J'vais vous parler de harcèlement sexuel suite à une prise de position de Christine Boutin, qui, cette semaine, a déclaré « moi j'aime bien la gauloiserie ! », OK, allons-y !
C'est une cousine, toute équipée,
C'est son cousin qui l'a monté.
Elle s'adapte à tous les styles,
Cousine au beurre, cousine à l'huile.
Quand elle est nue sous son tablier,
C'est d'la cousine épicée.
Quand elle est chaude, toute en sueur,
C'est d'la cousine à la vapeur.
[…]
Je crois que là, on a bien compris,
ce que c'est que la gauloiserie.
À ce petit jeu des cousines à la con,
Y'en a une qui décroche le pompon.
Une cousine montée par son cousin,
Évidemment, Christine Boutin.
Dans un voyage en absurdie
Qu'est d'venu le monde d'aujourd'hui,
J'ai imaginé tout perplexe,
Que j'savais plus quel était mon sexe,
Déconstruis comme un transexuel,
Je suis iel.
Iel des années 2020,
avec une bite, avec des seins,
ayant réussi l'amalgame,
d'être monsieur, d'être madame.
[…]Ton steak haché au soja, tu sais où tu peux te l'mettre.
En chantant.
Et ta tarte au quinoa, tu peux la ranger avec.
En chantant.
J'fais griller ma côte de bœuf, en pelotant le cul d'une meuf.
En chantant.
Et je chie sur cette époque, et je chie sur tous les wokes.
En chantant.
[…]
Michel Sardouille. \o/
En septembre, Avast a acquis I don't care about cookies. I still don't care about cookies est son fork. Toujours GPL (licence libre), toujours un dépôt de code ouvert.
J'ai vu passer des alternatives comme Consent-O-Matic (chez Le Hollandais Volant) ou Ninja Cookie (chez sous-tiret). La deuxième n'est pas un logiciel libre, ce qui est éliminatoire à mes yeux, et la première n'offre pas un niveau de service équivalent (j'ai des ratés).
J'ai également lu que des listes de filtrage pour uBlock Origin, EasyList Cookie et Fanboy's Annoyance, produisent le même résultat (source), mais, là encore, elles n'offrent pas le même niveau de service sur les sites web que je consulte.
J'ai donc attendu de voir vers quoi "les autres" allaient se retourner. I still don't care about cookies est la seule alternative proposée dans le dépôt officiel des extensions Firefox, et elle semble convenir aux shaarlieurs de la rivière comme Strak, Mitsu ou Nonymous, donc allons-y pour ça.
Quand j'ai reçu un énième email semblant émaner de ma propre adresse emails et me réclamant du pognon pour ne pas dévoiler que je me pignole sur du porn, je me suis dit que, quand même, il doit exister un moyen de bloquer ça sans recourir à un antispam. Je m'en suis jamais préoccupé jusque-là car j'en reçois très peu, mais j'ai désormais du temps pour creuser la question, donc autant en profiter. \o/
Contexte : je n'ai pas d'antispam sur mon serveur emails personnel, pas besoin (il suffit de filer sa véritable adresse à des gens de confiance et de filer une adresse générique ‒ un alias ‒ ou la véritable en y ajoutant un délimiteur / tag aux autres, et surtout aux sociétés commerciales, aux windowsiens et aux listes de discussion archivées sur le web). J'ai un seul serveur emails pour mon domaine personnel. J’utilise le MTA Postfix.
Comme d'hab' avec l'email (et le courrier postal), il y a deux endroits où l'on peut mentir sur l'adresse de l'expéditeur : sur l'enveloppe (« MAIL FROM » dans un dialogue SMTP, ce que l'on peut lire dans le journal d'un serveur emails), et dans l'entête du courrier (ce qu'affiche un logiciel de messagerie ‒ MUA ‒).
Comme d'hab', il faut se souvenir que, peu importe l'expéditeur (toi ou un tiers qui veut t'écrire), c'est toujours le même démon qui répond du côté de ton serveur emails. Du coup, comment différencier les usages ? Si l'on ne différencie pas, on bloquera les emails que l'on émet…
Généralement, les emails transitent entre deux serveurs emails sur le port tcp/25 alors que les emails entre un humain est un serveur emails transitent sur le port tcp/587 que l'on nomme aussi submission (c'est ce qui permet de bloquer le port tcp/25 sur les accès à Internet dans l'espoir de juguler le spam).
Postfix permet d'associer un démon à un service (cela se passe dans son fichier de configuration master.cf) et de lui filer une conf' spécifique (sinon les X démons prendront les mêmes paramètres communs dans main.cf). Du coup, il suffit d'appliquer le filtrage sur le service smtp, mais pas sur le service submission.
J'ai déjà fait l'inverse, appliquer un filtrage particulier sur submission, afin de supprimer les entêtes ajoutés par mon logiciel de messagerie (sa marque, son modèle, sa version ‒ entête « User-Agent » ‒), par feu Enigmail (sa version), et celui ajouté par mon serveur emails pour consigner l'origine de l'email, c'est-à-dire l'adresse IP de ma station de travail.
Je sais donc déjà comment filtrer un entête dans un email. Je cherche une option de Postfix permettant de contrôler une adresse emails lors de la transaction SMTP (« MAIL FROM »). Le paramètre « smtpd_sender_restrictions » est là pour ça. Il a justement une valeur qui fait ce que je veux : « check_sender_access ».
Nous avons tout ce qu'il nous faut.
D'abord, je crée une table d'associations /etc/postfix/sender_access
(le nom est libre) contenant « <MON_DOMAINE> REJECT
». Tu peux remplacer l'action « REJECT » par « DISCARD » qui permet de jeter l'email sans en informer l'expéditeur. La liste des actions possibles est dans la doc' officielle. Je génère ensuite le dictionnaire au format attendu : postmap /etc/postfix/sender_access
.
Ensuite, dans /etc/postfix/main.cf
, j'ajoute la valeur « check_sender_access hash:/etc/postfix/sender_access
» au paramètre « smtpd_sender_restrictions
». Pour rappel, l'ordre des valeurs compte : un mauvais enchaînement peut autoriser des actions indésirées voire dangereuses (ouvrir un relai mondial de spam, par exemple).
Enfin, je débraye ce filtrage sur le service submission (sinon je ne pourrais plus envoyer d'emails). Je pourrais reprendre la liste des restrictions que j'applique déjà à l'adresse expéditrice d'un dialogue SMTP, mais pourquoi ne pas tout simplement interdire tout envoi d'email sans authentification préalable ? Simple et efficace. Pour ce faire, dans /etc/postfix/master.fr
, je remplace la ligne :
submission inet n - y - - smtpd
Par les lignes :
submission inet n - y - - smtpd
-o smtpd_sender_restrictions=permit_sasl_authenticated,reject
J'ordonne à Postfix de prendre en compte les modifications de sa configuration : systemctl reload postfix
.
Je teste :
telnet
(pour rappel, un dialogue SMTP s'écrit en texte) ;D'abord, je crée un fichier /etc/postfix/header_checks_smtpd
(le nom est libre) contenant « /^From:.*@<MON_DOMAINE>/ REJECT
» (même remarque que ci-dessus concernant les actions possibles). Oui, je pourrais ajouter un joker après l'arobase afin de bloquer tous les sous-domaines de mon domaine, mais c'est inutile : mon postfix vérifie l'existence d'un domaine émetteur (reject_unknown_sender_domain
dans smtpd_sender_restrictions
), donc il verra qu'un sous-domaine de mon domaine n'existe pas.
Ensuite, dans /etc/postfix/main.cf
, j'ajoute le paramètre header_checks=regexp:/etc/postfix/header_checks_smtpd
.
Attention : j'ai rien d'autre à faire, car j'ai déjà une vérification des entêtes spécifique au service submission. Sans cela, j'aurai appliqué le paramètre précédent au service « smtp » dans master.cf, pas en général dans main.cf. ;)
Enfin, j'ordonne à Postfix de prendre en compte les modifications de sa configuration : systemctl reload postfix
.
Je teste :
telnet
, toujours) ;ÉDIT DU 09/07/2023 : quand tu envoies un email à une liste de discussion, tu reçois une copie de ta prose. Si la liste ne ré-écrit pas l'entête « From », alors cette copie sera bloquée. J'ai débrayé ce filtre depuis plusieurs mois, et il s'avère que le contrôle de l'enveloppe est amplement suffisant pour bloquer les spams évoqués au début de ce shaarli. FIN DE L'ÉDIT DU 09/07/2023.
ÉDIT DU 16/07/2023 : avec ma méthode, les emails locaux (émis par un site web, par exemple) destinés à un utilisateur local, pris en charge par les composants pickup ou local de Postfix, se feront rejeter. Ben, oui, je mets la restriction dans /etc/postfix/main.cf et j'ajoute une exception pour le seul service submission, donc, forcément, elle s'applique à tout sauf à submission. Dans mon cas d'usage, je m'en fiche, mais si t'as besoin de ce type d'emails, il te faudra appliquer la restriction uniquement au composant smtpd. Cela se fait dans master.cf, en calquant ce que j'ai fait pour submission. FIN DE L'ÉDIT DU 16/07/2023.
Dans un premier temps, utilise une action « INFO "Blocage FROM"
» (le message peut être personnalisé) pendant quelques jours. Ainsi, Postfix journalisera, en ces termes, les emails qui déclencheront ces nouveaux filtres sans les jeter. Une recherche dans le journal permettra de t'assurer que tout est OK avant la mise en prod' (action « DISCARD » ou « REJECT »).
Mindforger est un logiciel libre (GPL) de gestion de notes rédigées en markdown et organisées en carnets. Les notes peuvent être hiérarchisées, reliées entre elles, taguées, etc.
Il propose un poil de gestion de projets : affectation d'une date butoir, d'une priorité, et d'une importance à une note, matrice d'Eisenhower (à faire d'abord car urgent et important, à faire bientôt car urgent, dédier du temps car important mais pas urgent, etc.). Et quelques légères fonctionnalités de cartographie mentale (associations d'idée, relations, etc.).
Le lexique est confusant pour se donner un genre (refactorer = déplacer une note entre deux carnets de notes, apprendre = ouvrir un dépôt de carnets de notes, rappeler = chercher, se souvenir = enregistrer, oublier = supprimer, etc.).
Concrètement, les carnets de notes sont des fichiers markdown dans un dossier (un dépôt). Ils contiennent également les métadonnées (hiérarchie, urgence, etc.). Le dossier « limbo » est la poubelle.
Via le numéro 53 (janvier-février 2021) du magazine Inside Linux.
Le rapport social unique (RSU) d'une administration contient plein de données chiffrées intéressantes : effectif + répartition par service / âge / sexe / type de contrat (CDD, CDI, fonctionnaires), moyenne des salaires, avancements sur l'année, nombre de titularisations sur l'année, etc. Évidemment, il y a un an de décalage (vers mi-fin 2022, les administrations publient le RSU de l'année 2021, par exemple).
Wikipédia en parle uniquement dans sa page dédiée aux collectivités territoriales, mais, a priori, cela concerne tout le public. En tout cas, des ministères et des universités publient leur RSU.
Dans le privé, on nomme cela le bilan social. Dans le public, il s'agit d'un document librement communicable. Dans le privé, il est communiqué au CSE (ex-CHSCT), aux actionnaires, et à un salarié qui en fait la demande.
@Guigui est-ce que tu aurais un Tipee ? Je connais des gens qui veulent te donner de sous pour ce que tu fais.
Combien dois-je payer de frais de dossier, de change, de transfert, et de caution avant de recevoir ces dons ? :D Référence. :D
Merci à eux, et à toi d'avoir relayé. :)
Les dons ne m'intéressent pas. Je fais ce que je fais par envie, par obligation morale envers moi-même, parce que je pense que c'est nécessaire / utile, puis je le documente ici dans l'espoir de le partager et que ça soit reproduit si d'autres personnes que moi trouvent cela pertinent.
Les meilleurs moyens de me remercier sont donc les trucs banals habituels : relayer ce que je raconte, rédiger un petit message "bien joué" / "cool ce que tu fais" de temps en temps (même si je n'y ai pas réagi, j'ai bien lu les tiens, merci, et sache qu'au moins l'un d'eux est tombé pile dans un moment de démotivation et de doute, et qu'il m'a aidé à en sortir), faire des choses indépendamment de moi et les documenter sur le web, agir (concernant La Poste qui enfreint le RGPD, par exemple, j'ai rédigé un tuto pour déposer une plainte à la CNIL), etc.
Réponse niaise mais sincère.
Le RGPD prévoit un recours juridictionnel effectif (un recours en justice, quoi) contre une décision d'une Autorité de Protection des Données personnelles (APD) comme la CNIL.
Mais, en droit administratif (une personne physique ou morale contre une administration) français, on peut contester uniquement une décision déjà prise par une administration (ou une autorité administrative indépendante, comme la CNIL), pas un projet, pas une décision à venir. Autrement dit, tant que ta plainte CNIL n'est pas traitée, tu peux rien faire, car la CNIL n'a pas pris de décision. (Je passe sur les moyens de faire naître une décision implicite en droit administratif général, généralement avec un recours préalable).
Et si tu veux justement contester la lenteur de la CNIL à prendre une décision, comment faire ? Dans un précédent article, on a lu qu'en Suède, une APD doit répondre sous un mois si le requérant le lui enjoint après six mois de silence. Étant donné que le RGPD est un règlement européen, c'est-à-dire un texte législatif que l'on souhaite appliquer uniformément dans tous les États membres (contrairement à une directive, qui doit être transposée dans chaque droit national, ce qui permet des différences nationales dans les limites du cadre fixé par la directive), il doit exister un moyen similaire d'agir en France.
Le 2 de l'article 78 du RGPD dispose que toute personne a le droit de former un recours juridictionnel effectif quand une APD ne l'informe pas, sous trois mois, de l'avancement ou de l'issue de la réclamation qu'elle a déposé auprès de l'APD. Cela se fait auprès des juridictions et selon la procédure de l'État membre. On retrouve cela dans le considérant 141 du RGPD, mais l'on parle alors de « délai raisonnable » pour informer de l'avancement…
Le 21 octobre 2022, David Libeau a déposé un tel recours devant le Conseil d'État portant sur une plainte CNIL sans réponse depuis un an. Pour les juristes : il a bien ajouté ses prétentions après coup. Pour les non-juristes : un recours suit tout un formalisme, et, notamment, il faut demander explicitement ce que l'on veut (enjoindre la CNIL à traiter la plainte sous/sans astreinte, traiter la plainte, etc.).
Ça me pose questions : quel est le point de départ des trois mois (dépôt de la plainte au greffe de la CNIL ? Sa transmission au service des plaintes par le greffe de la CNIL ? Autre ?) ? Quelle décision est attaquée (cf. le rappel de droit administratif ci-dessus) ?
La trouvaille ultérieure de David relatée dans l'article pointé par ce shaarli est intéressante : « l’article 10 du Décret n° 2019-536 du 29 mai 2019 indique que « Le silence gardé pendant trois mois par la commission sur une réclamation vaut décision de rejet. » ».
J'obtiens une réponse à l'une de mes questions : après trois mois de silence, il est possible d'attaquer une décision implicite de rejet de la CNIL. Pour moi, l'article 10 du décret 2019-536 est le rouage réglementaire français qui rend possible l'actionnement de l'article 78.2 du RGPD.
Mais ça me pose de nouvelles questions :
On notera également que le d du 2) du I de l'article 8 de la loi Informatique et Libertés, qui est cité dans l'article 10 du décret 2019-536 pour énoncer de quelles réclamations on parle, dispose que la CNIL « informe l'auteur de la réclamation de l'état d'avancement et de l'issue de l'enquête dans un délai raisonnable ». Délai raisonnable ou trois mois ? Un délai raisonnable est sujet à interprétation devant un tribunal, genre si la CNIL déclare recevoir XXX plaintes par jour, 8 mois de délai pour traiter une plainte peuvent être raisonnables. De ce que je crois savoir, pour arbitrer une telle contradiction, on utilise la hiérarchie des normes qui classe une loi au-dessus d'un décret, mais, dans le cas présent, si l'on fait ça, on perd le rouage qui permet un recours juridictionnel effectif en l'absence d'une décision de l'APD comme l'impose pourtant le 78.2 du RGPD…
Je constate qu'Aeris cherche aussi à saisir le Conseil d'État de l'inaction de la CNIL sur une base légale que j'ignore (source 1, source 2).
Aeris nous aura appris que :
Bref, affaires à suivre.
CNIL : 225 agents, 20 millions de budget annuel, 29 condamnations 2019 - mi-octobre 2022
AEPD : 195 agents, 16 millions de budget annuel, 503 condamnations 2019 - mi-octobre 2022
AEPD = CNIL espagnole.
Ces derniers mois, Aeris compare beaucoup ces deux Autorités de Protection des Données personnelles (APD). Je doutais un peu des chiffres présentés, car, dans son rapport annuel 2021, la CNIL déclare 18 sanctions dont 15 amendes, soit la moitié du chiffre d'Aeris. 14 en 2020. 8 en 2019. Etc.
D'abord, on note que ça fluctue rapido chez Aeris : 14 jours après les chiffres ci-dessus, la CNIL a perdu 25 agents et 12 condamnations (sans compter que 2 par an, ça ne fait pas 17 en 4 ans)… Avant de les retrouver quelques jours plus tard avec, en sus, 14 sanctions supplémentaires côté AEPD.
Ensuite, je m'interroge sur le référentiel utilisé. Depuis 2019, CNIL = 40 sanctions, AEPD = 715, d'après un premier. 55 / 168 d'après un deuxième. 31 / 531 d'après un troisième. Faudrait savoir. Qui est le mieux informé ? Tous ont-ils la même définition de ce qu'est une sanction ? Je constate qu'aucun correspond aux chiffres consignés par la CNIL dans ses rapports annuels, même si l'on prend uniquement les amendes…
Enfin, je m'interroge :
Je ne défends pas la CNIL, je déplore aussi sa lenteur, sa passivité (choix de la pédagogie, des mises en demeure, etc.), et son inaction apparentes bien avant l’entrée en vigueur du RGPD, mais, vu mes questionnements ci-dessus, je reste à convaincre.
Voir aussi l'analyse et les graphiques de David Libeau. Taux de plaintes inadmissibles : 41,35 % (CNIL) contre 56,48 %. Taux de sanction : 2,39 % (CNIL) contre 9,67 %. Taux d'amendes parmi les sanctions : 7,58 % (CNIL) contre 44,10 %. Plusieurs des biais soulevés ci-dessus ne sont toujours pas levés, mais c'est intéressant.
Il y a "quelques" mois, Aeris lançait un appel à témoigner des actions de la CNIL. Vu que j'ai déjà publié la majorité de mes plaintes et leur suivi (liens dans l'inventaire ci-dessous), je me dis que ce n'est pas une mauvaise idée de publier cela. Alors voici.
9 réclamations clôturées dont :
Une même plainte, un même fait, peut appartenir à plusieurs thématiques.
Attention : cette classification est approximative (dans mon référentiel de mes plaintes, je n'ai pas forcément fait remonter les griefs mineurs, qui, de fait, n'apparaissent pas dans ce shaarli et donc dans les comptes) et arbitraire (certains faits sont difficiles à classer, notamment si l'exercice de mon droit d'accès ne m'a pas permis de prendre connaissance de la finalité / base légale d'un traitement). Mais, ça correspond plutôt bien à mon ressenti.
Certains chiffres qui semblent être en décalage avec ceux d'autres militants (comme Aeris) s'expliquent :
Tu y trouveras une synthèse des plaintes antérieures à 2022 que je n'ai pas publié, accompagnée d'un recul critique (certaines plaintes sont mal voire très mal rédigées, permettant à la CNIL de rester inactive).
Le tri est effectué par ordre croissant de la date de dépôt de plainte à la CNIL. J'ai décidé de regrouper par responsable du traitement (RT), car grouper par date n'a pas d'intérêt et grouper par thématique génère la duplication de certaines plaintes (car certaines concernent plusieurs thématiques).
Contexte & griefs : au guichet, je remplis et signe un formulaire de ré-expidition du courrier en cochant bien la case "ne pas recevoir de spam postal". Le guichetier l'utilise pour remplir un formulaire numérique, qu'il ne me demande pas de signer. Donc, sur le moment, je ne remarque pas qu'il n'a pas coché ladite case. En déménageant, je me fais spammer à mort. Plus d'infos ;
Contexte & griefs : suite à un appel au service clients de GEG, je reçois, par email, une enquête de satisfaction de la part d'un prestataire de GEG (Market Audit). Je clique sur le lien : aucun questionnaire, mais des données personnelles d'un autre client (nom, prénom, adresse postale, numéro de téléphone, objet du dernier appel à GEG, d'autres infos que je ne savais pas interpréter). F5. Des données persos concernant quelqu'un d'autre. Le service clients GEG me confirme que deux des trois identités que j'ai vu sont bien clientes de GEG et qu'ils font remonter. Avec les numéros de téléphone dispos dans l'annuaire et sur le web, je contacte le presta, et je finis par tomber sur un dirlo de la communication. 30 minutes plus tard, une autre employée (que j'avais sollicité) m'informe que le problème est corrigé ;
Contexte & griefs : demande d'un devis pour une association que nous ne signons pas Je continuais de recevoir des emails de démarchage plus de cinq ans après. Un peu excessif. Demande d'effacement ;
ÉDIT DU 19/07/2023 :
Suite à une demande de communication de documents, la CNIL m'a transmis, le 30/01/2023, la prose qu'elle a envoyée à Danitis le 4 janvier 2022 (j'ai caviardé mon identité et mon adresse postale). Contrairement à son échange avec Shilkhom (voir point précédent), elle y évoque bien la durée de conservation, se garde bien de la qualifier d'excessive, invite Danitis à consulter sa fiche pratique, et, si Danitis constate qu'elle ne respecte pas les règles qui y sont rappelées, elle doit se mettre en conformité.
Contrairement à ma réclamation visant Silkhom, cette fois-ci la CNIL a clôturé ma réclamation après avoir envoyé son courrier à Danitis.
Malgré l'appui de la CNIL, Danitis ne m'a jamais informé de la suite qu'elle a donnée, ne serait-ce que m'informer de la bonne suppression de mes données persos…
FIN DE L'ÉDIT DU 19/07/2023.
Contexte & griefs : cabinets de recrutement qui me proposent des offres d'emploi des années après ma candidature sur l'une des offres dont ils avaient la charge. Détails ici ;
Contexte & griefs : quatre ans après une création de compte client / commande avortées (car je ne voulais pas valider mon compte avec mon téléphone, 2FA tout ça) et une impossibilité de me connecter à mon compte client afin de le clôturer (erreurs techniques signalées au service clients quasiment deux ans avant ma plainte), je continue de recevoir des emails typiques d'une relation commerciale (changez votre mdp, nouveaux tarifs, etc.). Plus d'infos ;
ÉDIT DU 29/12/2022 : ajout de la 4e plainte visant Pôle emploi et clôture de la plainte visant la Banque Populaire « refus de supprimer des données persos » de mi-novembre 2022. FIN DE L'ÉDIT.
ÉDIT DU 10/01/2023 : mise à jour de l'état de la plainte déposée à la mi-octobre 2022 portant sur le site web de la CNIL. FIN DE L'ÉDIT.
ÉDIT DU 21/07/2023 : ajout d'un lot de 8 réclamations. FIN DE L'ÉDIT.
ÉDIT DU 06/08/2023 : ajout d'un lot de 5 réclamations. FIN DE L'ÉDIT.
Comme je m'y perds à chaque fois, je me mets ça de côté :
Destinée à un particulier
Il en va de même pour le démarchage par SMS ou via un automate téléphonique.
En revanche, le démarchage par courrier postal ou par téléphone (hors automate) repose sur l'information et l'opposition.
Rendue le même 18 novembre par Violette Baty, vice-présidente, agissant en tant que magistrate déléguée par le président du tribunal judiciaire de Paris, Stéphane Noël, cette ordonnance fait droit dans l’urgence à une requête déposée le même jour par l’avocat de Gaël Perdriau, Me Christophe Ingrain.
[…]
Elle nous enjoint « de ne pas publier sous astreinte de 10 000 euros par extrait publié » de nouvelles révélations sur les pratiques politiques du maire de Saint-Étienne, appuyées notamment sur les mêmes enregistrements qui nous ont permis de révéler le scandale du chantage à la sextape dont a été victime son premier adjoint centriste, Gilles Artigues.
[…]
Poursuivant son enquête, Antton Rouget a découvert des faits inédits qui, de nouveau, mettent en cause les pratiques du maire de Saint-Étienne, notamment dans le recours à la rumeur comme instrument politique. Mais, cette fois, leur victime est une personnalité notable de la droite, Laurent Wauquiez, président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont l’ambition présidentielle est notoire.
[…]
Contacté en début de semaine par Antton Rouget pour répondre sur ces faits nouveaux, Gaël Perdriau avait pour sa part demandé un délai supplémentaire jusqu’au vendredi 18 novembre à 13 heures, qui lui fut volontiers accordé. […] Trois heures après que nous eûmes reçu, à 12 h 57 par courriel, ses réponses détaillées, un huissier venait nous délivrer l’ordre de ne rien publier, obtenu par le même Gaël Perdriau auprès du président du tribunal judiciaire de Paris. Le maire de Saint-Étienne sait donc pertinemment quelles informations il ne veut pas voir publiées.
[…]
Cette procédure expéditive s’appuie sur deux articles du Code de procédure civile : l’article 493, qui concerne toutes les juridictions, selon lequel « l’ordonnance sur requête est une décision provisoire rendue non contradictoirement dans les cas où le requérant est fondé à ne pas appeler de partie adverse » ; l’article 875, qui relève des « dispositions particulières au tribunal de commerce » : « Le président peut ordonner sur requête, dans les limites de la compétence du tribunal, toutes mesures urgentes lorsque les circonstances exigent qu’elles ne soient pas prises contradictoirement. » […] Totalement extérieure au droit de la presse, la procédure d’exception choisie est destinée, selon la jurisprudence, à créer « un effet de surprise » qui, en l’occurrence, consiste à tuer dans l’œuf la publication d’une information sans que le journal ne puisse défendre devant des juges indépendants l’intérêt général qui justifie sa publication.
Pour rappel : magistrat du parquet = pouvoir exécutif, pas judiciaire.
Me Christophe Ingrain est également l'avocat d'Altice dans son procès contre Reflets, de Dupond-Moretti devant la CJR, et du maire de Saint-Etienne dans l'affaire de chantage sur son adjoint (source).
Donc, en deux mois : Reflets est poursuivi sur la base du secret des affaires. Interdiction de publier de futurs articles basées sur des informations issues du piratage d'Altice (voir) ; Arrêt sur images, Mediapart, Reflets, Next Inpact et d'autres sont poursuivis pour diffamation par Avisa Partners (voir) ; Et maintenant, ça. Tout. Va. Bien.
ÉDIT DU 29/06/2023 : Ça a fait pschitt lors de la demande de rétractation de l'ordonnance sur requête examinée le 30/11/2022 par le tribunal. Il existe deux procédures d'urgence : le référé et l'ordonnance sur requête. Pas de contradictoire dans le deuxième cas afin d'aller vite pour parer un dommage imminent (ici, sur la vie privée). Le tribunal a estimé que cette urgence n'était pas remplie dès lors que M. Perdriau avait caché qu'il avait connaissance de la détention de l'enregistrement litigieux par Mediapart depuis plus de deux mois. Voir aussi cette intéressante analyse. FIN DE L'ÉDIT DU 29/06/2023.
Tout commence le jeudi 31 janvier 2019 quand une enquête de Mediapart, reposant entre autres sources et documents sur des extraits sonores, révèle que l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, et l’ex-responsable de la sécurité du parti présidentiel, Vincent Crase, tous deux condamnés depuis dans l’affaire des violences du 1er mai, ont violé le contrôle judiciaire qui leur interdisait tout contact. Outre cette concertation illégale, notre article dévoilait leurs liens d’affaires, alors même que Benalla travaillait à l’Élysée, avec un oligarque russe proche de Vladimir Poutine, par ailleurs soupçonné de liens avec la mafia. Enfin, nous établissions que Benalla continuait de revendiquer le soutien personnel du chef de l’État, textos à l’appui de ses dires.
[…]
C’est ainsi qu’au matin du lundi 4 février 2019, deux procureurs, escortés de trois policiers dont un commissaire de la brigade criminelle, se sont rendus à Mediapart, déclarant explicitement aux journalistes qui les ont accueillis, Fabrice Arfi et Michaël Hajdenberg : « C’est une visite domiciliaire, en d’autres termes une perquisition. » Cette perquisition n’ayant pas été, au préalable, autorisée par un juge des libertés et de la détention (JLD), ils s’y sont légitimement opposés.
[…]
Tel est le sens du jugement rendu, le 6 juillet 2022, par la première chambre civile du tribunal judiciaire de Nanterre qui condamne, avec des attendus aussi limpides que sévères, l’État pour avoir porté atteinte à la liberté de la presse et à la protection des sources, autrement dit à des droits démocratiques fondamentaux, en décidant de perquisitionner Mediapart.
[…]Cette ingérence […] n’a aucune base légale prouvée, ce qui emporte en soi sa disproportion et exclut toute justification de l’atteinte, de ce seul fait grave. […] En conséquence, la perquisition litigieuse n’était ni nécessaire dans une société démocratique ni proportionnée à l’objectif poursuivi. »
[…]
Soulignant « l’effet d’intimidation » recherché par ce déplacement en nombre de personnes « appartenant à la hiérarchie intermédiaire du parquet de Paris et, pour l’un d’entre eux, de l’institution policière », le jugement oppose à cette « coercition caractéristique de la perquisition » le fait que « les autorités judiciaires, confrontées à un organe de presse jouissant d’une protection légale accrue, disposaient d’un moyen simple, peu intrusif et non contraignant, consistant en l’envoi d’une réquisition ». Au lieu de quoi le parquet a choisi, écrit le tribunal, « l’emploi immédiat d’une mesure intrinsèquement coercitive, ou susceptible de le devenir en cas de refus, et significativement plus intimidante ».
L'État n'a pas fait appel (source).
Sur un chauffage électrique, les résistances électriques dégagent toujours la même quantité de chaleur. Le bouton de réglage (1, 2, … 7) sert à moduler la durée (et la fréquence) pendant laquelle les résistances sont allumées, pas la quantité de chaleur qu'elles dégagent. Néanmoins, sur certains modèles équipés de plusieurs résistances, on peut un peu moduler effectivement la chaleur dégagée (sans artifice).
Idem pour des radiateurs en fonte alimentés par une chaudière : l'eau est toujours à la même température, surtout entre les différents radiateurs, et le bouton de réglage produit une fluctuation incessante du débit de la flotte.
Même principe pour un grille-pain. Ou pour une plaque de cuisson électrique (sauf qu'en plus, les résistances sont pilotables indépendamment, le nombre de résistances allumées en simultané varie en fonction du réglage, et comme il y a plus de niveaux de réglage que de résistances, dans certains niveaux, des résistances sont allumées, éteintes, allumées, etc. en alternance, ce qui revient à jouer sur la durée de fonctionnement).
Évidemment, c'est le même principe pour tout ce qui fonctionne avec une résistance électrique (four, etc.).
Parfois, on apprend des choses basiques… Merci, prof' Johndescs.
Ha… Éteindre le Wi-Fi quand on ne s'en sert pas… alors que les box passent automatiquement en mode émissions réduites (juste le balisage pour signaler leur présente) quand personne utilise le Wi-Fi.
Supprimer ses emails. Le faire direct après sa lecture, pourquoi pas. Faire des séances de tri dédiées, nope : ton ordi consomme du courant juste pour ça, les disques durs se mettent en branle dans le centre de données juste pour ça. Bilan négatif. D'autant qu'un email inerte consomme rien. L'idée derrière cette préco, c'est d'éviter l'achat de disques durs supplémentaires côté centres de données. Sauf que ce n'est pas comme ça qu'un fournisseur calcule : il prend en compte le quota attribué à chaque utilisateur, l'utilisation moyenne dudit quota, son nombre de clients, son estimation de nouveaux clients, le spam, les usages de ses autres services (qui peuvent être plus gourmands que des emails), le tarif au volume des supports de stockage, la redondance, etc.
Un écran lumineux qui incite à débrancher son chargeur de téléphone de la prise murale quand il ne charge pas un téléphone… Un autre qui remercie des efforts en matière de sobriété… Les bras m'en tombent.
À ce jeu-là, on peut aussi désactiver le bloqueur de pub et la fonctionnalité anti-pistage d'un navigateur web. Puis se rendre sur Numerama, en acceptant tous les cookies. 250 requêtes lors d'une première consultation, 200 les fois suivantes. Vers des dizaines d'entités. Qui, souvent, ont recours à un CDN, ce qui double le nombre de serveurs impliqués (le JavaScript d'une pub ou d'un traqueur est rarement mis en cache, donc la requête est transmise à l'hébergeur final, qui doit, lui aussi, se mettre en branle).
Le Monde : 252 requêtes à froid.
Le Figaro : 333 requêtes à froid.
Les Echos : 680 requêtes à froid (en vrai 409, puis un script StrategyHandler.js charge des trucs en permanence, et ce n'est pas de l'actualité).
Mon uBlock Origin indique 36 % de requêtes bloquées depuis son installation. Sous-estimation puisque je bloque tous les contenus tiers : un contenu qui n'est pas chargé ne peut en charger d'autres en cascade, donc uBlock ne peut pas les comptabiliser. Sur Numerama, il bloque 3-4 régies pub, et ça bloque tout le reste. Alors qu'environ 200 requêtes auraient dû suivre, mais ne sont pas comptabilisées.
Bref, je développerai un semblant de conscience écolo quand on aura éliminé la pub (web, lumineuse, papier), qu'on aura viré tout le flicage numérique inutile (utile = ton 06 borne sur des antennes, triangulation, tout ça), que la mode et l'obsolescence programmée auront été éradiquées, qu'on aura viré les enseignes lumineuses (même le jour), qu'on éteindra les luminaires inutiles (taff comme maison), etc. Je suis rassuré : ça n’arrivera pas avant ma mort, donc j'aurai jamais une conscience écolo.
Pivoter / rotate toutes les pages d'un PDF vers la droite (90 degrés dans le sens horaire) : pdftk entrée.pdf cat 1-endeast output sortie.pdf
Pivoter / rotate les pages 3 et suivantes (jusqu'à la fin) vers la droite (90 degrés dans le sens horaire) : pdftk entrée.pdf cat 1-2 3-endeast output sortie.pdf
Pivoter / rotate uniquement la première page vers la droite (90 degrés dans le sens horaire) : pdftk entrée.pdf cat 1east 2-end output sortie.pdf
pdfjam
(paquet texlive-extra-utils
) permet de préciser plus finement l'angle : pdfjam --angle 2 entrée.pdf --outfile sortie.pdf
J'ai une sacré veine de cocu, vous ne trouvez pas ?
:')
Le Groland a trouvé une utilité concrète au Métavers !
Sinon, dans ma jeunesse, quand la chienne de la famille a eu des metavers, on lui a filé un vermifuge et c'était réglé, j'vois pas pourquoi on fait tout un plat du metavers de Zucky. :-
Paul: L'Effectuation est un paradigme pragmatiste du management (...). Si la logique causale ou prédictive met l'accent sur le but précis puis sur les moyens d'y arriver, la logique effectuale met l'accent sur les moyens puis sur les effets atteignables (...) Tandis que le mode causal part d'un objectif et définit la problématique en tant que choix d'une trajectoire optimale pour atteindre l'objectif, le mode effectual part d'un ensemble de ressources disponibles à partir desquels il construit les objectifs possibles.
[…]
Blinght: Causal = fixer des objectifs, faire un plan atteindre les objectifs. Effectual = regarder ce que l'on a et construire les objectifs à partir de ça ?
Paul: C'est ça !
Pouiii: Mais c'est génial ton truc !
Pouiii: En fait, je ne suis pas bordélique, m'enfoutiste, à tout faire au dernier moment à l'arrache : je bosse par effectuation !
Blinght: Donc quand j'ai la flemme de faire les courses et que je cuisine les fonds de frigos en foutant tout dans une grosse cocotte avec des épices au cas où le mélange soit bof : effectuation !
Pouiii: J'ai pu de PQ mais de l'essuie tout : effectuation !
Blinght: J'ai plus de mouchoirs mais des doigts : effectuation !
Paul: Moi qui pensais élever vos modes de pensées, bande de béotiens !
Blinght: Que veux tu, on réfléchit par effectuation...
Pouiii: Ouai, et vu qu'on a pas grand chose de base, on va pas aller loin...
:')
Tu connais la différence entre un enfant et une prostituée ?
Non ?
Gros taré, j'appelle les flics
:')
https://danstonchat.com/10633.html :
Mouah : hey les gens, vous connaissez la différence entre WoW et un vagin?
Nico : Non, c'est?
Maxou-ou-ou : Non je vois pas...
Mouah : Non bah rien, continuez de jouer à WoW. =)
:'D