Waouh, ça fait longtemps que je n'ai pas écrit ce type de contenu (juillet 2019). :O Allons-y pour une fournée conséquente.
Un agent secret mène des opérations spéciales afin de contrer un méchant qui possède une technologie permettant d'inverser la flèche du temps des objets et des personnes et qui compte s'en servir pour tuer tout être vivant sur Terre par reconstitution des fragments d'une bombe qui est la matérialisation / concrétisation à usage unique d'un mystérieux algorithme mis au point par une chercheuse du futur qui permet d'inverser l'entropie de la Terre (devant le danger, les fragments sont cachés dans le passé).
But recherché par le méchant : mettre fin au réchauffement climatique et sauver les terriens du futur. Mais… Si des gens du futur tuent leurs ancêtres, comment peuvent-ils exister ? Paradoxe du grand-père qui n'a pas de réponse connue. Le méchant, guidé par le futur, fait un pari : au déclenchement de la bombe, soit le réchauffement climatique est évité et les gens du futur vivent malgré la mort de leurs ancêtres (multivers, tout ça), soit les gens du futur commettent l'équivalent d'un suicide en tuant leurs ancêtres, soit les humains tués par la bombe n'étaient pas les responsables du réchauffement climatique ni les ancêtres des gens du futur donc rien change (absence de paradoxe).
J'ai découvert ce film via un pouet de Bortz et je le recommande vivement. Action et casse-tête autour des concepts de temps, de boucle temporelle, de marche inversée dans le temps (du futur vers le passé), etc., forcément, je suis conquis. Évidemment, les physiciens et les philosophes hurleront à la confusion entre plusieurs notions (entropie versus flèche du temps versus temporalité, par exemple).
Cet article (entre autres) m'a permis de conforter certaines de mes déductions (article original permettant une meilleure traduction). Autre avis intéressant.
Films pour ado / enfant dans l'univers de Jumanji, le jeu de société est remplacé par un jeu vidéo, mais le reste ne change pas.
Je recommande vivement ces films. Évidemment, il y a des moments niais (genre on se déteste cordialement au début du film, on s'adore à la fin), des leçons de moral (sur le courage, par exemple), et des incohérences scénaristiques (récupérer un item / effectuer une mission inutiles pour avancer dans le jeu) comme tout film pour ado. L'ensemble est plutôt mignon, donc on débranche le cerveau et on se laisse porter. :)
Un groupe d'ados élevés à l'écart pour cette occasion voyagent à travers l'univers afin de coloniser une planète lointaine (le voyage durera toute leur vie) et ainsi sauver l'espèce humaine du réchauffement climatique. Forcément, les pulsions vont parler et la formation initiale sera vite oubliée : guerre de pouvoir, mensonges, manipulations, domination, sexe, etc.
Ce film m'a fait passer par plusieurs états :
J'ai découvert ce film via un billet sur le blog de Lord et je le recommande vivement même si j'aurais voulu que certaines idées / préceptes philosophiques soient plus développés, que la réflexion soit poussée plus loin.
Docu-fiction sur Erin Brockovich, personne lambda, qui, par sa forte implication et persévérance, a fait condamner en justice une société commerciale pour la pollution (et sa dissimulation) de l'eau potable d'un bled de Californie. Erin est interprétée par Julia Roberts.
Erin fait partie de la culture populaire, donc je ne sais pas où j'ai entendu parler d'elle la première fois. Mais, pour sûr, la référence au sein d'un épisode des Simpson m'a donné envie de creuser. Je suis tombé sur ce film ainsi que sur un portrait dans Cash investigation.
Je recommande vivement le visionnage de ce film. J'admire une personne en galère perso (mère célibataire d'un enfant en bas âge sans boulot et sans fric qui subit un accident de la route duquel la justice n'accorde pas réparation) qui est capable de forcer son entrée dans le cabinet d'avocats qui l'a (mal) défendu dans son histoire d'accident de la route puis de s'impliquer sur un banal contentieux foncier pour mettre au jour la vérité puis de convaincre son patron puis de faire grossir l'affaire puis de convaincre de gros confrères de son patron qui la prenne pour une plouc menteuse puis de… Waouh. :O
Point négatif : je ne sais pas comment ça s'est déroulé pour la vraie Erin, mais le cul de Julia Roberts est souvent mis en avant, parfois pour obtenir des faveurs (à la commission régionale de l'eau, au tribunal, devant les confrères avocats, etc.). C'est lourd et pas cool. :(
Dernier épisode de la saga Rambo (jusqu'à un reboot, préquel ou que sais-je, on connaît le cinéma). Toujours avec Stallone. Rambo s'attaque à un cartel mexicain qui œuvre dans la prostitution et la drogue afin de venger la mort de la petite-fille d'une amie, vendue au cartel par une amie de la famille qui attire la gamine avec une promesse (tenue) de revoir son père biologique.
C'est un Rambo comme un autre : intrigue longue à se mettre en place, impuissance du héros face à son environnement, boucherie vengeresse. Ça se laisse regarder en vidant le cerveau, y'a rien à comprendre. Je recommande car je vois de la beauté dans l'action face au poids du monde, sorte de fantasme enfoui et antonymie du réel.
Spectacle de l'humoriste Haroun disponible sur YouTube centré autour d'Internet : startup, influenceurs, trolls, rageux, machine-learning, exploitation massive de données personnelles, prédiction du crime, surveillance diffuse inter-personnes avec la notation (y'a des gens pour noter une plage), micro-travail, hiérarchisation des contenus, complotisme, VRP de nous-même sur les réseaux sociaux, etc.
J'ai découvert ce spectacle via une suggestion YouTube autour d'une vidéo de l'humoriste Karim Duval et je le recommande pour passer un moment détente sans plus.
Il y a quelques répliques bien senties :
Il y a évidemment quelques boulettes : affirmer qu'Internet fonctionne avec 300 câbles (même en comptant uniquement les câbles transocéaniques, il y en a bien plus) et que Google aurait remplacé les salaires par le babyfoot (c'est un peu vrai en France, mais pas chez Google) ; confondre l'IA et le machine-learning ; moquer le transhumanisme sur le simple fait de vouloir faire mieux que Dieu dans la correction de nos défauts (et les lunettes ? et les prothèses de hanche ? et… ?)
8e film de la saga Saw. Comme d'hab, des épreuves énigmatiques de torture afin d'obtenir le rachat de méfaits passés.
J'ai découvert cet énième épisode via Comment battre et il se laisse regarder, sans plus. Rien de neuf : un énième disciple du tueur original, des pièges mortels, bref, la routine. Et les mêmes questions qui me reviennent comme à chaque épisode de la série : est-ce de la justice ou de la vengeance ? Difficile de réfléchir en présence d'une limite temporelle avant une mort certaine donc la rédemption est improbable + peine inadaptée et disproportionnée + suffit-il de contrarier une personne, parfois par erreur (ex : le radiologue), pour justifier une peine ?
Un énième film, suite de La chute de la Maison-Blanche et de La chute de Londres, dans lequel un agent des services secrets états-uniens doit protéger à tout prix le président des États-Unis, qui est cette fois attaqué par un vice-président et une société de mercenaires tous deux véreux.
Film qui se laisse regarder, sans plus. J'ai beaucoup aimé le premier film de la saga, La chute de la Maison-Blanche, mais celui-ci m'a aussi peu captivé que le deuxième épisode. Inutilement compliqué (traître par-ci, traître par-là, intérêt de chacun, mode opératoire imbitable, paternel du protagoniste qui débarque sans raison) ? Possible.
Courte (8 épisodes x 20 minutes environ) série dystopique, disponible sur YouTube, sur l'effondrement des sociétés humaines causé par le saccage humain de la nature. Dans chaque épisode, on suit un groupe d'individus dans une problématique liée à l'effondrement : pénuries, émeutes, instinct de survie, paranoïa (à qui peut-on se fier ?), service d'évacuation sur une île privée pour les VIP, maintien des hiérarchies (entre riches, pour déterminer l'ordre de sauvetage, par exemple), centrale nucléaire en surchauffe, laisser mourir des vieux, médias et politiciens toujours à côté de la plaque même une semaine avant le chaos et une semaine après (ils évoquent une petite crise qui conduit à une pénurie), les éco-villages participatifs / délibératifs / etc. qui ne peuvent pas tout, etc.
Au taff, notre directeur de service a fait référence à cette série durant sa période "on va tous mourir, vite, sauvons le monde en achetant des gourdes plus écolos que les bouteilles en plastique !" (si, si !). J'étais dubitatif, mais c'est produit par Les Parasites, comme le délicieux Jeu de société et Thinkerview, alors pourquoi pas.
Je suis plutôt déçu. Rien d'original, tout ça a déjà été dit et redit… Pour moi, il y a quelques incohérences genre appliquer des procédures paperassieres (comme consigner la bouffe consommée dans un EHPAD) 50 jours après le début de l'effondrement ; ou la présence de caissières dans le turfu ; ou le fait que l'effondrement commencerait un jour J bien précis alors que ça sera très probablement diffus, avec plusieurs causes, et que nous sommes probablement dans tout cela dès maintenant ; ou le richou qui menace de procès un mec évacué à sa place (je veux bien croire qu'ils sont dans leur bulle, mais faut pas pousser), etc.
Une famille de Français moyens gagne à la loterie, donc ils déménagent à Monaco afin de vivre la belle vie.
Usul cite ce film dans un épisode d'Ouvrez les guillemets pour illustrer que le pognon ne suffit pas pour intégrer la bourgeoisie car il y a des codes à respecter, des relations sociales à avoir (pour entrer au Country Club, par exemple), des références culturelles à connaître, etc.
Pas grand-chose m'a fait rire ni même sourire. Ce film ne se laisse même pas regarder, car il est ennuyeux donc long.
3e film de la saga l'élève Ducobu. Le cancre se découvre un rival adepte de la triche avec des outils électroniques / numériques. Cette fois-ci, il s'agit de gruger un concours de chant national.
Autant les deux premiers films m'avaient un peu fait rire / sourire, autant là, boarf, ça passe le temps, sans plus.
Trois ploucs ont des problèmes avec le numérique (chantage à la sextape, harcèlement scolaire, et notation VTC en berne) et vont s'associer pour détruire les centres informatiques des géants d'Internet… et échouer, bien entendu.
Il y a des rappels salutaires genre le temps d'attente au téléphone avec une administration, les 50 km pour accéder à un service public matérialisé, notre addiction aux séries télévisées, la précarité (le film provoque avec un adulte en stage d'observation de 3e :D), jeter son téléphone à l'eau lors de l'appel d'un commercial (excellente réaction de mon point de vue :D), Dieu (le hacker du film) est l'antithèse du petit génie solitaire puceau (pour une fois !), présentation très succincte des fermes à clics, sans oublier la conclusion finale « nos problèmes, vus de la lune, t'sais… ».
Et il y a le reste : le sur-endettement des ploucs, les gilets jaunes (qui se font autant fait avoir que les mouvements sociaux traditionnels), la prétendue multitude de chargeurs (lol depuis le passage à l'USB), le fait que l'ICloud serait infaillible (remember 2014), etc.
J'ai vu passer ce film dans un tweet de Bortz et, au final, boarf, je n'ai pas accroché.
3e film de la saga OSS 117. Cette fois-ci, mission en 1980 en Afrique de l'Ouest pour aider un dirigeant à conserver le pouvoir à l'approche d'élections truquées face à des rebelles qui tentent de s'armer pour renverser le pouvoir.
Autant j'ai bien aimé les volets précédents (évoquer le nazisme, la misogynie, l'homophobie, la dictature, le racisme sous forme de piques provoquantes, c'est socialement utile et drôle), autant je n'ai pas accroché à ce 3e film : la misogynie et le racisme sont diffus, peu audacieux, pas vraiment assumés, le protagoniste semble avoir pris légèrement conscience du problème, ce qui ne correspond pas à son égocentrisme habituel ; les boulettes / lourdeurs du personnage (absence de déduction / analyse) manquent de sel ; la jalousie et la rivalité avec OSS 1001, un agent plus jeune qui utilise des outils technologiques, autour de leur capacité respective à niquer de la femelle sont lourdes.
Un gus présente sa copine à ses parents. Durant le trajet aller, on sent que tout ne va pas bien entre eux dans la voiture. Les parents font attendre super longtemps puis il y a de la tension à table puis pour partir puis sur le trajet retour.
Un collègue m'a parlé de ce film pour déconner, et je le déconseille. Les séquences ennuyeuses sont interminables, c'est le spectateur qui « veut juste en finir ». Le sens du film n'est pas trop compliqué : tout est souvenir / imagination d'un agent d'entretien dans une école qui fait le point sur sa vie avant de se suicider : amour qu'il aurait aimé connaître avec une femme qu'il a jamais osé aborder, peur de la mort via celle de ses parents un brin possessifs, solitude, manque de reconnaissance, etc. On en pense ce qu'on veut : regrets, ode aux bonheurs auxquels on renonce.