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  • OpenStreetMap : trouver tous les lieux d'un même type dans un périmètre géographique

    Fil rouge : trouver un coiffeur à Amiens avec OpenStreetMap, l'outil de cartographie libre de droit, communautaire, collaboratif et gratuit.



    Avec une application mobile GPS qui utilise les données d'OpenStreetMap, comme OSMAnd~, c'est facile : on utilise son moteur de recherche et c'est plié.

    On peut chercher « coiffure Amiens » dans le moteur de recherche d'OpenStreetMap. On trouvera toutes les boutiques dont le nom contient « coiffure », mais ce n'est pas satisfaisant : les salons de coiffure dépourvus du mot « coiffure » dans leur nom nous échapperont et l'on obtiendra une liste de résultats au format texte (on ne les verra pas sur la carte, on ne pourra pas en déduire la proximité ‒ sauf à cliquer sur chaque ‒, et il faudra cliquer sur le bouton « Plus de résultats » un bon moment).



    On peut utiliser Overpass API turbo pour chercher dans les données du projet OpenStreetMap.

    Sur la carte, il y a un bouton « sélection manuelle des limites bbox ». On clique dessus puis on trace la zone de recherche désirée sur la carte.

    Un salon de coiffure, c'est un item qui a un attribut « shop » dont la valeur est « hairdresser ». Pour le savoir, depuis le site web OpenStreetMap, on utilise l'outil requêteur (menu de droite sur la carte, item tout en bas dont l'icône est un pointeur de souris et un point d'interrogation). On clique sur un salon de coiffure, et on regarde ses attributs.

    On utilise donc le code suivant :

    node[shop=hairdresser]({{bbox}});
    out;

    On exécute la requête et… la liste des résultats apparaît sur la carte. \o/



    On peut également préciser la zone de recherche de manière textuelle :

    area[name="Amiens"];
    node[shop=hairdresser](area);
    out;

    Ici, j'ai donné le nom (son attribut « name ») de la relation qui matérialise la frontière / limite administrative d'Amiens. Attention : ce n'est pas toujours le nom de la ville.

    Comment fait-on pour trouver la frontière / limite administrative, alors ? Sur OpenStreetMap, on utilise le requêteur (menu de droite sur la carte, item tout en bas dont l'icône est un pointeur de souris et un point d'interrogation). On clique sur Amiens. Dans la liste des résultats située à gauche, on cherche la section « Objets englobants ». On identifie « Limite communale Amiens » et on clique dessus. On trouve l'attribut « name » et sa valeur, « Amiens ».



    On peut également cumuler plusieurs critères de recherche. Trouver tous les salons de coiffure accessibles en fauteuil roulant situés à Amiens (la base de données OpenStreetMap n'en contient pas, mais cette requête fonctionne dans d'autres villes) :

    area[name="Amiens"];
    node[shop=hairdresser][wheelchair=yes](area);
    out;

    Tous les salons de coiffure d'Amiens ouverts le lundi ?

    area[name="Amiens"];
    node[shop=hairdresser][opening_hours~'Mo'](area);
    out;



    Pour en apprendre plus sur la syntaxe du langage d'Overpass API turbo, voir cet excellent tutoriel.

    Mon Jul 25 18:46:26 2022 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?vN7UqQ
  • Lecteur de cartes SD Realtek RTS5249 avec Debian 11 Bullseye

    J'ai récupéré un ordinateur portable acheté en 2014. Il comporte un lecteur de cartes SD Realtek RTS5249 branché en PCI Express. lspci affiche 5f:00.0 Unassigned class [ff00]: Realtek Semiconductor Co., Ltd. RTS5249 PCI Express Card Reader (rev 01).

    J'utilise la version 11 / Bullseye de Debian GNU/Linux. Les cartes SD que j'insère ne sont pas montées. Pourtant, a priori, ce matériel est pris en charge par Linux depuis longtemps. Module rtsx_pci.

    Une recherche sur le web retourne aucun résultat intéressant. Les différentes petites manip' produisent aucun effet.

    Je constate que le pilote a subi un paquet de changements en 2020 et en 2021. Linux 5.10 (embarqué dans Debian Bullseye) est sorti en décembre 2020, donc il ne les incorpore pas tous.

    Je décide d'essayer le noyau plus récent empaqueté dans les backports.

    • J'ajoute le dépôt apt backports à mon sources.list : echo deb http://ftp.fr.debian.org/debian bullseye-backports main | sudo tee -a /etc/apt/sources.list

    • J'utilise l'épinglage apt (apt pinning) pour éviter que des versions plus récentes de mes logiciels soient installées par erreur en créant un fichier /etc/apt/preferences.d/pinning avec le contenu suivant :

      Package: *
      Pin: release a=bullseye-backports
      Pin-Priority: -1


    • Je mets à jour la liste des paquets disponibles et j'installe la version de Linux backportée dans stable : sudo apt update && sudo apt install -t bullseye-backports linux-image-amd64.

    • Je redémarre l'ordinateur. Le lecteur de cartes SD fonctionne parfaitement. \o/

    En prime, la carte réseau Wi-Fi Intel Wireless-AC 7260 tombe en marche également. :D

    Sun Jul 24 22:53:38 2022 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?GDi-OA
  • Supprimer une valeur dans un attribut d'un élément HTML avec uBlock Origin

    Fil rouge : sur le journal Basta!, je veux virer le pop-up « Bien s'informer, c'est déjà s'engager » qui propose de s'inscrire à une newsletter ou de soutenir.



    Le sélecteur d'uBlock Origin permet de générer, en mode clic-clic, les règles qui font disparaître le pop-up et le fond noir :

    basta.media##.lity-wrap
    basta.media##.lity-ready.lity-inline.lity-opened.c-popin.lity.box_modalbox.box_mediabox



    Mais on ne peut pas scroller sur la page.

    En regardant le DOM avec l'outil « inspecteur » des outils de développement web (ça n'apparaît pas dans le code source, car c'est du JavaScript qui produit ça), on voit ceci : <html class="page_article ltr fr js lity-active rvgyiqzhhi idc0_341" […] >.
    Hum… On retrouve le nom du pop-up, « lity ». Si l'on supprime la valeur « lity-active » de l'attribut « class » de l'élément « html », on peut à nouveau scroller.



    Pour supprimer une classe avec uBlock Origin, il suffit de lire la doc' : basta.media##+js(rc, lity-active, html).

    Hum… Ça ne fonctionne pas. J'ai essayé au pif les paramètres de la fonction, basta.media##+js(rc, lity-active, html, stay) : cela fonctionne. Le JavaScript qui ajoute cette classe doit s'exécuter plusieurs fois, pas uniquement quand la page devient interactive (alors qu'uBlock Origin s'exécute à ce moment-là uniquement).



    Ainsi, pour surfer en paix sur Basta!, les règles pour uBlock Origin sont :

    basta.media##.lity-wrap
    basta.media##.lity-ready.lity-inline.lity-opened.c-popin.lity.box_modalbox.box_mediabox
    basta.media##+js(rc, lity-active, html, stay)

    Plus simple et rapide, désactiver le JavaScript sur Basta! (avec uMatrix, par exemple) fonctionne également très bien sans effet secondaire. :D

    Sun Jul 24 11:29:41 2022 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?L8ohyg
  • Cybersécurité : 15 mises en demeure à l’encontre de sites web insuffisamment sécurisés | CNIL

    Les manquements relevés par la CNIL portent sur l’obligation générale du responsable de traitement de sécuriser les données personnelles traitées (article 32 du RGPD).
    […]
    Les vérifications réalisées par la CNIL ont donc essentiellement porté sur des points techniques et organisationnels.
    […]
    Concernant la robustesse du chiffrement des données, la CNIL a constaté que de nombreux acteurs permettaient un accès non sécurisé (HTTP) à leur site web, mettaient en place des versions obsolètes du protocole TLS devant assurer la sécurité des données en transit, utilisaient des certificats et des suites cryptographiques non conformes pour les échanges avec les serveurs des sites contrôlés.

    Concernant la gestion des comptes utilisateurs, la CNIL a principalement constaté le défaut de dispositifs permettant de tracer les connexions anormales aux serveurs.

    Sun Jul 17 13:12:41 2022 - permalink -
    - https://www.cnil.fr/fr/cybersecurite-15-mises-en-demeure-lencontre-de-sites-web-insuffisamment-securises
  • Suite : nouvel espace client Banque Populaire : externalisation, non-conformité RGPD et non-sens technique

    Le 29/04/2022, j'ai signalé au délégué à la protection des données personnelles (DPO) de la section régionale de la Banque Populaire dont je dépends deux types d'infractions au RGPD commises sur le nouvel espace client de la Banque Populaire (voir) :

    • Téléchargement automatique de ressources (feuille de style, police de caractères, scripts JavaScript) depuis des serveurs informatiques tiers situés aux États-Unis et/ou détenus par des sociétés commerciales états-uniennes hors des dispositions prévues par le RGPD. Exemple : Google Fonts ;

    • Téléchargement automatique de ressources depuis des serveurs informatiques tiers situés dans l'Union européenne et/ou détenus par des sociétés commerciales européennes sans base légale. Exemple : KeyCDN.



    Le 4 juillet 2022, le DPO de la Banque Populaire régionale m'a répondu (exemplaire PDF) :

    Monsieur,

    Nous vous remercions de votre courrier qui a retenu toute notre attention.

    La Banque Populaire XXXXXXXXXX demeure très attentive à la protection des données personnelles en sa qualité d'acteur bancaire et déploie tous les efforts nécessaires afin de préserver les informations de ses clients.

    Vous nous avez alertez sur le recours à des scripts téléchargés depuis des ressources externes pouvant entraîner un transfert en dehors de l’Union Européenne de l'adresse IP.

    A titre liminaire, nous nous permettons de vous rappeler que l'intervention de sociétés américaines ou affiliées à des sociétés américaines, en qualité de destinataire de ces informations, n'implique pas de facto l'existence d’un transfert de données personnelles en direction des Etats-Unis. Quand tel est le cas, ou lorsque des flux de données personnelles sont transférées vers tout autre pays non adéquat, nous mettons en place des mesures techniques, organisationnelles et contractuelles appropriées après diagnostic de la sensibilité de ces données transférées et dans le respect des conditions de l'article 46 du RGPD et en conformité avec notre notice d’information.

    Au service de nos clients, nous demeurons soucieux de la protection de leurs données personnelles et espérons vous avoir apporté les éclaircissements attendus.

    Je vous souhaite bonne réception de la présente et vous prie d’agréer, Monsieur, l'assurance de mes salutations distinguées.



    Qu'en penser ? Absence de réponse sur le deuxième type d'infractions, forte suspicion d'ignorance des aspects techniques, réponse d'ordre général / pas un mot sur les infractions relevées, probable ignorance des récentes décisions en la matière pourtant référencées dans mon courrier initial, et de ce fait, négation de la réalité et énonciation d'inexactitudes. Après deux mois de cogitation. Chapeau, l'artiste !

    J'ai du mal à interpréter cette réponse autrement que comme une volonté flagrante de ne pas comprendre, de ne pas traiter ma demande ou d'y faire obstruction afin de faire perdurer les pratiques de la banque. Mais peut-être est-ce de l'incompétence ?

    Énième exemple de l'inefficacité des recours internes (comme les dispositifs pour les lanceurs d'alerte) et des autorités de contrôle sectorielles (CNIL, ARCEP, IGPN, etc).



    Que faire ? Répondre dans le vent ? N'est-ce pas cramer inutilement de l'énergie ? Signaler la réponse à la CNIL qui va rien faire ?

    Malgré l'absence d'espoir, j'ai décidé de répondre. De tenter la pédagogie une fois de plus. Et de secouer la CNIL. Motivations : consigner le foutage de gueule, mettre en lumière les carences des uns et des autres, et documenter le naufrage, l'écart entre la théorie (la jolie réglementation) et la réalité.

    Résumé de mon argumentaire :

    • Concernant le téléchargement automatique de ressources depuis des serveurs informatiques tiers situés aux États-Unis et/ou détenus par des sociétés commerciales états-uniennes :

      • L'inclusion de feuilles de style, de polices de caractère, de scripts, etc. hébergés par un tiers génère un transfert de données personnelles chez ce tiers (adresses IP, entêtes techniques HTTP). Ces données personnelles, qui se renforcent entre elles, sont discriminantes / individualisantes, surtout pour un acteur hégémonique présent sur un grand nombre de sites web qui peut alors identifier des personnes physiques et/ou suivre leur navigation sur le web ;

      • Un transfert de données personnelles en dehors de l'Union européenne peut avoir lieu uniquement si une décision d'adéquation existe (article 45 du RGPD), ou si des garanties appropriées sont mises en œuvre (article 46 du RGPD), ou si ça fait partie des exceptions prévues par l'article 49 du RGPD (consentement ou traitement nécessaire à l'exécution d'un contrat) ;

      • Or, concernant Google Fonts utilisé en mode API (on laisse le navigateur web du visiteur télécharger directement la police de caractères sur les serveurs informatiques de Google) :

        • Google reconnaît recevoir et stocker des données personnelles ;

        • De toute façon, le transfert de l'adresse IP aux États-Unis a été entériné par plusieurs juridictions et autorités de contrôle ;

        • Il n'existe plus de décision d'adéquation entre les États-Unis et le droit européen (RGPD). La dernière, le Privacy Shield, a été invalidée par la Cour de Justice de l'Union européenne en 2020 (arrêt dit « Schrems II ») ;

        • Comme l'indique Google elle-même, sa mise en œuvre des clauses contractuelles types, l'un des mécanismes prévus à l'article 46 du RGPD, ne couvre pas son service Google Fonts. De toute façon, ces clauses et les autres garanties présentées par Google sont irrecevables ;

        • La Banque Populaire n'évoque pas l'existence d'autres dispositions contractuelles au sens de l'article 46 du RGPD et l'on peut constater qu'aucune garantie technique est mise en œuvre ;

        • La Banque Populaire ne saurait bénéficier des exceptions de l'article 49 du RGPD : le consentement n'est pas recueilli et il serait de toute façon vicié car Google Fonts est nécessaire à l'utilisation de l'espace client ; la nécessité du transfert pour l'exécution du contrat est inexistante ;
      • Conclusion : le transfert de données personnelles à Google lors de l'utilisation de Google Fonts sur l'espace client de la Banque Populaire est dénué de base légale ;

      • Ce raisonnement s'applique aux autres ressources que l'espace client web de la Banque Populaire fait télécharger automatiquement aux navigateurs web de ses clients auprès des entités ricaines AppDynamics, Tealium et Ibenta.
    • Concernant le téléchargement automatique de ressources depuis des serveurs informatiques tiers situés dans l'Union européenne et/ou détenus par des sociétés commerciales européennes :

      • Comme au premier point, l'inclusion de feuilles de style, de polices de caractère, de scripts, etc. hébergés par un tiers génère un transfert de données personnelles chez ce tiers (adresses IP, entêtes techniques HTTP) ;

      • Le transfert à un tiers est libre, mais il faut une finalité et une base légale à ce traitement de données personnelles (même s'il est internalisé). Le RGPD prévoit six bases légales, mais deux sont susceptibles de s'appliquer dans le cas d'espèce : l'intérêt légitime et le consentement ;

      • Pour décrocher l'intérêt légitime, il faut que le traitement ait un réel intérêt, qu'il soit nécessaire et que l'atteinte aux droits des personnes soit proportionnée. Un outil de gestion de la performance (KeyCDN) un mécanisme de tests A/B ne remplissent pas ces conditions. À titre d'analogie, la Cour régionale de Munich fait le même constat pour l'utilisation de Google Fonts ;

      • Le consentement explicite et spécifique du client Banque Populaire n'est pas recueilli et le refus des cookies dans le pop-up dédié ne désactive pas le téléchargement des ressources éditées par KeyCDN et Kameleoon ;

      • Conclusion : le système de gestion de la performance KeyCDN et le mécanisme de tests A/B Kameleoon sont utilisés en dehors de toute base légale par la Banque Populaire.



    Ma réponse au DPO de ma Banque Populaire régionale :

    Objet : suite non-conformité RGPD nouvel espace client BP

    Bonjour,

    Je fais suite à votre réponse du 4 juillet 2022 à mon courrier du 29 avril 2022.

    Vous m’adressez une réponse d’ordre général alors que mon relevé d’infractions au RGPD appelle une réponse contextualisée et circonstanciée aux cas d’espèce.



    D’abord, vous écrivez « Vous nous avez alertez sur le recours à des scripts téléchargés depuis des ressources externes pouvant entraîner un transfert en dehors de l’Union Européenne de l’adresse IP ».

    Je vous ai signalé que l’espace client web de la Banque Populaire (BP) fait télécharger automatiquement au navigateur web du client BP des ressources numériques de plusieurs types (feuilles de style, polices de caractères, scripts, etc.) ‒ il n’y a donc pas que des scripts ‒ depuis des infrastructures numériques situées aux États-Unis et/ou détenues par des organisations qui dépendent du droit états-unien.

    Je vous ai également signalé que ces téléchargements génèrent un transfert de plusieurs données personnelles du client BP en dehors de l’Union européenne. L’adresse IP, mais également la langue du client BP (entête HTTP Accept-Language), la date et l’heure des consultations de l’espace client BP, l’adresse ‒ URL ‒ des rubriques (« Comptes », « Opérations », etc.) consultées sur l’espace client BP (entêtes HTTP Referer et CORS Origin), la marque et le modèle du navigateur web du client BP (entête HTTP User-Agent), etc.

    Ces données personnelles renforcent entre elles leur caractère discriminant / individualisant (voir l’étude Panopticlick de l’Electronic Frontier Foundation qui, depuis plus d’une décennie, identifie de manière unique un navigateur web à partir, entre autres, des entêtes sus-mentionnés) et rendent identifiable une personne, surtout par un acteur hégémonique comme la société commerciale Google qui, par sa présence sur de nombreux sites web, peut suivre une personne entre les sites web et parvenir à l’identifier. On retrouve cette analyse dans la mise en demeure de la CNIL concernant l’utilisation de Google Analytics du 10 février 2022 (https://www.cnil.fr/fr/utilisation-de-google-analytics-et-transferts-de-donnees-vers-les-etats-unis-la-cnil-met-en-demeure ; lien court : https://s.42l.fr/cnil-go).

    La transmission des données personnelles sus-référencées lors de l’utilisation du service Google Fonts en mode API (celui utilisé sur le nouvel espace client BP) est reconnue par la société commerciale états-unienne Google, voir : https://developers.google.com/fonts/faq#what_does_using_the_google_fonts_api_mean_for_the_privacy_of_my_users (lien court : https://s.42l.fr/go-fo).



    Ensuite, vous écrivez que « l’intervention de sociétés américaines […] n’implique pas de facto l’existence d’un transfert de données personnelles en direction des États-Unis ».

    Dans le cas d’espèce Google Fonts, qui est l’une des infractions de BP au RGPD que je vous ai signalé, si. Dans sa décision 3_O_17493/20, la Cour régionale de Munich (https://gdprhub.eu/index.php?title=LG_M%C3%BCnchen_-_3_O_17493/20 ; lien court : https://s.42l.fr/munich), rappelant les conclusions identiques de l’arrêt C-311/18 de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), a jugé que l’utilisation des polices de caractères Google Fonts en mode API (comme le fait BP) entraîne forcément un transfert de l’adresse IP aux États-Unis. Dans sa mise en demeure du 10 février 2022 relative à l’utilisation de Google Analytics sus-référencée, la CNIL confirme cette analyse. Les autres données personnelles sus-référencées sont également transférées.



    Enfin, vous écrivez que, lors de transferts de données personnelles vers les États-Unis ou de tout autre pays non adéquat, vous mettez « en place des mesures […] dans le respect des conditions de l’article 46 du RGPD ».

    Les conditions d’utilisation de Google Fonts (https://policies.google.com/terms/service-specific?hl=fr-CA ; lien court : https://s.42l.fr/gopo) ne prévoient pas de telles dispositions.

    Comme indiqué par la société Google elle-même (https://policies.google.com/privacy/ frameworks ; lien court : https://s.42l.fr/go46), sa mise en œuvre des clauses contractuelles types ne couvre pas son service Google Fonts.

    En tout état de cause, comme l’analysent la CNIL dans sa mise en demeure de février 2022 concernant Google Analytics sus-référencée et l’EDPS dans sa décision numéro 2020-1013 (https://gdprhub.eu/index.php?title=EDPS_-_2020-1013 ; lien court : https://s.42l.fr/edps), les clauses contractuelles types de Google ont été indirectement invalidées par l’arrêt C-311/18 de la CJUE au motif de la surveillance d’État, de l’absence de recours effectif et de l’absence de démonstration de l’efficacité à garantir un niveau de protection adéquat au droit de l’UE de toutes les mesures contractuelles, organisationnelles et techniques prises et/ou présentées par Google.

    La « notice d’information sur le traitement des données à caractère personnel » de la BP (Notice BP) n’énonce pas d’autres instruments juridiques (autre que les décisions d’adéquation et les clauses contractuelles types, s’entend).

    On peut avoir la certitude que la BP dispose d’aucun instrument juridique (au sens de l’article 46 du RGPD) avec Google, car il n’est pas possible de contractualiser bilatéralement avec cette société commerciale pour utiliser son service Google Fonts.

    On peut avoir la certitude que la BP met en place aucune mesure technique. Le nouvel espace client BP inclut une instruction technique ordonnant au navigateur web du client BP le téléchargement d’une police de caractère directement auprès des serveurs informatiques de Google. Dès lors, la requête de téléchargement émise par le navigateur web du client BP ne chemine pas par l’infrastructure technique de la BP (pour paraphraser la CNIL : il y a un contact direct entre le terminal du client BP et les serveurs informatiques de Google), donc elle échappe totalement à la BP, qui peut, de ce fait, prendre aucune mesure technique.

    En l’absence d’une décision d’adéquation (article 45 du RGPD), de garanties appropriées (article 46 du RGPD), seul l’article 49 du RGPD est applicable aux transferts de données personnelles hors de l’UE.

    Or, comme consigné dans mon courrier initial, BP ne recueille pas explicitement le consentement du client BP pour le transfert de certaines de ses données personnelles vers les États-Unis et ne l’informe pas des risques que ce transfert peut comporter pour lui (y compris dans la Notice BP), comme l’impose l’article 49.1a du RGPD. Quand bien même la BP le recueillerait, il serait vicié car, en l’absence de Google Fonts, l’espace client BP est inutilisable (j’expose en détails ses dysfonctionnements dans mon courrier initial), ce qui contraint le client BP à accepter de force le traitement de données personnelles réalisé par Google.

    De même, la nécessité du transfert pour l’exécution d’un contrat (article 49.1b du RGPD) est irrecevable puisque un hébergement internalisé de la police de caractères est techniquement et juridiquement possible à un coût nul.



    Tout le raisonnement concernant Google Fonts déroulé depuis le début de ce courrier et ses conclusions s’appliquent également aux ressources des sociétés commerciales états-uniennes AppDynamics (appdynamics.com), Tealium (tiqcdn.com) et Ibenta (ibenta.io) qui sont également chargées en direct par l’espace client BP.



    Votre réponse reste muette sur la deuxième partie de mon courrier dans laquelle je vous signale l’infraction au RGPD que constitue le téléchargement auto, par l’espace client web BP, et sans base légale, de ressources hébergées sur les infrastructures techniques des sociétés commerciales européennes KeyCDN et Kameleoon.

    L’intérêt légitime (qui semble être la base légale prévue par la Notice BP pour la finalité mise en œuvre par les outils de ces sociétés commerciales) n’est pas recevable. Dans mon courrier initial, j’ai argumenté mal à propos, donc je vous présente ci-dessous mon argumentaire rectifié.

    Le traitement de données personnelles avec intérêt légitime doit être en adéquation avec l’objectif affiché, être nécessaire et être proportionné avec les droits et les libertés des personnes dont les données personnelles sont exploitées.

    Or, un système de gestion de la performance (KeyCDN) et un mécanisme de tests A/B (Kameleoon) ne présentent pas de réel intérêt dans le contexte d’un espace client. On peut leur substituer des enquêtes d’opinion auprès des clients ou le traitement des mécontentements émis par les clients auprès des conseillers clientèle ou un test comparatif réalisé sur un panel de volontaires représentatif des clients BP avant la mise en service d’une nouvelle version de l’espace client BP.

    De même, il n’est pas nécessaire d’externaliser ce type d’outils numériques : ils peuvent être internalisés (l’éventuel coût induit n’est pas un critère suffisant pour botter en touche d’après le CEPD), ou, a minima, être hébergés sur les infrastructures techniques de la BP (à coût quasi-nul).

    Enfin, dans le cas d’espèce, le transfert de données personnelles (adresse IP, date+heure, la rubrique consultée sur l’espace client BP, la marque et le modèle du navigateur web du client BP, la langue du client BP, etc.) à des sociétés tierces porte une atteinte inutile et disproportionnée aux droits des clients BP.

    Vous noterez que l’intérêt légitime a été invalidé par la Cour régionale de Munich dans le dossier Google Fonts sus-référencé précisément sur cet ensemble d’arguments.

    Le consentement n’est pas recevable. Il n’est pas recueilli explicitement à ce jour et le refus de tous les cookies (sauf ceux obligatoires) dans le pop-up dédié n’empêche pas le téléchargement desdites ressources et donc un transfert de données personnelles non-consenti à des sociétés tierces.

    Aucune autre base légale est applicable au cas d’espèce. Le transfert des données personnelles des clients BP sus-référencées aux sociétés commerciales européennes KeyCDN et Kameleoon est donc illégal.



    Je reformule les demandes de mon premier courrier (synthèse : mise en conformité RGPD de l’espace client web BP) :

    • Faire stopper les transferts illégaux de données personnelles à destination des sociétés commerciales états-uniennes Google, AppDynamics, Tealium (tiqcdn.com) et Ibenta.

      • Pour Google Fonts, la manière la plus rapide, simple et efficace est d’héberger la police de caractères utilisée par l’espace client BP sur les serveurs informatiques de BP, à côté des autres composants de cet espace client (pages de texte, images, etc.). Google le permet juridiquement sans procédure bureaucratique. Aucune difficulté technique. Cela accroîtra la robustesse de l’espace client BP (il deviendra insensible aux pannes de Google et/ou des intermédiaires techniques entre les clients BP et Google). À défaut, BP peut cesser d’utiliser une telle police au profit d’une de base.

      • Pour AppDynamics, Tealium et Ibenta, le plus rapide, simple et efficace est de cesser de recourir à ces outils dont l’intérêt réel est inexistant et dont l’externalisation engendre une atteinte disproportionnée aux droits des clients BP. Voir, par analogie, le raisonnement sur KeyCDN et Kameleoon présenté ci-dessus.
        • À défaut, il reste possible d’héberger ces outils sur les serveurs informatiques de BP (si leurs éditeurs le permettent), de recourir à des éditeurs européens, de développer en interne des outils équivalents, ou de recueillir le consentement explicite du client BP pour que certaines de ses données personnelles soient transférées aux États-Unis en tenant compte de l’analyse de la CNIL dans sa mise en demeure du 10 février 2022 concernant Google Analytics : « le consentement par un utilisateur au dépôt de traceurs lors de sa visite sur le site web ne saurait être considéré comme équivalent au « consentement explicite au transfert envisagé, après avoir été informée des risques que ce transfert pouvait comporter pour elle en raison de l'absence de décision d'adéquation et de garanties appropriées » au sens de l’article 49.1.a du Règlement. ». Dans tous les cas, le consentement (au traitement) est la seule base légale applicable, cf le raisonnement pour KeyCDN et Kameleoon.
    • Faire stopper les traitements de données personnelles dénués de base légale opérés par les sociétés commerciales européennes KeyCDN et Kameleoon. Pour ce faire, la BP devrait cesser de recourir à ces outils dont l’intérêt réel est inexistant (voir le raisonnement présenté avant les présentes demandes).
      • À défaut, la BP devra recourir à la base légale du consentement (et non pas à celle de l’intérêt légitime), à l’opt-in, et, en cas de refus du client BP, la BP devra s’interdire techniquement de faire télécharger les outils de ces sociétés par son navigateur web (notez bien qu’un refus devra empêcher le téléchargement, un cookie inerte / inactif n’est pas suffisant pour faire stopper le transfert / trt de données personnelles). Idem en cas de choix d’hébergement interne ou d’internalisation (base légale = consentement).

    Cordialement.



    J'ai également complété mes plaintes auprès de la CNIL (Comment faire ? https://services.cnil.fr/ > Connexion > Mes demandes > cliquer sur une plainte > bouton « Compléter ma demande »).

    Concernant les ressources téléchargées depuis des acteurs ricains :

    Bonjour,

    Le DPO de la Banque Populaire XXXXXXXXXX m'a répondu le 4 juillet 2022. Vous trouverez une copie de ce courrier en pièce jointe.

    Cette réponse n'est pas satisfaisante : elle est d'ordre général, elle ne dit pas un mot sur les infractions relevées, elle fait fi de la bibliographie proposée dans mon courrier initial, et de ce fait, elle nie la réalité et énonce des inexactitudes.

    De ces faits, cette réponse consigne une ignorance des mécanismes techniques en jeu et des décisions récentes (LG München 3 O 17493/20, EDPS 2020-1013, mise en demeure CNIL du 10 février 2022 concernant Google Analytics) pourtant référencées dans mon courrier initial, et/ou une volonté flagrante de ne pas comprendre, de ne pas traiter ma demande ou d'y faire obstruction afin de faire perdurer les pratiques de la banque.

    Le 9 juillet 2022, j'ai répondu à ce courrier par une nouvelle lettre recommandée avec accusé de réception. Vous la trouverez en pièce jointe accompagnée de la preuve de dépôt La Poste.

    Une nouvelle fois, j'en appelle à une intervention de la CNIL.

    Cordialement.



    Concernant les ressources téléchargées depuis des acteurs européens :

    Bonjour,

    Le DPO de la Banque Populaire XXXXXXXXXX (BP XXXX) m'a répondu le 4 juillet 2022. Vous trouverez une copie de ce courrier en pièce jointe.

    Les éléments de réponse concernent les faits signalés à la CNIL dans ma plainte numéro 28-7788, pas les infractions signalées dans la présente plainte.

    Le 9 juillet 2022, j'ai répondu à ce courrier par une nouvelle lettre recommandée avec accusé de réception. Vous la trouverez en pièce jointe accompagnée de la preuve de dépôt La Poste.
    Contrairement à mon courrier initial, j'y présente un argumentaire recevable invalidant la base légale de l'intérêt légitime.

    Face au silence du DPO BP XXXX, j'en appelle une nouvelle fois à une intervention de la CNIL.

    Cordialement.

    Mon Jul 11 03:13:47 2022 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?iqgyYA
  • Générer une clé publique à partir d'une clé privée

    SSH (source : man) : ssh-keygen -y -f <CHEMIN_VERS_CLÉ_PRIVÉE> > <OÙ_SERA_STOCKÉE_LA_CLÉ_PUBLIQUE>. Évidemment, il faudra la phrase de passe si y'en a une.



    x509 (source) : openssl pkey -in <CHEMIN_VERS_CLÉ_PRIVÉE> -pubout -outform pem -out <OÙ_SERA_STOCKÉE_LA_CLÉ_PUBLIQUE>. Évidemment, il faudra la phrase de passe si y'en a une.

    Extraire la clé publique d'un certificat x509 : openssl x509 -in <CHEMIN_VERS_CERTIFICAT> -pubkey -noout -outform pem -out <OÙ_SERA_STOCKÉE_LA_CLÉ_PUBLIQUE>.



    Avec tout ça, on peut vérifier si une clé privée correspond à une clé publique. Pratique pour déceler les filous qui te dévoilent leur clé privée SSH (pour que t'autorise leur clé sur des serveurs que tu administres) et qui te filent la clé publique de la paire désormais compromise alors que tu leur a explicitement demandé de générer une nouvelle paire de clés (non, ce n'est pas parce qu'on travaille ensemble, que je suis ton administrateur systèmes, que tu dois considérer que ça ne craint pas de me montrer ta clé privée).

    Thu Jul 7 16:39:38 2022 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?3NmL9A
  • VRAI OU FAKE : une antenne 4G est-elle responsable de la dégradation de l'état de santé des vaches d'un élevage ? - Choses vues, sur le web et ailleurs

    Ce que cet article ne précise pas, c'est que la FNSEA a pesé de tout son poids pour obtenir cette décision, ce qui est intéressant à plus d'un titre, comme le rapporte un récent Canard Enchainé (GuiGui pourra confirmer).

    Je confirme, c'est dans le CoinCoin du 15 juin 2022 (avant-dernier point). :)

    Mon Jun 27 03:19:07 2022 - permalink -
    - https://www.sammyfisherjr.net/Shaarli/?OXQ7MQ
  • Dans le Canard enchaîné du 15 juin 2022

    • Un sous-fifre de Poutine est chargé de collecter ses déjections naturelles pour les emporter à Moscou. Signe de maladie ? C'pas nouveau. Sous Staline, le KGB collectait celles de Mao. Le dirlo de l'ex-DGSE a raconté avoir ordonné, durant la guerre froide, le prélèvement de l'urine de Léonid Brejnev, au prix du démontage de la plomberie d'une chambre d'hôtel ;

    • À 18 h 30 le 12/06, Macron a reçu les premiers résultats des élections législatives. À 19 h, de mémoire, pour ceux de la présidentielle 2021. En revanche, le petit peuple doit attendre 20 h (fermeture de tous les bureaux de vote). J'ai toujours trouvé ça profondément injuste, d'où j'ai toujours trouvé pertinent Radio Londres (un hashtag de circonstance qui ressort à chaque élection) ;

    • La France dispose de 4 sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) équipés chacun de 16 missiles coiffés de six têtes nucléaires. En temps normal, nous en avons un à l'eau. Dès l'offensive russe en Ukraine, Macron a ordonné la mise à l'eau de 3 d'entre eux. Mais « pour des raisons logistiques » (sans plus d'info), nous sommes incapables d'en maintenir simultanément plus de deux à la flotte ;

    • Exercices « Poker » des forces stratégiques françaises (chargées des armes atomiques au sein de l'armée de l'air). Deux escadrons, dont l'un est basé à Saint-Dizier (base 113). Avion-radar Awacs, Rafales (les forces stratégiques en détiendraient 43), ravitailleurs en vol, et avions de chasse simulant des ennemis. Quatre fois par an. 20 k€ l'heure d'exercice ;

    • Encore un cloud souverain français supplémentaire : Atos-Google-Amazon. Souverain en se maquant aux ricains et en revendant / marketant des technos ricaines… Va comprendre… Créer un écosystème européen avec le bon niveau de service (formation, garantir des investissements et des commandes publiques, protéger les acteurs européens, etc.), non, toujours pas ? Poin poin poiiiin ;

    • Article qui rappelle les contraintes du boulot d'assistant parlementaire. Diplômés mais saisonniers. Gros volume horaire. Pressions. Humiliations. Salaire pas ouf (1,5 - 3 k€ net mensuels). Entre le début de la législature précédente, en 2017, et le 31 décembre 2021, 6 k contrats de travail ont été conclus, 4 k ruptures. 501 arrêts de travail en 2021. Certains députés changent d'assistant tous les deux à trois mois… Les députés plaident leur non-formation au management ou la recherche de la perle rare… Mais bien sûûûûr… Il faut être former pour ne pas être un connard, de nos jours ?! (enfin, pour l'être en y mettant la forme, ce qu'est le management) ;

    • Plomb dans l'aile de l'interdiction des vols courts. Votée dans la loi Climat et résilience de 2021. En novembre 2021, transmission d'un premier décret à l'UE afin de déroger au principe de liberté du trafic aérien intracommunautaire. Retoqué. La Commission UE n'est pas convaincue que l'initiative française réponde de manière proportionnée à un problème environnemental grave. L'étude d'impact jointe à la loi vise une réduction de 55 k tonnes les émissions CO² annuelles de la France, soit 1/10 000. Sur les huit lignes concernées, Air France en avait déjà supprimé trois non rentables. La DGAC se refuse à fermer les cinq restantes par peur que les voyageurs vers l'étranger avec transit par Roissy (la majorité) les remplacent par des vols plus longs vers Bruxelles, Londres, Francfort, etc. ce qui ferait moins de thune et plus de CO2… Autre problème : la mesure favorise la SNCF. Distorsion de concurrence honnie par l'UE ;

    • Pour la première fois, la FNSEA a assisté un éleveur laitier qui se plaignait de la pose d'une antenne GSM à 250 m de son champ. « Première fois » d'après Le Monde, le président de l'Association nationale des animaux sous tension (si, si, ça existe), et le secrétaire général de la Confédération paysanne. Efficace : maires, membres de la chambre d'agriculture, préfet, député, tout le monde s'est bougé. Entre 2014 et 2016, la FNSEA et Orange ont passé un accord national pour lancer l'agriculture connectée afin de développer la compétitivité des exploitations agricoles. Ça me semble normal qu'un syndicat tape des deux côtés : soutenir ses membres / s'intéresser à leurs problématiques (l'éleveur en question est un ex-reponsable de la FDSEA) et profiter des propositions des opérateurs (ce qui revient à soutenir ses membres). Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a imposé l'extinction de l'antenne durant 2 mois « pour voir ». J'aimerais que l'on m'expose les causes des problèmes constatés (vaches à la mâchoire bloquée ou aux yeux qui roulent qui mangent et qui bougent moins, 42 mortes sur 200, production de lait divisée par deux), car il se passe manifestement quelque chose (bluff ? médocs ? qualité de l'eau ? maladie ?) ;

    • La Cour de justice britannique a validé, en appel, la mesure du plan Immigration du gouvernement qui permet d'expédier les demandeurs d'asile au Rwanda (et de sous-traiter leur demande à la justice du coin) en échange de 120 millions de livres. ÉDIT DU 28/11/2023 : la Cour suprême a retoqué cela le 15/11/2023. FIN DE L'ÉDIT.
    Mon Jun 27 03:06:56 2022 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?2VfrVA
  • Dans le Canard enchaîné du 8 juin 2022

    • Ça trolle encore le seuil de richesse (3 600 €/mois de revenus pour une personne seule). Quid du patrimoine ? Propriétaire ou locataire ? Quid de la disparité du coût de la vie entre villes et villages ? Quid du jeune ménage qui doit équiper sa piaule et celui qui a déjà tout ? Etc. Pour moi, la prise en compte du seul revenu était un moyen simple d'avoir une vision macroscopique. Va calculer le patrimoine ou les choix des uns et des autres (habiter ici ou là, loyer ou frais de voiture, choix d'être proprio ou non, choix de tel aménagement de sa piaule, etc.)… ;

    • Syndicat. FO vire réformiste, ça tangue à la CGT, donc ça va être difficile de résister aux politiciens. :( Frédéric Souillot prend la tête de FO. Originaire de la fédération de la métallurgie, qui est la porte-drapeau du courant réformiste. Poin poin poiiiin. Mailly, ex-ex-chef de FO aurait soufflé à Macron l'idée d'un conseil national de la reconstruction / refondation (qui semble être passée à la trappe depuis les législatives).
      • Côté CGT, plusieurs gros bataillons (fédération de la chimie, agroalimentaire, du commerce, Bouches-du-Rhône, Val-de-Marne, etc.) reproche à Martinez son autoritarisme et ses prises de décision sans concertation (accord avec Greenpeace, par exemple). La dissolution de la section de l'usine Peugeot de Poissy, associée au retrait de son leader médiatique Mercier, a jeté un froid. La puissance fédération des cheminots a rejoint la sédition après la désignation, par Martinez, de sa future remplaçante, Marie Buisson. Laurent Brun, patron des cheminots s'y voyait + Buisson entend mêler écologie et social, ce à quoi tout le monde à la CGT n'est pas prêt ;
    • La CIA aurait toujours son antenne parisienne au 14 boulevard Haussmann, le même immeuble que le Figaro. Lire aussi. En sus de celle sous les toits de l'ambassade ricaine à Paris ? ;

    • Abus d'un maton sur un détenu. Prison du Pontet, près d'Avignon. Un maton entre dans la cellule d'un détenu avec une barre de métal planquée sous sa manche. Le détenu l'expulse et lui assène deux coups de pied dans la tête alors qu'il est à terre. La collègue matonne, témoin de la scène, couvre son collègue. Au départ, le détenu était accusé d'avoir insulté le maton et de l'avoir attiré de force dans sa cellule pour le passer à tabac. La vidéosurveillance a permis de savoir la vérité (dommage d'en arriver là). Six mois ferme pour le détenu. Peine avec sursis + procédure disciplinaire en cours + suspension temporaire pour le maton. La matonne est montée en grade et sa peine n'est pas consignée dans son casier judiciaire… ;

    • Violence de l'État. Hôtel Martinez de Cannes. 77 ans de procédures. En 49, Martinez est lavé de complicité avec les boches mais est jugé financièrement solidaire des agissements de Szkolnikoff (collabo, marché noir). En 44, l'hôtel avait été mis son séquestre par l'administration des Domaines. En 79, l'hôtel tombe dans l'escarcelle de l'État au titre de recouvrement de la condamnation de 49. En 81, l'État le revend au groupe Taittinger pour 65 millions de francs alors qu'il est estimé à 140 millions par le juge de l'expropriation. Prix d'ami autorisé par Giscard. L'État demande à la fille Martinez de prouver qu'elle a apuré les dettes de son père tout en refusant de lui communiquer un état des remboursements effectués par ponction sur les bénéfices. En 2017, le juge de Monaco (les holdings immobilières de Szkolnikoff y étaient enregistrées) sonne la fin du séquestre. Monaco communique la comptabilité, et l'héritière découvre le trop-perçu (174 millions d'euros). De sus, la dette était éteinte depuis 66… ;

    • Dans les instances internationales (comme l'ONU), la Turquie se nomme désormais Türkiye, et ce dans toutes les langues. Pourquoi ? Ne plus se nommer Turkey (dinde) en anglais ? Flatter le nationalisme truc, aussi ;

    • La suppression, dans les années 90, des inspecteurs de l'éducation finlandaise a permis des économies sans rien perdre. Un haut responsable explique aujourd'hui que les jours d'inspection étaient nommés « jour de théâtre » donc qu'ils ne servaient à rien. En France, d'après Fakir (numéro 100), ces inspecteurs couvrent le harcèlement moral et la maltraitance d'écoliers par des profs et/ou des directeurs d'école ;

    • Énième article pour rappeler que les plateformes numériques ne sont pas nos potes. Ces temps-ci, Vinted bloque en masse le compte de ses meilleurs vendeurs. Aucune explication. Règles floues (nombre d'articles neufs à la vente acceptables ? Somme ?). Les entrepreneurs (le Canard évoque 3 k€ de chiffre d'affaires par mois par ci, 7 k€ par mois par là) se retrouvent piégés… par un intermédiaire qui fait bien ce qu'il veut, comme toute dépendance. Ce type de plateforme est bien pour débuter, mais quand on fait 7 k€ de CA mensuel, on devrait réfléchir à s'émanciper, à se construire sa propre boutique, etc. ;

    • Solutionnisme technologique. Le Haut Conseil pour la santé publique reprend une préconisation de l'association Halte aux marées vertes, l'installation de capteurs sur les côtes bretonnes envahies par les algues afin de mesurer la quantité de gaz toxique dégagé lors de leur décomposition. Agir à la source sur les élevages intensifs ? Noooon, on a encore besoin de chiffres. Et puis ça permettra de lever des alertes pour prévenir le badaud. Sans badaud, plus de problème.
    Sun Jun 26 23:36:42 2022 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?jZRwmA
  • Dans le Canard enchaîné du 1er juin 2022

    • Débordements au stade de France. Dispositif de sécurité uniquement adapté aux hooligans (donc pas aux voleurs) par gué-guerre des services : la Division nationale de lutte contre le hooliganisme, qui dépend du dirlo de la police nationale (donc pas de la Préfecture de Police de Paris, PP), avait prévu leur absence. Les Anglais ont imposé une billetterie papier, ce qui favoriserait la copie, etc. Absence de coopération entre polices : les Français apprendront 24 h trop tard qu'une imprimerie de Liverpool aurait imprimé masse de billets. Le service de prévision de la PP a sous-estimé le nombre de supporters. Gestion de l'ordre à la grenade lacrymogène : proportionné, vraiment ?
      • Effacement automatique (après 7 jours) des enregistrements de vidéo-surveillance à l'intérieur du stade en l'absence de réquisition judiciaire dans les temps. L'arrêté préfectoral (page 22) délivré au consortium qui exploite le stade, prévoit un délai maximal avant effacement de 30 jours, pas un délai de conservation minimal, même si ces autorisations peuvent en prévoir un. La RAPT a aussi effacé après 72 h, comme d'hab. La SNCF, exploitante du RER D, a conservé des images de gare suite à des incidents en gare de Saint-Denis. La PP a conservé les images de ses caméras situées aux abords du Stade.
    • Réforme des retraites. Avant le premier tour des présidentielles, Macron proposait "âge légal = 65 ans" afin de draguer la droite. Entre les deux trous, pour draguer la gauche, il proposait de changer d'avis si sa proposition suscite trop d'angoisse. Donc, tout ça est politique et assez peu basé sur des faits et des calculs. Le Canard propose donc un historique des entourloupes via des mesures techniques :

      • En 1987, Séguin indexe les retraites sur l'inflation, en lieu et place de l'évolution des salaires. Mesure temporaire. Balladur la rend définitive en 93. Ainsi, la retraite n'est plus vue comme le "prolongement" du salaire (participation à la création de valeur économique), mais comme une aide pour satisfaire des besoins, comme dirait Friot. Depuis 10 ans, l'inflation s'est révélée être inférieure de 5 points à la hausse des salaires. 7 milliards d'euros épargnés chaque année ;

      • Balladur a également allongé la durée de cotisation (de 37,5 ans à 40) sans modifier l'âge légal de départ, et il a reporté la base de calcul de la pension sur les 25 meilleures années au lieu des 10. En 2003, Fillon parviendra à imposer 41,5 ans de cotisation.

      • En 2010, Sarko fixe l'âge de départ à 62 ans. Environ 20 milliards d'euros économisés chaque année ;

      • En 2014, Touraine, sous Hollande, allonge la durée de cotisation : 43 ans. Elle indexe également les pensions sur l'inflation de l'année passée ;

      • L'Agirc-Arrco a baissé la valeur des points achetés durant la carrière : -40 % en 30 ans. Il y a trois ans, elle a instauré le coefficient de solidarité : il faut cotiser un an de plus après l'âge légal et la durée légale de cotisation sinon ponction de 10 % pendant trois ans (bonus-malus supprimé fin 2023) .
    • Déficit 2020 des retraites : 13 milliards d'euros selon le Conseil d'Orientation des Retraites ou 43 milliards selon une analyse publiée sous pseudonyme dans une revue libérale par des hauts-fonctionnaires ? Le COR, comme il l'indique lui-même dans ses rapports, ne prend pas en compte le déficit prévisible des caisses pour les fonctionnaires actuellement financé par un système de surcotisation. Cotisation retraite patronale dans le privé : 16,4 % des salaires. Cotisation des administrations de l'État pour les fonctionnaires civils : 74 % des traitements (31 % pour les hostos et la territoriale). D'où les administrations préfèrent le recours aux primes (dépourvues de cotisations) et les contractuels (taux de cotisation normal) ? ;

    • Nucléaire : après la corrosion d'une partie des réacteurs nucléaires, corrosion d'une partie des installations de retraitement des déchets de la Hague. La corrosion des évaporateurs (qui concentrent les résidus) est plus importante que prévu et elle s'est accélérée. Pièces prévues pour durer 30 ans. Comme d'hab, lenteur et manque d'anticipation. 7 ans que ce problème a été soulevé par les ingénieurs d'Orano (Areva). L'un des trois évaporateurs de l'une des usines a été arrêté à l'automne 2021 ;
      • Il n'y a plus de marge, d'après le dirlo de l'ASN, car les piscines (qui stockent en attendant le retraitement) sont à flux tendus. Orano prévoit la construction d'une immense piscine bunkérisée prévue pour durer 100 ans… d'ici 2034… alors que les piscines actuelles seront pleines dès 2030. Orano tassera un peu plus ;

      • On fabrique du MOX à Marcoule (Gard). Ce site tourne à qu'à la moitié de sa capacité à cause de sa vétusté. Sans compter les multiples allers-retours Marcoule-Hague… Dans les années 60, la France a voulu traiter ses déchets nucléaire afin de sécuriser son approvisionnement en plutonium pour ses bombes militaires. Est-ce encore pertinent ? Depuis 15 ans, les gouvernements hésitent à fermer ou à renflouer Marcoule.
    • Procès du déraillement de Brétigny. Le seul prévenu de type personne physique est un chef de gare. Ex-directeur local, certes, mais quand même. Pas ses supérieurs. Pourtant, la SNCF prétend qu'il s'agit d'un défaut dans la métallurgie des voies et l'instruction judiciaire prétend qu'il s'agit d'un défaut d'entretien des voies. Que vient donc faire un chefaillon local dans ces sujets qui dépassent son périmètre décisionnel ? Fusible powa ;

    • Décision du tribunal administratif de Paris du 27 mai 2022 : l'Élysée doit rendre public les emails, documents échangés et notes prises lors de rendez-vous en 2017 entre les collaborateurs du président et les lobbyistes de Microsoft, Google, Amazon et Uber. Alexandre Léchenet, un journaliste, demande commnication de tout cela en 2017. Refus : secret des affaires, les échanges contiennent des infos sur les stratégies commerciales et financières des GAFAM. Contrairement à ce qu'a écrit le Canard, la CADA a suivi le gouvernement : les documents demandés sont communicables, y compris les documents filés par les lobbyistes, sauf si secret des affaires. Le tribunal va dans le sens inverse : les documents transmis par les GAFAM contiennent des informations générales sur le modèle de réalisation des ventes, des rapports sur le chiffre d'affaires, et les mails organisent les réunions entre les lobbyistes et les collabos du président, donc tout cela ne relève pas du secret des affaires. Exception : une note de la DGFIP sur la situation fiscale d'Amazon. Secret fiscal. Impossible de trouver si l'Élysée a fait appel…
    Sun Jun 26 20:48:24 2022 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?T7-jqg
  • Suite : 1665577 - self signed SMTPS certificate exceptions can't be added - GuiGui's Show

    Bug toujours présent dans la version 91 de Thunderbird packagée dans Debian 11. Pour SMTP, mais aussi pour IMAP.

    Sun Jun 26 11:39:41 2022 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?J54_Tw
  • Aruba Mobility Master : fail UI/UX lors de l'ajout / suppression d'une règle de contrôle d'accès

    Dans l'interface web Aruba Mobility Master, quand tu cliques sur un rôle, les policies qui lui sont associées sont affichées. Si tu cliques sur une règle, une icône corbeille apparaît en fin de ligne. Si tu cliques dessus, que tu confirmes la suppression de la règle, un message d'erreur s'affiche : « No Changes Done ». Heu… OK… Ça me rappelle l'écosystème winwin et ses « ERROR_SUCCESS », « Error: the operation completed successfully » et compagnie. :-

    Si tu tentes d'ajouter une règle au même endroit, elle n'apparaît pas dans la liste à la fin de sa création. Le menu indique bien qu'il y a des « Pending changes ». Le changement en attente est bien la règle ajoutée. Tu valides les changements. Tu obtiens un retour positif (changement appliqué), mais la règle n'apparaît toujours pas dans la liste.

    Pour ajouter ou supprimer une règle de contrôle d'accès, il faut utiliser l'onglet « Policies ». On dirait que la vue « Roles » est agrégée : j'ai plus de règles dans une policy que j'en vois dans l'onglet « Policies » pour la même policy…

    Pourquoi afficher une icône corbeille et un bouton d'ajout dans l'onglet « Roles » s'ils ne sont pas fonctionnels ? Pourquoi ne pas les griser quand c'est absurde de les utiliser (cas de l'agrégation) ? Pourquoi commiter des changements et indiquer qu'ils sont appliqués alors que non ?

    Compliquée, cette interface… Entre le nom d'un certificat x509 limité à 31 caractères, le refus du format PEM avec un message abscons, un fail sur les contrôles de la saisie d'une règle, et ça… Aruba is magic.

    Et après, t'as les décideurs qui te disent que le logiciel privateur et les multinationales du logiciel, ça marche, c'est efficace, on peut avoir confiance, il y a moins de bugs, etc. Taisez-vous, gardez votre dignité, bon sang.

    Mon Jun 20 22:54:41 2022 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?AD9lwg
  • Aruba Mobility Master : « End Port number should be larger or equal to the Starting Port Number »

    Dans l'interface web Aruba Mobility Master, je tente d'ajouter une banale règle de contrôle d'accès (ACL) dans une policy associée à un rôle. Je souhaite autoriser tous les ports TCP entre 80 et 10 000.

    Dans l'interface de création de la règle, je choisis donc « Service/app » : TCP et « Min/max port » : 80 ; 10000. Aruba rejette la saisie : « End Port number should be larger or equal to the Starting Port Number ».

    Hum, 10 000 est bien supérieur ou égal à 80. Si je saisis « 99 » comme port max, ça fonctionne. « 100 », erreur.

    OK, le contrôle de la saisie est foireux…

    Et après, t'as tous les décideurs qui te disent que le logiciel privateur et les multinationales du logiciel, ça marche, c'est efficace, on peut avoir confiance, il y a moins de bugs, etc. Mais bien sûûûûr.

    Les personnes qui me trouvent injuste de tacler pour un unique bug : il y a également le nom d'un certificat x509 limité à 31 caractères et le refus du format PEM avec un message abscons, entre autres.

    Je n'ai pas trouvé de solution (j'imagine qu'il faudrait encore mettre à jour le bouzin, c'est la blague de l'assistance de tout équipementier…), et j'ai autorisé tous les ports TCP.

    Mon Jun 20 22:27:09 2022 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?8_iivw
  • How to Easily Change the Case of Text in LibreOffice Writer [ Shift+F3 ]

    You can also press Shift+F3 to rotate through three of the case options for the selected text or the word currently containing the cursor: Title Case, UPPERCASE, and lowercase. Note that using Shift+F3 only changes the case of the selected text or current word (the first method), it does not apply character formatting to the text.

    Ho.

    Merci, Johndescs. :)

    Sun Jun 19 22:42:35 2022 - permalink -
    - https://www.howtogeek.com/278064/how-to-easily-change-the-case-of-text-in-libreoffice-writer/
  • Dessin : « L'audience de blocage de Pornhub, Tukif, Xhamster, Xnxx et xivideos fixée le 6 septembre »

    L'audience de blocage de Pornhub, Tukif, Xhamster, Xnxx et xivideos fixée le 6 septembre.
    ‒ Marc Rees pour NextInpact : pourquoi le choix symbolique du 6-9 ? Alors que vous aviez le choix dans la date ?

    :D :D :D :D
    J'aurais ajouté : « n'est-ce pas de l'apologie du porno ? » (calqué sur l'apologie du terrorisme et ces autres verrues de notre droit).

    Sat Jun 11 14:02:33 2022 - permalink -
    - https://cdnx.nextinpact.com/data-next/image/bd/171157.png
  • Dans le Canard enchaîné du 25 mai 2022

    • La fonction de président de la Commission des finances de l'Assemblée doit-elle revenir à un député membre du principal groupe d'opposition ? Le règlement de l'Assemblée dispose qu'il doit échoir à un élu de l'opposition, sans plus de précision. Perso, je pense que ça se réglera par rapport de force / appel à la tradition, pas par la loi ;

    • J'ignorais l'existence du partenariat Thales-Google pour créer un cloud souverain de plus, y compris pour répondre aux besoins de l'État. Le Canard expose un potentiel conflit d'intérêt du nouveau ministre de la transformation et de la fonction publique, Guerini, dont la femme, Marie-Luce Conrad est cheffe de la stratégie et des opérations chez Google Cloud France. ÉDIT DU 27/06/2022 : le sinistre a été écarté des dossiers liés à Google et à l'hébergement en nuage des donénes de l'État. FIN DE L'ÉDIT. On notera que Google (Cloud) était présent aux Journées Réseaux de l'Enseignement Supérieur et de la recherche 2021 (qui se sont déroulées en 2022) : ateliers et stands ;

    • Difficulté de recruter des enseignants dans l'éduc' nat' (le sinistère prétexte un changement des modalités de passage du CAPES, mais, d'après la Dares, 68 k postes resteront non pourvus d'ici à 2030… peut-être parce que leur rémunération a fondu de 15 à 25 % en 20 ans en tenant compte de l'inflation ?), des infirmiers et des médecins dans les hôpitaux (33 % de postes de toubib vacants contre 27,4 % en 2018 d'après le centre national de gestion… peut-être parce que le privé rémunère mieux les toubibs pour moins d'heure et sans les gardes contraignantes ?), dans la pénitentiaire (alors que le plan prison ‒ toujours plus de places en zonzon ‒ et les nouvelles missions filées à la pénitentiaire ‒ gardes statiques devant les hôpitaux psy, extractions ‒ devrait nécessiter 3 à 4 k personnels en sus d'après les syndicats), et chez les flics (moins de candidats donc le taux de sélectivité aux concours est passé de 1 admis pour 7,6 candidatures en 2015 à 1 sur 4,3 en 2020, d'où on n'élimine plus les inaptes, ce que je trouve dangereux puisqu'on n'écrème potentiellement plus les personnes brutales). J'ajoute les informaticiens dans la fonction publique d'État (rémunération significativement inférieure à celle du privé pour bosser en sous-effectif chronique sur des systèmes obsolètes et mal conçus ou externalisés) ;

    • À la fin des années 70, la France opte pour un modèle de réacteur nucléaire américain créé par la société commerciale Westinghouse, mais en modifie l'agacement du réseau d'injection de secours (chargé, en cas d'urgence d'inonder d'eau borée le cœur du réacteur afin de stopper la réaction en chaîne). Les micro-fissures observées dans la tuyauterie de la centrale de Civaux sont absentes des réacteurs Westinghouse originaux en service dans le monde. Ça rappelle les défauts de l'alliage des cuves des EPR ou l'usure précoce des barres de combustible des EPR. Cocoricoooo ! ;

    • J'ignorais l'existence, depuis 1974, du prix du jury œcuménique du Festival de Cannes. Un jury composé de 3 cathos et de 3 protestants distingue un film pour son aspect artistique, mais aussi pour sa manière de transmettre le message de l'Évangile et les valeurs chrétiennes. Le Canard ne le dit pas, mais il existe aussi la Queer Palm (LGBTQIAA+) ;

    • Après le Salvador en 2021, la Centrafrique a adopté le Bitcoin comme monnaie légale. Mouiiii… Deuxième pays le plus pauvre du monde et faible pénétration d'Internet… Ça ressemble plus à une mesurette pour engager, à raison, des négociations sur le franc CFA ;

    • La France interdit l'importation de viande d'animaux traités aux antibios de croissance. Le bétail UE en était déjà privé depuis 2006. Concurrence déloyale, notamment sur le poulet : 1/2 est importé, et le Brésil utilise masse d'antibios de croissance. Il s'agit d'une mesurette : arrêté valable un an (soyons optimistes, il sera renouvelé jusqu'à ce que le règlement UE, toujours en négociation, aboutisse) ; les trois ports d'importation sont à l'étranger (Anvers, Amsterdam, Rotterdam), donc aucune instruction donnée à la DGAL ; il existe aucun moyen de distinguer les antibios à usage médicamenteux de ceux à usage dopant (je doute sur ce point, les molécules ne sont pas les mêmes, tout de même) donc il faut croire la paperasse des exportateurs ;

    • En 1996, la famille Saadé, propriétaire de la société commerciale CMA au bord du dépôt de bilan, rachète, contre l'avis de Bercy, la Compagnie Générale Maritime (CGM) pour 20 millions de francs. L'État venait d'y injecter 1 milliard de francs et de financer un plan social. Lors du rachat, la CGM avait 800 millions de francs de trésorerie et elle était évaluée à 2 milliards de francs. Une note de Maurice Gourdault-Montagne, directeur de cabinet de Juppé, relate « Le PR m'a signalé sa préférence pour CMA ». Quand la justice a voulu mettre son nez dans l'affaire, pouf, cambriolages, documents volés, etc. ;

    • Des tirailleurs d'Afrique de l'Ouest se sont rendus aux nazis en mai/juin 40. Dès l'offensive du Reich, aucun respect pour eux, soldats coloniaux de la France : exécutions pour laver l'Allemagne de la honte noire (occupation de la Rhénanie par les indigènes, notamment marocains, accusés en 1920 d'avoir souillé les femmes et le sol allemand). Captivité pour ceux qui se sont rendus. Pas en Allemagne (crainte des maladies et des mélanges raciaux), mais à Rennes, dans un Frontstalag de la France occupée. De l'automne 40 à l'automne 44. À leur libération, la France leur propose un étrange marché : ils seront rapatriés à Dakar et bénéficieront de leur solde militaire calculée en fonction de leurs jours de captivité. On leur en versera 1/4 à l'embarquement à Morlaix, le reste plus tard. Il s'agit donc d'une ingrate incitation au départ. 1 300 sont reclus dans le camp militaire de Thiaroye près de Dakar. Ils réclament leur solde. Un rapport militaire consigne qu'il faut coiffer le camp militairement et par surprise. Ça sera fait le 1er décembre 44 à 5 h : gendarmes et bidasses rassemblent leurs frères d'armes africains et ouvrent le feu. 70 morts selon Paris. 400 selon les historiens ;

    • Hausse du prix du blé à cause de la guerre en Ukraine : ça ne va pas s'arranger. Inondations au Manitoba (grenier du Canada). L'Inde a interdit les exportations de blé. La sécheresse en France fait craindre une mauvaise moisson ;

    • Le possible renversement de la jurisprudence états-unienne sur l'avortement fait prendre conscience aux femmes l'importance de la vie privée. En 2018, une habitante du Missouri a été poursuivie pour meurtre au second degré après avoir fait passer un avortement hors délai (donc répréhensible quoi qu'il arrive) pour une fausse couche. Comment la justice a su ? Elle avait fait une recherche web pour l'achat d'une pilule abortive. La justice de tout État peut contraindre une société commerciale à lui communiquer les données personnelles de ses clients / utilisateurs. L'article n'explique pas comment la justice a été saisie au départ (délation par un proche de l'accusée ?). ÉDIT DU 06/10/2023 : dans au moins deux cas, il y avait des indices externes (bébé mort-né à côté d'une femme qui appelle à l'aide, reste de fœtus). FIN DE L'ÉDIT. Traces possibles : conversation "privée" sur un réseau social, traceurs sur le site web de pharmacies, application de suivi des règles (pourquoi elles utilisent ça ?!), géolocalisation proche d'une clinique ou de l'équivalent du planning familial, recherche ou achat sur le web d'une pilule abortive ou d'un équivalent de planning familial, etc. Des sénateurs ricains (dont Sanders) écrivent des petites lettres aux GAFAM afin qu'ils ne collectent plus certaines données. Ça ne peut pas faire de mal mais… c'est toi qui a voté les lois qui permettent l'accès aux données personnelles par le gouvernement ricain, Ducon !
    Mon Jun 6 20:06:42 2022 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?D8fQww
  • Consulter les Conventions Judiciaires d'Intérêt Public

    Les Conventions Judiciaires d'Intérêt Public sont disponibles sur plusieurs sites web :

    • Sinistère de la justice ;

    • Agence Française Anticorruption.
    Tue May 31 22:40:01 2022 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?sL2fcA
  • Affaire LVMH : défait devant la cour d’appel, François Ruffin en appelle à l’Europe | Mediapart

    + Communiqué de presse de Ruffin.

    • Ruffin et son journal, Fakir, sont espionnés par LVMH au motif qu'ils avaient pour intention de déstabiliser LVMH et son AG. Détails ici. Collecte frauduleuse de données personnelles + exercice illégal d'activités privées de sécurité (pour infiltrer Fakir). Source ;

    • Dans cette affaire, qui dépasse Fakir, d'autres infractions ont été relevées. Trafic d'influence (demander, en tant qu'ancien dirlo, à des agents de la DGSI de cibler des individus, faciliter l'obtention de visas et de badges d'accès à un aéroport), abus de confiance (profiter de sa fonction de dirlo de la DGSI pour ouvrir une enquête afin d'identifier un maître-chanteur bien réel de LVMH au motif de la défense des intérêts économiques de la Nation, tiens, l'un des motifs fourre-tout de la loi Renseignement de 2015), violation et recel d'un secret (obtenir des infos sur une enquête / plainte en cours). Source ;

    • Au motif que les infractions sont anciennes, LVMH et le Parquet de Paris signent une Convention Judiciaire d'Intérêt Public (CJIP, apparue avec la loi Sapin 2) : moyennant 10 millions d'euros, LVMH et Arnault échappent à la justice sans reconnaître leur culpabilité. Une CJIP n'empêche pas de poursuivre les personnes physiques impliquées. Marcadier, dirlo juridique de LVMH, Squarcini, ex-dirlo de la DGSI et consultant pour LVMH, et d'autres, n'échappent pas aux poursuites : ils sont renvoyés devant un tribunal en décembre 2022 pour un jugement rendu en mars 2025. La loi prévoit zéro recours contre une CJIP (d'autres décisions judiciaires ne peuvent être contestées) ;

    • Ruffin se questionne : acheter la justice (10 millions d'euros = 0,02 % du chiffre d'affaires annuel de LVMH) ? La CJIP, initialement conçue pour lutter contre la corruption, le trafic d'influence, le blanchiment et la fraude fiscale, est-elle utilisable quand la conséquence des infractions relevées est l'espionnage d'un journal ou la liberté de la presse et le respect de la vie privée passent-elles avant ? Une victime des infractions a peu de marge de manœuvre (elle transmet des éléments pour évaluer son préjudice, elle ne négocie pas, la loi prévoit aucun délai de réponse / d'action donc le Parquet fait ce qu'il veut ‒ 10 jours pour Ruffin ‒)… Pro-éminence du Parquet et prérogatives excessives ? Quid du droit à un recours effectif ?

    • Ruffin tente un appel contre la décision d'homologation de la CJIP, et, parallèlement, un pourvoi en cassation. La Cass' a rejeté son recours en février 2022. La Cour d'appel vient de le faire aujourd'hui. Épuisement de tous les recours franco-français ;

    • Ruffin envisage un recours devant la Cour européenne des Droits de l'Homme et une saisine directe du Conseil constitutionnel (sur ce point, j'ignore quel levier sera actionné : pour moi, le Conseil peut être saisi, avant l'adoption d'une loi, par les parlementaires ou le président de la Rép', et, après l'adoption, par l'une des parties dans un procès en cours). Go Ruffin, go ! :) ;

    • Le 4 mai 2023, la CEDH a jugé irrecevable le recours. Ruffin et Fakir s'étaient constitués partie civile et une CJIP permet d'obtenir réparation du préjudice au civil (Ruffin ne l'a pas fait car le pognon, et surtout celui de LVMH, ne l'intéresse pas). La question pénale demeure : une CJIP peut-elle éteindre une éventuelle atteinte à la vie privée et à la liberté d'expression ?
    Tue May 31 21:14:12 2022 - permalink -
    - https://www.mediapart.fr/journal/france/310522/affaire-lvmh-defait-devant-la-cour-d-appel-francois-ruffin-en-appelle-l-europe
  • Dans le numéro 103 (mai-juillet 2022) de Fakir

    • Un lecteur fait remarquer, à juste titre, que la fabrique de l'amnésie, ce n'est pas uniquement les divertissements et la culture qui modèlent l'imaginaire (comme l'affirme le numéro 102 de Fakir), mais aussi certaines formes de relations sociales, comme l'intérim (ou tout turn-over organisé) : les intérimaires ne connaissent pas le passé de la société commerciale ni celui de leurs chefs ni les anciennes luttes syndicales ni l'historique de leur poste de travail (pourquoi tel mode de production, pourquoi telle façon de produire, pourquoi telle organisation du travail, pourquoi c'était différent avant, etc.) ;

      • Je constate ça dans la fonction publique : un agent passe de services en services, sans avoir la culture du métier, l'historique, tout ça, donc quand il faut répondre à une question, soit c'est copié/collé de la bible interne, soit ça questionne le supérieur, et dans les deux cas, on obtient souvent une réponse biaisée par ce que l'administration veut, pas tellement la vérité juridique ou technique ;
    • iStrat devenue Maelstrom Media aka Public Relations Agency, filiale d'Avisa Partners : agence de lobbying qui fait publier des articles bidons, vides, et orientés dans des journaux ou assimilés (Contrepoints.org, blog du Huffington Post, L'Express, blog de Mediapart, blog des Echos, Agoravox, Le journal économique, Juriguide, 24heuresactufs, planetebusiness.com, lasantepublique.fr, ladiplomatie.fr, etc.) sous de fausses identités (ou des vraies, comme des chefs d'entreprise ou de pays, mais qui n'ont pas écrit l'article / la tribune en question).

      • 60-110 € le papier (avec l'expérience) ;

      • Un même "journaliste" traite d'énergie, d'économie, de santé, de politique internationale, etc., donc de sujets qu'il ignore, selon le biais demandé par le commanditaire. Aucune enquête de terrain, coup de fil, tout se fait à partir de recherches web. Comme dans toute rédaction, quoi ;

      • Dizaines d'articles sur les atouts du Linky, son innocuité, etc. Décrédibiliser les travaux du CIRC qui classe potentiellement cancérogène le glyphosate. Un incident se produit à la centrale nucléaire de Flamanville ? Pouf, une commande pour un article vantant la sûreté des installations nucléaires françaises. Faire la louange de présidents africains pris dans des élections. Pour deux présidents qui s'arrangent avec la constitution, parler d'une dérive autocratique pour l'un et de procédé légitime pour l'autre, en adéquation avec la demande client ;

      • Jusqu'au jour où on demande au "journaliste" de faire la promo d'un livre qui dézingue Ruffin. Il informe son pote Pocréaux, qui bosse pour Fakir. Ruffin et Pocréaux écrivent l'article en question. Chaque client a un code de facturation. Le "journaliste" a écrit d'autres articles facturés à ce code de facturation : un qui dénigre Chanel, un autre Victoria's Secret, un qui vante l'engagement et les bons chiffres de LVMH durant la crise Covid et un autre pour vanter l'engagement et la popularité d'Arnault. L'ami Bernard serait donc derrière tout ça ?
    • La SAFER Pays de Loire filerait toutes les terres au Puy-du-Fou afin de favoriser l'extension du parc, donc le tourisme. Pour rappel, les SAFER, sociétés anonymes chargées de la mission de service public d'aménagement des territoires ruraux, peuvent préempter l'achat de terres agricoles ;

    • La fin des services publics physiques était planifiée pour 2022 (mais bien sûûûûr) ;

      • Selon l'INSEE, 14 millions de Français sont en grande difficulté pour utiliser un ordinateur et naviguer sur Internet. 38 % des Français manquent d'au moins une compétence numérique de base pour communiquer, chercher une info, résoudre un problème ;

      • …Y compris les jeunes qui portent, en plus, la honte de ne pas savoir, comme si la compétence (numérique) venait avec la jeunesse (à ce compte-là, les jeunes actifs devraient être les mieux rémunérés) ou avec le sexe (femme = s'occupe du foyer). Je ne partage pas l'avis qu'il est « violent » de demander aux vieux d'apprendre de nouvelles choses : on apprend toujours et s'enfermer dans le contraire me semble délétère, mais il faut adapter le rythme et le contenu des "formations" ;

      • Les plus précaires, qui sont les plus exclus du numérique (pas le fric, pas le temps avec le cumul des trouzemilles petits boulots, etc.), ont aussi le plus de démarches administratives à accomplir (actualisation mensuelle pôle emploi, RSA, CMU, CAF, choper des coupons de réduction qui ne sont plus distribués au format papier, etc.) ;

      • Un rapport du Sénat affirme que la dématérialisation coûte cher… Oui, on nomme ça un investissement. L'OCDE affirme que la transformation numérique n'améliore pas la productivité du travail. Oui, mais ça permet de virer des fonctionnaires, de libérer (donc vendre) des bâtiments, etc. (le reste de l'article le dit) ;

      • L'État propose les centres et bus France Services ainsi que les pass numériques (subventionne, en partie, des prestataires conventionnés). Emmaüs Connect et les bus Secours Populaire ;

      • Des start-ups proposent des sites internet pour s'y retrouver… moyennant finance (30 € par trimestre pour mes-allocs.fr, par exemple). À mon avis, ce n'est pas lié exclusivement à la dématérialisation des services publics, mais également à la complexité du système (trouzemilles aides, versées par trouzemilles organismes, etc.).
    • Sipartech, pour le compte de Starlink, voulait poser des antennes à 70 m d'habitations dans la baie du Mont-Saint-Michel. Comme en Gironde ou dans le Nord. Un collectif se monte. Conseil municipal de crise. Le projet est refusé. Sipartech était pressée donc le collectif demande plus de précisions afin de ralentir la procédure. L'ARCEP abroge son autorisation. Le Conseil d'État met Starlink à l'arrêt en avril. L'article laisse à penser que le collectif a gagné la bataille des idées. Non, le Conseil d'État a annulé la décision de l'ARCEP qui octroie les fréquences à SpaceX pour vice de procédure (voir ‒ via ‒) : l'ARCEP aurait dû effectuer une consultation publique au préalable (ce qu'elle a finalement fait en avril 2022). En revanche, en janvier 2022, à la demande de SpaceX, l'ARCEP a abrogé ses décisions d'attribution de fréquences pour deux stations SpaceX, Manche et Nord, sur les trois en projet. SpaceX aurait laissé tomber à cause des oppositions locales (source 1, source 2). Selon moi, d'autres sites en France seront donc choisis.
    Sun May 29 20:52:23 2022 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?KmOlsg
  • Dans le numéro 102 (février-avril 2022) de Fakir

    • Très beau dessin de presse : le bourgeois dit aux prolos « l'un de vous deux profite du système » ;

    • En décembre 2021, l'ancien haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, qui avait oublié de déclarer 13 mandats (dont certains le plaçaient en conflit d'intérêt) à la HATVP, a été condamné à 4 mois de zonzon avec sursis et 15 k€ d'amende dans une procédure de plaider-coupable (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité). Pas d'inéligibilité. Pas d'inscription au casier ;

    • D'après l'économiste Lucas Chancel, les 10 % des Français les plus riches ont émis 25 tonnes de CO2 par personne en 2019 contre 5 pour les 50 % les plus pauvres et 9 tonnes pour les 40 % suivants. Aucun détail des calculs alors que, oui, le jet du milliardaire pollue, mais la merde importée de l'autre bout du monde consommée à gogo par le prolo également (même si l'on dira qu'il n'a pas le choix, blablabla), donc bon… On retrouve ça ici : en 2011, 20 % des Français les plus riches étaient responsables de 50 % des émissions CO2, mais l'objectif 2050, 2 tonnes de CO2 par an n'était atteint que par les 10 % des Français les plus pauvres, donc scalper les milliardaires risque de ne pas suffire… ;

    • Je n'avais pas suivi les traités de libre-échange UE. L'accord avec le Canada (CETA) est entré en vigueur "provisoirement" en 2017 (uniquement la partie qui dépend de la compétence de l'UE, soit 90 % quand même) et sa ratification est bloquée, entre autres, au Parlement français (l'Assemblée s'est prononcée en 2019, le Sénat ne s'est pas encore prononcé, la Convention citoyenne sur le climat de 2020 avait demandé de ne pas le ratifier). C'est toujours le cas fin 2023. L'accord avec le Japon (JEFTA) est entré en vigueur en 2019. Idem pour celui avec Singapour. Celui avec le Viêt Nam est entré en vigueur en 2020. Celui avec la nouvelle-Zélande a été adopté fin 2023 (la Nouvelle-Zélande doit encore le ratifier). Révision de celui conclut en 2000 avec le Mexique en cours. Celui avec le Mercosur est bloqué par la France et le Parlement UE (va-t-il favoriser la déforestation ?). C'est toujours le cas en novembre 2024 (il a été conclu en 2019 mais pas ratifié). Celui avec la Chine (il s'agit plutôt d'un accord d'investissement) est bloqué depuis 2021 par la Commission UE compte-tenu du contexte politique chinois (Hong Kong, Ouïghours, etc.). Début 2024, on parle d'accords avec le Chili et le Kenya ;

    • Ce numéro étant consacré à passer au vitriol le bilan du premier quinquennat Macron, on trouve du chiffre à la pelle (qu'il faut vérifier et extraire de la malhonnêteté, ce que j'ai essayé de faire) :

      • Hausse de la part du patrimoine estimé par Challenges des 500 plus grosses fortunes françaises dans le PIB français : 6 % en 1996, 20 % en 2017, 25 % en 2018, 30 % en 2019, 31 % en 2020 (PIB en baisse de 52 milliards d'euros, donc forcément), 43 % en 2021 (j'y crois moyen, l'INSEE n'a même pas encore produit sa première estimation du PIB 2021). Aucune analyse sur l'origine de cette hausse : conséquence des politiques de Macron ou conjoncture économique (les consos préfèrent Netflix, Uber, le luxe et autres qui savent produire à bas coût et optimiser le placement de leur capital) ? ;

      • D'après l'Institut des Politiques Publiques et Challenges, les politiques de Macron (suppression de l'ISF et flat-tax/PFU, essentiellement) accroissent le niveau de vie des 1 % des Français les plus riches de 2,8 % (3 500 € annuels), de 4,1 % pour les 0,1 %, et réduisent celui des 1 % les plus pauvres de 35 € annuels (baisse des aides au logement ‒ désindexation de l'APL de l'indice de référence des loyers et donc de l'inflation, réduction du loyer de solidarité ‒, hausse des taxes tabac et énergie, hausse de la CSG pour les retraités). Environ 500 balles annuelles de plus pour les 25 % les plus aisés. Environ 250 € pour les 50 % les moins aisés ;

      • Concentration des aides Covid. 2/3 des aides de l'État aux sociétés commerciales (baisse de l'impôt sur les sociétés ‒ IS ‒ et des impôts de production) ont bénéficié aux grands groupes et aux ETI (> 250 salariés). 1/4 sont mêmes tombées dans les poches de 280 sociétés commerciales. Si l'on classe les sociétés par chiffre d'affaires (CA) croissant, les 10 % des sociétés avec le plus petit CA ont bénéficié d'une baisse d'impôt de 0,8 % contre 1,9 % pour les 10 % des sociétés au plus gros CA. Mouais… Il faudrait voir aussi à qui à le plus profité le chômage partiel et les autres aides et faire la comparaison globale. On constate aussi que la baisse des impôts de production a le plus bénéficié aux 50 % des sociétés au plus petit CA alors que la baisse de l'IS a bénéficié aux 40 % des plus grosses, ce qui est normal : plus de CA = plus de ristourne. Mais, oui, il y avait d'autres leviers que l'État aurait pu actionner qui auraient pu permettre d'aider plus les artisans et les TPE/PME, c'est donc bien un choix ;

      • 48 % du budget de la campagne 2017 de Macron a été financée par 1 % des donateurs. Jusque-là, rien de neuf : le financement des partis politiques a toujours été un phénomène de classe. La City de Londres est la deuxième ville contributrice à la campagne Macron après Paris et avant les 10 plus grandes villes française. Renvoi d'ascenseur ? Macron avait prévu la suppression de l'ISF pour 2019, mais, dès son entrée à l'Élysée, l'AFEP (Association Française des Entreprises Privées) lui tort le bras pour une entrée en vigueur dès 2018 ;

      • Durant le premier quinquennat Macron, le taux normal de l'IS est passé de 33 % (taux historique) à 25 % au 1er janvier 2022. Faudrait vérifier si d'autres impôts n'ont pas augmenté en parallèle… L'UE souhaite harmoniser le taux en UE mais, à ce jour, la seule décision prise est de filer un mandat à la Commission pour étudier le sujet, donc la baisse du taux d'IS est bien une décision franco-française ;

      • 1,5 % d'emplois salariés en plus entre 2017 et mi-2021. Moins que la moyenne UE (2,7 %). Hausse des emplois non-salariés sur la même période : 7,3 %. Seules l'Estonie et la Hongrie font "mieux" que nous. Choix de vie, liberté, tout ça ? Selon l'INSEE, 40 % des indépendants sont micro-entrepreneurs, 1/4 des indépendants gagnent moins que 50 % du SMIC avec leur activité, et 18 % d'entre eux ont un niveau de vie (activité + aides sociales) inférieur au seuil de pauvreté (60 % du revenu médian national donc environ 1 100 € en cette saison) ;

      • D'après la DARES (sinistère du travail), en 2021, il y avait 286 000 emplois vacants (hors intérim ‒ qui représente 750-800 k équivalents temps plein, le compte n'y est pas ‒, agriculture, public et particulier employeur) pour 5,6 millions de chômeurs (catégories A, B, C). 19,5 fois plus de demandeurs que d'emplois. Pertinence de la réforme de l'allocation chômage ? ;

      • CICE : 125,8 milliards d'euros sur 5 ans (2017-2022) ;

      • Fakir calcule 17 900 fermetures de lits d'hôpital en 5 ans (2017-2022).
    • Des millions pour les pauvres, « un pognon de dingues », c'est du gâchis. Des milliards pour les riches, c'est investir, les « premiers de cordée » venant tirer le reste de la société, ou, au contraire, s'échappant par le haut

    Sun May 29 13:21:47 2022 - permalink -
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