciter les opérateurs de plateforme en ligne à retirer les contenus qui leur sont signalés, qu'ils soient ou non manifestement illicites. Elles portent donc une atteinte à l'exercice de la liberté d'expression et de communication qui n'est pas nécessaire, adaptée et proportionnée.
Risque disproportionné qui pèse sur les éditeurs car le délai d'examen est court (1 h) et une sanction pénale est prévue pour chaque non-retrait (le Conseil suggère une éxonération en cas de signalements nombreux en un temps court) alors que certains cas demanderont une expertise juridique et/ou la prise en compte d'un contexte. Tout gouvernement peut donc faire une nouvelle proposition en assouplissant ces points. Je me demande à partir de quels seuils le Conseil laissera passer…
Dans cette décision, on a aussi :
Il juge en des termes inédits que constituent de graves abus de cette liberté la diffusion d'images pornographiques représentant des mineurs, d'une part, et la provocation à des actes de terrorisme ou l'apologie de tels actes, d'autre part.
C'est la continuité de la décision 2018-706 QPC.
En 2018, le Conseil constitutionnel a jugé que :
Par sa décision de ce jour, le Conseil constitutionnel juge, pour la première fois, qu'est garanti par l'article 15 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 le droit d'accès aux documents administratifs. Il est loisible au législateur d'apporter à ce droit des limitations liées à des exigences constitutionnelles ou justifiées par l'intérêt général, à la condition qu'il n'en résulte pas d'atteintes disproportionnées au regard de l'objectif poursuivi.
\o/
Je trouve comique que des droits (et libertés) évidents deviennent des droits constitutionnels ou soient confirmés / élargis lors d'occasions cocasses (sur des sujets qu'on présente sans intérêt / évidents) : liberté d'association + bloc constitutionnel = refus de déclaration d'une association maoïste en 71 ; accéder à Internet relève de la liberté d'expression = HADOPI I en 2009 ; droit d'acès aux documents administratifs = Parcoursup en 2020.
En revanche, cette décision n'oblige pas à publier les codes sources des algorithmes. Sources : rapport d'activité 2020 de la CADA et https://blogdroitadministratif.net/2020/04/22/le-numerique-comme-revelateur-des-droits-et-libertes-constitutionnellement-garantis-vers-un-droit-constitutionnel-a-la-redevabilite/. Une interprétation maximaliste de l'article 5 de la DDHC amène, fort logiquement, à une telle obligation, mais le Conseil constitutionnel ne l'écrit pas explicitement, donc… Peut-être en arrivera-t-il à cette conclusion dans une décision future ?
Via https://twitter.com/mtpit/status/1245988739572215813 via https://twitter.com/teymour/status/1246012952244891648 via https://twitter.com/bayartb.
Depuis sa version 10 / Buster (voir ici pour la version 11), le système d'exploitation Debian utilise par défaut le service de distribution de contenus (CDN) de la société commerciale états-unienne Fastly pour distribuer les logiciels depuis les dépôts officiels. Y compris les mises à jour de sécurité. Chacun peut changer ce comportement : liste des dépôts logiciels officiels hors CDN.
OpenStreetMap, la cartographie (et le calcul d'itinéraire) communautaire et libre utilise également le CDN de Fastly pour diffuser la carte géographique communautaire. Je m'en suis rendu compte en janvier 2021 grâce à ma configuration poussée d'uBlock Origin destinée à limiter le flicage sur le web. ÉDIT DU 23/11/2022 : il existe une carte maintenue par l'association française et hébergée en France. FIN DE L'ÉDIT.
La plupart des fournisseurs d'accès à Internet associatifs repose (quasi-)exclusivement sur le service de fourniture de connectivité (transitaire) de la société commerciale états-unienne Cogent. Cet acteur a censuré The Pirate Bay pour tous ses clients suite à une décision de justice espagnole (action qui impacte au-delà des limites de la juridiction, ce qui pose des questions de souveraineté).
ÉDIT DU 23/01/2022 :
Comme on me l'a fait remarquer, TPB n'aurait pas été visé dans l'injonction judiciaire imposée à Cogent (source). J'avais suivi l'histoire à l'époque, j'étais même content d'avoir un deuxième transitaire qui faisait que ça marchait chez moi, et il me semble que le blocage avait persisté après que CloudFlare ait migré TPB (entre autres) sur une nouvelle IP. Comme quoi. :O
Mon illustration tombe à l'eau mais mon raisonnement reste intact : dépendance à une multinationale ricaine (donc au droit ricain, extra-territorialité, etc.), dépendance à un seul acteur qui peut être en panne, mal se comporter (techniquement, commercialement, etc.) ou appliquer une décision de justice au-delà des limites de la juridiction. Je ne sais pas ce qu'il en est actuellement, mais, y'a encore 3 ans, tu n'avais pas accès à l'empire Google en IPv6 ni à Hurricane Electric IPv6 depuis Cogent. Pour être opérateur Internet en Europe (au sens large), le RIPE impose d'avoir deux transitaires au minimum. Résilience, tout ça. C'était encore le cas en 2018-2019, en tout cas (l'association Toile libre s'est faite rappeler à l'ordre).
FIN DE L'ÉDIT.
Firefox et ses trouzemilles mouchards : télémétrie et rapports de santé, expérimentations (experiments et shield studies), CloudFlare pour DoH, Google Safe Browsing pour prévenir l'accès à des sites web / téléchargements malveillants, synchronisation des paramètres via le cloud, listes des extensions malveillantes / signature des extensions, liste des sites web piratés afin d'informer l'utilisateur d'une éventuelle fuite de données personnelles, pub lors de l'ouverture d'un nouvel onglet, etc. Sans compter le retrait du protocole dans les URLs (« http », « https ») pour faire comme les autres navigateurs web (on favorise l'émergence de citoyens éclairés ou on copie les concurrents ?) ou le fait que Mozilla a jamais œuvré pour réduire la nuisance du mécanisme de tiers de confiance dans HTTPS.
Que nous apporte un navigateur web libre (cas de Firefox) ? S'il faut s'y connaître et perdre du temps à bidouiller à chaque nouvelle version pour ne pas se faire siphonner sa vie privée…
Qu'apportent nos alternatives communautaires qui reposent, en partie, sur des infrastructures non-communautaires pour ne pas dire capitalistes ? À quoi bon tous les efforts de contribution à des alternatives qui n'en sont pas vraiment ?
Oui, tous les choix sus-mentionnés ont été discutés au sein des communautés, tout le monde pouvait participer. Et ? Tout un groupe peut se tromper ou être impuissant (car le pouvoir est ailleurs, gouvernance fermée, etc.)… Mais surtout, ce n'est pas mon sujet.
Oui, c'est la stratégie du moins pire, un compromis pas bien grave (ce n'est pas le core-business, comme on dirait dans une société commerciale) qui permet de survivre (dèche et bénévoles en berne) . Mais c'est déjà de la résignation : on renonce à ce qu'on désire vraiment, à construire le monde que l'on veut, pour se contenter de piocher parmi les solutions existantes alors qu'aucune limite physique ne nous y contraint (les limites juridiques, politiciennes, financières, et autres sont artificielles et dépendent des moyens et de la peine qu'on se donne). On ne fait pas avancer son idéal.
Oui, ce qui compte, c'est de faire un choix non-fanatique en prenant en compte la capacité de nuisance des acteurs : si l'on peut profiter du mécénat d'une société commerciale pour diffuser nos bidules de hippies en prenant un risque limité, pourquoi s'en priver ? Fastly qui s'amuserait à véroler les paquets logiciels Debian, par exemple, ça se verrait, d'où un risque sur l'image de la société (et ? nous avons tous la mémoire bien courte et ce n'est pas parce que les Debianeux les mieux informés boycotteront Fastly que les DSI du CAC 40 en feront de même), et, surtout, ça serait très rapidement jugulé et corrigé par les contributeurs (fraude limitée dans le temps donc réduction de l'intérêt de frauder). Le choix d'OpenStreetMap m'apparaît être plus risqué au niveau de la vie privée. Cogent est acceptable dans un mix de transitaires, donc les vrais problèmes sont l'absence de ce mix, l'absence de diversité au niveau de l'ensemble des FAI associatifs, et le recours à un prestataire dépendant d'une législation craignos niveau vie privée (mais low-cost).
Nous renforçons des acteurs économiques imposants (oligopole), qui, par leur poids, par la position que nous leur accordons, nuiront.
Nous oublions un savoir-faire en le déléguant (oui, encaisser du trafic Internet généré par des milliers / millions de personnes, c'est des compétences). Nous ne savons plus comment les choses fonctionnent (ce qui permet de nous arnaquer, cf les scandales alimentaires, le vol de données personnelles par les grands acteurs du web, etc.). Il ne s'agit pas de savoir tous tout faire, mais de maintenir du savoir-faire au sein de nos communautés afin qu''il soit accessible, connu, diffusé.
Je trouve vraiment dommage de renoncer à la souveraineté communautaire sur les infrastructures de nos alternatives.
Je trouve vraiment dommage de ne pas aller au fond des choses, de capituler. À quoi bon construire des alternatives, alors ? Elles seront moins bonnes en termes de fonctionnalités (nous n'innovons pas, nous copions), sauf sur les logiciels d'infrastructure, BIRD, FreeRADIUS, Unbound, etc.), donc la seule chose que nous pouvons vendre, c'est une éthique infaillible. Or, il m'apparaît que nous échouons de plus en plus (cf les exemples ci-dessus).
Suite au DSA 5026, j'ai mis à jour Firefox sur mon système Debian GNU/Linux. Depuis, la possibilité de chercher un paquet logiciel par son nom dans les dépôts Debian depuis la barre de recherche a disparu (au passage, pas bien joué le logiciel libre, laisser le choix et le contrôle à l'utilisateur, tout ça).
Le site web packages.debian ne propose pas de définition de son moteur de recherche donc la découverte automatique ne fonctionne pas.
Il faudrait installer une extension depuis le menu Édition > Paramètres > Recherche > Découvrir d'autres moteurs de recherche. Sauf qu'il y a de nombreuses pages de résultats dans la catégorie moteurs de recherche et le moteur de recherche du site web de Mozilla ne permet pas de chercher au sein d'une seule catégorie. De toute façon, je ne veux pas installer une extension pour configurer la barre de recherche de mon navigateur web, c'est totalement excessif et délirant !
Le site web pointé par ce shaarli permet d'ajouter un moteur de recherche (parmi une liste définie) à la barre de recherche de Firefox. J'ai ainsi retrouvé la recherche dans les dépôts logiciels de Debian,
Toute cette complexité pour si peu… Dans un tel contexte, comment veux-tu éduquer les gens à mieux chercher afin de réduire leur dépendance à un moteur de recherche ?!
Via https://libredd.it/r/firefox/comments/ounjrd/how_do_you_add_custom_search_engines/.
#opensearch
Waouh, ça fait longtemps que je n'ai pas écrit ce type de contenu (juillet 2019). :O Allons-y pour une fournée conséquente.
Un agent secret mène des opérations spéciales afin de contrer un méchant qui possède une technologie permettant d'inverser la flèche du temps des objets et des personnes et qui compte s'en servir pour tuer tout être vivant sur Terre par reconstitution des fragments d'une bombe qui est la matérialisation / concrétisation à usage unique d'un mystérieux algorithme mis au point par une chercheuse du futur qui permet d'inverser l'entropie de la Terre (devant le danger, les fragments sont cachés dans le passé).
But recherché par le méchant : mettre fin au réchauffement climatique et sauver les terriens du futur. Mais… Si des gens du futur tuent leurs ancêtres, comment peuvent-ils exister ? Paradoxe du grand-père qui n'a pas de réponse connue. Le méchant, guidé par le futur, fait un pari : au déclenchement de la bombe, soit le réchauffement climatique est évité et les gens du futur vivent malgré la mort de leurs ancêtres (multivers, tout ça), soit les gens du futur commettent l'équivalent d'un suicide en tuant leurs ancêtres, soit les humains tués par la bombe n'étaient pas les responsables du réchauffement climatique ni les ancêtres des gens du futur donc rien change (absence de paradoxe).
J'ai découvert ce film via un pouet de Bortz et je le recommande vivement. Action et casse-tête autour des concepts de temps, de boucle temporelle, de marche inversée dans le temps (du futur vers le passé), etc., forcément, je suis conquis. Évidemment, les physiciens et les philosophes hurleront à la confusion entre plusieurs notions (entropie versus flèche du temps versus temporalité, par exemple).
Cet article (entre autres) m'a permis de conforter certaines de mes déductions (article original permettant une meilleure traduction). Autre avis intéressant.
Films pour ado / enfant dans l'univers de Jumanji, le jeu de société est remplacé par un jeu vidéo, mais le reste ne change pas.
Je recommande vivement ces films. Évidemment, il y a des moments niais (genre on se déteste cordialement au début du film, on s'adore à la fin), des leçons de moral (sur le courage, par exemple), et des incohérences scénaristiques (récupérer un item / effectuer une mission inutiles pour avancer dans le jeu) comme tout film pour ado. L'ensemble est plutôt mignon, donc on débranche le cerveau et on se laisse porter. :)
Un groupe d'ados élevés à l'écart pour cette occasion voyagent à travers l'univers afin de coloniser une planète lointaine (le voyage durera toute leur vie) et ainsi sauver l'espèce humaine du réchauffement climatique. Forcément, les pulsions vont parler et la formation initiale sera vite oubliée : guerre de pouvoir, mensonges, manipulations, domination, sexe, etc.
Ce film m'a fait passer par plusieurs états :
J'ai découvert ce film via un billet sur le blog de Lord et je le recommande vivement même si j'aurais voulu que certaines idées / préceptes philosophiques soient plus développés, que la réflexion soit poussée plus loin.
Docu-fiction sur Erin Brockovich, personne lambda, qui, par sa forte implication et persévérance, a fait condamner en justice une société commerciale pour la pollution (et sa dissimulation) de l'eau potable d'un bled de Californie. Erin est interprétée par Julia Roberts.
Erin fait partie de la culture populaire, donc je ne sais pas où j'ai entendu parler d'elle la première fois. Mais, pour sûr, la référence au sein d'un épisode des Simpson m'a donné envie de creuser. Je suis tombé sur ce film ainsi que sur un portrait dans Cash investigation.
Je recommande vivement le visionnage de ce film. J'admire une personne en galère perso (mère célibataire d'un enfant en bas âge sans boulot et sans fric qui subit un accident de la route duquel la justice n'accorde pas réparation) qui est capable de forcer son entrée dans le cabinet d'avocats qui l'a (mal) défendu dans son histoire d'accident de la route puis de s'impliquer sur un banal contentieux foncier pour mettre au jour la vérité puis de convaincre son patron puis de faire grossir l'affaire puis de convaincre de gros confrères de son patron qui la prenne pour une plouc menteuse puis de… Waouh. :O
Point négatif : je ne sais pas comment ça s'est déroulé pour la vraie Erin, mais le cul de Julia Roberts est souvent mis en avant, parfois pour obtenir des faveurs (à la commission régionale de l'eau, au tribunal, devant les confrères avocats, etc.). C'est lourd et pas cool. :(
Dernier épisode de la saga Rambo (jusqu'à un reboot, préquel ou que sais-je, on connaît le cinéma). Toujours avec Stallone. Rambo s'attaque à un cartel mexicain qui œuvre dans la prostitution et la drogue afin de venger la mort de la petite-fille d'une amie, vendue au cartel par une amie de la famille qui attire la gamine avec une promesse (tenue) de revoir son père biologique.
C'est un Rambo comme un autre : intrigue longue à se mettre en place, impuissance du héros face à son environnement, boucherie vengeresse. Ça se laisse regarder en vidant le cerveau, y'a rien à comprendre. Je recommande car je vois de la beauté dans l'action face au poids du monde, sorte de fantasme enfoui et antonymie du réel.
Spectacle de l'humoriste Haroun disponible sur YouTube centré autour d'Internet : startup, influenceurs, trolls, rageux, machine-learning, exploitation massive de données personnelles, prédiction du crime, surveillance diffuse inter-personnes avec la notation (y'a des gens pour noter une plage), micro-travail, hiérarchisation des contenus, complotisme, VRP de nous-même sur les réseaux sociaux, etc.
J'ai découvert ce spectacle via une suggestion YouTube autour d'une vidéo de l'humoriste Karim Duval et je le recommande pour passer un moment détente sans plus.
Il y a quelques répliques bien senties :
Il y a évidemment quelques boulettes : affirmer qu'Internet fonctionne avec 300 câbles (même en comptant uniquement les câbles transocéaniques, il y en a bien plus) et que Google aurait remplacé les salaires par le babyfoot (c'est un peu vrai en France, mais pas chez Google) ; confondre l'IA et le machine-learning ; moquer le transhumanisme sur le simple fait de vouloir faire mieux que Dieu dans la correction de nos défauts (et les lunettes ? et les prothèses de hanche ? et… ?)
8e film de la saga Saw. Comme d'hab, des épreuves énigmatiques de torture afin d'obtenir le rachat de méfaits passés.
J'ai découvert cet énième épisode via Comment battre et il se laisse regarder, sans plus. Rien de neuf : un énième disciple du tueur original, des pièges mortels, bref, la routine. Et les mêmes questions qui me reviennent comme à chaque épisode de la série : est-ce de la justice ou de la vengeance ? Difficile de réfléchir en présence d'une limite temporelle avant une mort certaine donc la rédemption est improbable + peine inadaptée et disproportionnée + suffit-il de contrarier une personne, parfois par erreur (ex : le radiologue), pour justifier une peine ?
Un énième film, suite de La chute de la Maison-Blanche et de La chute de Londres, dans lequel un agent des services secrets états-uniens doit protéger à tout prix le président des États-Unis, qui est cette fois attaqué par un vice-président et une société de mercenaires tous deux véreux.
Film qui se laisse regarder, sans plus. J'ai beaucoup aimé le premier film de la saga, La chute de la Maison-Blanche, mais celui-ci m'a aussi peu captivé que le deuxième épisode. Inutilement compliqué (traître par-ci, traître par-là, intérêt de chacun, mode opératoire imbitable, paternel du protagoniste qui débarque sans raison) ? Possible.
Courte (8 épisodes x 20 minutes environ) série dystopique, disponible sur YouTube, sur l'effondrement des sociétés humaines causé par le saccage humain de la nature. Dans chaque épisode, on suit un groupe d'individus dans une problématique liée à l'effondrement : pénuries, émeutes, instinct de survie, paranoïa (à qui peut-on se fier ?), service d'évacuation sur une île privée pour les VIP, maintien des hiérarchies (entre riches, pour déterminer l'ordre de sauvetage, par exemple), centrale nucléaire en surchauffe, laisser mourir des vieux, médias et politiciens toujours à côté de la plaque même une semaine avant le chaos et une semaine après (ils évoquent une petite crise qui conduit à une pénurie), les éco-villages participatifs / délibératifs / etc. qui ne peuvent pas tout, etc.
Au taff, notre directeur de service a fait référence à cette série durant sa période "on va tous mourir, vite, sauvons le monde en achetant des gourdes plus écolos que les bouteilles en plastique !" (si, si !). J'étais dubitatif, mais c'est produit par Les Parasites, comme le délicieux Jeu de société et Thinkerview, alors pourquoi pas.
Je suis plutôt déçu. Rien d'original, tout ça a déjà été dit et redit… Pour moi, il y a quelques incohérences genre appliquer des procédures paperassieres (comme consigner la bouffe consommée dans un EHPAD) 50 jours après le début de l'effondrement ; ou la présence de caissières dans le turfu ; ou le fait que l'effondrement commencerait un jour J bien précis alors que ça sera très probablement diffus, avec plusieurs causes, et que nous sommes probablement dans tout cela dès maintenant ; ou le richou qui menace de procès un mec évacué à sa place (je veux bien croire qu'ils sont dans leur bulle, mais faut pas pousser), etc.
Une famille de Français moyens gagne à la loterie, donc ils déménagent à Monaco afin de vivre la belle vie.
Usul cite ce film dans un épisode d'Ouvrez les guillemets pour illustrer que le pognon ne suffit pas pour intégrer la bourgeoisie car il y a des codes à respecter, des relations sociales à avoir (pour entrer au Country Club, par exemple), des références culturelles à connaître, etc.
Pas grand-chose m'a fait rire ni même sourire. Ce film ne se laisse même pas regarder, car il est ennuyeux donc long.
3e film de la saga l'élève Ducobu. Le cancre se découvre un rival adepte de la triche avec des outils électroniques / numériques. Cette fois-ci, il s'agit de gruger un concours de chant national.
Autant les deux premiers films m'avaient un peu fait rire / sourire, autant là, boarf, ça passe le temps, sans plus.
Trois ploucs ont des problèmes avec le numérique (chantage à la sextape, harcèlement scolaire, et notation VTC en berne) et vont s'associer pour détruire les centres informatiques des géants d'Internet… et échouer, bien entendu.
Il y a des rappels salutaires genre le temps d'attente au téléphone avec une administration, les 50 km pour accéder à un service public matérialisé, notre addiction aux séries télévisées, la précarité (le film provoque avec un adulte en stage d'observation de 3e :D), jeter son téléphone à l'eau lors de l'appel d'un commercial (excellente réaction de mon point de vue :D), Dieu (le hacker du film) est l'antithèse du petit génie solitaire puceau (pour une fois !), présentation très succincte des fermes à clics, sans oublier la conclusion finale « nos problèmes, vus de la lune, t'sais… ».
Et il y a le reste : le sur-endettement des ploucs, les gilets jaunes (qui se font autant fait avoir que les mouvements sociaux traditionnels), la prétendue multitude de chargeurs (lol depuis le passage à l'USB), le fait que l'ICloud serait infaillible (remember 2014), etc.
J'ai vu passer ce film dans un tweet de Bortz et, au final, boarf, je n'ai pas accroché.
3e film de la saga OSS 117. Cette fois-ci, mission en 1980 en Afrique de l'Ouest pour aider un dirigeant à conserver le pouvoir à l'approche d'élections truquées face à des rebelles qui tentent de s'armer pour renverser le pouvoir.
Autant j'ai bien aimé les volets précédents (évoquer le nazisme, la misogynie, l'homophobie, la dictature, le racisme sous forme de piques provoquantes, c'est socialement utile et drôle), autant je n'ai pas accroché à ce 3e film : la misogynie et le racisme sont diffus, peu audacieux, pas vraiment assumés, le protagoniste semble avoir pris légèrement conscience du problème, ce qui ne correspond pas à son égocentrisme habituel ; les boulettes / lourdeurs du personnage (absence de déduction / analyse) manquent de sel ; la jalousie et la rivalité avec OSS 1001, un agent plus jeune qui utilise des outils technologiques, autour de leur capacité respective à niquer de la femelle sont lourdes.
Un gus présente sa copine à ses parents. Durant le trajet aller, on sent que tout ne va pas bien entre eux dans la voiture. Les parents font attendre super longtemps puis il y a de la tension à table puis pour partir puis sur le trajet retour.
Un collègue m'a parlé de ce film pour déconner, et je le déconseille. Les séquences ennuyeuses sont interminables, c'est le spectateur qui « veut juste en finir ». Le sens du film n'est pas trop compliqué : tout est souvenir / imagination d'un agent d'entretien dans une école qui fait le point sur sa vie avant de se suicider : amour qu'il aurait aimé connaître avec une femme qu'il a jamais osé aborder, peur de la mort via celle de ses parents un brin possessifs, solitude, manque de reconnaissance, etc. On en pense ce qu'on veut : regrets, ode aux bonheurs auxquels on renonce.