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- Rapport de la mission d'information sénatoriale du 26 septembre 2024 sur la hausse des tarifs des mutuelles. D'après les dirigeants de ces entités, l'essentiel est causé par le vieillissement de la population, la réforme du 100 % santé et l'augmentation du ticket modérateur pour les soins dentaires. Pour les sénateurs, ces mesures auraient dû aboutir à une hausse comprise entre 5 et 7 % en 2024 (au lieu de 8,1 % en 2024 et 6,2 % annoncé pour l'année prochaine). (Mouais, 7 % ou 8,1 %, c'est du pareil au même avec la marge d'erreur) Tout en reconnaissant la validité de l'argument « vieillissement de la population », les sénateurs attribuent la hausse aux frais de gestion, qui représentent, en moyenne, 20 % du montant total des cotisations (comme en 2018, donc…). Entre 2011 et 2022, ces frais ont augmenté de 33 %, deux fois plus que l'inflation. L'écart entre mutuelle est important : sur les 100 premières (selon quel critère ?), la moitié à des frais inférieurs à 17,5 %, ce qui démontrerait l'existence d'une marge de manœuvre. Mouais, est-ce qu'on compare bien la même chose ? Une mutuelle essentiellement dématérialisée n'a pas les mêmes coûts qu'un réseau d'agences physiques, alors que les deux peuvent intéresser des publics différents. Bref, rien de neuf, comme déjà écrit, la part des frais de gestion reste inchangée depuis la dernière décennie ;
- La loi 2022-52, responsabilité pénale et sécurité intérieure, qui a autorisé les drones policiers après les censures constitutionnelles, a aussi modifié les conditions d'utilisation de la vidéosurveillance dans les cellules de garde à vue pour une application au plus tard au 1er octobre 2024. La circulaire du 27 septembre 2024 du directeur général de la police nationale précise les modalités. La vidéosurveillance n'est possible que lorsqu'il existe des raisons sérieuses de penser que la personne pourrait tenter de s'évader ou qu'elle pourrait représenter une menace pour elle-même ou pour autrui (le premier flic venu considérera que c'est toujours le cas, hein). Durée maximale de 24 heures (même sur une garde à vue prolongée ? J'en doute). En respectant l'intimité et la dignité des personnes (mais bien sûûûûr). Un flic expose que tout cela sera inapplicable : la vidéosurveillance n'est autorisée que pour les gardés à vue, pas pour les personnes en dégrisement ni pour les vérifications d'identité ni pour les mandats d'arrêt, alors que tout ce beau monde atterrit dans les mêmes cellules en même temps. Conclusion : il faudra éteindre la vidéosurveillance (ou enfreindre les droits de toutes les personnes pas gardées à vue, ce que ne dit pas le Canard). Cette vidéosurveillance permet aussi d'agir après des violences policières ou entre détenus ;
- Je doute de l'info à venir : l'article est gloubi-boulga, l'une des co-autrices rédige souvent nawak dès qu'il s'agit de numérique / technologie, notamment des câbles Internet sous-marins et je ne parviens pas à recouper l'info, donc prudence maximale. Le Commissariat aux communications électroniques de défense, situé à Bercy mais rattaché à Matignon, dont les agents sont issus des services secrets, négocie avec les opérateurs (télécoms) l'installation, contre rémunération, de matériel espion pour siphonner leurs données de manière légale. (De quoi parle-t-on ? Interceptions administratives ? Interceptions judiciaires ? Données de connexion ? En temps réel ‒ les fameuses boîtes noires ‒ ou non ?) Starlink demanderait trop de thune, donc ce qui transite par lui serait inaudible pour nos grandes oreilles. (Hum, il me semble que la tarification est régie par un arrêté.) Starlink aurait installé en Allemagne une méga-antenne capable de capter les flux de données échangés sur les 7 060 satellites de sa constellation. (Hum, je pense qu'il s'agit d'un Point of Presence IP, c'est-à-dire d'équipements réseaux actifs ‒ routeur, authentification, agrégation, supervision, etc. ‒ dans un centre de données, voir ici. Mais ça ne permettrait pas d'intercepter le trafic IP de l'ensemble de la constellation, uniquement celui des stations terrestres "proches".) L'Élysée voulait une antenne similaire en France pour faciliter le travail de nos espions, mais Starlink n'a installé qu'une antenne-relais à Villenave-d'Ornon en Gironde pour arroser les antennes des abonnés. (Une station terrestre discute avec les satellites, pas avec les antennes des abonnés, mais passons. Je rappelle aussi l'oppositions des riverains aux stations terrestres Starlink par peur des mézantes ondes.) Les services de renseignement ont obtenu de Starlink un tunnel virtuel permettant d'acheminer en France une partie des données réceptionnées par l'Allemagne. (Je ne comprends pas : ce qui transite par Starlink est inaudible ou non ? Starlink demande trop de fric ou non ?) D'après un ponte du renseignement, les Allemands travaillant avec la NSA, celle-ci sera avertie de toutes les requêtes de nos services et pourrait filtrer les réponses. Je ne comprends pas trop tout l'article : la loi renseignement 2 prévoit des dispositions pour la surveillance des communications satellitaires, mais, oui, c'est peut-être moins pratique que des interceptions au niveau IP. De même, pourquoi ne pas récupérer le trafic via des demandes d'entraides judiciaires (comme quand un Français utilise un VPN étranger pour commettre des infractions en France) ?
Thu 07 Nov 2024 12:53:19 PM CET - permalink -
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