Résumons :
- Un régime dictatorial prend doucement place en Pologne ;
- La Hongrie a un gouvernement réactionnaire (source : Canard enchaîné du 27 décembre 2017) ;
- L'extrême-droite est entrée au Parlement chypriote pour la première fois en 2016 ;
- L'extrême-droite se renforce dans les parlements néerlandais et allemands ;
- Cas de l'Autriche ci-dessus malgré un président écolo ;
- Le faux retrait de l'Angleterre (je maintiens que l'Angleterre signera 3 tonnes d'accords et de partenariats… Plus officiellement dans l'Union, mais pas en-dehors non plus).
Depuis les élections parlementaires italiennes de 2018, on peut ajouter l'Italie à cette liste. En effet, la Ligue, parti d'extrême-droite UE-sceptique et xénophobe, gagne 17 % des sièges de la chambre de dépûté⋅e⋅s en plus des 3 % qu'il occupait jusque-là. Il est suivi par le Mouvement 5 étoiles, qui prône l'honnêteté en politique et un semblant de démocratie directe alors que la maire M5S de Rome et ses proches semblent être mêl⋅e⋅s à des affaires de corruption et de faux témoignage et une 10aine de parlementaires M5S n'aurait pas reversé 50 % de leur salaire à un fonds destiné aux PME comme les statuts de leur formation politique les y oblige… Honnêteté en politique, on vous dit.
Jusque-là, tout va bien dans l'Union européenne ? :-
ÉDIT DU 14/10/2019 À 23 H 00 : l'extrême-droite progresse dans les élections régionales de plusieurs Land allemands. L'extrême-droite (La Ligue) ne fait plus partie du gouvernement italien depuis qu'Icare s'est brûlé les ailes et que le M5S et le Parti démocrate se sont entendus pour former une nouvelle coalition et éviter ainsi de nouvelles élections. Pas sûr que cette alliance entre M5S (voir ci-dessus) et le nouveau nom d'entre autres la démocratie chrétienne (qui a régné des décennies en s'endormant sur ses lauriers et sur sa gauche) soit plus profitable aux Italiens… FIN DE L'ÉDIT.