D'après des études scientifiques.
Le masculin crée une représentation masculine. Le masculin dit neutre ne l'est pas. Surtout dans les langages genrés.
Utiliser les deux genres (doublon) déverrouille le cerveau : plus de noms féminins sont donnés en réponse, plus de récits féminins sont imaginés.
Certaines formes d'écriture inclusive / épicène sont bénéfiques (doublon, féminisation) puisque c'est avec elles qu'on a constaté les écarts relevés au point précédent. Manque d'études pour les formes récentes (point médian, accord de proximité, pronoms neutres, faire des phrases sans genre, alternance masculin / féminin dans un long texte).
Certaines formes d'écriture inclusives (« / », majuscule, etc.) sont évaluées différemment (études non concordantes entre elles). Lors d'une évaluation comparée des temps de lecture, toutes les formes testées (féminisations, tirets et doublon) ont ralenti la lecture… uniquement sur la première occurrence. Ce point n'est pas tranché.
Difficulté de lecture pour les dyslexiques ? Aucune étude.
Chacun peut faire sa propre tambouille des différentes formes épicènes.
Démystification de la lecture rapide. J'avais déjà remarqué que si je ne subvocalise pas, j'enregistre moins bien.
Je suis toujours fasciné par la propension des humains à vouloir tout faire vite et de manière industrielle, puis d'essayer de se conformer à celui qui s'en sort le moins mal (compétition). Optimiser les corvées, oui, mais si t'aimes pas la lecture… ne lit pas (si c'est une lecture obligée par un prof, c'est une corvée) ?
[…] Tout se passe comme si un même billet de 10€ (au sens de l’objet physique, nécessairement unique) pouvait avoir une infinité de numéros de série, et que c’est à ces numéros de série qu’on attribuait de la valeur, et potentiellement des valeurs différentes à chacun. […] l’objet associé à un NFT est généralement un objet numérique, dont la rareté n’existe donc pas puisqu’il est transmissible par copie
[…]
Bref, un titre de propriété n’a aucune valeur dans l’absolu si il n’y a pas une autorité tierce qui le fait appliquer, et lui donne par là même sa valeur.
[…]
l’association d’un objet à un NFT ne se fait généralement pas directement sur la blockchain pour des raisons techniques (pour les objets physiques — montres de luxe, œuvres d’art, etc. — c’est évident ; et les objets numériques sont trop volumineux pour ça). […] Ce qui est stocké sur la blockchain est en fait le plus souvent un lien vers une page web qui pointe à son tour vers l’objet associé au NFT. Ce qui signifie qu’on perd toute idée de décentralisation […] le NFT lui même est sujet au risque de pointer vers un lien mort dans le meilleur des cas (par exemple si le site de la plateforme disparaît ou change d’adresse).
+ https://grisebouille.net/pourquoi-tant-de-nft/ :
Car le tour de force, c'est de décorréler totalement la propriété d'usage de la propriété privée. L'intronisation de la propriété privée capitalistique « classique » avait déjà réalisé cette décorrélation dans un sens, puisqu'on peut avoir l'usage d'un bien sans en être propriétaire (lorsque l'on ne possède pas l'appartement dans lequel on habite et pour lequel on paie donc un loyer, par exemple). L'inverse devient vrai avec les NFT : on peut maintenant « posséder » quelque chose au titre de la propriété privée sans en avoir l'usage exclusif, voire même sans en avoir l'usage tout court. Autant les propriétaires d'un appart' peuvent récupérer l'usage de leurs biens à échéance des baux, autant les gogos qui auront acheté les biens de John Lennon en NFT n'ont pas la plus infime chance d'y poser un jour le moindre doigt.
[…]
En cela, les NFT réalisent un vieux rêve du capitalisme : de l'argent et du capital générable sur du rien, et donc sans limite. Les NFT se résument à des titres de propriété dépouillés de tout ce qui va habituellement avec. De fait, ils ne peuvent avoir d'autre usage que la spéculation. Même l'idée première qui est de lier intrinséquement UN objet à UN certificat NFT ne tient pas la route cinq secondes : absolument rien n'empêchera Julian Lennon d'émettre 10 NFT sur la même guitare de papounet. Je vais même vous dire : rien ne vous empêche de le faire vous-même, puisque ce certificat est totalement décorrelé de la possession physique et de la propriété d'usage de l'objet.
Disons que les NFT donnent cette possibilité (de générer du capital sur du rien sans limite) à tout le monde, car c'est déjà le cas quand le volume d'actions échangées pour des matières premières couvre plusieurs fois la production mondiale, par ex. (ça signifie bien que l'essentiel des actions n'est pas lié à des patates).
+ https://www.courdecassation.fr/decision/6079e1c69ba5988459c5c15f
+ https://nitter.privacydev.net/AlexArchambault/status/1531172017147371520#m :
Les coûts incrémentaux d'extension de capacité à l'interface d'interconnexion (≠ réseau général) sont pris en charge par les pousseurs de trafic. Deal with it. [ cf. la décision de justice ci-dessus ]
+ https://nitter.privacydev.net/JosselinLecocq/status/1588190156472844288#m :
J'upgrade parce que les GAFAM font croire aux abonnés que regarder une vidéo en 8K est utile. J'upgrade parce que les GAFAM font de la distribution vidéo centralisée en unicast plutôt que de faire du P2P, du multicast, ou une techno tenant compte de la topologie du réseau.
+ https://wiki.grifon.fr/doku.php?id=machines:grifon:judicael-adsl
Dédicacés à ceux qui disaient "on a déjà tous les logiciels, libres de surcroît, pour faire de la collecte ADSL / fibre, y compris en IPv6". N-O-N.
Attributs RADIUS supplémentaires donc correction de pppd, script d'interconnexion avec radvd (car le préfixe délégué, etc. ne peut être fourni qu'avec DHCP), nécessité d'un dhcpd qui sait œuvrer sur une liaison point-à-point (pas ISC dhcpd), etc.
« Ça demande beaucoup trop de bidouille pour que ça soit exploitable. Je comprends également pourquoi Orange attend de passer en collecte ethernet pour proposer de l’IPv6 et pourquoi Free utilise 6rd ».
Il est toujours de plus en plus compliqué de remplacer la box Internet d'un opérateur, même en renonçant à la TV et au téléphone. :(
Orange c'était déjà un VLAN spécifique, des options DHCP dont l'identifiant de ligne), et une priorité VLAN uniquement sur certains types de paquet (voir). Désormais, c'est des options DHCPv4 et v6 encore plus difficiles à calculer (challenge CHAP variant), un respect des protocoles DHCP v4 et v6 (dont le cycle de vie) et une cohérence entre eux (si on utilise les deux).
Du coup, chez certains abonnés, IPv4 fonctionne mais IPv6 a cessé de fonctionner. (Et si tu joues à réparer, t'as une chance de casser la cohérence v4/v6 et donc de perdre temporairement ta connexion.)
Je ne comprends pas comment des humains peuvent accepter de perdre leur temps à concevoir et implémenter ce genre de spécifications sans intérêt… Toute cette énergie perdue. :(
Les républiques autoproclamées du Donbass ont investi les domaines lg.ua et dn.ua, derrière lesquels sont hébergées certaines de leurs ressources officielles. Petite plongée dans la jungle des DNS séparatistes et leurs racines soviétiques
Les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lugansk ne disposent bien évidemment pas de country code top-level domain, puisque ces entités ne sont pas reconnues au niveau international.
Dès lors, les ressources officielles de ces entités utilisent les domaines lg.ua et dn.ua, qui font à l'origine partie d'un petit groupe de domaines enregistré par le centre de coordination de l'Internet dans l'Est de l'Ukraine.
Selon les whois, ces domaines existent au moins depuis 1997, et pourraient être hérités de la période soviétique, quand les adressages du proto-internet de l'URSS utilisaient une arborescence similaire, ce que j'avais expliqué ici
Dans les dernières années de l'URSS, un proto-Internet s'était en effet structuré sur des modes d'adressages qui suivaient une hiérarchie pays/république/ville/institution. Ce qui donnait des adresses comme celles-ci, tirées des registres soviétiques que j'ai pu étudier
msk.su était donc l'arborescence pour la ville de Moscou, le .su étant le ccTLD de l'Union Soviétique, toujours actif en 2021 ... Si bien que les républiques autoproclamées du Donbass utilisent également beaucoup le .su pour leurs ressources officielles
D'ailleurs, je remarque que plusieurs ressources en .su redirigent vers du dn.ua/lg.ua, ou vice-versa
Si je comprends bien :
Next Inpact fournit quelques ordres de grandeur :
[…] Sur les 47 500 milliards de connexions IP transitant quotidiennement par DE-CIX, le BND serait techniquement en mesure d'en traiter 1 200 milliards, soit 2,5 %. [ Estimation du DE-CIX ]
[…]
Les systèmes de filtrage, d'évaluation et de minimisation des données (de sorte, par exemple, d'exclure toutes les données passées par des téléphones dotés de l'indicatif allemand +0049) lui permettent d'en rejeter l'essentiel, pour ne conserver (temporairement) que 150 000 communications par jour, débouchant sur la production quotidienne d'environ 260 rapports rédigés par les analystes du BND.Le filtrage est d'abord effectué à partir des adresses IP (qui seraient « exactes de 96 à 98 % en termes de localisation au niveau de l'État »). 24 milliards de données brutes (par jour) ne seraient pas supprimées immédiatement, mais envoyées à une autre étape de filtrage. Celle-ci, permettant d'analyser les métadonnées voire le contenu des communications, repose sur une liste de plus de 100 000 mots-clefs et termes de recherches (allant du nom de certaines substances chimiques utilisées pour fabriquer des armes de destruction massive à du code binaire), numéros de téléphone, adresses e-mail, indicatifs téléphoniques et codes pays, noms de domaine, etc.
Des sites web interdissent leur parcours par d'autres outils que les navigateurs web communs en se basant sur l'empreinte TLS, c'est-à-dire la manière précise dont un navigateur web cause TLS. Une version dédiée de curl
permet de blouser ces sites web.
IaaS / PaaS / SaaS, objet / bloc / fichiers, bdd relationnelle ou non, etc.
BIND fixe arbitrairement une durée min et max ; Knot ignore la valeur 0 ; PowerDNS ignore toute forme d'expiration ; tous sauf PowerDNS se comportent comme attendu en conditions normales, mais BIND conserve la zone 5 minutes de plus à cause d'une autre valeur codée en dur.
Quelques stats : capacité réseau par contient, capacité entre les continents (on visualise l'effet des CDN, qui explique que l'Europe ne dispose pas d'autant de capacité avec les ricains que ce qu'on pourrait penser), principaux hubs et points d'échange de trafic, prix moyen pondéré du transit IP par continent, etc.
Grâce au développement de contrats avec l'administration allemande, GPG vit autrement que simplement sur des dons.
[…] "Ce n'est pas le pseudo qui va faire le comportement déviant", insiste Lucile Merra. "Ces comportements violents préexistent à Internet. (...) Cela relève d’un comportement malsain de certains individus au sein de leur environnement social."
Une étude de juin 2016, publiée par équipe de chercheurs de l'Université de Zurich, tend à montrer que dans le contexte d'une polémique en ligne, l'anonymat ne démultiplie pas systématiquement l'agressivité des internautes. Au contraire, sur les 532197 commentaires analysés, tous postés sur une plateforme de pétitions en ligne allemande entre 2010 et 2013, les internautes écrivant sous leurs véritables identités étaient plus agressifs que ceux recourant à l'anonymat. La même année, une étude de l'université d'Etat du Michigan a également montré que, selon les données compilées dans 16 études scientifiques sur la question, les individus "sont en fait plus sensibles aux normes collectives d'un groupe lorsqu'ils sont moins identifiables par les autres membres de ce groupe".
[…] "Le sentiment d'impunité tient plus à qui vous êtes et d'où vous parlez qu'au fait que vous le fassiez sous pseudonyme. Un homme blanc éduqué pourra par exemple se sentir davantage autorisé à tenir certains propos", avance Stéphanie Wojcik, maître de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'université Paris-Est Créteil. Tristan Nitot, auteur du livre Surveillance, les libertés au défi du numérique, abonde en ce sens : "Le discours de haine ou le harcèlement surviennent quand ils sont considérés comme socialement acceptables, voire fédérateurs, au sein d'un groupe qui partage les mêmes opinions." […]
https://eric.freyssi.net/2020/02/21/de-lanonymat-sur-internet/ :
Si on regarde du côté des études scientifiques, je n’en citerais qu’une (Tsikerdekis, 2012) et qui indique que de façon générale, l’utilisation d’un pseudonyme ou la publication anonyme ne rend pas particulièrement plus agressif, mais qu’en revanche sur un sujet qui tient à cœur pour la personne qui s’exprime, l’utilisation d’un pseudonyme peut conduire à une expression plus agressive.
On retrouve cette idée d'engagement (qui fait vivre les réseaux sociaux numériques).
sngrep
: afficher les flux VOIP (direct ou pcap). Très pratique sur un PABX pour aider au diagnostic. Paquet Debian du même nom.
Merci Seb'.
Gestionnaire de to-do libre (AGPL) et auto-hébergeable. Équivalent à Trello.
Frontal (fichiers à mettre dans un DocumentRoot), backend (disponible sous forme de paquet Debian), BDD SQLite ou MySQL ou PgSQL.
Multi-utilisateurs. Équipe. Attribution d'une liste / tâche. Markdown. Pièces jointes. Étiquette. Priorité. Dates (début, fin, prochaine échéance). Relations (sous-tâche, dépend de, doit précéder, etc.). Rappels. Progression. Visualisation sous forme de liste, de tableau, de Gantt ou de Kanban. Etc.
La seule limite, c'est qu'il n'est pas possible d'imbriquer une liste de tâches dans un groupe / ensemble. Si tu bosses pour plusieurs clients, et que t'as plusieurs projets par client, tu aimerais bien avoir un groupe pour un client avec, dedans, une liste de tâches par projet. Bien sûr, on peut s'en sortir en préfixant une liste de tâche par le nom du client, comme ça elles seront toutes regroupées, mais c'est pas top.
J'utilise fbreader pour ouvrir des livres numériques au format epub.
Souvent, des tirets remplacent les espaces, ce qui rend la lecture compliquée. Il y a une option (cf. le 2e message), mais elle ne fonctionne pas (enfin… en essayant plusieurs fois, en fermant fbreader au milieu, et en faisant une danse indienne, parfois ça fonctionne).
Vu que ça fait plusieurs années que ça dure sans correction à l'horizon, j'ai cherché une alternative :
Les deux ont les fonctionnalités que j'attends d'un tel outil (recherche, changer la couleur du fond et du texte, etc.).
Carte des points d'échange de trafic Internet (IX / GIX).
Depuis mi-novembre 2022, TeleGeography ne diffuse plus les données brutes de cette carte. Voir ici pour la dernière version que j'ai pu archiver.
Une autre carte des câbles sous-marins d'Internet. Attention : elle n'est ni complète, ni à jour (383 câbles sur les plus de 500 référencés par TeleGeography, les câbles récents n'y figurent pas).
Classer une arborescence par nombre de fichiers plutôt que par espace occupé (taille) dans ncdu
(du
interactif en console).