Carte des points d'échange de trafic Internet (IX / GIX).
Depuis mi-novembre 2022, TeleGeography ne diffuse plus les données brutes de cette carte. Voir ici pour la dernière version que j'ai pu archiver.
Une autre carte des câbles sous-marins d'Internet. Attention : elle n'est ni complète, ni à jour (383 câbles sur les plus de 500 référencés par TeleGeography, les câbles récents n'y figurent pas).
Classer une arborescence par nombre de fichiers plutôt que par espace occupé (taille) dans ncdu
(du
interactif en console).
J'avais raté ce point dans l'annonce de #nVidia qu'ils font désormais des cartes spécialisées dans le minage des cryptomonnaies. Mais il y avait autre chose : les cartes graphiques ont désormais du code qui détecte si on mine des cryptomonnaies et ralentit délibérement. On a donc un fabricant de matériel qui avoue décider à la place de l'acheteur ce qu'on peut faire avec son matériel.
Une galerie photo simple d'utilisation (on peut créer des albums, y verser des photos, les trier, les annoter, etc. via une interface web, ce qui n'est pas le cas de fgallery, par ex.).
La mutualisation d'une instance entre plusieurs utilisateurs est impossible :
Via Johndescs.
As a U.S.-based organization we are required to comply with U.S. law. As such, we cannot provides services to people, organizations, or websites listed on the U.S. Treasury Department’s Office of Foreign Asset Control (OFAC) Specially Designated Nationals (SDN) list.
When it is brought to our attention that we are serving an entity on the SDN list, and if we can confirm the report, we will respond by revoking outstanding certs and banning future issuance to the entity.
That is what happened here - it was brought to our attention (not by a government agency or official) that we served usareally.com 39 and that it was now on the SDN list so we revoked and banned.
This happens to maybe one domain per month, to give you some idea of the frequency.
https://www.mcclatchydc.com/news/policy/technology/cyber-security/article223832790.html :
Treasury described USA Really as part of a broad Russian campaign “to interfere in political and electoral systems worldwide,” adding that some of the actions were under the direction of Yevgeniy Prigozhin, a friend of Putin who was one of the sponsors of a Russian “troll factory” accused of meddling in 2016 U.S. elections.
C'est pour ça que j'ai toujours mis en garde contre une utilisation irréfléchie ("c'est gratuit ! et automatique" ‒ CAcert et les AC dotées d'API apprécieront ‒) et hégémonique de Let's Encrypt. Une autorité de certification (AC) est un tiers supplémentaire qui peut censurer un service Internet (en sus de l'hébergeur, du registre DNS, etc.), surtout depuis que le chiffrement est devenu obligatoire. Bien sûr, ce n'est pas dramatique, en cas de censure, on change d'AC et basta, la panne dure quelques heures. Mais, à l'échelle globale, cela retarde le déploiement de solutions techniques moins foireuses (DANE TLSA, par ex.).
Un passage à l'échelle (traiter une masse de données) contraint parfois à choisir une solution technique au détriment d'une autre et empêche une évolution (ici, un moyen de communication avec un HSM dont l'exécution n'est pas parallélisée empêche l'utilisation d'ECDSA).
Cisco blague du genre, après reboot, smart licensing qui fait la gueule, donc pas de BGP, donc pas de route vers Internet, donc pas de smart license, donc pas de BGP, donc pas de route…
En gros le switch n’avait pas réussi à joindre le serveur la dernière fois, donc avant reboot la licence était déjà expirée mais ça fonctionnait car précédemment validé. Soucis de routage IPv6
Hahaha :D Bon, le soucis c'est aussi une non-maîtrise de son infrastructure (type de licence ‒ il en existe des hors ligne ‒, supervision, etc.), mais le problème de base, c'est la licence qui fait perdre un temps fou, qu'on la gère ou qu'on la contourne.
Dans le cadre du contrat qu’elle signe avec le registre (contrat de registre), l’ICANN demande à tous les opérateurs de registre de sauvegarder quotidiennement une copie de leurs données. Cette sauvegarde ne peut pas s’effectuer chez l’opérateur de registre lui-même et doit se faire auprès d’un tiers de confiance, dit « opérateur de séquestre ». Cette obligation contractuelle a pour objectif de s’assurer que les données du registre seront toujours accessibles, notamment pour qu’en cas de défaillance de l’opérateur technique de registre, le TLD puisse être repris par un opérateur de secours (l’opérateur de secours est prévu dans le contrat de registre). L’opérateur de séquestre est donc un intermédiaire entre l’ICANN et l’opérateur technique de registre, qui sauvegarde les données de la zone et vérifie leur conformité aux standards de l’ICANN.
Concrètement, l’opérateur technique de registre envoie chaque jour à l’opérateur de séquestre avec lequel le registre a contractualisé, une copie des données de l’extension. Elle contient toutes les informations associées aux noms de domaine enregistrés, à leurs contacts et à leurs différents paramètres.
Il faut d’abord expliquer qu’il y a deux sortes de registres de noms de domaine, les registres minces et les registres épais. Les registres épais sont ceux où l’ensemble des données « sociales » (nom et coordonnées du titulaire, des contacts, etc) sont au registre. Le BE peut avoir une copie des données qu’il a transmises mais ce n’est pas obligatoire. […] Le modèle du registre épais est le plus simple, conceptuellement. En outre, la très grande majorité des TLD, comme .fr, .nl ou .org, sont des registres épais. [ .com est un registre mince, d'où les BE ont leur base de données locale des informations sociales ]
J'ajoute (source) :
L'inclusion de serveurs DNS récursifs, qui ne traitent pas de matériel protégé par le droit d'auteur et n'ont aucune relation avec les parties concernées, dans les rangs des mécanismes de blocage légalement obligatoires constitue un dangereux précédent. L'affirmation de cette injonction est, en substance, la suivante : s'il existe une possibilité technique de refuser l'accès à un contenu par une partie ou un mécanisme spécifique, la loi exige que le blocage ait lieu sur demande […] Si ce précédent se confirme, il apparaîtra à nouveau dans des injonctions similaires à l'encontre d'autres tiers distants et non impliqués, tels que les logiciels antivirus, les navigateurs web, les systèmes d'exploitation, […]
Je note que l'injonction initiale a été délivrée par le tribunal d'Hambourg, celui-là même qui a fait fermer le site web officiel de YouTube-dl.
Je note aussi qu'un tribunal allemand peut délivrer une injonction à une entité suisse (Quad9) via la convention de Lugano (source). Mais le nom de domaine, sous le TLD du Tongo, n'était pas enregistré en Allemagne, l'hébergeur DNS n'était pas en Allemagne, et l'hébergeur web non plus…
Quad9 va faire appel (devant la Cour de Dresde).
ÉDIT DU 23/12/2023 :
Suite : Quad9 Turns the Sony Case Around in Dresden. Excellent article qui contient toutes les infos (lien vers la décision, voies de recours restantes, résumé du jugement, perspectives, etc.). C'est rare.
Je retiens : un service de résolution DNS n'a pas de rôle central ; en tant que fournisseur d'accès (mere conduit), exception de responsabilité ; Sony n'avait pas entrepris suffisamment de démarches auprès de l'auteur du site web litigieux et de son hébergeur (c'est le point décisif du jugement, la censure pourrait être légitime en dernier recours, donc on n'en a pas terminé avec ce genre de procès) ; Sony dispose encore de voies de recours (donc c'est pas forcément terminé).
Quad 9 fait déjà face à une autre demande de filiales italiennes des majors habituelles…
Cloudflare a aussi été inquiété et le jugement de la Haute Cour régionale de Cologne est également tombé début décembre 2023 : même logique pour la résolution DNS (accès, neutre / pas de rôle central, blocage inefficace), mais confirmation du blocage par le CDN / WAF de Cloudflare. Pour la réso DNS, le jugement est conforme au Digital Services Act (DNS != hébergement, donc exception de responsabilité, comme les autres services de simple transport. Mais, alors que les CDN sont classés comme services de mise en cache et exemptés de responsabilités par le DSA, la Cour ne suit pas. Clouflare a l'intention de faire appel.
Pour Quad 9, on notera que les tribunaux allemands ont rejetés un blocage en fonction de l'IP du demandeur (d'où un blocage au niveau mondial) au motif qu'un VPN permet de contourner le blocage. D'un autre côté, Cloudflare a bloqué l'accès au site web en Allemagne via son CDN, et ça a convenu… Vers une récolte plus massive de données persos par les fournisseurs de résolution DNS publics ?
FIN DE L'ÉDIT DU 23/12/2023.
La magie de nunux, c'est aussi de pouvoir retrouver un fichier effacé à partir d'une chaîne de caractères avec un outil courant : grep -a -C 2000 "global_objects\.add" /dev/sda2 | tee recovered_data
. :)
(Il existe également TestDisk.)
Gestionnaire web de projets "à la Atlassian Jira", mais en libre (AGPL) et auto-hébergeable. Intégration à Github (pas GitLab ?), Slack, Sentry, etc. Import des données depuis Jira.
Le génie de Free, ce n'est pas uniquement la box Internet, mais aussi le DSLAM Ethernet afin de contourner l'interdiction d'Orange d'installer tout commutateur Ethernet dans un NRA. Ethernet permet de réduire les coûts.
De son côté, Neuf, ne souhaitant pas fabriquer un DSLAM Ethernet, gagnera le droit d'utiliser des équipements Ethernet devant l'Autorité de la concurrence.
Si Ethernet se répand dans les réseaux informatiques d'entreprises (ok, + les PME que les grands comptes avec des DSI enkylosées par « les télécoms disent que c'est nul »), il faudra attendre le milieu des années 2000 pour que les télécoms finissent par regarder sérieusement
Et encore, c'est aiguillonnés par la pression de la concurrence qui n'a pas hésité à bâtir les 1ers réseaux alternatifs en optant pour une transmission reposant principalement sur #Ethernet. Or à l'époque, hors de l'ATM bien-de-chez-nous, point de salut
Pour vous donner une petite idée de comment Orange voyait l’avenir des réseaux en 2001, avant que le dégroupage finisse par voir le jour après un long parcours d'embûches : l'offre de référence de l’époque interdisait tout simplement les commutateurs
Sauf que c'était sans compter les trublions de @Free qui ont lus les specs (et écouté Moreno) et qui ont alors décidé de jouer au + con. Si les commutateurs Ethernet standalone sont interdits, qu'à cela ne tienne, on va installer un DSLAM qui sortira directement en #Ethernet
[…]
Bref, le couple infernal FT / les gens qui vendent du souverain bien de chez nous mais inadapté au vrai monde refusent les commutateurs Ethernet ? Faisons nous-même notre propre DSLAM qui sortira directement en Ethernet #Genie #Rob4EverEt là, grand moment. Bien entendu FT va aller pleurnicher auprès @ARCEP & Ministres, que c'est pas du jeu, ça se saurait si Ethernet était une vraie technologie, c'est du bricolage qui ne peut que faire le jeu des méchants Américains de Cisco, vite, interdisez-moi cela au + vite
L'@ARCEP est bien embêtée. OK, quand FT fâchée, FT toujours faire ainsi, mais en même temps, les mecs, vous avez écrit « stand-alone » et dans les baies de Free & LD, y'a pas de commutateur Ethernet indépendant. Donc RAS, laissez-nous pivoter maintenant, voulez-vous.
Déjà, au fond, y en à l'@ARCEP qui trouvent cela plutôt rigolo, et qui se disent qu'on va vraiment, mais alors vraiment se marrer si ces Gus sortis de nulle part si ce n'est du Minitel rose vont jusqu'au bout de leur délire.
[…]
Car non seulement le DSLAM en question sortait en #Ethernet en natif, et que cela pouvait pas le faire que de demander de le découper à la disqueuse pour virer Ethernet mais en plus il ne figurait au catalogue d'aucun équipementier du marché. C'est. Quoi. Ce. Truc ?Sur le moment, il y en avait un autre qui était emmerdé. C'était LD/NeufTelecom/Cegetel qui lui aussi croyait beaucoup à #Ethernet, mais pas au point de jouer du fer à souder pour fabriquer ses propres DSLAM. Donc un bon vieux commutateur Ethernet des familles, viré illico par FT
Du coup, rétrospectivement, le vrai coup de génie de Free, au-delà de la Freebox, c’est le DSLAM maison (car en fait un équipementier télécom n'est juste qu’un intégrateur, si Alcatel y arrive, pourquoi pas d'autres ?) : ça prend tout le monde de vitesse
D'un côté ça met FT dans une rage noire, et pendant que FT monopolise son intelligence sur des conneries, ben ils délaissent le marché. Et ça emmerde Neuf qui pensait pas que ce troll de Xavier allait aller jusqu'au bout de son idée de DSLAM #Ethernet inside. Rep a sa les X.
Nos amis de Neuf (mais respect infini & éternel pour cette magnifique bande que celle de Jacques Veyrat, des adversaires comme ça, ce sont des gens qui vous poussent dans vos meilleurs retranchements) finiront au terme d'un long combat par obtenir le droit de coller de l'Ethernet
Par la suite, lorsque le pari formulé à l’été 2000 sur un escalator d'Universal Studios finira par payer, et plutôt très bien (car le dégroupage + #Ethernet apporte un effet de levier monstrueux sur la marge en raison des coûts évités), le DSLAM no-name deviendra un peu + sexy
Pour le début du thread (qui explique l'histoire d'Ethernet), voir ici.
Mandat de recherche inversée / keyword warrant (au lieu de requérir ce qu'a cherché telle personne, les autorités demandent qui a cherché tel truc) et mandat de localisation inversée / geofence warrant (les autorités demandent qui était à tel endroit à tel moment au lieu de vérifier si tel suspect était bien à tel endroit à tel moment).
Je me demande : la recherche inversée par mot-clé fonctionne pour tout le monde ou uniquement pour les détenteurs d'un compte Google ? Dans le premier cas, cela signifierait que Google journalise le contenu (POST) des requêtes web (ce qui est interdit en droit français). A priori, Google journalise le « cookieID » et un mandat peut demander tous les mots-clés cherché "par" un cookieID, donc on serait dans le premier cas, au moins pour les utilisateurs ricains. Par contre, la géolocalisation est une métadonnée, donc pas protégée, même en UE.
18/10/2023 : La Cour suprême du Colorado valide les mandats d'arrêt par mots-clefs inversés.
OVH. Site web espagnol proposant la GPA au marché français. Historique.
+ The truth about starting with microservices.
Limites des micro-services : sur le papier, c'est génial (compréhensibles, passage à l'échelle, couplage faible, etc.), mais, en pratique, ça repose sur une organisation collective du taff et des compromis. Tous les composants d'un service global ne peuvent pas être réellement découplés. Une telle architecture, spaghetti par nature, n'est pas intrinsèquement plus compréhensible, il reste nécessaire de comprendre les outils, plus nombreux. Le passage à l'échelle dépend aussi du code, des relations entre les composants, pas juste de pouvoir démarrer X conteneurs en Y secondes. Ex. : passer à l'échelle en multipliant les nœuds Kafka, c'est renoncer à l'ordre des messages, donc ça nécessite une modif' du code.
Sans déconner ?! :O Oui, DevOps a toujours été un état d'esprit collectif, un processus collectif, pas du solutionnisme technologique ni de la pensée magique.
+ Mainframes et IA générative : IBM tente une jonction
Le p'tit geek "COBOL cay dépassé, vive le dernier framework à la mode reposant sur l'IA de la blockchain du SDN dans le Cloud" versus la réalité.