Sur notre serveur FOG (Free and Opensource Ghost), le processus « FOGTaskScheduler » prend 100 % du CPU en permanence depuis des jours.
Redémarrage du service FOGScheduler : inefficace.
J'ai lu le code source viteuf : il s'agit d'une implémentation de CRON (tâches récurrentes planifiées) qui prend les tâches à exécuter dans la table « scheduledTasks » de la base de données.
Dans notre cas, plus d'une dizaine de tâches étaient enregistrées. Cinq étaient activées. Toutes sont des tâches de type WakeOnLan. À ma connaissance, nous n'allumons pas automatiquement les machines du parc à heure fixe. De plus, certaines tâches étaient agressives car planifiées toutes les minutes.
J'ai supprimé toutes les entrées de la table « scheduledTasks » (DELETE FROM scheduledTasks;
) et j'ai redémarré le service concerné (systemctl restart FOGScheduler
).
Le processus FOGTaskScheduler ne prend plus 100 % du CPU en permanence. \o/ En revanche, aucune amélioration de la lenteur de l'interface web quand on lance le déploiement d'une image disque…
Avec SSH, on veut autoriser uniquement root à se connecter à distance (afin d'administrer la machine), mais on veut que tous les utilisateurs du système puisse se connecter en local.
En effet, Hadoop est lancé par nos utilisateurs avec leur compte personnel et celui-ci effectue des connexions SSH locales pour lancer ses différents composants.
Réponse :
Il faut ajouter cela dans /etc/ssh/sshd_config
:
AllowUsers root
Match Address 127.0.0.1,::1
AllowUsers *
Puis recharger la configuration de SSH : systemctl reload ssh
.
Notons qu'avant la version 8.4 d'OpenSSH, à cause d'un bug, il n'est pas possible de déposer ce bout de configuration dans le dossier /etc/ssh/sshd_config.d
.
Depuis sa version 8.2, il est possible d'inclure de la configuration additionnelle dans sshd_config
. Genre Include /etc/ssh/sshd_config.d/*.conf
.
C'est très pratique pour du déploiement automatique de configurations avec Puppet, Ansible, etc. car ça permet de déposer un fichier avec la configuration additionnelle plutôt que de compléter l'unique fichier de configuration à coup de concat ou de file_line (avec Puppet).
Par contre, avec les versions 8.2 et 8.3, un bug empêche l'utilisation de la directive de configuration « Match » dans un bout de configuration inclus. Cela est corrigé dans la version 8.4 d'OpenSSH.
Depuis mon VPN FDN (FDN est un Fournisseur d'Accès à Internet associatif), je veux renouveler mon abonnement à NextInpact, journal sur le numérique et le droit afférant. L'intermédiaire de paiement par carte bancaire est Payzen. Dans le cadre de 3-D Secure, Payzen affiche une pop-up qui, in fine, me redirige vers ma banque pour la saisie d'un code à usage unique.
Cette pop-up, dont l'URL est « https://natixispaymentsolutions-3ds-vdm.wlp-acs.com/acs-challenge-browser-service/challenge/challengeRequest/browserBase », ne s'affiche pas.
Je désactive une à une mes extensions Firefox (uBlock Origin, uMatrix, Privacy Badger, LocalCDN, SmartReferer, NoScript, etc.). Ça ne fonctionne pas mieux. J'utilise Chromium avec un profil vierge (pas d'extension, pas de configuration personnalisée) : même absence de résultat. Dans les deux cas, le « délai de la réponse » est « dépassé ».
Regardons ça.
$ host natixispaymentsolutions-3ds-vdm.wlp-acs.com
natixispaymentsolutions-3ds-vdm.wlp-acs.com is an alias for natixispaymentsolutions-3ds-vdm.as8677.net.
natixispaymentsolutions-3ds-vdm.as8677.net has address 160.92.41.82
$ telnet 160.92.41.82 443
Trying 160.92.41.82...
telnet: Unable to connect to remote host: Connection timed out
D'après Wireshark
, mon telnet
reçoit aucune réponse à son TCP SYN. Il ne s'agit donc pas d'un problème de MTU, mais de joignabilité du service.
Ce que confirme mtr
:
$ mtr -n -r -c1 -T -P 443 160.92.41.82
Start: 2021-02-20T14:54:48+0100
HOST: <CENSURE> Loss% Snt Last Avg Best Wrst StDev
1.|-- 80.67.179.1 0.0% 1 16.9 16.9 16.9 16.9 0.0
2.|-- 80.67.169.42 0.0% 1 16.5 16.5 16.5 16.5 0.0
3.|-- 80.67.168.210 0.0% 1 16.8 16.8 16.8 16.8 0.0
4.|-- 37.77.34.14 0.0% 1 18.3 18.3 18.3 18.3 0.0
5.|-- 193.253.13.205 0.0% 1 22.1 22.1 22.1 22.1 0.0
6.|-- 193.252.98.122 0.0% 1 18.6 18.6 18.6 18.6 0.0
7.|-- 193.252.230.34 0.0% 1 19.5 19.5 19.5 19.5 0.0
8.|-- 160.92.6.57 0.0% 1 28.5 28.5 28.5 28.5 0.0
9.|-- ??? 100.0 1 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
Mes paquets se perdent à l'entrée du réseau de Worldline France Hosting, qui héberge le site web.
Notons que j'ai bien effectué un test en TCP (« -T ») et sur un port forcément ouvert (« -P 443 » = HTTPS) afin de ne pas obtenir un faux positif lié au blocage très fréquent d'ICMP dans ce milieu-là (même si c'est une connerie car des pans d'ICMP sont inoffensifs et utiles pour dépanner, comprendre l'origine d'une panne, retourner une erreur, etc.).
$ telnet 160.92.41.82 443
Trying 160.92.41.82...
Connected to 160.92.41.82.
Escape character is '^]'.
Ha, tiens, ça fonctionne.
$ mtr -n -r -c1 -T -P 443 160.92.41.82
Start: 2021-02-20T14:59:16+0100
HOST: viki.guiguishow.info Loss% Snt Last Avg Best Wrst StDev
1.|-- 51.77.212.1 0.0% 1 0.3 0.3 0.3 0.3 0.0
2.|-- 192.168.143.254 0.0% 1 0.2 0.2 0.2 0.2 0.0
3.|-- 10.224.71.126 0.0% 1 0.4 0.4 0.4 0.4 0.0
4.|-- 10.224.68.50 0.0% 1 0.4 0.4 0.4 0.4 0.0
5.|-- 10.69.96.102 0.0% 1 0.4 0.4 0.4 0.4 0.0
6.|-- 10.17.193.104 0.0% 1 0.7 0.7 0.7 0.7 0.0
7.|-- 10.73.8.114 0.0% 1 0.3 0.3 0.3 0.3 0.0
8.|-- 10.95.48.8 0.0% 1 1.5 1.5 1.5 1.5 0.0
9.|-- 94.23.122.137 0.0% 1 3.9 3.9 3.9 3.9 0.0
10.|-- 10.200.0.0 0.0% 1 3.4 3.4 3.4 3.4 0.0
11.|-- ??? 100.0 1 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
12.|-- 62.115.124.118 0.0% 1 3.5 3.5 3.5 3.5 0.0
13.|-- 62.115.121.5 0.0% 1 26.3 26.3 26.3 26.3 0.0
14.|-- 62.115.153.109 0.0% 1 3.8 3.8 3.8 3.8 0.0
15.|-- 160.92.6.39 0.0% 1 3.8 3.8 3.8 3.8 0.0
16.|-- 160.92.6.54 0.0% 1 13.6 13.6 13.6 13.6 0.0
17.|-- 160.92.6.10 0.0% 1 16.6 16.6 16.6 16.6 0.0
18.|-- 160.92.41.82 0.0% 1 16.4 16.4 16.4 16.4 0.0
On remarque que le routage est différent.
OVH utilise l'un de ses transitaires, l'opérateur Telia.
Gitoyen (l'opérateur associatif duquel FDN est membre) passe par Hopus / Orange.
À ce stade, j'ai utilisé la fonctionnalité proxy SOCKS / transfert dynamique de ports de SSH (ssh -D
) tout en configurant mon Firefox pour l'utiliser, et, hop, j'ai pu renouveler mon abonnement NextInpact.
$ telnet 160.92.41.82 443
Trying 160.92.41.82...
Connected to 160.92.41.82.
Escape character is '^]'
Ça fonctionne également.
$ mtr -n -r -c1 -T -P 443 160.92.41.82
Start: 2021-02-20T15:09:14+0100
HOST: <CENURE> Loss% Snt Last Avg Best Wrst StDev
1.|-- 192.168.1.1 0.0% 1 0.5 0.5 0.5 0.5 0.0
2.|-- ??? 100.0 1 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
3.|-- 193.253.91.46 0.0% 1 3.2 3.2 3.2 3.2 0.0
4.|-- 193.252.160.150 0.0% 1 2.2 2.2 2.2 2.2 0.0
5.|-- 193.251.126.18 0.0% 1 7.7 7.7 7.7 7.7 0.0
6.|-- 193.252.99.102 0.0% 1 9.2 9.2 9.2 9.2 0.0
7.|-- 193.252.98.122 0.0% 1 8.7 8.7 8.7 8.7 0.0
8.|-- 193.252.230.34 0.0% 1 10.7 10.7 10.7 10.7 0.0
9.|-- 160.92.6.57 0.0% 1 11.6 11.6 11.6 11.6 0.0
10.|-- 160.92.6.10 0.0% 1 13.3 13.3 13.3 13.3 0.0
11.|-- 160.92.41.82 0.0% 1 15.0 15.0 15.0 15.0 0.0
On remarque que l'on transite aussi par les routeurs 160.92.6.57, 193.252.230.34, 193.252.98.122, comme depuis mon VPN FDN. Mais, ici, ça fonctionne. Curieux.
Ça ressemble quand même à un problème localisé, pas général. Dois-je signaler la panne à mon FAI (FDN) ? Est-ce de sa responsabilité ? Pas sûr du tout.
Je pourrais les solliciter sur les listes de diffusion… ou utiliser RIPE Atlas. Faisons ça.
Je crée deux mesures :
Paramètres communs aux deux mesures :
Probe selection :
Résultats des mesures :
TLS :
Si l'on fait une mesure TLS depuis la France entière (et pas uniquement depuis l'opérateur Gitoyen), on constate que 797 sondes sur 874 (91 %) parviennent à établir une session TLS, 75 n'y parviennent pas (« handshake failure ») et 2 sondes ne parviennent pas à joindre la cible (timeout). Voir la mesure numéro 29125405.
Afin de tester le chemin retour (qui est rarement identique au chemin aller), j'aurais bien effectué une mesure ping / traceroute depuis Worldline vers ma station de travail, mais aucune sonde Atlas est présente dans le réseau de Worldline.
Il ne s'agit pas d'une panne généralisée, car l'écrasante majorité des sondes Atlas et des machines que j'ai sous la main parviennent à joindre le site web.
Pire, les autres abonnés de mon FAI parviennent à joindre le site web, y compris un autre VPN qui est dans le même réseau que moi. Nous suivons le même itinéraire pour atteindre l'hébergeur du site web, donc, a priori, il n'y a pas de problème à ce niveau-là.
Comment expliquer ce problème lié à mon adresse IP ?
curl
et wget
ainsi que des dizaines de telnet
et de mtr
TCP et je n'ai pas été bloqué.
Au moment de publier ce shaarli (le 23/02, 6 jours après le premier constat), j'accède de nouveau à ce site web depuis mon VPN FDN :
$ mtr -n -r -c1 -T -P 443 160.92.41.82
Start: 2021-02-23T10:53:57+0100
HOST: <CENSURE> Loss% Snt Last Avg Best Wrst StDev
1.|-- 80.67.179.1 0.0% 1 22.1 22.1 22.1 22.1 0.0
2.|-- 80.67.169.42 0.0% 1 18.3 18.3 18.3 18.3 0.0
3.|-- 80.67.168.210 0.0% 1 16.8 16.8 16.8 16.8 0.0
4.|-- 37.77.34.14 0.0% 1 21.7 21.7 21.7 21.7 0.0
5.|-- 193.253.13.205 0.0% 1 16.7 16.7 16.7 16.7 0.0
6.|-- 193.252.98.122 0.0% 1 19.2 19.2 19.2 19.2 0.0
7.|-- 193.252.230.34 0.0% 1 19.9 19.9 19.9 19.9 0.0
8.|-- 160.92.6.57 0.0% 1 28.2 28.2 28.2 28.2 0.0
9.|-- ??? 100.0 1 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
10.|-- 160.92.41.82 0.0% 1 35.1 35.1 35.1 35.1 0.0
On constate que j'emprunte le même chemin, à l'intérieur des réseaux d'Orange et de Worldline, que la machine hébergée sur un abonnement fibre Orange, ce qui est cohérent. L'hypothèse d'un problème de routage (sur le chemin retour) s'effrite encore plus.
On constate également que je me trompe ci-dessus : mes paquets ne se perdaient pas à l'entrée du réseau de Worldline, mais au contraire, à ma destination dans ce réseau. Cela conforte l'hypothèse d'un banissement temporaire type fail2ban.
Bizarre… Je viens d'effectuer des centaines de requêtes GET et POST et je ne suis pas bloqué…
Au final, je ne saurai pas ce qui s'est passé… Les ninjas de l'informatique ne savent pas tout…
Manuelle Nöhr-Kaam, la première présidentiable « ni de droite ni de gauche » à être de gauche.
On met un pognon de dingue dans les dividendes, et les bourgeois ne sont toujours pas satisfaits. Les pauvres restent toujours plus pauvres et les riches toujours plus riches.
[…]
Dans l'hôtellerie, les cafés et la restauration, dans le bâtiment, il n'y a pas un endroit où je vais où je ne vois pas des gens qui cherchent un travail correctement payé. Je traverse la rue, j'augmente les salaires, je traite décemment mon personnel, je respecte le droit du travail et je vous en trouve, des salariés !
[…]
Vous me connaissez, je suis pour la laïcité, et, en même temps, pour le respect des traditions chrétiennes de la France. Je cite la Bible, Deutéronome 23.30 : « tu ne prêteras à usure à ton frère ni de l'argent, ni du grain, ni quelque autre chose que ce soit ». Le premier acte de mon quinquennal sera donc d'interdire les prêts à intérêts ‒ taux 0 pour tout le monde ‒ et de socialiser la création monétaire pour qu'elle ne dépende plus du crédit bancaire.
[…]
On peut comprendre l'envie de croissance des entreprises polluantes… et en même temps, on ne peut pas mettre ça au même niveau que le besoin de survie écologique de l'espèce humaine.
\o/
Version rap de comptines enfantines.
:'D :'D :'D :'D
‒ On lui reprochait d'être trop mou face à la Covid, du coup Emmanuel Micro a décidé de frapper un grand coup :
‒ Pour faire face au virus, j'ai décidé d'employer la méthode forte. Une méthode éprouvée et utilisée par nombre d'entreprises en cas de crise. Nous allons organiser dès la semaine prochaine un grand plan de départs volontaires. Ainsi, tous les grolandais qui le souhaiteront, quel que soit leur âge, quel que soit leur sexe, quels que soient leurs revenus, se verront remettre non pas un vaccin, mais une pilule de cyanure ainsi que des indemnités compensatoires finançant intégralement, et je dis bien intégralement, l'ensemble de leurs frais d'obsèques. Je le dis à celles et ceux qui feront ce choix courageux du départ : merci. En allégeant nos efforts, vous permettrez aux premiers de cordée que nous sommes de continuer vers les sommets. Je vous remercie.
:D :D :D :D
Couplé à un contrôle strict des naissances, ça devrait botter l'cul du Covid (et de l'espèce humaine, mais c't'un geste écolo).
Boot Repair, un énième outil magique censé réparer les problèmes de démarrage d'un système GNU/Linux.
J'ai testé : je suis déçu, comme avec les autres outils magiques de ce genre-là.
Contexte : un ordinateur portable Ubuntu tombé sur le sol durant son fonctionnement qui, depuis, affiche le shell grub rescue.
Boot sur un live USB Boot Repair + utilisation en mode kikoo (clic sur « Réparation recommandée »). L'outil affiche qu'il « restaure GRUB » et d'autres bricoles. Le journal ne montre pas d'erreurs.
Par acquit de conscience, je lance un fsck
sur les partitions ext4 présentes sur le disque dur. Pas mal d'erreurs (superblock endommagé, inodes manquants, etc.). De mon expérience, ce genre d'erreurs signalent un sérieux problème voire de la perte de fichiers. fsck
demande s'il faut ignorer ceci, ré-écrire cela, et comme il y a de nombreuses erreurs, je fini par craquer et lancer le mode automatique (fsck -y
).
Reboot : ho, un winwin 7 sans passer par le menu GRUB. (Ubuntu a été installé à côté de winwin et GRUB a été configuré pour ne pas afficher son menu).
Reboot sur Boot Repair + nouvelle utilisation en mode kikoo. Cette fois-ci, l'outil annonce qu'il réinstalle GRUB (sur le bon disque dur), qu'il effectue un update-grub2
, etc.
Je pense que la partition système Ubuntu était suffisamment abîmée pour qu'il ne la détecte pas lors du premier lancement, ce qui l'a conduit à penser que le système principal était winwin et qu'Ubuntu était un reliquat, et donc qu'il était mieux de virer GRUB.
Reboot : toujours winwin.
Reboot sur Boot Repair. mount
la partition Ubuntu + mount -o bind
/proc /sys /dev /dev/pts + chroot
+ grub-install
+ umount
+ reboot
. Le menu GRUB apparaît.
Bref : rien vaut la méthode manuelle habituelle.
Pour être honnête, la méthode manuelle a aussi foiré.
En effet, le menu GRUB affiche une entrée « Debian GNU/Linux » (wtf ?! Il s'agit d'un Ubuntu !) et deux entrées winwin 7.
L'entrée Debian nous conduit a une erreur « /boot/grub/i386-pc/video_cirrus.mod not found ». Si l'on presse la touche « entrée » comme proposé, on a un kernel panic…
Un chroot
+ update-grub2
génère bien un grub.cfg avec autant d'entrées dans le menu GRUB qu'il y a de versions du noyau présentes dans la partoche Ubuntu, mais, quand on reboot, le menu GRUB affiche une seule ligne. Mais ça change rien : le démarrage reste bloqué sur l'absence de video_cirrus.mod.
Ces deux incohérences laissent à penser que l'on ne démarre pas sur le bon GRUB (peut-être est-il installé à plusieurs endroits ?).
Peut-être qu'une réinstallation du paquet grub2 aurait fait le job ?
Je l'ai déjà écrit : nous utilisons Puppet pour configurer des stations de travail. Sur ces machines-là, le CRON qui lance Puppet (pourquoi ?) au démarrage (mot-clé @reboot
dans CRON) effectue aussi un dpkg --configure -a
afin de réparer les installations cassées (utilisateur qui éteint brutalement la machine en pleine installation / mise à jour…). On a donc dpkg --configure -a && puppet agent --enable && puppet agent -t ; apt -y update && apt -y upgrade
. À plusieurs reprises, je constate que puppet n'est pas exécuté et que les mises à jour ne sont pas effectuées.
Pour debug, j'ai fait dans l'habituel : un echo, une commande, un echo, une commande, etc. On ne va pas plus loin que dpkg --configure -a
. Rediriger la sortie standard et la sortie d'erreur dans un fichier (1>/tmp/testcron 2>&1
) n'apporte pas d'information (si ça avait été le cas, j'aurai reçu un email, car CRON envoie la sortie standard et les erreurs par email). echo $? >/tmp/testcron
est plus intéressant : dpkg
termine avec le code d'erreur 2. D'après son manuel, il s'agit d'une erreur fatale ou irrécupérable. Rien que ça.
Pour la suite, ça a été un coup de chance. Dans CRON, le PATH n'est pas celui de root, mais « /usr/bin:/bin ». Or, dpkg
a besoin de « /usr/sbin:/sbin ». Je ne vois pas trop quels binaires il exécute dedans, mais soit. Ajouter export PATH=$PATH:/sbin:/usr/sbin
dans mon script résout mon problème.
Pour les plus attentifs : pourquoi je ne chaîne pas « apt -y upgrade » à « puppet agent -t » avec &&
? Lorsqu'il effectue des actions, puppet agent
ne termine pas avec le code d'erreur 0 mais 2 (cf son manuel), donc le chaînage en cas de succès (&&
) est caduque.
ArubaOS (utilisé dans le produit Aruba Mobility Master v8.6) refuse de démarrer / booter dans une machine virtuelle KVM sur un hyperviseur Proxmox 6 car il manque les instructions CPU SSSE3.
On se dit qu'on va faire un qm set
, mais, d'après la doc', les drapeaux activables sont limités, et il n'y a pas SSSE3.
Il y a qu'à choisir un modèle de CPU virtuel qui prend en charge SSSE3. Par défaut, le type de CPU émulé par Proxmox+KVM est kvm64, qui est un Pentium 4 avec des jeux d'instructions retirés.
Dans les propriétés de la VM, onglet « Hardware », « Processors », on peut choisir le modèle de CPU dans la liste déroulante « Type ». SSSE3 étant ancien (2004), n'importe quel modèle de CPU devrait faire l'affaire. Nous avons choisi IvyBridge, fin du problème.
Faut dire qu'il y a quand même
(J't'aime, t'aime, t'aime)
Des mecs qu'ont du soleil
(J't'aime, t'aime, t'aime)
Dans la tête
(J't'aime, t'aime, t'aime)
Sur ma planète
(J't'aime, t'aime, t'aime)
Des mecs qui pensent pas
(J't'aime, t'aime, t'aime)
Que c'est chacun pour soi
(J't'aime, t'aime, t'aime)
Qui se tendent les bras
(J't'aime, t'aime, t'aime)
Sur ma terre à moi
(J't'aime, t'aime, t'aime)
T'as beau pas être beau
(oh oh oh oh)
Monde cinglé
(hé hé hé hé)
J't'ai dans la peau
(oh oh oh oh)
J't'aime, t'aime, t'aime
(source)
Cette chanson m'est revenue en tête ces derniers jours.
On la chantait en colo il y a plus de 15 ans. :)
On a souvent besoin d'autrui pour mener à bien / faire avancer un projet / combat. Parfois, les personnes que l'on sollicite car elles nous semblent être les plus à même d'aider (compétences, détention d'informations, situation / position, affinité, etc.) refusent d'apporter leur concours. Pire, certaines personnes se désistent et retroussent chemin après avoir engagé leur premier coup de papatte. Souvent pour des motifs vaseux comme une peur irrationnelle.
Dans ces moments-là, je me sens déçu par la personne voire trahi, et donc triste. Je fonctionne à l'affinité / l'affect (je choisis une personne pour un projet pour ses compétences, mais aussi parce que je sens bien cette personne-là, à ce moment-là, sur ce projet-là), donc, forcément, ça me fait mal. Surtout quand une personne affirme adhérer à fond à ma démarche et qu'elle m'a bien chauffé au préalable en mode "t'as trop raison, faut faire ça, vas-y mon poulain !".
On peut y voir de la lâcheté, voire de l'hypocrisie (afficher son soutien sans rien produire de concret). Oui, c'est vrai, mais…
Il y a plus de 5 ans maintenant, une amie m'a dit quelque chose. Je constate que le souvenir de ces paroles m'a apaisé à plusieurs reprises ces derniers mois dans des contextes comme celui exposé ci-dessus.
Il y a plein de façon de contribuer à un projet / combat, plein de manière de changer le monde. On n'est pas obligé de poser des bombes ni de saboter les moyens de production. On peut gérer la logistique (autour de la pose de la bombe ou du sabotage). On peut héberger les militants radicaux (comme les Résistants qui faisaient sauter les voies ferrées). On peut diffuser la propagande (afin d'expliquer l'utilisation de bombes / sabots). On peut fournir des informations (car, comme la personne est restée irréprochable, le système lui en filera). On peut mettre en relation des personnes. On peut soutenir moralement l'acteur principal. On peut lui remonter le moral. On peut dévier le coup de grâce que tentera s'asséner le système à l'actrice principale (en restant irréprochable aux yeux du système, une personne sera à même de peser de tout son poids dans la décision). On peut contribuer aux caisses de grève plutôt que d'aller se faire gazer par les flics ou perdre quelques précieux euros sur un salaire précaire. Etc. Bref, il faut accepter que tout le monde n'ait pas le même niveau d'engagement dans un projet / combat… Et ne pas insulter le futur.
Comme dit dans le film Fight Club, c'est à chaque personne de définir son niveau d'engagement. Comme d'hab', forcer les gens amène rien de positif (travail bâclé, dernier coup de main, mauvaise ambiance, etc.). Ma fierté de ces dernières années est de parvenir à commencer à faire la différence entre un refus de ma personne et un refus de l'une de mes idées, et d'accepter un refus de coup de main. Je progresse à petits pas.
Je regardais une émission d'Usul sur les élections européennes 2019. On y trouve des extraits d'un """"débat"""" télévisé et donc des propos tenus par l'extrême-droite. Wauquiez : « […] celui qui vient chez nous n'a plus à cœur d'adopter notre identité, mais de contester notre mode de vie […] » (5 minutes 56). Le Pen : […] ils arrivent aujourd'hui, en France, en réalité pour la changer. Ils veulent y imposer leurs codes, leurs mœurs, leurs traditions, leurs modes de vie […] » (6 minutes 18).
En écoutant ça, je pensais à moi. À moi dans le milieu professionnel.
En tant qu'étranger à un employeur, j'arrive chez un employeur avec mes valeurs et mes envies (curiosité, collaboratif, horizontalité, logiciel libre, transparence des décisions, etc.). J'arrive avec mes pratiques (voir Du « bonjour » en entreprise, Apporter des journaux au boulot ? Yep !, mes pratiques professionnelles, ma façon de m'exprimer, etc.). J'identifie des procédés foireux, j'en corrige, je pousse au changement, à l'adoption de nouvelles pratiques techniques et organisationnelles, etc. Bref, j'arrive avec tout ce qui fait que je suis moi, pour le meilleur et pour le pire.
Évidemment, mes valeurs, mes pratiques, mes initiatives, etc. entrent en conflit avec celles de la structure pour laquelle je travaille et avec celles des collègues (non, ce n'est pas forcément les mêmes, lire l'exemple du couple ci-dessous). Faut-il pour autant me rejeter ? Ne faut-il prendre en compte le positif que j'apporte et rejeter le négatif ? Ne faut-il pas construire le cadre qui permettra d'exprimer ce positif ? Ce cadre est-il une exception au cadre général et jusqu'à où ? Un cadre général n'est-il pas la somme des exceptions aux valeurs et pratiques de chacun acceptée par le groupe ? Ne faut-il me faire adopter une partie de la culture, de l'état d'esprit de l'organisation, du service, tout en me laissant la possibilité d'en dénoncer les carences, les contradictions, etc. ? Bref, faut-il m'intégrer ? Mes trois précédents employeurs n'ont pas fait cet effort. T'es pas exactement comme on veut ? Tu dégages. J'ai donc rien apporté à l'organisation. Peut-être que c'est mieux, peut-être que c'est tant pis.
Évidemment, je n'accepte pas une proposition d'embauche avec l'intention de changer l'organisation que je vais rejoindre. Penser cela est ridicule. Je viens travailler pour bouffer, et comme chaque chose de la vie, autant le faire bien et agréablement, ce qui nécessite quelques adaptations du cadre, car nous sommes tous différents, nous avons tous des pratiques, des aspirations et des besoins différents.
On dit des couples amoureux qu'ils doivent faire 1 + 1 = 3. Chaque personne doit conserver son identité propre et une nouvelle identité apparaît : le couple. Il est la somme de ce que chaque membre y met ou y retire en permanence, volontairement ou sous la contrainte de l'autre, et des contradictions / paradoxe de chaque personne (j'ai tel trait de caractère, mais, pour le couple, je l'estompe ou je le mets en avant, par exemple).
C'est pareil pour une famille, un travail, un pays, etc. : ces identités naissent du consensus mouvant permanent et s'ajoutent aux identités propres des personnes qui les constituent. Évidemment, plus il y a de personnes, plus le consensus sera mou, car il est plus difficile de créer du commun à plusieurs.
Rejeter l'étranger, c'est rejeter la nouveauté (l'apport de l'autre et le fait que cela changera le consensus) au motif que c'était mieux avant (vraiment ?). Préférer la simplicité (pas besoin de se demander si les nouvelles pratiques sont mieux + il y a moins de tensions entre gens homogènes, pas besoin de se mettre d'accord dans la friction). C'est s'inventer un ennemi extérieur qui déforme et menace le monde merveilleux intérieur (comme si ça existait, bonjour les péteux !). C'est la rhétorique classique de la droite, pourtant.
Il est très rare qu'une caisse automatique d'un supermarché me refuse un article. Mais c'est arrivé. « Erreur somme de contrôle, êtes-vous sûr d'avoir déposé le bon article ? ».
La caissière m'explique que mon pack de binouzes est un assemblage de 4 bouteilles qui sont aussi vendues séparément. Donc il contient en réalité 5 codes-barres (un sur chaque bouteille + sur le carton). Il faut scanner le bon (celui sur le carton).
Depuis, je fais attention à masquer le code-barre des bouteilles aux yeux du scanner et tout se passe bien.
Si jamais ce tuyau peut te servir autant qu'à moi… :)
Le Sirocco est un vent originaire du Sahara qui traverse la Méditerranée et l'Est de France. Il dépose du sable et donne une couleur orangée au ciel et à l'atmosphère.
J'ai appris son existence avant-hier et je l'ai vu en pratique hier (06/02/2021). Il était impressionnant cette fois-ci puisqu'il est remonté jusqu'à Strasbourg avec une intensité peu commune ainsi que dans l'Indre. Quelques photos chez Mydjey.
Ce vent m'inspire deux blagues pas drôles :
Vitrine d'un café fin 2020.
Des ours en peluche remplacent les humains par temps de covid.
Bien sentie, cette photo. :)
Une explication détaillée de chaque message d'une poignée de main TLS version 1.3 (protocole de sécurité de l'Internet).
Pour TLS 1.2, c'est par là : https://tls.ulfheim.net/ .
Ça date de fin 2019.
Mignon, les mots de passe des pionniers de BSD / UNIX :
Le mot de passe de Bill Joy (le ouf qui a codé la première implémentation de TCP/IP, sur BSD) n'a pas encore été retrouvé.
Vieux de 2016. Défilé de mode de Chanel avec comme toile de fond les centre de données de l'Internet (enfin l'image qu'ils s'en font parce que le fond de la photo fait quand même très faux).
Sur FRnOG (liste de discussion par emails destinée aux opérateurs téléphoniques et Internet ainsi qu'aux curieux), on peut lire plusieurs témoignages du type "je téléphonais, et, soudainement, mon interlocuteur m'a redit les mêmes choses, au mot près, dans le même ordre". Une variante est d'entendre ce qu'on a soi-même dit quelques minutes auparavant. Certains nomment ça « effet matrix ». Il ne s'agit pas d'espionnage mais d'une fraude nommée Call Stretching. Je résume l'animation LinkedIn :
A priori, ça fait partie d'un groupe de fraudes plus vastes nommées False Answer Supervision (qui consistent à facturer avant l'établissement complet de l'appel ou après la fin de l'appel).
Je suis impressionné par ce que l'humain est capable de mettre en place pour faire chier son prochain tout en encaissant de l'argent de poche… Si ça ce n'est pas un abus du capitalisme (tirer profit d'une action inutile qui ne rend pas service)… À côté de ça, t'as évidemment des vendeurs de solutions à ce problème… Fabuleux…