Je n'avais pas suivi les traités de libre-échange UE. L'accord avec le Canada (CETA) est entré en vigueur "provisoirement" en 2017 (uniquement la partie qui dépend de la compétence de l'UE, soit 90 % quand même) et sa ratification est bloquée, entre autres, au Parlement français (l'Assemblée s'est prononcée en 2019, le Sénat ne s'est pas encore prononcé, la Convention citoyenne sur le climat de 2020 avait demandé de ne pas le ratifier). C'est toujours le cas fin 2023. L'accord avec le Japon (JEFTA) est entré en vigueur en 2019. Idem pour celui avec Singapour. Celui avec le Viêt Nam est entré en vigueur en 2020. Celui avec la nouvelle-Zélande a été adopté fin 2023 (la Nouvelle-Zélande doit encore le ratifier). Révision de celui conclut en 2000 avec le Mexique en cours. Celui avec le Mercosur est bloqué par la France et le Parlement UE (va-t-il favoriser la déforestation ?). C'est toujours le cas en décembre 2023 (il a été conclu en 2019 mais pas ratifié). Celui avec la Chine (il s'agit plutôt d'un accord d'investissement) est bloqué depuis 2021 par la Commission UE compte-tenu du contexte politique chinois (Hong Kong, Ouïghours, etc.). Début 2024, on parle d'accords avec le Chili et le Kenya ;
Ce numéro étant consacré à passer au vitriol le bilan du premier quinquennat Macron, on trouve du chiffre à la pelle (qu'il faut vérifier et extraire de la malhonnêteté, ce que j'ai essayé de faire) :
Des millions pour les pauvres, « un pognon de dingues », c'est du gâchis. Des milliards pour les riches, c'est investir, les « premiers de cordée » venant tirer le reste de la société, ou, au contraire, s'échappant par le haut