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  • Autoclicker for Ubuntu Linux? : incremental_games

    Soit un jeu vidéo dans lequel il faut cliquer à un même endroit pour collecter un exemplaire d'un item nécessaire à la progression dans le jeu. Ou se passer de l'item en attendant 7 heures entre quelques clics (la durée du jeu tend ainsi vers l'infini :D ). Ou acheter, avec de l'argent bien réel, plusieurs exemplaires de l'item afin d'avoir la paix. En réalité, trois clics sont nécessaires : clic pour collecter, clic pour confirmer la collecte, clic sur le message de confirmation "objet ajouté à votre inventaire".

    Comment faire pour automatiser cela ? Comment faire pour cliquer automatiquement à notre place ? xdotool (paquet logiciel du même nom dans Debian).

    Dans mon cas : xdotool click --repeat 130000 --delay 500 1. 130 000 clics avec le bouton gauche de la souris (le « 1 » en fin de ligne), espacés de 500 millisecondes.

    Procédure : il suffit de préparer la commande dans un terminal, de ranger le terminal dans un coin de l'écran, de mettre le jeu au premier plan, de positionner le pointeur de la souris sur l'endroit où il faut cliquer, alt+tab, entrée, et hop, enjoy for fun and profit!

    Certes, je n'ai pas pu utiliser mon ordinateur pendant plus d'une heure. Lire un bouquin, et hop. :)

    On peut utiliser xdotool pour envoyer des touches de clavier, pour cibler une fenêtre (ou un groupe de fenêtres) en particulier avant envoi d'événements, pour déplacer la souris, etc. Ça peut servir d'enchaîner tout cela dans un script.

    En réalité, tout le jeu vidéo en question est un clicker / jeu incrémental (progression uniquement en cliquant). Mais les endroits où cliquer changent à chaque scène. Peut-être y-a-t-il moyen de feinter avec xdotool en déplaçant la souris + cliquer un peu partout. Je n'ai pas creusé. Mais il y a des récompenses à choisir après une majorité des scènes, et ça, ça relève d'un choix stratégique qui ne s'automatise pas avec un outil aussi simple que xdotool.

    Fri Oct 16 18:32:13 2020 - permalink -
    - https://www.reddit.com/r/incremental_games/comments/4pygkl/autoclicker_for_ubuntu_linux/
  • Manipuler du XML en ligne de commande : xmllint ou xmlstarlet

    Après avoir utiisé jq pour manipuler du JSON en ligne de commande afin de construire une carte OpenStreetMap des câbles sous-marins d'Internet (voir mon turoriel de prise en main de jq), j'ai dû manipuler du XML en ligne de commande. Notamment, j'avais besoin d'utiliser le langage de requêtage XPath.

    Le logiciel xmllint (paquet Debian libxml2-utils) convient à mon besoin. Après coup, un collègue m'a conseillé xmlstarlet (paquet Debian xmlstarlet). La sortie de xmlstarlet est clé en main pour un usage traitement automatique de données, voir la fin de ce shaarli.



    Regardons un cas d'usage concret.

    Je veux analyser la sortie du sous-module stat du module rtmp pour nginx (paquet Debian libnginx-mod-rtmp dans les backports). Pour activer ce sous-module, il faut ajouter les lignes suivantes dans l'hôte virtuel désiré :

    location /stat {
        rtmp_stat all;
        allow 127.0.0.1;
        deny all;
    }

    Le XML renvoyé par le module RTMP a cette structure :

    <?xml version="1.0" encoding="utf-8" ?>
    <rtmp>
    […]
      <server>
        <application>
          <name>live</name>
          <live>
            <stream>
              <name>test</name>
              […]
            </stream>
            <stream>
              <name>test2</name>
              […]
            </stream>
            <nclients>4</nclients>
          </live>
        </application>
        <application>
          <name>show</name>
          <live>
            <stream>
              <name>test_mid</name>
              […]
            </stream>
            <stream>
              <name>test_high</name>
              […]
            </stream>
            <stream>
              <name>test2_mid</name>
              […]
            </stream>
            <stream>
              <name>test2_high</name>
              […]
            </stream>
            <nclients>4</nclients>
          </live>
        </application>
      </server>
    </rtmp>

    Je veux récupérer le nom de tous les flux reçus à l'instant T (en vrai, il s'agit de points de terminaison actifs). Comme les différents débits (medium, high, etc.) d'un même flux ne m'intéressent pas, je me concentre sur le premier bloc « application ».

    La requête XPATH est donc celle-ci : « //server/application[1]/live/stream/name ».

    Exécuter la requête XPath avec xmllint : wget -q -O - https://monserveurnginx/stat | xmllint --xpath "//server/application[1]/live/stream/name" - (le « - » final demande à xmllint de lire l'entrée standard).

    Exécuter la requête XPath avec xmlstarlet : wget -q -O - https://monserveurnginx/stat | xmlstarlet sel -t -v '//server/application[1]/live/stream/name'.

    Je vois une différence entre xmllint et xmlstarlet : le deuxième donne directement la valeur de plusieurs éléments ayant le même nom, une valeur par ligne, donc c'est simple d'itérer dessus.

    Avec xmllint, on peut utiliser la fonction XPath « text() », mais alors le nom de plusieurs flux sont chaînés sans espacement, ce qui rend impossible un traitement humain ou automatisé. La fonction XPath « string() » affiche uniquement la valeur du premier élément trouvé. Bref, j'ai rien trouvé de satisfaisant avec xmllint.

    Fri Oct 16 18:31:26 2020 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?D-eONg
  • Puppet : le PATH diffère entre une exécution manuelle ou automatique

    Quand on utilise le type défini Exec dans un bout de code Puppet, il est nécessaire de préciser l'attribut « path » de ce type défini ou d'indiquer le chemin absolu de la commande à exécuter.

    Je veux exécuter un script qui installe un logiciel dans un environnement virtuel Python car je ne sais pas le faire directement avec Puppet et que le temps m'est trop compté pour apprendre à mal le faire dans la précipitation. Ce script utilise la version 3.7 de Python qui est installée indépendamment via miniconda (le système d'exploitation Ubuntu fourni la version 3.8.5 qui ne convient pas).

    Tous mes tests avec puppet agent -t fonctionne sur la machine de test. J'envoie en production. J'attends que CRON lance l'agent puppet. Ce dernier échoue à exécuter le script : « python3.7: command not found ». Au passage, je remercie set -e + trap ERR d'avoir empêché le reste du script de se dérouler (j'explique ici comment ça fonctionne). Je lance l'agent puppet à la main : l'exécution du script se déroule très bien. Hum.

    Le PATH est différent entre un agent puppet exécuté à la mano (le PATH est alors celui de l'utilisateur root, qui est modifié via /etc/profile.d pour intégrer miniconda), un agent puppet exécuté par CRON (le PATH est alors celui de CRON, /usr/bin:/bin) et un agent puppet qui s'exécute automatiquement via un service (le PATH est alors /usr/local/sbin:/usr/local/bin:/usr/sbin:/usr/bin:/sbin:/bin:/snap/bin).

    Bref, ce qui est vrai pour une ressource Exec au sein d'un code Puppet l'est tout autant pour un script exécuté par une ressource Exec au sein de Puppet : toujours préciser le PATH.



    Au fait, pourquoi utilisons-nous CRON plutôt que le service pour exécuter l'agent puppet toutes les 30 minutes ? Parce qu'on utilise Puppet sur des stations de travail. Donc, les utilisateurs peuvent interrompre Puppet à tout moment… y compris durant l'installation de paquets logiciels, ce qui détraque dpkg. Sans compter que ces machines sont souvent toutes allumés en même temps, donc elles contactent toutes le serveur Puppet en même temps… ce qui pose de problème de charge. Notre script lancé par CRON exécute un dpkg --configure -a et ajoute une temporisation environ aléatoire avant d'exécuter l'agent Puppet.

    Fri Oct 16 18:30:55 2020 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?KxPaDQ
  • Puppet : installer un paquet depuis les backports Debian

    Inspiration.

    include apt
    
    apt::source { 'debian-backports':
      location => 'http://ftp.fr.debian.org/debian/',
      release  => 'stretch-backports',
      repos    => 'main contrib',
    }
    
    package { ['libnginx-mod-rtmp', 'nginx']:
      install_options => ['-t', 'stretch-backports'],
      ensure          => present,
      require         => Apt::Source['debian-backports'],
    }

    La classe apt vient du module puppetlabs/apt.

    On notera que, par défaut, Puppet passe déjà l'option « -o DPkg::Options::=--force-confold » qui, en cas de conflit, permet de conserver la version actuelle du fichier de configuration au lieu de la remplacer par celle proposée par le paquet.

    Fri Oct 16 18:30:12 2020 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?h2K5Vg
  • Puppet : le code documente-t-il vraiment ce qui est en production ?

    Il y a quelques années, quand le sujet était à la mode, on t'expliquait que l'infrastructure as code (lolilol, la promesse excessive), c'est le bien car le code documente ton infrastructure, ce que montre le code est la réalité, il suffit de le lire pour comprendre ce qui est en production, blablabla.

    Contre-exemple : « When specifying numeric permissions for directories, Puppet sets the search permission wherever the read permission is set. » (source : documentation officielle).

    Il y a donc une prise de décision indépendante de ma volonté entre mon code et la réalité. On peut débattre sur l'utilité d'un mode 644 sur un dossier. On peut aussi constater l'écart entre la promesse "le code décrit la réalité" et la réalité. J'ai peiné à comprendre pourquoi mon mode ne s'appliquait pas lors d'un puppet agent -t…

    Fri Oct 16 18:29:31 2020 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?WYh4KA
  • Créer un tar.gz à la main - Antichesse (o ^ω^ o) - GuiGui's Show - Antichesse (o ^ω^ o)

    tar lance xz sans argument. Le manuel de xz indique que le niveau de compression par défaut est -6.

    Fri Oct 16 08:46:47 2020 - permalink -
    - https://cakeozolives.com/shaarli-antichesse/?03OnQA
  • Chiffres, indicateurs, bullshit

    Avec les nouvelles mesures sanitaires, une partie du service informatique de mon taff est sommé d'assurer le bon fonctionnement de nos systèmes internes de visioconférence avec un nombre élevé et inhabituel d'utilisateurs. Notre directeur souhaite des indicateurs afin de montrer l'(in)utilité du renforcement de la capacité de nos systèmes. Il souhaite partager ces indicateurs sur une page web.

    Je ne vais pas recracher mon topo sur l'absurdité de la société du tout-chiffré qui complète une bonne introduction au sujet par DataGueule.

    J'ai un Bac Économique et Social, donc, formation oblige (je me souviens des exercices consistant à tordre les chiffres afin de leur faire dire l'inverse), je me méfie des nombres. Ils ont rien d'objectif.

    • Pourquoi mesurer telle grandeur et pas telle autre ? Quels préjugés se cachent derrière un nombre ? Exemple : l'état 4001, l'indicateur phare de la délinquance ne mesure pas celle des cols blancs…

    • Comment un nombre a-t-il été calculé ? Selon quelle méthodologie ? Exemples : La police marseillaise bidouillait les statistiques sans le savoir ! ; Le Canard enchaîné du 7 octobre 2020 relate que les chiffres français officiels autour du Covid ne valent pas mieux : le 22 septembre, le nombre de patients hospitalisés dans un hosto francilien chute de quasiment 1 000 car l'hosto avait oublié de déclarer les sorties durant des semaines. Quand, le 3 octobre, Santé Publique France annonce quasiment 17 000 nouveaux cas, il s'agit d'un rattrapage des jours voire semaines précédentes dû à la surcharge des labos…

    • Ce nombre est-il le plus pertinent pour mesurer l'objet du débat ? Quand tu calcules le nombre idéal de rapports sexuels par mois ou du moins celui qui permettrait d'optimiser la santé (c'était un sujet d'actualité durant le confinement et suite à la publication d'une énième étude en 2019), tu ne mets pas en adéquation une question et une réponse pertinente ;

    • Tout est-il mesurable ? Sans parler de la vie, l'amour, etc., les externalités positives sont, par définition, quelque chose de difficile à chiffrer. Quid des pratiques illégales ou immorales ou s'en rattachant ? Très peu de chiffres seront disponibles et souvent de source aisément contestable type sondage d'opinion ;

    • Comment ce nombre est-il présenté ? Je pense aux tromperies des visualisations graphiques (échelle, proportion, ne commence pas à zéro, etc.). Je pense aussi aux journaux qui titrent sur la hausse du salaire moyen en France… alors que la médiane ne change pas, ce qui illustre l'aggravation du fossé pauvres / riches. Je rappelle que quand Bill Gates entre dans un bar, tous les gens à l'intérieur sont en moyenne milliardaires…

    De même, le caractère évident d'un nombre est contestable. Exemple : je suis incapable de comprendre des indicateurs financiers genre telle marge est-elle correcte pour telle société commerciale exerçant dans tel secteur et ayant tel modèle d'affaires ? Aucune idée. Un graphe illustrant la masse salariale ou les effectifs par services de mon employeur me parlerait aussi peu : est-ce trop ? Pas assez ? Aucune idée. En revanche, j'ai un avis sur l'effectif de mon service, sur nos indicateurs techniques d'informaticiens, etc. Derrière un nombre, il doit y avoir un public à même de l'expliciter et un autre à même de le comprendre.

    Dire si notre service de VoD sature, par exemple, c'est loin d'être évident : charge CPU ? Un nombre élevé de connexions peut faire tomber un serveur qui se touche. Nombre de fichiers ouverts ? Les connexions peuvent être mises en attente par le frontal pendant que l'applicatif digère. Temps de réponse de l'applicatif ? Nombre de requêtes / seconde ? Sur l'applicatif Django ou sur les fichiers statiques ? Ça ne mesure pas la même chose. Faut-il prendre en compte le chargement de la charte graphique (CSS, JS, images, etc.) ? Nombre d'adresses IP uniques / seconde ? Quid des NAPT et des reverse proxies ? Quid des usages qui chargent un serveur même avec peu de connexions simultanées ? Avec ces questions, on n'a toujours pas d'indicateur ultime sur l'utilisation réelle de notre service, et il faudra des compétences pour interpréter ceux sus-mentionnés.

    Je pense qu'un nombre est utile pour trancher un débat et/ou asseoir une crédibilité quand il est échangé posément au sein d'une communauté humaine aux intérêts partagés dont chaque membre dispose des compétences pour le comprendre. Ça fait beaucoup de conditions.

    Autrement dit, il est inutile dans une communauté hétérogène ou entre deux communautés aux intérêts divergents. Dans ce cas, un contradicteur contestera le chiffre, le questionnera, le déconstruira, lui opposera d'autres chiffres censés mieux mesurer l'objet du débat, chiffres qu'il enrobera dans un imaginaire, etc. Il suffit de lire les proses des gauchistes et des droiteux pour s'en rendre compte : à chacun ses chiffres sur les systèmes de redistribution et leurs apports, la pauvreté, la hausse (ou non) des inégalités, l'apport bénéfique (ou non) de ces inégalités, le calcul de la richesse d'un territoire, etc. Le but étant de remporter une bataille d'opinion afin de se faire élire, il n'y a pas d'honnêteté, donc les chiffres sont vains car bidons.

    De même, un chiffre est inutile face à un supérieur hiérarchique / un élu, car le chiffre ne remplace pas une décision : si un chef veut envoyer des gens dans le mur, il enverra des gens dans le mur. Dans le cas qui m'intéresse, si jamais le redimensionnement en cours de notre installation interne de visioconférence se révèle être inutile car le nombre de conférences est largement en deçà, notre directeur pourra toujours montrer les chiffres (nombre de salles simultanées) et les graphes, ça aura aucun effet. Son supérieur rétorquera qu'il fallait sur-dimensionner "au cas-où". Pour ce chef, la question n'est pas de savoir si c'est utile ou non (ce qui se mesure), mais de prévoir un risque afin de (légitimement) se couvrir / couvrir notre organisation suite à un ordre venu d'encore plus haut. Il n'y a pas d'indicateurs pour mesurer cela. Du coup, lors d'une prochaine """"crise"""", notre directeur n'aura pas plus de poids / crédibilité. Il ne pourra pas invoquer "la dernière fois, ta demande était démesurée / disproportionnée, voilà les chiffres qui illustrent cela, donc soyons plus raisonnables cette fois-ci", car la logique sera toujours de se couvrir / de faire au mieux pour notre organisation, et le mieux, ça ne sera mesure pas vraiment, c'est très subjectif.

    Dans le même genre, les non-débats sur une sortie du nucléaire dégagent des chiffres sur la part du nucléaire versus charbon, sur la fluctuation des énergies renouvelables, sur la durée de vie moyenne d'une centrale, sur la rentabilité écolo moyenne d'un panneau solaire, etc., sans jamais dégager la question décisionnelle qui me semble être clé : ne faut-il pas réduire nos besoins en énergie ? Question à laquelle aucun chiffre peut répondre.



    En annexe, un point technique est intéressant. Notre supervision graphe nos métriques techniques avec RRDtool. Au-delà d'une période de temps définie (plusieurs, en vrai), il lisse les valeurs en gardant la moyenne sur un intervalle passé. Cela est perçu comme étant un problème.

    D'une part, j'estime que nos graphes révèlent une tendance et que c'est elle qu'il faut prendre en compte, comme les chiffres Covid sus-cités dont la valeur d'un jour ne vaut rien. D'autre part, le lissage se compense par une sur-capacité (exemple : prévoir +20-30 %). Avec le graphe du nombre de requêtes/seconde sur nos bases de données, j'ai su dimensionner nos derniers serveurs, semble-t-il. Je saurai faire pareil avec nos annuaires LDAP. Une sur-capacité raisonnable rend une infrastructure résiliente aux chocs d'utilisation imprévus pour un sur-coût environ nul (c'est l'une des leçons de l'effet du confinement sur les réseaux informatiques, les Cassandre hurlant à leur saturation et appelant à la modération des usages ‒ sauf pour leur pomme ‒ se sont plantés).

    Ensuite, dès que t'as une valeur que tu récupères une fois par tranche de cinq minutes pour ensuite produire une mesure par unité de temps (exemple : nombre de requêtes web par seconde), t'es déjà dans le faux statistique puisque tu considères qu'une valeur récupérée à un point du temps est vrai sur tout un intervalle de temps (de 5 minutes, en général). Le mieux est un compteur incrémental, comme le nombre total de bits émis/reçus sur un port d'un commutateur réseau depuis son démarrage (encore faut-il se souvenir de relever les compteurs 64 bits sinon ça produit des stats bidons) ou le nombre total de requêtes LDAP / MySQL depuis le démarrage du serveur. En cela, les trucs modernes comme Graphite, OpenTSDB, etc. ne font que stocker des points plus réguliers et les conservent plus souvent (et encore, il y a 5 ans, j'ai trouvé qu'OpenTSDB est poussif quand il doit appliquer une fonction sur un ensemble conséquent de points, d'où le choix de RRD de virer les points trop anciens n'est pas idiot). Il y a rien de magique. Je reconnais que les visualisations de Kibana sont plus dynamiques qu'un graphe RRD : en un clic, tu changes le format du graphe genre diagramme circulaire vers diagramme en barres, en un autre clic, ça prend tel intervalle de temps par défaut, en un autre clic, ça masque telles données.

    On notera que RRDtool permet de choisir la fonction de consolidation (CF). Dans le cas présent, on pourrait conserver la valeur la plus élevée sur un intervalle. Cela permettrait d'illustrer le bon dimensionnement de notre système de visioconférence. Deux inconvénients : 1) on n'a toujours pas d'indicateur sur l'utilisation réelle / concrète (mais dans le cas présent, j'en vois pas trop l'intérêt…) ; 2) par le passé, j'ai passé une demi-journée à configurer notre supervision pour qu'elle crée des graphes RRD avec une CF différente… Sans succès.

    Fri Oct 16 02:19:04 2020 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?68v65Q
  • « T'es balèze »

    Quelques personnes (collègues, camarades associatifs, recruteurs) m'ont dit que je suis compétent dans le domaine qui est le mien, l'administration de systèmes et de réseaux informatiques. Ça me met toujours mal à l'aise.

    C'est mignon, ça flatte l'égo, mais c'est faux.

    Je ne vais pas te faire le coup du relativisme qui consiste à dire qu'il y a toujours meilleur et pire que soi, gnagnagna : c'est du bullshit.

    Non, je veux mettre en exergue une chose souvent oubliée.

    Cela fait 15 ans que je fais joujou avec GNU/Linux et 7 ans que j'étudie et que je fais joujou avec des réseaux informatiques un peu sérieux. C'est normal que j'arrive à comprendre deux-trois trucs.

    Ce qui compte, ce n'est pas un niveau de compétences dans l'absolu, c'est le ratio compétences / temps passé à les acquérir (je considère comme acquis l'intéressement, sans quoi il me paraît impossible d'avancer).

    Sur ce critère-là, je suis très clairement en bas du classement : j'ai passé beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps à acquérir, au final, très peu de compétences. Je suis lent, un cerveau lent (ce jeu de mots est cadeau).

    Surtout, j'ai sacrifié beaucoup de choses pour acquérir ce peu de compétences, y compris des amitiés et des amours potentiels. J'ai développé peu de relations sociales. J'ai expérimenté peu de choses. En dehors de ce domaine, je ne sais pas (faire) grand-chose. Il y a qu'à voir comment je galère sévère à me préparer à manger, à bricoler, à comprendre la nature, à prendre soin de moi (absence de sport, de loisirs, etc.), etc. Ce n'est pas difficile d'être compétent dans un domaine quand on a sacrifié tout le reste.

    Ce qui m'impressionne, c'est les gens qui ont un bon ratio compétences / temps passé à les acquérir ou qui ont développé des compétences moyennes dans plein de domaines. C'est ça, être balèze.

    Thu Oct 15 22:43:20 2020 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?ErdSIQ
  • La vision de son métier

    Avec les nouvelles mesures sanitaires, une partie du service informatique de mon taff est sommé d'assurer le bon fonctionnement de nos systèmes internes de visioconférence avec un nombre élevé et inhabituel d'utilisateurs.

    À la pause, un collègue me demande pourquoi nous n'achetons pas des licences Zoom comme le fait une organisation 10 fois plus grosse que nous. Au moins, aucun risque de décevoir (effet marque : "j'ai choisi une marque connue, c'pas ma faute si ça foire"). Au moins, pas de boulot de préparation de l'infrastructure à effectuer dans l'urgence. Au moins, on ne se ferait pas emmerder par la direction (je cite, je ne me prononce pas sur la véracité de l'affirmation).

    Tout cela est vrai.

    Oui, à chacun de ses besoins, l'organisation citée par mon collègue y fait correspondre une solution clé-en-main. Pas le temps, pas les effectifs, il faut raisonner sur une masse conséquente d'utilisateurs, etc.

    Oui, l'externalisation est toujours la facilité. En apparence. Il faut formaliser le besoin. Il faut démarcher. Il faut comparer. Il faut contractualiser. Il faut suivre la prestation. Il faut l'intégrer à ton système d'information (aujourd'hui, on dit pudiquement « développer des connecteurs »). Il faut ouvrir des demandes d'assistance (il y a toujours au moins un truc qui foire, toujours). Relancer. Suivre. Effectuer les tests demandés. Quand ça tourne mal, l'engagement d'un contentieux est souvent peine perdu, donc l'organisation retrouve jamais ses billes. Tout cela représente une quantité de taff et de fric. Au final, des compétences sont centralisées chez peu d'acteurs (qui, du coup, se permettent toutes les mauvaises pratiques possible, joie des oligopoles), ça dévitalise les organisations de taille moyenne (donc ça centralise certains boulots dans peu de lieux géographiques, ce qui entraîne d'autres problèmes, de transport, de cadre de vie, de santé ‒ stress, pollution ‒, de coût de l'immobilier, etc.), tout ça pour ne pas être nécessairement plus rentable d'un point de vue strictement économique. Génie.

    Mais, au fond du fond, il n'y a pas d'absolu, chacun voit midi à sa porte.

    Au final, ce qui compte, c'est la vision que chacun a de son métier. Je n'ai pas envie d'être une personne qui passe des commandes à longueur de journée, qui ne comprend pas comment fonctionne réellement le service qu'il propose à ses utilisateurs, et qui, au moindre problème, se contente de faire une demande d'assistance au prestataire, de pondre un message d'information pour ses utilisateurs et d'attendre. Quelle vie bien triste, je trouve.

    Le corollaire de ça, c'est que ça demande des gens compétents et passionnés, qu'il faut garder compétents et passionnés (environnement de taff, ambiance, thune, etc.). Ça demande du temps (donc la réaction dans l'urgence, on repassera). Ça exige de faire confiance. Du côté des grouillots de base, ça demande de se sortir les doigts (ou de convaincre que ça sert à rien d'hurler à la crise au moindre pet de mouche, parce qu'entre le terrorisme, le covid, les casseurs, etc., nous sommes très souvent en guerre si l'on écoute les trouducs d'en haut ou les voisins, collègues, etc., mais, ça, c'est peine perdue). Ça demande de prendre des risques. Ça demande d'avoir une estime de soi et de ses activités (je ne suis pas qu'un pion dans un taff sans intérêt, dans un système que je ne comprends pas). Ça demande de gérer la frustration (même en essayant de me maintenir à niveau, je galère sévèrement à appréhender et à faire évoluer le système d'information sur lequel j'interviens tous les jours). Il ne suffit pas de gueuler à la préservation de nos emplois, il faut agir (et pas qu'en mangeant des merguez sur le parking bloqué du lieu de taff ‒ c'est important, mais c'est trop tard et insuffisant ‒).

    J'exige qu'on comprenne et respecte mon choix. Et ça, ce n'est pas gagné.

    Thu Oct 15 20:21:02 2020 - permalink -
    - https://shaarli.guiguishow.info/?u-Bm2Q
  • Regénérer sa config' xorg.conf, ça peut encore servir - GuiGui's Show

    Sur ma machine pro, Xorg rempli /var/log/Xorg.0.log avec la même erreur répétée en boucle « (EE) modeset(0): present flip failed ». Je parle d'un journal de plus de 8 Go… Cette machine n'a pas de fichier /etc/X11/xorg.conf. Générer un fichier xorg.conf a résolu ce problème. Vive l'autoconfiguration Xorg, KMS, etc., hein. :)

    Mon Oct 12 20:47:50 2020 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?yUC8rQ
  • Créer un tar.gz à la main - Antichesse (o ^ω^ o)

    Ou : tar -cJf openjdk-jdk-1.8.0u265-x64.tar.xz openjdk-jdk-1.8.0u265-x64/. ^^ Mais, oui, les options de tar sont pénibles à retenir. :-

    Sun Oct 11 22:23:16 2020 - permalink -
    - https://cakeozolives.com/shaarli-antichesse/?XvUY_g
  • « En voiture, Simonnot ! »

    Vache, Dominique Simonnot, journaliste justice / prison / migrants / social au Canard enchaîné arrête ses articles suite à sa probable nomination comme contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (autorité administrative """"indépendance"""" en charge de la défense des détenus) sur proposition de Castex + Macron.

    D'un côté, c'est plutôt bien qu'une personne motivée et connaisseuse d'un sujet soit nommée à un poste (à condition de ne pas se faire paralyser par le système).

    D'un autre, son résumé hebdomadaire d'une audience en comparution immédiate (justice expéditive directement après la garde à vue pour des infractions légères avec des faits établis conduite par des juges blasés de la vie) quelque part en France permettait de mesurer l'inhumanité, la brutalité, et la disproportion de la justice, méchante avec les démunis et gentille avec les puissants, l'inverse même du concept de justice qui a traversé les siècles. L'avocat Alain Furbury disait que le problème clé avec la justice, c'est qu'on a donné le nom d'une vertu à une administration. Dominique Simonnot a documenté cela durant 14 ans.

    Qui pour la remplacer ? De mémoire, seuls le Canard et un autre journal (dont le nom m'échappe) français généraliste à tirage national proposent des chroniques judiciaires… On y perd.

    Merci, Mme Simonnot.

    Sun Oct 11 13:40:58 2020 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?w8_PPA
  • Hélène : Je m'appelle Hélène (Clip officiel) - YouTube

    ToiTuyau (Youtube) m'a recommandé cette musique. Bonne pioche : ça me rappelle mon enfance. J'ai écouté en boucle cette chanson enregistrée sur une cassette audio bien après la fin de la série. :) En revanche, je me souvenais d'une chanson joyeuse alors qu'on est plutôt sur une chanson triste (personne qui ne trouve pas l'amour, difficulté de la vie de célébrité en dehors des plateaux) qui fait écho au Chanteur abandonné de Hallyday.

    Fort logiquement, ToiTuyau (as-tu déjà essayé de traduire littéralement Hotmail en français ? ;) ) m'a aussi proposé Dans les yeux d'une fille. C'est niais, mais ça fait son effet. ^^'

    J'ai regardé quelques épisodes de la série TV Hélène et les Garçons et, vache, ce que ça a mal vieilli. :O Ou alors ai-je mal vieilli ? Récemment, j'ai regardé des dessins animés que je regardais, et ça m'a fait le même effet… Suis-je un jeune-vieux con ?

    Sat Oct 10 22:40:28 2020 - permalink -
    - https://www.youtube.com/watch?v=OrBjkXziXnw
  • bash errors - Liens en vrac de sebsauvage

    Je confirme que set -e (pour arrêter un script Bash dès qu'une commande termine en erreur) + trap ERR (pour afficher un zoli message et sortir avec un code retour adapté à la situation), c'est la vie. Si ça intéresse, j'ai écrit ça il y a quelque temps : Quand le gruik découvre set -e et trap ERR.

    Sat Oct 10 19:36:01 2020 - permalink -
    - https://sebsauvage.net/links/?g_scsA
  • Ça craque de partout - Groland - CANAL+ - YouTube

    L'homme, une merde.

    Gros +1.
    Parallèle sympa, mais pas forcément réaliste (j'attends encore d'être convaincu qu'une femme est moins conne qu'un homme en terme de destruction de la planète).

    Thu Oct 8 23:51:22 2020 - permalink -
    - https://www.youtube.com/watch?v=M8n2O5IVNQ0
  • Relativiser les prétendus « 32 attentats déjoués » annoncés par Macron

    D'après le Canard enchaîné du 30/09/2020, Macron a déclaré, le 28/09/2020, que « les services ont déjoué 32 attentats » depuis le début de son quinquennat. D'autres médias ont entendu « plus de 32 attentats ». Ma réaction ? OK, boomer, proof or it didn't happen!

    Ils nous ont dit 10 projets d'attentats déjoués entre janvier et juin 2016 (source). 12 entre janvier et septembre 2017 (source). Pour un total de 32 attentats entre novembre 2015 et octobre 2017. Même avec leurs chiffres bidons, le nombre de projets d'attentats est en baisse. Pas de quoi paniquer, donc.

    Il faudrait pouvoir vérifier ce qui a été comptabilisé. On se souvient du prétendu attentat contre Macron en 2018. Un an pour obtenir un bout de la vérité. En 2019, Castaner nous a vendu un 11-Septembre bidon déjoué. En 2013, le dirlo de la NSA avait assuré que la surveillance des télécommunications avait permis de déjouer des douzaines de complots terroristes… avant d'admettre une ou peut-être deux menaces déjouées… Au final, le seul complot déjoué en dix ans de surveillance est un citoyen arrêté pour avoir envoyé du fric à un groupe militant somalien… Crédibilité = 0.

    D'après le Canard du 31/05/2023, le ministère de l'Intérieur annonce 10 attentats déjoués par la DGSI depuis 2017.

    Sun Oct 4 15:22:55 2020 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?aCBVvw
  • victor héry : "La petite commande Linux du jour : oneko ! Quand…" - La Quadrature du Net - Mastodon - Media Fédéré

    La petite commande Linux du jour : oneko !

    Quand on la lance, y'a un petit chat qui apparaît sur l'écran et poursuit le curseur de la souris partout. Et quand il le rattrape, il se roule en boule et s'endort.

    Indispensable ! 😂

    Y'a aussi un mode pour avoir un chien, ou divers perso de manga, poursuivre des fenêtres, ....

    \o/
    Ça me rappelle sl, le train ASCII dans un terminal, pratique pour apprendre à ne plus taper trop vite ls. :)

    Via https://mastodon.gougere.fr/@bortzmeyer

    Sun Oct 4 12:15:48 2020 - permalink -
    - https://mamot.fr/@victorhery/104953083736513369
  • Nid douillet

    Depuis quelques jours, nous sommes entrés dans une courte période temporelle que j'aime bien. Celle durant laquelle mon lit est à la meilleure température possible pour ma personne sans que je doive fournir un quelconque effort. Chauffage éteint. Couverture peu épaisse. Ni trop chaud, ni trop froid. Petit nid douillet pour passer la nuit et la grasse mat'. Huuuum. :)

    Je ne parviens pas à reproduire cela le reste de l'année avec le chauffage (hiver) ou les fenêtres ouvertes (été). Sans compter que juste un drap, ça ne fait pas vraiment un nid, le poids de la couverture donne vraiment cet aspect petit coin tranquille / terrier. :)

    Parfois, il m'en faut peu, et je suis heureux de constater ma réjouissance à cette idée. :)

    Sun Oct 4 11:46:53 2020 - permalink -
    - http://shaarli.guiguishow.info/?mTiqQg
  • André Chassaigne - AFFAIRE BENALLA (REMIX) - YouTube

    Chers collègues de la majorité, […] en réduisant votre fonction à une appartenance suprême pour en faire un petit instrument de guerre parlementaire, vous croyez marcher vers votre salut, mais vous courez vers votre servitude. […] Votre refus de faire émerger la vérité fait de vous de simples digéreurs, intestins silencieux de la bouche élyséenne.

    Comment dénoncer la mise au pas constante du pouvoir législatif par l'exécutif. :D (non, je ne suis pas naïf, Chassaigne a aussi fait le jeu de la guéguerre convenue lors de l'affaire Benalla, mais ça enlève rien à son coup de gueule, même si il aurait mieux rendu sur d'autres sujets)

    Sat Oct 3 23:32:47 2020 - permalink -
    - https://www.youtube.com/watch?v=ahc95sZNCp0
  • ERIC ZEMMOUR - VOUS M'EMMERDEZ (REMIX) - YouTube

    :D (je ne me prononcerai pas sur cameraman harceleur versus le violent emmerdeur / harceleur Zemmour qui se fait emmerder à son tour)

    Sat Oct 3 23:27:00 2020 - permalink -
    - https://www.youtube.com/watch?v=h8-QGeOHx_Y
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