Base de données de décisions (le plus souvent judiciaires) concernant l'emploi, le travail, etc. par la Nouvelle Vie Ouvrière (donc la CGT).
Exemples :
Pour aller plus loin, il y a les dossiers thématiques mensuels de la Revue Pratique de Droit Social (RPDS).
Un inventaire des grandes pistes pour fuir le travail capitaliste, pas un guide pour chaque piste (très peu de détails).
Je suis étonné que les congés sans solde ne soient pas évoqués à côté des arrêts maladie : en fonction de ses revenus, et de son train de vie, ça peut le faire.
Guide des droits des privés d'emploi du Comité National CGT des Travailleurs Privés d'Emploi et Précaires (CNTPEP-CGT).
+ https://www.mncp.fr/vos-droits/ (onglet « Vos droits ») du Mouvement national des chômeurs et précaires.
+ https://blogs.mediapart.fr/yann-gaudin/blog, notamment si t'es intermittent du spectacle (« site:blogs.mediapart.fr inurl:yann-gaudin <mots_clé> » dans un moteur de recherche).
Dans tous les cas, il y a des carences (procédures précises, mentions légales obligatoires, argumentaire à développer, délais, etc.), des infos non sourcées qui, de fait, ne peuvent être opposées à Pôle emploi (ex. : un contrôle de la recherche d'emploi durerait 45 jours au maximum. Est-ce un délai moyen, indicatif ou opposable ?), et des infos fausses (après réception d'un courrier d'avertissement avant radiation, le délai pour fournir de nouveaux éléments est de 10 jours, pas 15, cf. R5412-7 du Code du travail).
Comme chaque administration, Pôle emploi dispose de son bulletin officiel qui distille des nominations, les instructions, la doctrine interne, etc.
Si une administration participe au débat public sur un réseau social numérique, c'est-à-dire qu'elle fait plus que d'y publier ses informations, comme réagir aux commentaires), alors bloquer un utilisateur de manière disproportionnée (autre que pour protéger les agents, protéger l'ordre public, obligations légales, etc.) constitue une atteinte à la liberté d'information, à la liberté d'expression et à l'égalité devant le service public.
À voir si l'administration se pourvoit en cassation.
+ https://blog.davidlibeau.fr/aux-documents-citoyens-documentaire-audio-sur-les-demandes-cada/
Rien de neuf (mais c'est bien que ça soit consigné dans un rapport parlementaire de la députée Forteza) :
Le RGPD (article 86) ne fait pas obstacle à la communication de l'organigramme nominatif d'une administration. Ils sont des documents publics communicables (voir mes notes sur la procédure "CADA"). Sous réserve des secrets protégés (L311-5 et L311-6 CRPA), donc n'espère pas choper ceux du service action de la DGSE.
Ces organigrammes peuvent même être publiés par l'administration sans le consentement des agents car ils sont une exception au L312-1-2 du CRPA prévue par le D312-1-2 CRPA.
Avis CADA sur l'organigramme de la direction opérationnelle des services techniques et logistiques de la Préfecture de police de Paris. Avis CADA antérieur au RGPD sur l'organigramme de la Miviludes (affirmer, sans éléments tangibles, que la communication porterait atteinte à la sécurité publique ou à la sécurité des personnes est vain).
Doc de la CNIL. Base légale = intérêt légitime de l'administration. Je cite aussi : « par exemple, dans le cadre de la publication de son organigramme en ligne, une administration pourra refuser de faire droit à une demande d’opposition qui serait formulée par un agent occupant des fonctions nécessitant que son identité soit portée à la connaissance du public ».
Diffusion d'un cours en visio = données à caractère personnel = RGPD. Sans surprise.
L'article 88 du RGPD vise leur traitement dans le cadre d'une relation de travail (sur la base légale de l'exécution du contrat de taff). Il prévoit que les États pondent des règles plus spécifiques protégeant la dignité humaine + les droits fondamentaux, assurant la transparence du traitement, blablabla. Elles doivent aller plus loin que rappeler le cadre général du RGPD (rappeler que le traitement est nécessaire à l'exécution du contrat de taff est insuffisant).
Si les conditions ne sont pas remplies, il faut examiner si les règles nationales constituent une base juridique du traitement fondée sur une autre base légale (obligation légale, mission d'intérêt public, etc.), auquel cas, elles sont valides. (Ça ressemble quand même à un changement de base légale en cours de route, ce qui est interdit…)
(Dans le cas d'espèce, l'enseignant plaignant expose que les règles nationales soumettent la participation des élèves à leur consentement, mais ne recueillent pas le sien. C'est normal : employé = personne vulnérable = ne peut consentir. C'est ce qui fait que, même hors RGPD, seuls les syndicats peuvent avaliser certaines décisions "pour le compte" des employés (comme le filtrage par URL de l'accès au net).)
+ L'avait qu'à bien travailler à l'école
+ Twitter : ce thread détruit les milliardaires qui disent avoir réussi tout seuls, et c'est hilarant
Tout n'est pas exact (surtout dans le troisième lien), tout est un peu tiré à l'extrême, mais, oui, est bien prétentieux celui qui prétend discerner avec exactitude et précision (dans quelle proportion) ce qui relève du mérite personnel, de privilèges de naissance, d'opportunités provoquées, etc.
J'aime bien les arguments de Gee : « Imaginons un monde parfait où 100 % des gens travailleraient bien à l'école et feraient des études supérieures… qui irait bosser à la chaîne et faire le ménage ? » (Le problème demeurerait entier : si l'on refuse de partager les corvées, il faudrait désigner des commis d'office, et faire croire que cette désignation est justifiée objectivement. C'est en partie ce qui a justifié la course à l'échalote dans laquelle il faut désormais un bac+5 pour valoriser une activité qui nécessitait bac+2 avant et le BEPC encore avant…) ; Pourquoi le mérite ne s'applique que, très partiellement via le salaire et la responsabilité (c'est-à-dire une autorisation d'en branler moins qu'autrui), à l'ensemble de la carrière ? Pourquoi prendre en compte uniquement l'école ?
Depuis la loi 2021-1109 dite séparatisme de 2021, l'instruction en famille (IEF) est conditionnée à une autorisation préalable (une dérogation) justifiée par un handicap / état de santé, la pratique intensive sport / arts, l'itinérance / l'éloignement géographique d'une école ou la situation propre de l'enfant et le projet éducatif.
Le Conseil constitutionnel a validé. L'IEF n'est qu'une modalité de mise en œuvre de l'instruction, ce n'est pas un droit, donc il n'y a pas d'atteinte à la liberté d'enseignement. L'autorisation est conditionnée, entre autres, à la « capacité d'instruire » des parents et à un « projet pédagogique », donc intérêt général, pas de discrimination, etc., donc c'est OK. Ce faisant, il met l'IEF sous la tutelle de l'administration qui devra préciser les modalités de délivrance et de contrôle. Le Conseil d'État a validé les décrets, donc lesdites modalités (d'autres arguments pourront être tentés, bien entendu).
Mediapart nous informe que des rectorats refusent les dérogations (et donc l'IEF). De ma lorgnette (j'ai été à l'école publique), on me dit qu'il y a des académies mal lunées et des refus arbitraires un peu partout. La FÉLICIA rapporte le taux de refus national publié par le ministère : 53 %, à comparer avec le taux de contrôles positifs de l'IEF des années antérieures : 98 % (c'est-à-dire qu'il n'y avait rien à signaler à l'issue de 98 % des contrôles). Selon une enquête maison de FÉLICIA, dans 85 % des refus, c'est la situation propre de l'enfant motivant le projet éducatif qui est rejetée (attention : faible échantillon, d'où la répartition par académie n'est pas publiée). Sans surprise : vu que c'était la seule marge de manœuvre prévue par la loi, c'est ici que l'État allait cogner.
Pour rappel, l'IEF est une obsession politicienne depuis fin 2013 : droite sénatoriale en 2013, droite de l'Assemblée en 2016 puis gouvernement de "gauche" en 2016. L'idée était déjà d'interdire l'IEF sauf incapacité constatée puis de renforcer les contrôles, notamment en en différenciant les modalités par rapport aux écoles privées et publiques (notamment, la compétence des parents était exigée). Sur la période 2016-2018, les écoles privées sans contrat avec l'Éduc' nat' ont aussi fait l'objet d'un serrage de vis parce que "oulalala les musulmans" (on fermera bien sûr les yeux sur les écoles cathos intégristes).
Via https://cakeozolives.com/shaarli-antichesse/?rkzRUw et https://cakeozolives.com/shaarli-animal/?kuhZlw.
Les origines de la #SiliconValley... loin des légendes sur les startups et les gars qui bricolent dans leur garage. Savez-vous quelle entreprise s’est le plus développée dans la Silicon Valley, de ses débuts jusque dans les années 1970 ? HP ? Apple ? IBM ??
Il s’agit de la division missiles de Lockheed qui installée à Sunnyvale en 1955, avait dépassé les 28000 employés dix ans après. Elle est restée jusqu’au milieu des années 70 le premier employeur de la Silicon Valley...
Lockheed reçut une gigantesque manne de l’Etat américain pour fabriquer plus de 1000 missiles nucléaires Polaris. Un peu plus loin, Westinghouse fabriquait les tubes pour les sous-marins. Avant l’arrivée de Lockheed...
...c’était déjà les contrats militaires de l’Université de Stanford qui avaient permis les premiers développements « high tech » de la Silicon Valley pour produire des tubes à microondes, pour les radars, ce qui avait permis notamment les débuts de la société Hewlett-Packard.
l'Ouest américain était, et reste, une région où le poids économique des dépenses militaires du budget US est très élevé.
Dans les années 60, Lockheed produisit également dans la Silicon Valley beaucoup d’éléments destinés au programme Corona de satellites espions secrets de la CIA.
C’est dans la Silicon Valley en 1961 que Fairchild créa le premier circuit intégré, « puce » rassemblant plusieurs transistors sur le même substrat, rapidement rejoint par Texas Instruments. Le marché était presque en totalité l’État US, missiles Minuteman et programme Apollo.
On estime que jusqu’au milieu des années 70, l’Etat américain à lui seul absorbait la moitié de la production mondiale des circuits intégrés, ces puces qui sont à la base de l’électronique moderne. La plupart des technologies lourdes, nécessitant de gros investissements...
qui ont permis ensuite l’explosion de l’informatique domestique, d’internet, ont été mises au point dans cette période, sous un flot d’argent public américain. Ce n’est qu’ensuite avec le développement d’un marché de masse, que cela est devenu rentable et que les investisseurs...
...capitalistes « amateurs de risque » se sont rués sur le secteur. Mais on ne nous raconte toujours que le même compte pour enfants, celui de pionniers qui auraient « mérité » leur extravagante fortune « puisqu’ils ont eu de bonnes idées », les Bill Gates, Steve Jobs, etc...
Comme TCP/IP est un contrat de l'armée avec l'univ' de Berkeley et BBN, comme le narre Imil.
Comme le raconte Sonntag, il y a eu plusieurs phases de développement de la Silicon Valley en tant que bassin d'emplois : défense (radar, renseignement, armement) dès les années 40 puis les circuits intégrés (pour continuer le renseignement durant la guerre froide) puis les ordis persos puis les services sur Internet. Il y a donc bien eu, sur un même territoire et formant un écosystème, les ingénieurs de la défense, les hippies, les vautours capitalistes, l'État, etc. Comme d'hab, est bien prétentieux celui qui prétend discerner avec certitude les apports personnels…
Je ne partage pas l'avis de Sonntag selon lequel l'origine de la Silicon Valley explique à elle seule la surveillance des GAFAM sous prétexte qu'il fallait bien préserver les emplois des ingénieurs de la défense et passer de l'espionnage de guerre à l'espionnage industriel et diplomatique. C'est vrai, mais il n'y a pas que ça : le bassin d'emplois a muté durant des décennies ; les ingénieurs de la défense sont partis à la retraite ; évidemment que l'État ricain (comme tout autre) veut garder le contrôle en tout domaine, y compris technologique (d'où des financements de recherche fondamentale et de R&D) ; évidemment qu'on va utiliser les découvertes passées et le bassin d'emplois (on ne va pas re-financer la création de tout un écosystème ailleurs juste pour se dissocier de l'image de contractuels de l'armée), ça prouve rien de plus.
LQDN : https://www.laquadrature.net/fr/regulation_decentralisation
Arthur : https://www.laquadrature.net/fr/neutralite_geants
Benjamin : https://www.laquadrature.net/fr/intermediaires_elephant_souris
Laurent : https://www.laquadrature.net/2018/10/16/un-tiers-mediaire/ et https://blogs.mediapart.fr/laurent-chemla/blog/100121/la-chute-2
Résumé :
+ https://github.com/scienceetonnante/MCMC
MCMC = Markov Chain Monte Carlo = une analyse fréquentielle (qui fonctionne uniquement sur de longs messages, sinon il faut tâtonner) complétée par des permutations automatisées validées par un taux de plausibilité souple (on accepte des plausibilités moins bonnes sous un seuil) des enchaînements de lettres dans la langue considérée (algo de Metropolis-Hastings) permettant de décrypter des messages chiffrés par substitution.
Pour contrer cette méthode de cryptanalyse (de la plus efficace à la moins efficace d'après moi) : utiliser plusieurs symboles pour coder un même symbole (mais ça complique le déchiffrement) ; ne pas espacer les mots (ou grouper les symboles en des groupes égaux) ; écrire le message en colonne, en diagonale, ou de droite à gauche, etc. ; utiliser des mots inhabituels dans plusieurs corpus (genre des mots du lexique médical mélangés à ceux d'une expression soutenue, mélangés à de l'argot, etc.) ; ne pas utiliser la lettre la plus fréquente (« e », en français), faire des erreurs volontaires de codage ou d'orthographe.
Le code d'exemple ne permet pas de décrypter le message qu'il contient. 6 mots, dont deux de 2 lettres. Pas assez de matière. J'ai le même problème avec des phrases personnelles aussi courtes. Sur des phrases plus longues, ça fonctionne. Je pense qu'il faut perfectionner l'algo (ex. : le seuil des plausibilités acceptables) ou utiliser un autre corpus. J'ai noté que ce code ne gère pas les lettres accentuées ni les caractères non alphabétiques.
Dans la théorie, une personne peut être condamnée une seule fois pour un fait (pas de double incrimination). Dans la pratique, c'est le bazar, validé par la CJUE et la CEDH, en fonction de leur nature (pénale + administrative répressive = pas OK ; pénale + disciplinaire = OK ; sanction administrative pour infraction à une réglementation sectorielle + sanction administrative pour atteinte à la concurrence = OK) et de l'interprétation stricte des faits (les mêmes, pas un débordement causé par eux, la première condamnation doit être définitive, pas en cours, etc.).
Je m'étais posé la question lors des votes des lois HADOPI qui prévoyaient qu'après 2 récidives, la HADOPI pouvait punir (sanction Internet), et balancer au Parquet. De même, quid du cumul entre la sanction administrative de négligence caractérisée et d'une éventuelle sanction pénale (contrefaçon) ?
D'après des études scientifiques.
Le masculin crée une représentation masculine. Le masculin dit neutre ne l'est pas. Surtout dans les langages genrés.
Utiliser les deux genres (doublon) déverrouille le cerveau : plus de noms féminins sont donnés en réponse, plus de récits féminins sont imaginés.
Certaines formes d'écriture inclusive / épicène sont bénéfiques (doublon, féminisation) puisque c'est avec elles qu'on a constaté les écarts relevés au point précédent. Manque d'études pour les formes récentes (point médian, accord de proximité, pronoms neutres, faire des phrases sans genre, alternance masculin / féminin dans un long texte).
Certaines formes d'écriture inclusives (« / », majuscule, etc.) sont évaluées différemment (études non concordantes entre elles). Lors d'une évaluation comparée des temps de lecture, toutes les formes testées (féminisations, tirets et doublon) ont ralenti la lecture… uniquement sur la première occurrence. Ce point n'est pas tranché.
Difficulté de lecture pour les dyslexiques ? Aucune étude.
Chacun peut faire sa propre tambouille des différentes formes épicènes.
Démystification de la lecture rapide. J'avais déjà remarqué que si je ne subvocalise pas, j'enregistre moins bien.
Je suis toujours fasciné par la propension des humains à vouloir tout faire vite et de manière industrielle, puis d'essayer de se conformer à celui qui s'en sort le moins mal (compétition). Optimiser les corvées, oui, mais si t'aimes pas la lecture… ne lit pas (si c'est une lecture obligée par un prof, c'est une corvée) ?
[…] Tout se passe comme si un même billet de 10€ (au sens de l’objet physique, nécessairement unique) pouvait avoir une infinité de numéros de série, et que c’est à ces numéros de série qu’on attribuait de la valeur, et potentiellement des valeurs différentes à chacun. […] l’objet associé à un NFT est généralement un objet numérique, dont la rareté n’existe donc pas puisqu’il est transmissible par copie
[…]
Bref, un titre de propriété n’a aucune valeur dans l’absolu si il n’y a pas une autorité tierce qui le fait appliquer, et lui donne par là même sa valeur.
[…]
l’association d’un objet à un NFT ne se fait généralement pas directement sur la blockchain pour des raisons techniques (pour les objets physiques — montres de luxe, œuvres d’art, etc. — c’est évident ; et les objets numériques sont trop volumineux pour ça). […] Ce qui est stocké sur la blockchain est en fait le plus souvent un lien vers une page web qui pointe à son tour vers l’objet associé au NFT. Ce qui signifie qu’on perd toute idée de décentralisation […] le NFT lui même est sujet au risque de pointer vers un lien mort dans le meilleur des cas (par exemple si le site de la plateforme disparaît ou change d’adresse).
+ https://grisebouille.net/pourquoi-tant-de-nft/ :
Car le tour de force, c'est de décorréler totalement la propriété d'usage de la propriété privée. L'intronisation de la propriété privée capitalistique « classique » avait déjà réalisé cette décorrélation dans un sens, puisqu'on peut avoir l'usage d'un bien sans en être propriétaire (lorsque l'on ne possède pas l'appartement dans lequel on habite et pour lequel on paie donc un loyer, par exemple). L'inverse devient vrai avec les NFT : on peut maintenant « posséder » quelque chose au titre de la propriété privée sans en avoir l'usage exclusif, voire même sans en avoir l'usage tout court. Autant les propriétaires d'un appart' peuvent récupérer l'usage de leurs biens à échéance des baux, autant les gogos qui auront acheté les biens de John Lennon en NFT n'ont pas la plus infime chance d'y poser un jour le moindre doigt.
[…]
En cela, les NFT réalisent un vieux rêve du capitalisme : de l'argent et du capital générable sur du rien, et donc sans limite. Les NFT se résument à des titres de propriété dépouillés de tout ce qui va habituellement avec. De fait, ils ne peuvent avoir d'autre usage que la spéculation. Même l'idée première qui est de lier intrinséquement UN objet à UN certificat NFT ne tient pas la route cinq secondes : absolument rien n'empêchera Julian Lennon d'émettre 10 NFT sur la même guitare de papounet. Je vais même vous dire : rien ne vous empêche de le faire vous-même, puisque ce certificat est totalement décorrelé de la possession physique et de la propriété d'usage de l'objet.
Disons que les NFT donnent cette possibilité (de générer du capital sur du rien sans limite) à tout le monde, car c'est déjà le cas quand le volume d'actions échangées pour des matières premières couvre plusieurs fois la production mondiale, par ex. (ça signifie bien que l'essentiel des actions n'est pas lié à des patates).
+ https://www.courdecassation.fr/decision/6079e1c69ba5988459c5c15f
+ https://nitter.privacydev.net/AlexArchambault/status/1531172017147371520#m :
Les coûts incrémentaux d'extension de capacité à l'interface d'interconnexion (≠ réseau général) sont pris en charge par les pousseurs de trafic. Deal with it. [ cf. la décision de justice ci-dessus ]
+ https://nitter.privacydev.net/JosselinLecocq/status/1588190156472844288#m :
J'upgrade parce que les GAFAM font croire aux abonnés que regarder une vidéo en 8K est utile. J'upgrade parce que les GAFAM font de la distribution vidéo centralisée en unicast plutôt que de faire du P2P, du multicast, ou une techno tenant compte de la topologie du réseau.
+ https://wiki.grifon.fr/doku.php?id=machines:grifon:judicael-adsl
Dédicacés à ceux qui disaient "on a déjà tous les logiciels, libres de surcroît, pour faire de la collecte ADSL / fibre, y compris en IPv6". N-O-N.
Attributs RADIUS supplémentaires donc correction de pppd, script d'interconnexion avec radvd (car le préfixe délégué, etc. ne peut être fourni qu'avec DHCP), nécessité d'un dhcpd qui sait œuvrer sur une liaison point-à-point (pas ISC dhcpd), etc.
« Ça demande beaucoup trop de bidouille pour que ça soit exploitable. Je comprends également pourquoi Orange attend de passer en collecte ethernet pour proposer de l’IPv6 et pourquoi Free utilise 6rd ».
Il est toujours de plus en plus compliqué de remplacer la box Internet d'un opérateur, même en renonçant à la TV et au téléphone. :(
Orange c'était déjà un VLAN spécifique, des options DHCP dont l'identifiant de ligne), et une priorité VLAN uniquement sur certains types de paquet (voir). Désormais, c'est des options DHCPv4 et v6 encore plus difficiles à calculer (challenge CHAP variant), un respect des protocoles DHCP v4 et v6 (dont le cycle de vie) et une cohérence entre eux (si on utilise les deux).
Du coup, chez certains abonnés, IPv4 fonctionne mais IPv6 a cessé de fonctionner. (Et si tu joues à réparer, t'as une chance de casser la cohérence v4/v6 et donc de perdre temporairement ta connexion.)
Je ne comprends pas comment des humains peuvent accepter de perdre leur temps à concevoir et implémenter ce genre de spécifications sans intérêt… Toute cette énergie perdue. :(
Les républiques autoproclamées du Donbass ont investi les domaines lg.ua et dn.ua, derrière lesquels sont hébergées certaines de leurs ressources officielles. Petite plongée dans la jungle des DNS séparatistes et leurs racines soviétiques
Les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lugansk ne disposent bien évidemment pas de country code top-level domain, puisque ces entités ne sont pas reconnues au niveau international.
Dès lors, les ressources officielles de ces entités utilisent les domaines lg.ua et dn.ua, qui font à l'origine partie d'un petit groupe de domaines enregistré par le centre de coordination de l'Internet dans l'Est de l'Ukraine.
Selon les whois, ces domaines existent au moins depuis 1997, et pourraient être hérités de la période soviétique, quand les adressages du proto-internet de l'URSS utilisaient une arborescence similaire, ce que j'avais expliqué ici
Dans les dernières années de l'URSS, un proto-Internet s'était en effet structuré sur des modes d'adressages qui suivaient une hiérarchie pays/république/ville/institution. Ce qui donnait des adresses comme celles-ci, tirées des registres soviétiques que j'ai pu étudier
msk.su était donc l'arborescence pour la ville de Moscou, le .su étant le ccTLD de l'Union Soviétique, toujours actif en 2021 ... Si bien que les républiques autoproclamées du Donbass utilisent également beaucoup le .su pour leurs ressources officielles
D'ailleurs, je remarque que plusieurs ressources en .su redirigent vers du dn.ua/lg.ua, ou vice-versa