‒ Tu n'oublieras pas tes 3 heures de Fortnite quotidiennes en rentrant de l'école. Si tu veux optimiser tes chances dans la vie, depuis Parcoursup jusqu'à devenir boss, autant t'entraîner dès le plus jeune âge à sniper tes camarades.
Tellement vrai.
Via https://www.nextinpact.com/article/48211/flock-tient-a-sa-reputation .
Comment insérer une page au format paysage dans un document (dont les autres pages sont au format portrait) ?
Sur l'interface web Aruba Mobility Master (v8.6), je génère une CSR. Je la communique à notre autorité de certification x509 (AC), et j'obtiens un certificat x509.
Je récupère ce certificat au format PEM, je l'uploade dans l'interface web Aruba Mobility Master, et je me mange l'erreur : « Cert public key did not match the private key in the CSR store ».
Non, je n'ai pas généré une autre CSR entre-temps. Oui, j'ai bien récupéré le certificat qui correspond à la CSR depuis l'interface web de notre AC.
Solution : récupérer le certificat au format PKCS#7 (ou PKCS#7 PEM) auprès de notre AC. L'upload fonctionne alors très bien… … …
Sur l'interface web d'Aruba Mobility Master v8.6, je tente d'uploader un nouveau certificat x509 : « Error : Expecting string of length 1 to 31 ». Il faut que la longueur du nom du fichier contenant le certificat n’excède pas 31 caractères… … …
J'étais au-dessus car, dans le nom du fichier, nous mettons le common name ainsi que le numéro de commande auprès de notre autorité de certification afin de superviser et de retrouver facilement un certificat. Dingue qu'Aruba ne prenne pas en charge un cas aussi banal.
Un collègue (merci, Maxime) m'a fait découvrir sshpass
qui permet d'automatiser / scripter une connexion SSH par mot de passe. Paquet logiciel du même nom dans Debian.
Le mot de passe est transmis à sshpass
en argument ou dans un fichier ou dans une variable d'environnement ou dans un descripteur de fichier.
Au final, sshpass
fonctionne comme expect
: il lance ssh
(fork(), exec()), il lit la sortie standard, quand ssh demande le mot de passe, il l'envoie sur l'entrée standard. « -P » permet d'ailleurs de changer la chaîne de caractères à laquelle sshpass
réagit.
Ça signifie aussi que toute demande imprévue de ssh
est bloquante genre vérification de l'empreinte de la clé du serveur ou demande de la passphrase d'une clé SSH si l'on a une directive « IdentityFile » dans son ssh_config. « -v » permet de visualiser ce qui bloque.
Je préfère l'authentification par clé SSH sans passphrase dédiée à un compte utilisateur sur le serveur lui-même dédié à un script / à un ensemble de scripts d'un même périmètre / giron (cela permet une traçabilité des accès sans contrainte excessive) avec droits d'accès limités (droits fichiers ou droits sudo
précis), mais c'est intéressant de savoir que sshpass
existe pour les cas où l'auth par clé n'est pas en place.
Sur notre parc Ubuntu 20.04, chromium ne fonctionne pas. Chromium est installé avec snap. L'ensemble pose deux problèmes :
/etc/apparmor.d/tunables/home.d
, lire ci-dessous pour les détails) ;On notera également que le dossier Téléchargements se trouve dans ~/snap/chromium/current/Téléchargements
. Super pratique pour un utilisateur !
Au final, on a installé Google Chrome (qui n'est pas diffusé via snap) et basta. :( On a autre chose à faire que de compiler chromium régulièrement depuis les sources et on n'a pas trouvé de dépôt apt à jour et de confiance (ce qui permettrait de nous passer de snap).
Démarche (tests effectués) et découverte d'AppArmor :
Chemin vers homedir = /home/$uid + absence de NFS : chromium démarre ;
Chemin vers homedir = /home/$uid + NFS : chromium ne démarre pas, erreur « cannot open path of the current working directory: Permission denied » ;
cd /tmp/ && chromium-browser
: chromium démarre (+ snap écrit dans $HOME/snap ! Je croyais que t'arrivais pas à y accéder ?!) ;cd /tmp && chromium-browser
: chromium ne démarre pas, erreur « cannot create user data directory: /home/$nas/$categorie/$uid/snap/chromium/1753: Permission denied ». En fonction de la configuration d'AppArmor (voir ci-dessous), l'erreur peut aussi être « cannot create user data directory: /home/$nas/$categorie/$uid/snap/chromium/1753: Stale file handle ».
Le dernier point est lié au profil AppArmor /var/lib/snapd/apparmor/profiles/snap-confine.snapd.12883
.
apparmor=0
dans GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT
dans /etc/default/grub
puis lancer update-grub2
puis redémarrer), je n'ai plus de problème pour lancer chromium depuis /tmp (ou autre endroit sans NFS). Sur le web, on lit que la commande systemctl disable apparmor
et un redémarrage permettent de désactiver AppArmor : ce n'est pas exact ;aa-complain /snap/snapd/12883/usr/lib/snapd/snap-confine
sort en erreur « Profile for /snap/snapd/12883/usr/lib/snapd/snap-confine not found, skipping » (idem avec « /var/lib/snapd/apparmor/profiles/snap-confine.snapd.12883 »). Pour passer outre : ln -s /var/lib/snapd/apparmor/snap-confine.snapd.12883 /etc/apparmor.d/ && aa-complain /snap/snapd/12883/usr/lib/snapd/snap-confine
. Quid de la pérennité ? « 12883 » dans le nom du profil est la révision de snapd… qui changera lors des mises à jours… ;/home/ r
, et /home/$nas/ r,
dans le profil. Pour NFS, il faut ajouter une ligne network,
dans le profil. Puis je recharge le profil avec apparmor_parser -r /var/lib/snapd/apparmor/profiles/snap-confine.snapd.12883
(on lit souvent que systemctl reload apparmor
fait le job, mais c'est incorrect). Quid de la pérennité ? « 12883 » dans le nom du profil est la révision de snapd, donc le nom du profil (et/ou son contenu) changera lors des mises à jours… ;ln -s /var/lib/snapd/apparmor/profiles/snap-confine.snapd.12883 /etc/apparmor.d/disable/
+ reboot
), le lancement de chromium génerera l'erreur « snap-confine has elevated permissions and is not confined but should be. Refusing to continue to avoid permission escalation attacks » ;Si t'as une VM Aruba Mobility Master v8.6 (ArubaOS) sur un hyperviseur Proxmox + KVM, convertie depuis l'image disque VMWare livrée par Aruba, il faut la configurer pour utiliser le chipset q35 (au lieu de i440fx par défaut) sinon l'interface web Aruba freezera très régulièrement (affichage partiel + aucune réaction aux clics dans les menus).
J'ai aucune idée de la fonctionnalité du chipset q35 dont ArubaOS a besoin (PCI-E ? :D Secure Boot ? :D AHCI ? vIOMMU ?).
Je rappelle qu'il faut également choisir un modèle de CPU qui prend en charge les instructions SSSE3 sinon Aruba Mobility master ne démarre pas.
Dans un annuaire LDAP genre OpenLDAP, l'attribut « userPassword » est multi-valué (plusieurs valeurs), cf le RFC 2829.
Il est donc possible d'avoir plusieurs mots de passe pour un même utilisateur.
Une application qui fait de l'authentification LDAP effectue une seule requête BIND et le serveur LDAP itère sur l'ensemble des attributs userPassword pour tester le mot de passe, donc le comportement ne dépend pas de l'application. (Évidemment, y'a toujours des applications qui tentent d'authentifier un utilisateur sur un annuaire LDAP sans faire de BIND, genre en récupérant l'attribut userPassword, dont le comportement face à plusieurs mots de passe est imprévisible).
Quand on veut diagnostiquer une authentification ou une autorisation (droits dans un logiciel / site web) sans connaître le mot de passe de l'utilisateur qui se plaint d'un problème, sans lui réinitialiser son mot de passe et sans mettre en place tout un processus pour qu'il se rende disponible pour reproduire le problème devant toi, il suffit donc d'ajouter une valeur supplémentaire l'attribut « userPassword ». L'utilisateur continuera d'utiliser son mot de passe et toi, tu utiliseras celui que t'as ajouté. Quand t'as terminé, tu retires ton mot de passe additionnel.
C'est, pour moi, l'équivalent adminsys des frameworks web genre Symfony qui permettent de se faire passer pour un utilisateur et d'obtenir ainsi les mêmes droits.
Un court-métrage sympa dans l'univers Harry Potter. :)
Quelques-uns des souvenirs et informations concernant Voldy que Dumbly a collecté (la visite d'Ogden aux Gaunt, Voldy qui découvre et vole les reliques de Serpentard et de Poufsouffle) et quelques interprétations (arrestation des Gaunt, romance Merope/Jedusor, assassinat des Potter, duel Ogden/Voldy, etc.).
Je m'interroge…
J'ai aucun doute sur le fait qu'il faut présenter / publier / communiquer sur les ratés.
J'ai aucun doute sur le fait qu'on apprend aussi (mais pas que) en se foirant.
Ma question : comment différencier un raté définitif (le problème n'admet pas de solution sauf à retirer certaines contraintes et on sait expliquer cette absence de solution), d'un raté provisoire (manque de temps, de compétences, de finances, de ressources, etc.) ?
Exemples :
Dans ces deux exemples, le problème n'était donc pas insoluble. Pourtant, je le croyais.
Parfois, surtout dans le deuxième exemple, il n'est pas possible d'identifier un sens au problème ni de le poser différemment. C'est ce service web précis qu'on veut fournir à nos utilisateurs car c'est le seul à avoir les fonctionnalités désirées, car tout le monde l'a adopté et l'on ne veut pas dépayser nos utilisateurs, etc. Il est de notoriété publique que la techno derrière ce produit est lente, mais tu dois lui faire encaisser masse d'utilisateurs simultanés.
La recherche de sens est parfois vaine ou entravée. Quel sens cela a de faire ce que j'ai écrit au paragraphe précédent ? Percevoir un salaire. Pourquoi ? Pour bouffer. Oui, tu pourrais poser différemment le problème de ton approvisionnement alimentaire, mais bon… Par entrave, je pense à des actions liées à des émotions genre tu fais ça pour telle personne car tu tiens à elle.
Demander du temps supplémentaire pour travailler le sujet du service web précis qui doit traiter un grand nombre d'utilisateurs simultanés, ça aurait pu le faire… si j'avais eu des idées sur comment m'y prendre pour avancer, ce qui revient à questionner mes compétences, la disponibilité des connaissances, etc. Il y a donc un cumul des obstacles. Donc plein de combinaisons à tester. Difficile d'avoir une vision complète sur cela. Ça limite la conclusion à tirer d'un échec (a-t-on identifié et expliqué toutes les causes d'un échec ?).
Quand bien même il est possible de poser un problème différemment, est-ce sain de le faire ? Parce qu'au final, quand on fera un retour d'expérience, on dira qu'on a choisi la solution X au lieu de la Y car il y avait un problème. Super info ! Si l'on a un peu creusé, on dira que le problème était plutôt de tel côté (réseau, serveur applicatif, BDD, etc.), mais sans plus. Notre échec apprendra rien à celui qui nous écoutera jacter. Ni à nous-même.
Inversement, chercher à tout prix à comprendre / résoudre un problème n'apportera pas grand chose non plus genre "je sais résoudre tel bug très précis quand il se produit dans tel contexte très précis, sur telle architecture très précise, etc", ouais, super, je suis le seul au monde à avoir ce contexte précis !
Mettre en œuvre une solution technique, organisationnelle ou procédurale moins démesurée / ambitieuse pour quand même tenir l'objectif recherché peut être casse-gueule : solution incomplète qui exigera des corrections ultérieures qui sont susceptibles de coûter plus cher.
Quand j'analyse les pratiques sexuelles à grande échelle sur 2 000 ans d'histoire, ben prenez la fellation, par exemple, dans l'antiquité, elle est très pratiquée, c'est quelque chose d'assez classique, ça disparaît au Moyen-Âge, ça disparaît sous l'Ancien Régime, et ça revient au 19e siècle par le bordel puis ce sont toutes les femmes qui s'approprient petit à petit cette pratique à partir de Mai 68.
Comme la sodomie et l'homosexualité, quoi.
Mais non, on préfère expliquer que c'est le mézant porno pas beau pas gentil en libre circulation qui détraque la jeunesse et, comme d'hab, tout filtrer sur le réseau (plutôt qu'un contrôle parental), donc faire chier tout le monde au lieu des seuls puritains, ce qui a pour effet de donner des pouvoirs de vérification de l'identité à des acteurs privés (sites de streaming X), ce qui va offrir l'opportunité de dire bonjour aux piratages de ces bases de données qui révéleront, de manière certaine, le petit coquinou que chacun de nous est…
Là, on pense que le rendez-vous est sur les rails, que l'une, et l'autre, Le Pen et Zemmour, ont tous les deux envie de Béziers.
:'D
Dans la théorie, ton analyse (qui en rejoint tant d'autres) tient la route.
Dans la pratique :
En France, le Conseil d'État a contraint la CNIL à retirer sa tentative d'interdiction générale de ses lignes directrices au profit d'une analyse au cas par cas. Le fait de ne pas bénéficier d'un site web influe que très peu sur la liberté de choix. Désagrément != préjudice. Or, le RGPD dispose que le consentement est vicié seulement s'il n'y a pas de véritable liberté de choix ou si un préjudice naît du refus.
La justice va devoir identifier le juste milieu. Acheter un abonnement à un journal pour ne pas être fliquer ? Comme l'écrit NOYB, le coût est disproportionné par rapport aux revenus publicitaires perdus quand une personne s'oppose à son flicage, donc le consentement est vicié pour, en réalité, vendre des abonnements par un biais indirect. Quid des articles achetables au détail, pour 1 € ? Chaque site pris individuellement, ça semble être OK, mais si la pratique se généralise, seuls les hauts revenus pourront préserver leur vie privée.
Le levier souligné par NOYB est rigolo : le RGPD dispose que refuser le flicage doit être aussi simple et rapide que de l'accepter. Or, payer (et remplir le formulaire nom + prénom + adresse + …) prend plus de temps.
Silkhom est un cabinet de recrutement spécialisé en informatique.
Silkhom envoie des lots d'offres d'emploi par email sans recueillir, au préalable, le consentement explicite du candidat. Soyons compréhensifs : peut-être que l'intérêt légitime justifie cela. J'ai fait appel à eux pour trouver un emploi, donc m'envoyer des offres d'emploi, c'est raccord. Sauf que mon intention, à l'époque, était de postuler à une seule des offres proposées et ça s'est déroulé ainsi en pratique. Je n'avais pas souscrit une prestation de recherche d'emploi, je voulais uniquement postuler sur une seule offre. On est ici dans le mélange des genres de tout cabinet de recrutement : "tu veux postuler sur une offre ? on te capture afin de t'ajouter à notre vitrine et de te vendre à d'autres". Dans ce contexte, me poser la question avant d'inscrire mon adresse emails dans la machine à spams aurait été le minimum ;
Silkhom conserve et utilise les données personnelles des candidats 4 ans après le dernier échange. C'est disproportionné par rapport à la finalité exposée, une aide au retour à l'emploi (je simplifie). Or, dans le secteur informatique, le temps entre deux emplois est largement inférieur à cela (il faut quelques semaines pour retrouver un emploi). Ouiiii, on peut avoir envie de changer d'emploi, mais dans ce cas, je reviendrai de moi-même vers le cabinet de recrutement s'il y a des offres qui m'intéressent. On est ici dans la conséquence d'un marché saturé (recrutement) qui œuvre sur un marché en manque de proies (secteur informatique) : il faut garder des candidats sous le coude si le recruteur ne veut pas finir lui-même sans emploi. Mais ça n'est pas mon problème et ce n'est pas à moi de le porter sur mes épaules ;
Faits :
Pourquoi ce shaarli ?
ÉDIT DU 02/01/2022 :
(Reçue le 20/12/2021.)
Monsieur,
Vous avez adressé à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) une réclamation à l'encontre de la société SILKHOM concernant les difficultés que vous rencontrez dans le cadre de l'exercice de vos droits « Informatique et Libertés ».
Tout d'abord, nous vous prions de bien vouloir excuser cette réponse tardive. La Commission est saisie de nombreuses plaintes, ce qui impacte les délais de traitement.
La CNIL est intervenue à l'appui de votre demande auprès de l'organisme mis en cause, pour lui rappeler ses obligations et l'alerter sur la nécessité de respecter les règles en vigueur, notamment en vous répondant.
Si vous obtenez satisfaction, nous vous remercions de bien vouloir nous en informer.
En cas d'absence de réponse ou de réponse insatisfaisante, vous pourrez en informer la CNIL, en rappelant le numéro de dossier (21014622) et en joignant une copie des éventuels nouveaux échanges avec l'organisme, afin de nous permettre d'intervenir de nouveau, le cas échéant.
Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations distinguées
Un rappel des obligations… Si avec ça Silkhom n'est pas morte de trouille ! C'est démoralisant… Elle les connaît très bien ses obligations, mais ça entre en conflit avec le business, donc tant qu'il n'y aura pas de sanction conséquente en pognon ou en risque de taule, elle changera probablement rien, comme ces concurrentes.
FIN DE L'ÉDIT DU 02/01/2022.
ÉDIT DU 19/06/2023 :
(Reçue le 17/03/2022)
Bonjour Monsieur <CENSURE>,
Je suis le Directeur de SILKHOM et vous contacte concernant un courrier que nous avons reçu de la CNIL le 3 mars 2022.
En effet ce courrier fait référence à une réclamation que vous avez faite auprès de leur service concernant un « droit à l’effacement des données personnelles ».Je tiens tout d’abord à m’excuser pour la gêne que cela a pu vous occasionner. Sachez que nous mettons tout en œuvre pour respecter la protection des données de nos candidats en accord avec le RGPD.
Au vu des éléments transmis par la CNIL il y a du effectivement y avoir un souci de notre côté.Je tiens à vous préciser que n’avons plus aucunes données vous concernant et ce depuis le dernier mail que vous avez fait parvenir à nos équipes (08/07/2021 – 20:35).
Restant à votre disposition je vous réitère mes excuses pour le gêne accasionnée.
Cordialement
Je constate :
Je l'ai obtenu auprès de la CNIL le 30/01/2023 par une demande de communication de documents.
Paris, le 01 mars 2022
Monsieur,
La CNIL a reçu une réclamation de Monsieur <CENSURE>, habitant <CENSURE>, relative aux difficultés rencontrées auprès de vos services dans l'exercice de son droit à l’effacernent des données personnelles le concernant. En effet, il nous a été indiqué qu'il n'aurait pas été donné de suite favorable à sa demande (ci-jointe en copie).
Il vous appartient d'examiner cette demande et d'y répondre conformément à la réglementation applicable sur la protection des données à caractère personnel.
Ainsi, je vous rappelle que lorsqu'une personne sollicite l'effacement des données la concernant, vous devez y procéder conformément à ce que prévoient les articles 17.1 et 21 du Règlement général sur la protection des données (RGPD).
En principe, vous devez répondre à la personne concernée en indiquant les mesures prises à la suite de sa demande de suppression dans les meilleurs délais « ef en tout état de cause dans un délai d'un mois à compter de la réception de la demande » (article 12.3 du RGPD).
Si vous ne donnez pas suite à cette demande dans ce délai, vous devez informer sans tarder le demandeur, et au plus tard dans le délai d’un mois, des motifs légitimes et impérieux à l’appui de votre refus où des raisons de votre inaction, d'une part, et de la possibilité dont il dispose d'introduire une réclamation auprès de la CNIL ou de former un recours juridictionnel, d'autre part (article 12.4 du RGPD).
Nous informons Monsieur <CENSURE> de notre intervention auprès de votre organisme et l'invitons à revenir vers la CNIL en l'absence de réponse satisfaisante de votre part.
À ce stade, ce courrier n’appelle pas d'action de votre part auprès de la CNIL. Sachez néanmoins que si elle devait à nouveau être interpellée par Monsieur <CENSURE>, ou si elle recevait de nouvelles plaintes similaires, la CNIL pourrait procéder à la vérification de vos traitements, notamment en effectuant un contrôle.
Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
Je constate :
FIN DE L'ÉDIT DU 19/06/2023.
Carte OpenStreetMap des câbles sous-marins d'Internet / Internet submarine cables map with OpenStreetMap.
J'ai ajouté des informations à cette carte (voir ci-dessous).
Plus précisément, j'ai mis à jour mon script qui transforme des jeux de données géographiques en carte géographique.
Tutoriel pour utiliser ce script / créer une copie de ma carte.
jq
qui récupèrent les caractéristiques d'un câble ;jq
afin d'en faciliter la lecture.Le joueur du grenier (JDG) s'est fait emmerder par la modération de YouTube sur sa vidéo sur Duke Nukem Forever et sur celle sur Cyberpunk 2077.
Il y a des bouts intéressants à consigner et à analyser.
Que la vidéo soit accessible aux personnes âgées de plus de 18 ans, ça ne me paraît pas absurde en soi : le jeu est classé comme jeu pour adulte. Il y a une cohérence. Bien sûr, j'ai toujours trouvé illégitime les limites d'âge et les limites à la liberté d'expression fixées par la loi de 1881. Je pense que ça relève d'un travail sur soi et de l'éducation. Je me suis déjà exprimé de nombreuses fois sur ce sujet donc je m'arrête là.
Ce que je veux dire, c'est que la protection de l'enfance à géométrie variable provoque des effets de bords (géométrie variable = il faut protéger le gamin de tout, mais pas de papa violent, ni de maman alcoolo, ni de tonton violeur, ni de tata homophobe, ni de cousin raciste, ni de papy qui explique qu'une bonne guerre forme la jeunesse en agrémentant sa prose des détails de ses années sous le drapeau, etc.). Il me semble plus pertinent de remettre en question la limite d'âge avant toute chose.
En revanche, JDG s'est tapé des demandes absurdes et une procédure floue, variante, arbitraire, répétitive, longue et pénible qu'il m'apparaît important de consigner.
Comme d'hab il a flouté au préalable les seins visibles, car ça passe jamais la modération YouTube. Impact de la culture puritaine des USA sur la culture FR : on part de Marianne avec son décolleté, on passe par des films grand-public avec des seins à l'air pour arriver à la tenue républicaine, à craindre de voir les seins d'une femme qui allaite mais avec des seins et des poses suggestives dans toute pub. YouTube semble considérer les seins comme des organes sexuels (d'après les motifs relatés par le JDG), tout autant que des employés de Disneyland. Deux faces d'un même problème.
Demandes absurdes de la modération YouTube :
Inconstance de la modération YouTube :
On note la décision personnelle de chaque modérateur de YouTube, son interprétation des règles de YouTube. Le créateur vit dans une forme d'angoisse alors que j'imagine qu'il aimerait profiter de la publication d'une vidéo (préparée durant au moins 1 mois nous dit le JDG) pour passer à autre chose, faire le vide, etc.
J'ai constaté l'aspect intemporel de la censure sur des vidéos de Squeezie. Certaines vidéos que j'ai pu regarder y'a quelques années sont désormais accessibles uniquement aux comptes qui ont validé leur âge. J'avoue que c'est pénible et que ça pose question sur l'archivage, le re-accès à un contenu après coup.
En comparaison, le droit français prévoit un délai maximal pendant lequel on peut t'emmerder (délai de prescription de l'action publique), une procédure précise et des pratiques établies (les procureurs renvoient devant le tribunal l'écrasante majorité des affaires de liberté d'expression car, justement, ce ne sont pas des dossiers triviaux), et un nombre limités de jugements (1ère instance + appel, cassation si besoin de discuter de la bonne application de la loi au cas d'espèce mais ce n'est pas pour re-discuter du cas d'espèce). Sans compter un vrai travail d'analyse, plutôt qu'un visionnage à la va-vite par des personnes payées à la tâche.
JDG perçoit une atteinte à la créativité. On le voit blasé par l'absurdité des demandes. Il argumente sa perception par la hausse des contenus "parlotte face caméra" (raconter sa vie, lire un sub reddit, jouer à des jeux innocents comme des quizz, etc.) qui seraient sans prise de risque, conduisant ainsi à une ressemblance entre tous les contenus.
Je constate que d'autres artistes (Dooms, Sora, etc.), qui produisent des contenus "blabla face caméra" (mais pas que) passent leurs vidéos à craindre la démonétisation pour un moindre petit mot de travers.
J'apprends qu'il y a un formulaire à remplir lorsqu'on uploade une vidéo sur YouTube : contient-elle de la nudité ? en gros plan ? à but pédagogique ? Insultes ? Etc. :O
YouTube met de la publicité « de cul » sur les vidéos accessibles uniquement aux personnes âgées de plus de 18 ans. Le puritanisme oui, mais pas si ça nuit aux affaires !
Aller sur Dailymotion ou PeerTube ? Quid de la visibilité et donc de la rémunération ? Partir par groupe de dizaines d'artistes ? Ce n'est pas un moyen de pression viable car YouTube serait massivement utilisé pour écouter des clips de musique. C'est tout un écosystème, comme le capitalisme ou la métropolisation, ça ne se quitte pas en claquant des doigts.
D'après le JDG, les conditions d'utilisation de YouTube sont imprécises : tout contenu sexuel, habillé ou non, flouté ou non, peut être retoqué. Technique du parapluie. Sur ce passage, je trouve que le JDG est excessif. Il explique qu'à ce compte-là toute femme en maillot de bain dans un jeu vidéo peut être censurée. De mon côté, je constate que la femme en décolleté plongeant ou en maillot de bain, c'est la base de YouTube.
JDG envisage de consulter un avocat. Pas pour faire la guerre à YouTube, mais pour s'informer sur ses droits, de la légalité des demandes de YouTube. Je trouve ça très sain.
Utiliser une instance auto-hébergée de GitLab pour publier une copie locale et mise à jour automatiquement d'un dépôt git publié ailleurs (GitHub, autre serveur Git, etc.) ?
il faut payer la licence premium a minima. Pas super cool.
jq est un outil en ligne de commande de manipulation de JSON.
J'ai écrit un tutoriel sur jq qui illustre les fonctions de base avant de montrer des usages plus complexes.
Je découvre l'opérateur de remplacement : « // ». Si un attribut existe et qu'il n'a pas null ou false comme valeur, alors jq
l'utilisera. Sinon, il effectuera une autre action au choix (afficher un texte de substitution, récupérer un autre attribut, etc.).
Pratique pour formater la sortie (afficher un message générique plutôt que « null » ou du vide).
Exemple : dans ces fichiers JSON, l'attribut « suppliers » vaut parfois « null ». On voudrait afficher le fournisseur et « n/a » (not available) quand l'attribut vaut null.
Manière de faire : jq '.suppliers // "n/a"' *.json
.
Afficher le nom du câble et son fournisseur (« n/a » si inconnu) ? jq -r '"\(.name): \(.suppliers // "n/a")"' *.json
L'opérateur de remplacement est également pratique pour travailler avec les fonctions de jq
qui plantent quand elles rencontrent autre chose qu'un type précis.
Exemple : gsub
veut forcément travailler sur une chaîne de caractères, donc quand elle rencontre un null, elle affiche « null (null) cannot be matched, as it is not a string.
Il est vrai qu'on peut alors rediriger stderr vers Dave Null et basta. Mais ce contournement ne fonctionne pas au sein d'une interpolation de chaîne ("\(.suppliers)"
) dans une affectation : jq
ne fera rien, même si l'instruction se trouve au sein d'une boucle (et que, donc, les valeurs non-null de l'attribut devraient être affectées).
Résumé : ces dernières années, Google et Facebook (entre autres) financent beaucoup la presse française. Je m'interroge sur ces financements (date, montant, bénéficiaire, objet, etc.). Google ne m'a pas répondu en 2018. Le ministère de la Culture (miniCul) ne m'a pas répondu en 2020. La Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA) a rendu un avis en 2021 : ma demande adressée au miniCul est sans objet car il s'agit d'initiatives privées et que le miniCul indique ne pas posséder d'informations supplémentaires à celles publiées par Google, Facebook et les journaux. Le plus dérangeant est de ne pas savoir si le ministère conduit des travaux de recueil d'information, de suivi, d'évaluation et d'analyse sur ces financements et leur éventuel impact sur les lignes éditoriales des journaux, bref, de savoir si le ministère conduit une politique.
Depuis 2018, je m'intéresse au financement des journaux français par la pub, par l'État, etc. Comme je m'intéresse au contenu, aux carences et aux mauvaises pratiques des journaux. Comme je m'intéresse au flicage par des tiers sur la version numérique des journaux.
Ces dernières années, je constate une montée en puissance des financements privés des médias français, notamment par Facebook et Google. Financements pour prétendument innover, financements pour produire des contenus qui seront diffusés sur les services de ces sociétés commerciales, vérification de la véracité des contenus circulant sur le réseau social d’une des sociétés, formations au numérique et aux outils de ces deux multinationales, construction de réseaux de relations entre journalistes dès les écoles, etc. L'ordre de grandeur est de plusieurs dizaines de millions d’euros, et ça augmente chaque année.
Ces financements sont opaques. Peu de journaux informent leur lectorat de leurs sources de financements. Peu de financeurs communiquent dessus. Les comptes des sociétés de presse, quand ils sont publiés, sont difficiles à trouver (il ne suffit pas d'aller sur Infogreffe car les journaux sont souvent organisés en pyramide de sociétés qu'il faut remonter). Il faut donc attendre que des journaux balancent leurs petits camarades… partiellement. Au mieux, on a uniquement le nom de quelques médias et le montant total distribué (tous médias confondus), au pire, on a le montant total, sans ventilation.
Je trouve que cela pose question (sans nourrir plus que ça des soupçons, car la presse française a su conduire la bataille des droits voisins de presse contre ces mains qui les nourrissent) sur l'intégrité des lignes éditoriales puisque Google et Facebook sont et seront concernés par plusieurs projets de loi (expression / haine en ligne, taxe sur les géants du numérique, bioéthique, vie privée, etc.), par plusieurs marchés publics, par des décisions de plusieurs régulateurs et administrations (autorité de la concurrence, fisc, etc.), donc avoir des journaux-relais qui dépendent d’eux, ce n’est probablement pas neutre.
En 2018, j'ai interrogé, par email et LRAR, le Fonds Google pour l'innovation numérique de la presse afin qu'il me communique ses rapports d'activité 2015 et 2016 qui, contrairement à ceux de 2013 et 2014, n'ont pas été publiés sur le site web du fonds, qui a d'ailleurs disparu depuis 2020 a minima.
Aucune réponse (j'ai bien reçu l'accusé de réception LRAR). La transparence vantée par les maîtres de la Silicon Valley, c'est pour les autres.
En février 2020, j'ai sollicité, par LRAR, le sinistère de la Culture pour :
Aucune réponse. Pas même un accusé de réception (hors LRAR).
En décembre 2020, j'ai saisi la Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA) par LRAR. En gros, la CADA est une autorité administrative que l'on peut sonner quand l'État (au sens large) refuse de communiquer un document public (au sens large, mais hors documents de travail, documents protégés/confidentiels, etc.) ou qu'il ne répond pas à une demande de communication d'un document. J'ai mis de côté ce que je retiens concernant la manière de saisir la CADA.
Ma demande est casse-gueule : si le minicul possède des informations ou des documents (ce que j'ignore, donc je suis facile à rembarrer), il faudra encore vérifier s'il a le droit de me les communiquer vu qu'il n'a pas produit ces documents, qu'ils n'ont pas été produits à sa demande, qu'ils n'entrent pas dans le cadre d'une prestation achetée par le sinistère, qu'ils peuvent ne pas avoir été collectés dans le cadre d'une mission relevant des prérogatives du sinistère, et qu'ils peuvent être frappés du sceau de la confidentialité.
La CADA a rendu son avis le 1 février 2021 et il m'a été transmis mi-juin 2021 (le timbre indique le 14/06). :O
Réponse : ma demande d'avis est sans objet.
Argumentaire :
Quelle suite ?
J'en vois aucune. La suite logique d'un avis favorable de la CADA ignoré par l'État, c'est une plainte en justice, mais, dans le cas présent, l'avis de la CADA est que ma demande est sans objet. Attaquer quoi, donc ?
Il me semble que c'est une fin de partie.
Ce qui me dérange le plus, c'est de ne pas avoir reçu de réponse du ministère de la Culture sur la conduite (ou non) de missions de recueil d'informations sur les financements privés de la presse, d'évaluation / d'analyse / de prospection sur l'impact (ou non) de financements par des acteurs visés/impactés par des décisions législatives, judiciaires, administratives.
Si le sinistère ne conduit pas une telle réflexion, ce sera, à mes yeux, une carence fautive. Un État doit s'informer et conduire une stratégie, et la presse ne peut pas faire exception. On peut discuter du comment mais le choix est limité : régulation d'État ? Régulation par le marché ? Dans les deux cas, obligation, pour un journal, de publier le nom de ses grands financeurs afin de permettre la régulation (comment un citoyen peut aller voir ailleurs s’il n’est pas informé ?).
Si tu me trouves excessif (car le privé fait bien ce qu'il veut gnagnagna) :
Objet : communication des rapports d’activité 2015 et 2016
Bonjour,
En tant que citoyen, je souhaite obtenir une copie des documents suivants :
- Rapport d’activité 2015 du Fonds pour l’Innovation Numérique de la Presse ;
- Rapport d’activité 2016 du Fonds pour l’Innovation Numérique de la Presse.
Je préfère vivement un lien (URL) vers les documents ou une copie numérique desdits documents, au format PDF, envoyée à mon adresse email (
). J’ai cherché ces rapports sur le site web pointé par l’adresse « http://www.finp.fr/ », en vain, alors que les rapports 2013 et 2014 y sont toujours disponibles.
Je vous ai contacté par email, à l’adresse « contact@finp.fr » le 12/05/2018 et le 17/06/2018. À ce jour, j’ai obtenu aucune réponse de votre part.
En l’absence de réponse sous deux mois, j’interrogerai la direction générale des médias et des industries culturelles du ministère de la Culture.
Cordialement.
Objet : communication de documents autour du financement récurrent des médias français par les sociétés commerciales Google et Facebook
Bonjour,
Je suis un citoyen. Je n’ai pas d’intérêts dans les médias, ni de près (pas d’actions dans des groupes de médias), ni de loin (pas de personnes proches travaillant pour des médias). En revanche, d’une manière générale, j’aime bien vérifier ce que mange (les médias sont bien de la nourriture intellectuelle, n’est-ce pas ?).
De 2013 à 2016, le fonds pour l’innovation numérique de la presse, aussi nommé fonds Google pour la presse, a financé les projets de plusieurs médias français.
En mai 2018, seuls les rapports d’activité 2013 et 2014 étaient disponibles sur le site web du fonds (http://www.finp.fr/). Les rapports 2015 et 2016 étaient introuvables. J’ai sollicité le fonds par email afin d’obtenir un exemplaire des rapports d’activité 2015 et 2016. Sans réponse.
En août 2018, j’ai effectué la même demande par Lettre Recommandée avec Accusé de Réception envoyée aux deux adresses postales indiquées sur le site web du fonds. Une des LRAR est revenue en « destinataire inconnu à l’adresse ». La deuxième m’est revenue, car elle n’a pas été récupérée dans le délai imparti. Je vous joins les bordereaux d’accusé réception.
En septembre 2018, j’ai envoyé une nouvelle LRAR à la deuxième adresse. L’accusé de réception a été signé le 19 septembre 2018. Je n’ai pas reçu de réponse. Je vous joins une copie de ma lettre ainsi que l’accusé réception.
Aujourd’hui, le site web du fonds n’existe plus.
Compte-tenu des missions du Ministère en matière de médias, je pense que vous détendez un exemplaire des rapports d’activité 2015 et 2016 du Fonds pour l’innovation numérique de la presse dit fonds Google pour la presse. Pouvez-vous me transmettre une copie de ces deux documents ?
Si vous ne détenez pas ces rapports, je pense que vous détenez, a minima, le nom des médias français qui ont bénéficié d’un financement du Fonds pour l’innovation numérique en 2015 et en 2016, le nom, la description / l’objet des projets pour lesquels un financement a été octroyé et le montant total des financements accordés à chaque média français. Pouvez-vous me communiquer ces éléments ?
À partir de 2016, la société commerciale Google a, entre autres, financé la presse mondiale, l’a formé à ses outils et l’a aidé à produire des contenus publiés sur ses services (Google Youtube, par exemple). C’est le programme Google News Initiative.
Dans le cadre de ce programme, des médias français ont été financés par au moins deux fonds : le fonds Google Digital News Innovation [1] et le fonds Google Youtube pour l’innovation [2].
Dans le cadre du fonds Google Youtube pour l’innovation, trois médias français (Le Monde, Brut et HugoDécrypte) ont été financés en 2018-2019 pour un montant total non communiqué. Le montant du financement accordé à chaque média n’est pas non plus communiqué.
Compte-tenu des missions du Ministère en matière de médias, Je pense que vous détenez, a minima, le montant du financement accordé à chaque média français en 2018-2019 par le fonds Youtube pour l’innovation. Pouvez-vous me communiquer ces éléments ?
Dans le cadre du fonds Google Digital News Initiative, 41 projets émanant de 34 médias français ont été financés en 2018 pour un montant total de 10,2 millions d’euros. Le montant du financement accordé à chaque média n’est pas communiqué.
Compte-tenu des missions du Ministère en matière de médias, je pense que vous détendez, a minima, pour les années 2017, 2018 et 2019, le nom et la description / l’objet des projets français pour lesquels un financement a été octroyé par le fonds Google Digital News Initiative et le montant total des financements accordés à chaque média français. Pouvez-vous me communiquer ces éléments ?
D’une manière générale, pouvez-vous me communiquer, pour les années 2017, 2018 et 2019, le nom des médias français qui ont été financés dans le cadre du programme Google News Initiative, tout projet / sous-programme de la Google News Initiative confondus, ainsi que le nom et la description / l’objet des projets financés, ainsi que le montant total des financements perçus par les médias français ?
Fin 2017, Mediapart nous apprenait que des médias français étaient financés par la société commerciale Facebook pour produire des contenus vidéos destinés à être publiés sur le service Facebook Watch / Live de la société commerciale [3]. Un financement à hauteur de 100 000 à 200 000 € par mois par média est évoqué. Les médias français participants annoncés étaient TF1, Le Figaro, Le Parisien et Le Monde.
D’après mes recherches, Facebook est muet sur le sujet, notamment sur les sommes en jeu.
Savez-vous si ces financements pour produire des contenus vidéos pour Facebook ont perduré en 2018 et 2019 ? D’autres médias que ceux sus-cités sont-ils entrés dans la danse après coup ? D’autres se sont-ils retirés ? Ces financements vont-ils perdurer en 2020 ?
Compte-tenu des missions du Ministère en matière de médias, Je pense que vous détenez, a minima, pour les années 2017, 2018 et 2019, le nom des médias français financés par Facebook pour produire des contenus vidéos destinés à être publiés sur Facebook et le montant total du financement accordé à chaque média français. Pouvez-vous me communiquer ces éléments ?
En février 2017, Le Monde nous apprenait que des médias français étaient financés par Facebook pour vérifier la véracité des contenus circulant sur le réseau social de la société commerciale [4]. Les médias français participants annoncés étaient Le Monde, l’AFP, BFM-TV, France Télévisions, France Médias Monde, L’Express, Libération et 20 minutes.
En janvier 2019, Libération, annonçait avoir perçu 245 000 € en 2018 pour la vérification de 249 articles [5]. D’après mes recherches, Libération n’a pas renouvelé cet exercice de transparence en 2020.
À ce jour, Facebook affiche toujours un partenariat avec 20 minutes, l’AFP, Libération, Le Monde et France 24 [6].
D’après mes recherches, Facebook est muet sur le montant des financements.Compte-tenu des missions du Ministère en matière de médias, je pense que vous détendez le montant des financements perçus en 2017, 2018 et 2019 par chacun des huit médias français impliqués dans la vérification des contenus circulant sur le réseau social Facebook. Pouvez-vous me communiquer ces éléments ?
En septembre 2019, Facebook a annoncé investir 2 millions d’euros dans la presse locale et régionale française parmi un programme mondial de financement de la presse s’élevant à 300 millions de dollars sur trois ans nommé Facebook Journalism Project [7]. Les médias et groupes de médias français participants annoncés sont Ouest France, Sud Ouest, La Dépêche du Midi, La Voix du Nord, La Provence, Groupe EBRA, Paris-Normandie, La Nouvelle République du Centre, Centre France, Le Courrier Picard et Sud Presse.
À côté des 12 semaines de formation qui sont difficiles à chiffrer, Facebook annonce qu’« Une bourse sera accordée à chaque éditeur pour l’aider à mettre en pratique ses idées. ».
J’ai trouvé aucune information supplémentaire concernant les montants en jeu.Compte-tenu des missions du Ministère en matière de médias, je pense que vous détendez le nom et la description / l’objet des projets français pour lesquels un financement a été octroyé ainsi que le montant des financements perçus par chacun des onze médias français sus-cités pour développer des projets dans le cadre du volet financement de la presse locale et régionale du programme Facebook Journalism Project. Pouvez-vous me communiquer ces éléments ?
Il est évident qu’il n’y a pas de démocratie sans presse pour éclairer les citoyens. Il est tout aussi évident que tout ce qui entrave la presse nuit à la démocratie. Des financements conséquents et récurrents de la presse française en provenance de multinationales américaines hégémoniques qui ont intérêt à faire relayer leurs discours d’entreprise auprès des citoyens (cf. manipulations électorales, etc.), du législateur (cf. expression / haine en ligne, taxe sur les géants du numérique, voitures autonomes, loi bioéthique, protection de la vie privée, etc.) et des consommateurs (ces sociétés commerciales vendent avant tout des services et des produits), sont de nature à entraver la presse française, donc à porter atteinte à la démocratie et aux citoyens. Le citoyen doit en être informé. Or, ces financements sont opaques et, au mieux, révélés au compte-goutte, et après-coup, par de rares médias français.
C’est pourquoi je pense que tous les documents et informations que je vous demande dans la présente lettre sont des documents et informations d’intérêt général pour le citoyen français et que, de ce fait, ces documents et informations font partie des documents et informations qu’une administration peut librement communiquer à un citoyen en application et dans le cadre de la loi 78-753.
Compte-tenu des risques sus-mentionnés, menez-vous des travaux (de suivi, d’évaluation, d’analyse, etc.) autour des financements privés perçus par les médias français ?
Si vous ne déteniez pas les documents et informations que je vous demande tout au long de cette lettre, considéreriez-vous qu’il s’agit d’une carence, d’un manquement à vos missions ministérielles ou que c’est conforme ? Entreprendriez-vous des travaux et démarches auprès des différents acteurs afin d’avoir une connaissance approfondie des financements privés perçus par les médias français ?
Cordialement.
[1] Rapport 2018 du fonds Digital News Innovation https://frama.link/DNI_rapport_2018
[2] L’annonce du fonds Youtube pour l’innovation https://frama.link/GNI-fonds-Youtube
[3] Article de Mediapart relatif au financement de la presse pour la production de contenus vidéos pour le compte de Facebook https://frama.link/mediapart-fb
[4] Article du Monde relatif au financement de la presse pour la vérification des contenus circulant sur le réseau social Facebook https://frama.link/monde-fb
[5] Article de Libération publiant le montant du financement 2018 accordé au journal par Facebook pour vérifier la véracité des contenus https://frama.link/libe-fb
[6] Page web sur le site web de Facebook annonçant les médias partenaires de la vérification de la véracité des contenus https://frama.link/fb-partenaires
[7] Communiqué de presse de Facebook concernant le financement de la presse régionale et locale française https://frama.link/fb-PQR
Objet : saisine pour avis sur communication de documents, détenus par le ministère de la Culture, relatifs au financement récurrent des médias français par les sociétés commerciales Google et Facebook
Bonjour,
Contexte de ma saisine :
De 2013 à 2016, le fonds pour l’innovation numérique de la presse, aussi nommé fonds Google pour la presse, a financé les projets de plusieurs médias français.
En mai 2018, seuls les rapports d’activité 2013 et 2014 étaient disponibles sur le site web du fonds (http://www.finp.fr/). Les rapports 2015 et 2016 étaient introuvables. J’ai sollicité le fonds par email afin d’obtenir un exemplaire des rapports d’activité 2015 et 2016. Sans réponse.
En septembre 2018, j’ai envoyé une LRAR au fonds pour l’innovation numérique de la presse. L’accusé de réception a été signé le 19 septembre 2018. Je n’ai pas reçu de réponse.
Aujourd’hui, le site web du fonds n’existe plus.
Compte-tenu des missions du ministère de la culture en matière de médias et de financement des médias, je suppute qu’il détient une copie des rapports d’activité sus-mentionnés, ou, a minima, un fichier informatisé qui recense le nom des médias français qui ont bénéficié d’un financement du fonds pour l’innovation numérique de la presse en 2015 et en 2016, le montant de chaque financement, la description / l’objet du projet pour lequel un financement a été octroyé et le montant total des financements.
Depuis 2016, la société commerciale Google a, entre autres, financé la presse mondiale, l’a formé à ses outils et l’a aidé à produire des contenus destinés à être publiés sur ses services (Google Youtube, par exemple). C’est le programme Google News Initiative.
Dans le cadre de ce programme, des médias français ont été financés par au moins deux fonds : le fonds Google Digital News Innovation et le fonds Google Youtube pour l’innovation.
Compte-tenu des missions du ministère de la culture en matière de médias et de financement des médias, je suppute qu’il détient un fichier informatisé qui recense le nom des médias français qui ont bénéficié d’un financement du fonds Youtube pour l’innovation en 2018 et en 2019, le montant du financement, la description / l’objet du projet pour lequel un financement a été octroyé et le montant total des financements.
Dans le cadre du fonds Google Digital News Innovation, 41 projets émanant de 34 médias français ont été financés en 2018 pour un montant total de 10,2 millions d’euros.
Compte-tenu des missions du ministère de la culture en matière de médias, je pense qu’il détient un fichier informatisé qui recense, pour les années 2017, 2018 et 2019, le nom et la description des projets français, le nom des médias porteurs desdits projets, et le montant de chaque financement octroyé par le fonds Google Digital News Innovation.
Compte-tenu des missions du ministère de la culture en matière de médias, je pense qu’il détient un fichier informatisé qui recense, pour les années 2017, 2018 et 2019, le nom des médias français, la description ou l’objet du financement, et le montant de chaque financement octroyé par le fonds Google News Initiative ainsi que le montant total des financements perçus par les médias français.
Fin 2017, Mediapart nous apprenait que des médias français étaient financés par la société commerciale Facebook pour produire des contenus vidéos destinés à être publiés sur le service Facebook Watch / Live de la société commerciale. Un financement à hauteur de 100 000 à 200 000 € par mois par média est évoqué.
Compte-tenu des missions du ministère de la culture en matière de médias, je pense qu’il détient un fichier informatisé qui recense, pour les années 2017, 2018 et 2019, le nom des médias français financés par Facebook dans le cadre de la production de contenus vidéos destinés à être publiés sur les services Facebook Watch / Live, la description ou l’objet du financement, le montant de chaque financement ainsi que le montant total des financements perçus par les médias français.
En février 2017, Le Monde nous apprenait que des médias français étaient financés par Facebook pour vérifier la véracité des contenus circulant sur le réseau social de la société commerciale. Les médias français participants annoncés étaient Le Monde, l’AFP, BFM-TV, France Télévisions, France Médias Monde, L’Express, Libération et 20 minutes.
En janvier 2019, Libération, annonçait avoir perçu 245 000 € en 2018 pour la vérification de 249 articles.
En février 2020, Facebook affichait toujours un partenariat avec 20 minutes, l’AFP, Libération, Le Monde et France 24.Compte-tenu des missions du ministère de la culture en matière de médias, je pense qu’il détient un fichier informatisé qui recense, pour les années 2017, 2018 et 2019, le nom des médias français financés par Facebook dans le cadre de la vérification de la véracité des contenus échangés sur le réseau social Facebook, la description ou l’objet du financement, le montant de chaque financement ainsi que le montant total des financements perçus par les médias français.
En septembre 2019, Facebook a annoncé investir 2 millions d’euros dans la presse locale et régionale française parmi tout un programme mondial de financement de la presse s’élevant à 300 millions de dollars sur trois ans nommé Facebook Journalism Project. Les médias et groupes de médias français participants annoncés sont Ouest France, Sud Ouest, La Dépêche du Midi, La Voix du Nord, La Provence, Groupe EBRA, Paris-Normandie, La Nouvelle République du Centre, Centre France, Le Courrier Picard et Sud Presse.
À côté des 12 semaines de formation qui sont difficiles à chiffrer, Facebook annonce qu’« une bourse sera accordée à chaque éditeur pour l’aider à mettre en pratique ses idées. ».Compte-tenu des missions du ministère de la culture en matière de médias, je pense qu’il détient un fichier informatisé qui recense, pour l’année 2019, la description / l’objet des projets pour lesquels un financement a été octroyé aux 11 médias français sus-cités, le montant de chaque financement et le montant total des financements perçus par les médias français dans le cadre du volet financement de la presse locale et régionale du programme Facebook Journalism Project.
Il est évident qu’il n’y a pas de démocratie sans presse pour informer les citoyens. Il est tout aussi évident que tout ce qui entrave la presse nuit à la démocratie. Des financements conséquents et récurrents de la presse française en provenance de multinationales états-uniennes hégémoniques qui ont intérêt à faire relayer leurs discours d’entreprise auprès des citoyens (manipulations électorales, etc.), du législateur (droit de la presse et droits voisins , expression / haine en ligne, taxe sur les géants du numérique, voitures autonomes, loi bioéthique, protection de la vie privée, etc.) et des consommateurs (ces sociétés commerciales vendent avant tout des services et des produits), sont de nature à entraver la presse française, donc à porter atteinte à la démocratie et aux citoyens. Le citoyen doit en être informé. Or, ces financements sont opaques et, au mieux, révélés au compte-goutte, de manière partielle, et après-coup, par de rares médias français.
C’est pourquoi je pense que tous les documents et informations que je demande dans la présente lettre sont des documents et des informations d’intérêt général pour le citoyen français et que, de ce fait, ces documents et informations font partie des documents et informations qu’une administration doit librement communiquer à un citoyen en application et dans le cadre de la loi 78-753.
Sujet de la demande :
Ministère de la Culture
182 rue Saint-Honoré
75 001 ParisObjets de la demande :
Documents relatifs au financement récurrent des médias français par les sociétés commerciales états-uniennes Google LLC et Facebook Inc.
Rapport d'activité 2015 du fonds pour l’innovation numérique de la presse (aussi nommé fonds Google pour la presse) + rapport d'activité 2016 du fonds pour l’innovation numérique de la presse ou, a minima, les informations suivantes extraites de fichiers informatiques par un traitement automatisé d'usage courant : nom des médias français (dont le siège social est établi en France) qui ont bénéficié d'un financement du fonds pour l'innovation numérique de la presse / fonds Google pour la presse en 2015 et en 2016 + l'objet / la description / la justification de chaque financement + le montant de chaque financement + le montant total des financements perçus par les médias français sur la période sus-définie ;
Informations suivantes extraites de fichiers informatiques par un traitement automatisé d'usage courant : nom des médias français (dont le siège social est établi en France) qui ont bénéficié d'un financement du fonds Google Youtube pour l'innovation en 2018 et 2019 + l'objet / la description / la justification de chaque financement + le montant de chaque financement + le montant total des financements perçus par les médias français sur la période sus-définie ;
Informations suivantes extraites de fichiers informatiques par un traitement automatisé d'usage courant : nom des médias français (dont le siège social est établi en France) qui ont bénéficié d'un financement du fonds Google Digital News Innovation en 2017, 2018 et 2019 + l'objet / la description / la justification de chaque projet financé + le montant de chaque financement + le montant total des financements perçus par les médias français sur la période sus-définie ;
Informations suivantes extraites de fichiers informatiques par un traitement automatisé d'usage courant : nom des médias français (dont le siège social est établi en France) qui ont bénéficié d'un financement du programme Google News Initiative en 2017, 2018 et 2019 + l'objet / la description / la justification de chaque financement + le montant de chaque financement + le montant total des financements perçus par les médias français sur la période sus-définie ;
Informations suivantes extraites de fichiers informatiques par un traitement automatisé d'usage courant : nom des médias français (dont le siège social est établi en France) qui, en 2017, 2018, et 2019, ont bénéficié d'un financement de Facebook dans le cadre de la production de contenus vidéos destinés à être publiés sur les services Facebook Watch / Live + l'objet / la description / la justification de chaque financement + le montant de chaque financement + le montant total des financements perçus par les médias français sur la période sus-définie ;
Informations suivantes extraites de fichiers informatiques par un traitement automatisé d'usage courant : nom des médias français (dont le siège social est établi en France) qui, en 2017, 2018, et 2019, ont bénéficié d'un financement de Facebook dans le cadre de la vérification de la véracité des contenus publiés sur le réseau social Facebook + l'objet / la description / la justification de chaque financement + le montant de chaque financement + le montant total des financements perçus par les médias français sur la période sus-définie ;
- Informations suivantes extraites de fichiers informatiques par un traitement automatisé d'usage courant : l'objet / la description / la justification des financements accordés, en 2019, aux journaux (et groupes de médias) Ouest France, Sud Ouest, La Dépêche du Midi, La Voix du Nord, La Provence, Groupe EBRA, Paris-Normandie, La Nouvelle République du Centre, Centre France, Le Courrier Picard et Sud Presse dans le cadre du volet financement de la presse locale et régionale du programme Facebook Journalism Project + le montant de chaque financement + le montant total des financements perçus par les médias français sur la période sus-définie ;
Déroulé de la procédure :
Le 13 février 2020, j’ai adressé une LRAR à la sous-direction de la presse écrite et des métiers de l'information du ministère de la culture demandant communication des documents et informations sus-référencés. Je vous joins une copie de ce courrier.
L’accusé de réception La Poste (LRAR) a été signé le 17/02/2020 par le ministère. Je vous joins une copie de ce document.
À ce jour, et bien que plus d’un mois se soit écoulé, je n’ai pas reçu de réponse du ministère de la culture. Ni même un accusé de réception tel qu’il est codifié aux articles L112-3 et R112-5 du Code des relations entre le public et l'administration.
En conséquence, je saisis, par le présent courrier, la Cada afin d’obtenir un avis sur la communication des documents administratifs sus-référencés.
Cordialement.
Avis n° 20205602 du 01 février 2021
Monsieur <CENSURE> a saisi la commission d'accès aux documents administratifs, par courrier enregistré à son secrétariat le 16 décembre 2020, à la suite du refus opposé par la ministre de la culture à sa demande de communication de documents et éléments relatifs au financement des médias français par les sociétés Google LLC et Facebook Inc :
1) les rapport d'activité 2015 et 2016 du fonds pour l'innovation numérique de la presse (aussi nommé fonds Google pour la presse) ;
2) concernant les médias français dont le siège social est établi en France, les informations extraites de fichiers informatiques par un traitement automatisé d'usage courant, à savoir, leur nom ainsi que l'objet, la description, la justification de chaque financement, le montant de chaque financement, le montant total des financements perçus par :
a) ceux qui ont bénéficié d'un financement du fonds pour l'innovation numérique de la presse / fonds Google pour la presse en 2015 et en 2016 ;
b) ceux qui ont bénéficié d'un financement du fonds Google Youtube pour l'innovation en 2018 et 2019 ;
c) ceux qui ont bénéficié d'un financement du fonds Google Digital News Innovation en 2017, 2018 et 2019 ;
d) ceux qui ont bénéficié d'un financement du programme Google News Initiative en 2017, 2018 et 2019 ;
e) ceux qui, en 2017, 2018, et 2019, ont bénéficié d'un financement de Facebook dans le cadre de la production de contenus vidéos destinés à être publiés sur les services Facebook Watch / Live ;
e) ceux qui, en 2017, 2018, et 2019, ont bénéficié d'un financement de Facebook dans le cadre de la vérification de la véracité des contenus publiés sur le réseau social Facebook ;
f) en 2019, les journaux (et groupes de médias) ci-après désignés Ouest France, Sud Ouest, La Dépêche du Midi, La Voix du Nord, La Provence, Groupe EBRA, Paris-Normandie, La Nouvelle République du Centre, Centre France, le Courrier Picard et Sud Presse dans le cadre du volet financement de la presse locale et régionale du programme Facebook Journalism Project.Après avoir pris connaissance de la réponse de la ministre de la culture, la commission observe que les documents sollicités s'inscrivent dans le cadre du fonds de soutien à la presse lancé par Google et qu'il s'agit d'une initiative privée. La commission constate que ce fonds ne dispose d'aucune existence réglementaire, La ministre de la culture a également informé la commission qu'elle ne disposait, compte tenu de ce contexte, d'aucun élément, autre que ceux rendus publics par les sociétés précitées ou l'une des entreprises de presse bénéficiaire, s'agissant de la mise en œuvre de ces dispositifs, et qu'elle ne détenait aucun document associé. La commission ne peut dès lors que déclarer sans objet la demande d'avis sur ce point.
Le présent avis est rendu au nom de la commission, par délégation donnée à son président en vertu des articles L341-1 et R341-5-1 du code des relations entre le public et l'administration.
Dans le cadre de mes interrogations au sujet du financement de la presse française, j'ai été amené à saisir la Commission d'Accès aux Documents Administratifs. Voici ce que j'en retiens.
En gros, la Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA) est une autorité administrative que l'on peut sonner quand l'État (au sens large) refuse de communiquer un document public (au sens large) (ou qu'il ne répond pas à une demande de communication d'un document public, pas de réponse = refus).
ÉDIT DU 25/12/2022 : ajout des PRADA, des différents moteurs de recherche d'un avis CADA, et des documents à caractère juridictionnel. FIN DE L'ÉDIT DU 25/12/2022.
ÉDIT DU 17/01/2023 : en l'absence d'un accusé de réception délivré par l'administration sollicitée, le délai de recours n'est pas infini (contrairement à ce que j'avais écrit), il est d'un délai raisonnable fixé à 1 an par jurisprudence. FIN DE L'ÉDIT DU 17/01/2023.
ÉDIT DU 29/06/2023 : ajout du délai de traitement par la CADA, de l'obligation, pour l'administration d'informer la CADA de la suite donnée, et du recours post-CADA. FIN DE L'ÉDIT.