À l'été 2021, et jusqu'en novembre en fait, j'ai joué à plusieurs jeux vidéos. Il s'agissait surtout de rattraper mon retard dans les sagas que j'aime bien.
La BFG edition regroupe le jeu original (Doom 3), et ses deux DLC, Resurrection of Evil (RoE) et Lost Mission (c'est même la seule façon d'acquérir Lost Mission de nos jours). Je l'ai acheté pour jouer à Lost Mission (je suis un grand fan de Doom 3 et de Doom 3 RoE auxquels je rejoue régulièrement), car je pensais y avoir jamais joué, alors qu'en fait… (lire ci-dessous).
L'histoire, pour rappel : une base de recherche sur Mars, des expériences sur la téléportation qui tournent mal et ouvrent plusieurs portails vers l'Enfer. Il faut donc contenir l'invasion en fracassant des démons, en fermant les différents portails (y compris dans Lost Mission), et, dans RoE, en butant le chercheur qui a passé un pacte avec l'Enfer, ce qui a provoqué ces tragiques événements.
Qu'est-ce qui change entre l'édition originale et la BFG ?
On peut avoir une définition 16/9 alors que le jeu original est limité à des définitions 4/3 (1280x1024 au maximum). On peut donc rejouer à Doom 3 en vrai plein écran, pas en 4/3 affiché au centre d'un écran 16/9 avec des bandes noires à gauche et à droite. \o/
Il y a quelques changements esthétiques dans les cinématiques, l'interface (le HUD), et les écrans de chargement (changement de niveau).
Par défaut, la luminosité est plus élevée que dans le jeu original, ce qui grille direct les monstres pas trop cachés. J'ai terminé le jeu original juste avant sur le même ordinateur sans changer mes réglages de luminosité, donc c'est forcément les réglages internes à Doom 3 BFG edition qui changent la donne.
De même, la lampe torche est intégrée à la combinaison de combat, ce n'est plus un objet à tenir à la mano. On peut donc cumuler arme et lumière. Cela casse plusieurs mécaniques du jeu qui supposent d'avancer dans le noir avec la lampe torche en main et de basculer rapidement sur une arme adaptée au moindre bruit suspect.
Dans Resurrection of Evil (RoE), l'île enveloppée d'un gaz vert/bleu (avec trouzemilles diablotins, chevaliers de l'enfer et mancubus), l'une des sections de l'Enfer, a été retirée. Confirmation. Dommage car, à l'aide de l'artefact, c'était un très bon défouloir. :(
À niveau de difficulté égal (vétéran), la difficulté a diminué. Il y a parfois plus (+) de munitions. Dans un niveau, c'est flagrant : je récupère 4 de mes armes au lieu de 2 dans l'édition originale (on les perd par cohérence scénaristique), et le jeu me donne direct le maximum de munitions. De même, des ennemis ont été retiré de certains niveaux, surtout dans les cavernes finales. Dans BFG, le boss final est resté bloqué, incapable de faire le tour du trou de l'enfer pour me suivre… Pour abattre le boss final de RoE dans l'édition originale, il fallait que je ralentisse le temps (avec l'artefact) au moins 4 fois, que je récupère les medikits et que je bourrine à mort (le BFG ne suffisait pas). Dans l'édition BFG, deux ralentissements et quelques coups de BFG et c'est plié. :(
Je n'ai pas aimé Lost Mission. L'histoire est en contradiction avec Doom 3 (il y a donc plus de survivants qu'annoncé à la fin de Doom 3 et un autre protagoniste, celui de Lost Mission, a contribué à juguler l'invasion, ce qui enlève du mérite au Doomguy) et elle n'est pas ouf-ouf (un autre téléporteur existe, un énième, dans les labos Exis, qui sont encore plus avancés et récents que les labos Delta, et il communique avec le téléporteur que l'ancienne civilisation martienne a laissé dans leur avant-poste en enfer). Je n'ai pas aimé la charte graphique des niveaux qui se déroulent en enfer et surtout les ponts interminables à l'allure psychédélique. C'est d'ailleurs en voyant ces graphismes que je me suis souvenu avoir déjà joué, être déjà passé par là (je reconnaissais les lieux, je savais me diriger, et je savais à l'avance ce qui allait se passer ici ou là). J'avais déjà joué à la BFG edition (le menu aussi me disait quelque chose) il y a des années, et j'ai conservé uniquement l'ISO de RoE car je n'avais pas, déjà, accroché à Lost Mission.
2e opus du reboot de 2016 que j'avais bien aimé (histoire, géographie de certains niveaux genre Lazarus, rythme, etc.). Il s'agit toujours de fracasser des démons de l'Enfer (et la dirigeante d'un autre monde, les Maykrs, descendants du paradis qui ont tourné au point de conclure un pacte avec l'enfer afin de faire prospérer leur monde) qui ont envahi la Terre.
Je n'ai pas tout compris à l'histoire qui est d'une complexité folle. Rien remplaçera jamais l'histoire de Doom 3 à mes yeux, certes, mais, là, c'est vraiment confus.
En revanche, j'ai bien compris qu'il faut bastonner, encore et toujours. Esquiver, attaquer, esquiver, attaquer, etc. Même en difficulté normale (« Fais-moi mal »), les dév ont déconné sur le nombre d'ennemis : dès les deux premiers niveaux, les démons se font prendre dans un goulot d'étranglement par manque de place. :O
Certains objets de collection sont difficiles à obtenir, tel celui caché dans un conduit vertical. Il faut être en chute libre dans le conduit, identifier un motif dans la paroi, utiliser notre super dash au bon moment pour passer outre et rejoindre une alcôve. Si tu n'y arrives pas, il faut avoir terminé le niveau, te téléporter, recommencer. (Le conduit est à la fin du niveau, donc mieux vaut ça que recommencer tout le niveau.)
J'ai également utilisé les codes de triches (objets de collection à trouver dans le jeu), notamment le mode Berserk (défoncer n'importe quel démon à mains nues). Il est possible de l'activer durant tout un niveau. Cela m'a rappelé que toutes les bonnes choses ont une fin : ce mode est très jouissif quand il est activé temporairement, par à-coups (quand tu trouves une sphère qui l'active), mais il devient très vite lassant quand il est activé en permanence : le jeu se résume alors à cliquer pour tuer, pas besoin de viser, l'ennemi le plus proche sera pris pour cible. Au début, c'est rigolo de voir la "cinématique" pour chaque démon et pour chaque position (attaque par le côté droit, attaque de face, etc.),, mais après… :D
J'ai joué aux deux DLC, The Ancient Gods, épisodes 1 et 2. Il s'agit de stopper les conquêtes de nouveaux mondes par l'Enfer en combattant notre équivalent (selon la mythologie) en Enfer, le Seigneur Noir. Là encore, il faut se battre, encore et encore. Même en difficulté normale (« Fais-moi mal »), des démons apparaissent de partout, en permanence. Le plaisir de jouer diminue très notablement.
J'ai également joué au Horde mode, mode de jeu ajouté par la mise à jour 6.66 ( ;) ) d'octobre 2021. Concept ? Trois missions à terminer sans mourir. Dans chaque mission, il y a 3 manches de combats (oui, au pluriel) et des manches de déplacement et de collecte de pièces bonus et de vies supplémentaires. 2 combats minimum par manche de combat, plus des combats bonus. La première manche commence avec le seul fusil à pompe (le normal), les autres armes seront gagnées à chaque fin de manche. Objectif : obtenir le plus de points possibles. La notation tient compte des armes utilisées, du nombre de démons tués sous l'emprise d'un pouvoir, du nombre de vies restantes, etc. En difficulté normale (« fais-moi mal »), j'arrive à la fin en mettant beaucoup de vies de côté (18-20). Elles partent super vite dans la dernière mission. En difficulté difficile (« ultra-violence »), je parviens à terminer la première mission mais pas plus. La difficulté est vraiment au rendez-vous. Lors des derniers combats de la dernière manche de la dernière mission, il y a quelques fourberies (rafale conséquente de démons supplémentaires après des monstres chiants genre deux maraudeurs en même temps en sus de la piétaille) qui mettent le moral à rude épreuve. Mais j'ai bien aimé.
J'ai eu quelques freezes du jeu (image figée, son tournant en boucle très rapidement ‒ t'sais, le bruit insupportable ‒, plus moyen de revenir sur winwin) et beaucoup d'écrans noirs (là encore, redémarrage du PC obligatoire) mais jamais à un endroit précis. Nous étions en plein été, peut-être que le GPU chauffait trop ? Aucune indication dans le journal d'événements winwin… Je n'ai pas eu ces écrans noirs lorsque j'ai joué au Horde mode en novembre.
Au final, je suis mitigé. Ça reste un Doom, on bute des démons, c'est cool. Mais avec une histoire compliquée (que je ne retiendrai clairement pas) et un nombre abusif d'ennemis par mètre carré, ce qui fait que j'ai moins accroché par rapport à Doom 2016 (et encore moins par rapport à Doom 3, mon chouchou, forcément).
Énième épisode de la saga GTA. Je n'ai pas aimé GTA 4 et Niko Bellic. Je joue l'opus suivant 6 ans après sa sortie. :D
Avant de jouer, il ne suffit pas d'acheter le jeu sur Steam, il faut aussi installer le lanceur de jeux de l'éditeur, le Rockstar Games Social Club, s'y créer un compte utilisateur (évidemment, les adresses emails avec le délimiteur « + » sont refusées), etc. En matière de données perso, le Rockstar Games Social Club m'apparaît être, par défaut, très laxiste sur la visibilité de mon profil, les jeux qui peuvent publier sur mon mur, etc.
L'histoire principale est la même que d'habitude : commettre des délits et des crimes pour s'en sortir, trahison entre bandits, trahison entre agences fédérales, etc. Elle est répétitive : préparer un braquage via des missions (reconnaissance, armement, équipements divers, etc.), braquer, une-deux missions àlacon genre une course entre potes, et on recommence. On tue une bonne partie des gens qui ont voulu nous mettre dans la merde dans une mission finale plutôt facile (par rapport à d'autres missions) et bien moins spectaculaire (que d'autres missions ou que la fin d'autres GTA). Il y a des incohérences hallucinantes genre usurper l'identité d'une personne, un Blanc, alors que nous sommes Noir ou voler un hélico militaire afin de voler un sous-marin afin de voler une arme gouvernementale… afin de la rendre. :O Mais la stupidité de l'histoire principale bat tous les records : sur un coup de colère, on emmerde un voyou mexicain, donc on reprend les affaires pour le dédommager, on se fait griller notre couverture par un ex-associé bandit, donc l'agence fédérale qui nous couvre se met sur nos talons, on rembourse la dette, on aide l'agence… et, sur un coup de colère, on se remet dans la merde auprès du même voyou mexicain…
La plupart des missions annexes sont inintéressantes au possible : ramener des médocs à la mère d'un des personnages que l'on incarne, aider un paparazzi à filmer une star en train de niquer, missions de capture de bandits, trouver et dézinguer les 15 panneaux "à vendre" d'un agent immobilier concurrent, pratiquer la course à pied, livrer un fourgon de coke, ramener des voitures à la fourrière, lutter contre des hallucinations liées à la conso d'un pétard, etc.
Les activités annexes sont aussi ennuyeuses et/ou répétitives : retrouver X fragments d'un sous-marin, X fragments d'un vaisseau spatial, X fragments d'un courrier, participer à des courses de voitures, des triathlons, réaliser des cascades en voiture, en avion et en parachute, prendre des cours de pilotage d'avions (avec une maniabilité des avions très discutable), délits d'initié à la bourse, etc.
On retrouve le problème des mondes ouverts : on passe un temps fou à se déplacer pour déclencher une mission puis pour rejoindre l'objectif d'une mission…
La possibilité de jouer plusieurs personnages parmi trois (Franklin, Michael, Trevor) et de pouvoir passer de l'un à l'autre à quasi tout moment (sauf poursuite/combat, de mémoire) est sympa, mais sans plus.
On retrouve la patte et la force de GTA, les piques cyniques sur le fonctionnement du monde : il est pourri et égoïste, on le changera pas, l'État fait de la merde et les agences fédérales sont corrompues, quelques piques anticapitalistes (énoncées par des marginaux que l'on n'a pas envie d'être, donc ça nuance la volonté des auteurs), tout ça. La mission dans laquelle il faut aider une milice privée composée de deux frappés vivant dans un désert à capturer des migrants à coup de pistolet paralysant, ainsi que celle où il faut pratiquer la torture pour le compte d'une agence fédérale, m'ont fait tout drôle, c'est malaisant. J'ai beaucoup aimé la secte (mission secrète) : dès que le protagoniste doute ou dit un truc négatif sur la secte ou sur une action envisagée, on lui répond qu'il est une anti-thèse, qu'il n'est pas constructif, que tout le monde peut l'être et que c'est plus gratifiant de devenir une thèse (donc de croire naïvement). On retrouve ces propos dans la vie hors jeux vidéos, où les chefs t'expliquent que t'œuvre dans le négatif dès que t'es pas d'accord avec eux. J'ai aussi apprécié le bandit marginal que l'on doit choper. Il vit dans un camp de marginaux. On lui tire dans la jambe pour éviter une éventuelle fuite. Il explique qu'il est contre la société capitaliste et que vivre dans ce camp est un mode de vie comme un autre. Il dit qu'il se rend jamais. Quand on lui fait remarquer qu'il s'est rendu quasi immédiatement devant nous, il répond qu'il a pris position, qu'il a regardé l'ennemi dans les yeux et qu'il s'est rendu uniquement au dernier moment, et que c'est ce qu'on nomme l'activisme. :D En revanche, les mêmes insultes et les mêmes "blagues" (genre on dit d'une femme qu'elle a sucé pour avoir son job) sont répétées tout du long…
Les missions de ce GTA ne resteront pas dans ma mémoire, contrairement à celles d'un GTA: Vice City car elles ne sont pas ouf, mais répétitives. Comme d'hab, j'aime les piques acerbes sur notre monde. GTA 5 nous offre quelques jours de détente sympa.
Je n'ai pas testé le mode multijoueurs (GTA Online). Pas intéressé.
Jeu de tir à la première personne. Décors minimalistes et sans texture (fond blanc/gris et ennemis en rouge). Un tir (ou un coup avec les armes de poing) suffit pour se faire tuer ou pour tuer. Le temps avance quand le joueur fait une action / se déplace, sinon il est figé.
Le visionnage de plusieurs vidéos YouTube m'a donné envie de jouer car le montage et les émotions montrées semblaient montrer une jouissance procurée par le sentiment de puissance et d'actions stylées permises par le contrôle du temps. Au final, je n'ai pas accroché. Le temps figé est plus une difficulté pour mon cerveau (même après des heures de jeux pour m'adapter à ce paradigme inhabituel) et je ne parviens pas à réussir mes calculs de trajectoire afin d'obtenir des tirs impressionnants (ce qu'est censé permettre l'écoulement spécial du temps). Je n'ai pas ressenti le côté jouissif, le sentiment de puissance qui découlerait de la maîtrise du temps, etc. Les séquences de jeu sont entrecoupées de cinématiques auxquelles je comprends rien, elles sont pénibles.
La suite, Mind Control Delete apporte X vies au lieu d'une en échange de la réussite de toute une série de niveaux d'un seul coup. Un item (vies, arme, vitesse, munitions, etc.) aléatoire est donné au début de chaque niveau. C'est sympa, ça passe le temps, mais les X niveaux d'une série reviennent en boucle, surtout si tu perds, donc c'est très vite ennuyeux.
2e opus du reboot initié en 2013 (mais si, t'sais, tout le monde parlait d'une tentative de viol, etc.). Lara est en Sibérie (essentiellement) afin de retrouver, avant les Trinitaires, la cité perdue Kitezh afin d'y trouver une relique, la Source Divine, qui procure l'immortalité.
Le jeu contient plusieurs bugs conséquents. Il a crashé une fois alors que je changeais de tenue (aucun souci pour recommencer cette action, depuis le même lieu et pour la même tenue, sans crash). Dans le DLC Baba Yaga, le script de l'ennemie ne s'est pas activé, je ne la voyais pas, ne l'entendais pas, et elle me faisait rien, j'ai dû recharger depuis le dernier point de sauvegarde. Lara traverse des items comme une caisse d'armes. Récupérer des items (documents, reliques, etc.) est pénible car il faut vraiment s'approcher d'eux selon le bon vouloir du jeu (bonne face, distance, etc.).
Les DLC ne sont pas oufs… Baba Yaga est un peu long (récupération des ingrédients pour l'antidote contre les champis hallucinogènes, par exemple), mais j'aime bien la morale (habituelle dans Tomb Raider) selon laquelle des mythes peuvent raconter de vraies histoires en les enjolivant / déformant afin de transmettre des informations. « Le cauchemar de Lara » (survival horor dans le manoir, de nuit, avec des munitions à trouver, contre des zombis, des mini-boss et un boss) passe le temps. Idem pour « les liens du sang » dans lequel il faut explorer le manoir et résoudre des mini-énigmes afin de trouver des documents cachés par Lord Croft (père de Lara) démontrant que Lara est la véritable héritière du manoir (que son oncle tente de lui voler). Je n'ai pas aimé le « mode endurance » : chasser, manger, se réchauffer, bref, survivre en pleine nature et trouver des artefacts comme une archéologue. Idem pour le « réveil glacial » qui consiste à s'infiltrer dans une base militaire soviétique afin de stopper la diffusion d'un agent pathogène dans l'air.
Au final, j'ai à peine accroché à l'histoire principale. On passe de bons moment, mais cet opus ne m'a pas enchanté plus que cela**.
3e opus du reboot initié en 2013. Lara est en Amérique latine afin d'empêcher les Trinitaires de mettre la main sur des reliques mayas d'Ix Chel et de Chak Chel qui peuvent détruire le monde.
J'ai beaucoup aimé l'histoire, le contexte et les leçons de vie. Exemples ? Personne peut construire le destin de l'humanité seul, c'est un fantasme. Responsabilité partagée de Lara dans la survenue des événements tragiques de l'histoire. Choisir entre un profit personnel (ressusciter un être cher décédé) ou le bien commun (mettre fin à une série de cataclysmes en se sacrifiant). Pour contrôler sa vie, il ne faut pas vouloir devenir extraordinaire et vouloir tout contrôler, il faut au contraire lâcher prise, faire le deuil, et savourer les instants (Lara se rend compte qu'elle cherche à résoudre les mystères du monde dans les savourer ni accepter l'absence partielle de réponse). Faut-il à tout prix cacher et protéger un village antique aux yeux du monde, s'enfermer sur soi-même afin qu'il ne soit pas envahi par les occidentaux ? Faut-il sacrifier des alliés pour avancer ? J'aime l'idée que plusieurs mythologies, religions, histoires propagent les mêmes messages (protègent les mêmes secrets dans le cas présent) avec des mots différents.
Dommage de faire une erreur factuelle sur la numérotation des stations du chemin de croix de Jésus alors que c'est une info facilement vérifiable (en comparaison de l'interprétation de la mythologie maya par exemple) et que ce n'est pas une histoire annexe (il faut interagir avec la numérotation, en déduire une étape, et ça fait partie de l'histoire principale).
Je trouve une profondeur d'esprit à Lara. La taille des seins et des fesses a été revue à la baisse, ce que je trouve salutaire : ça met en avant son intelligence et sa force mentale et physique.
Les concepteurs ont un peu déconné sur le nombre d'items à collecter dans certaines zones du jeu… Entre 50 et 70 dans la cité perdue… Des items sont verrouillés et nécessitent des objets (crochet, fusil à pompe, etc.) qui seront disponibles plus tard dans l'histoire, ce qui nécessite de revenir explorer les niveaux précédents pour récupérer les items… La plupart des cachettes a rien à voir avec l'archéologie et la résolution de casse-tête, ce qui est le concept de la franchise, car elles se trouvent en milieu urbain et/ou à découvert. Faut juste entrer dans chaque bâtiment et récupérer l'objet. L'intérêt est limité.
Certaines missions annexes sont inintéressantes : parler avec telles et telles personnes (genre un paria / exclu), aller aider untel à combattre, retrouver le jeu du gamin, etc.
Comme d'habitude dans les Tomb Raider, la caméra (le suivi de Lara, quoi) déconne, et tu rates tes sauts, ce qui te fait douter (est-ce le chemin à suivre ?) à tort. Un bug m'a aussi empêché de récupérer des objets de collection jusqu'au redémarrage du jeu. Ils étaient grisés sur la carte (j'avais acquis la compétence pour voir ces items sur la carte), comme si je les avais récupérés, mais ils n'étaient pas comptabilisés dans le menu, la touche du clavier ne lançait pas leur récupération et je n'avais pas les objets dans mon inventaire. J'ai aussi eu un levier qui ne voulait pas être activé, même en redémarrant le jeu, j'ai dû insister, encore et encore.
L'édition définitive, qui est la seule vendue sur Steam pose problème. Dans le jeu, on peut confectionner des armes et des améliorations pour celles-ci, mais, dès le début du jeu, on me file une arme badass dans chaque catégorie (pistolet, arc, fusil à pompe, etc.). Ces armes sont incluses dans les packs de tenues/armes/etc. eux-mêmes inclus dans l'édition définitive (ou autre). Pour éviter ce problème, peut désactiver les packs additionnels (et les DLC) dans Steam : bibliothèque, clic droit sur le jeu, propriétés, onglet DLC.
Au final, c'est un très bon épisode de Tomb Raider, je le recommande.
Nouvel opus de la saga Wolfenstein. Nous sommes dans les années 1980, les nazis occupent encore des pans entiers de la planète, dont Paris. Nous jouons l'une des filles jumelles (ou les deux, si l'on joue en coopération) de Blazkowicz (capitaine de l'armée héroïque des précédents opus) qui cherchent leur père qui a subitement disparu. Comme d'habitude, il faudra massacrer des nazis.
Pour terminer le jeu, il suffit de prendre le contrôle de trois tours fortifiées et sécurisées dans Paris (nommées Frère I, II, III). J'ai suivi les conseils insistants du jeu et j'ai effectué les quêtes annexes afin de renforcer mon arsenal avant de m'attaquer à Frère 1 (et ainsi de suite), mais je suis prêt à parier qu'on peut attaquer les tours avec succès dès le début du jeu. On accède ensuite au labo X, on retrouve Blazko qui est venu chercher un puissant artefact de la Da'at Yichud qui peut détruire le monde, on l'utilise pour renforcer nos tenues de combat (on peut désormais intercepter et renvoyer les balles de flingue) puis on tue un commandant en disgrâce à Berlin pour sa désobéissance qui veut instaurer un 4e Reich. Contrairement aux autres opus, le boss final est plutôt facile à tuer. :O Je suis formel, c'est sans commune mesure avec le Boucher, boss final de The New Order.
Les missions annexes sont répétitives, car il faut revenir sur les lieux des missions principales, donc il faut re-re-…-re-battre les ennemis en présence, car ils reviennent à l'infini, y compris dans les rues. Les objets de collection (K7, journal, fragments d'artefact) ne sont pas hyper intéressants à chercher et il faut vraiment être exhaustif (poubelle, tiroir semi-fermé, etc.). Et le même problème se pose : les nazis reviennent à l'infini dans les rues…
L'IA est plutôt bien foutue. :O Je n'ai pas le souvenir de gros fails ni de fails en permanence. J'ai bien aimé le concept de faire un signe pour, au choix, redonner de la vie, de l'armure, etc. à l'autre sœur (et réciproquement), ça vaut bien les mécanismes de réanimation que l'on trouve dans d'autres jeux.
Au final, cet opus ne m'a pas enchanté plus que cela. Ça se joue, on passe un bon moment, mais sans plus. Je n'aurai pas un souvenir impérissable du contenu des missions.