Un classique des médias est d'expliquer qu'un brave couple avec deux enfants à charge gagnerait moins qu'un autre couple au RSA. L'astuce, c'est de cumuler des aides sociales qui ne le sont pas, de tripoter les chiffres, de se gourer involontairement dans l'addition, ou de comparer des situations qui ne le sont pas.
Ici, mise en demeure de LCI par l'ARCOM en mars 2023 pour une infographie cumulant des aides (RSA et ARE) qui ne le sont pas… Trololololo.
Pour finir, passons donc en revue différentes manières d'indiquer une date sur votre site : […] foutez-nous la paix avec vos « il y a X temps ».
Gros +1.
Après, pour être juste : sur YouTube (visé par la BD), il suffit de cliquer n'importe où dans la description pour l'étaler et obtenir la date en entier, donc bon…
Téléphone = synchrone = chiant ;
Message écrit = asynchrone mais chiant à écrire ;
Message vocal = asynchrone mais chiant à écouter. Au final, les gens sont malins : déporter la charge de taff sur autrui, comme d'hab'. Ça explique le succès des "vocaux".
Certains sites web (Google Search, Google YouTube, Microsoft Bing, DuckDuckGo, etc.) propose un mécanisme pour forcer l'activation de leur mécanisme de filtrage des contenus (pour adultes, etc.).
Dans la configuration d'un serveur DNS récursif, cela consiste à rediriger les noms usuels des services vers un nom spécifique. Exemple : rediriger youtube.com (et ses autres domaines comme youtube-nocookie.com sinon trou dans la raquette) vers « restrict.youtube.com » ou « restrictmoderate.youtube.com ». pour un filtrage plus permissif.
Attention, il ne s'agit pas d'un nouveau filtre, ni d'un filtrage DNS conditionnel (comme le laisse penser le message de tonton Bortz dans le thread pointé). Exemple : au lieu de renvoyer les adresses IP de Google Search, un récursif DNS menteur renverra toujours celles associées au nom forcesafesearch.google.com, quels que soient les paramètres de l'URL (et c'est bien normal, un récursif DNS ne la reçoit pas). Ces adresses IP pointent sur un serveur web de YouTube configuré avec un hôte virtuel (virtualhost) dédié qui force l'activation de SafeSearch et rend impossible sa désactivation depuis Google Search.
C'est ainsi qu'un service de DNS récursif comme dns0.eu peut affirmer « Rendez n'importe quel appareil ou réseau sans risque pour les enfants en quelques secondes seulement. En filtrant les contenus pour adultes, vous pouvez offrir un environnement en ligne sûr à la maison, à l'école et en déplacement ». Je répète : il y a aucune magie au niveau du DNS : cela fonctionne uniquement avec les sites web qui proposent nativement un mécanisme de filtrage. Les sites web mono-usage, comme PornHub, par exemple, sont bloqués par ces DNS récursifs via une liste de filtrage usuelle.
Démo :
# Récursif DNS de FDN
$ dig +short @2001:910:800::40 www.google.fr
142.250.75.227
# Récursif DNS dns0.eu
$ dig +short @2a0f:fc80::1 www.google.fr
forcesafesearch.google.com.
216.239.38.120
Pour tester, j'ai activé ce filtrage sur mon serveur DNS récursif local qui utilise le logiciel Unbound :
# Avant
$ dig +short @::1 www.google.fr
216.58.214.67
$ sudo tee /etc/unbound/unbound.conf.d/filtrage.conf <<EOF
server:
local-zone: google.fr redirect
local-data: "google.fr CNAME forcesafesearch.google.com."
EOF
$ sudo systemctl restart unbound.service
# Après
$ dig +short @::1 www.google.fr
forcesafesearch.google.com.
216.239.38.120
Ça se met en place tout aussi simplement avec la résolution locale (mais moins flexible, l'intérêt du CNAME est que le fournisseur de service peut changer son adresse IP) :
$ sudo tee -a /etc/hosts <<EOF
216.239.38.120 www.google.fr
EOF
Résultat : plus de sites porn en tapant le mot clé « porno » dans Google Search. Cliquer sur le bouton « SafeSearch » (en haut, à droite) affiche : « Vous ne pouvez pas modifier le paramètre SafeSearch pour le moment, car une autre personne (un parent ou un administrateur, par exemple) contrôle les paramètres du réseau, du navigateur ou de l'appareil que vous utilisez ». Sans cette redirection, ce bouton permet d'ajuster la rigidité du filtrage.
restrict.youtube.com
forcesafesearch.google.com
strict.bing.com
safe.duckduckgo.com
En 2021, le Conseil d'État a tranché une (non-)transmission d'un titre de noblesse (duc). :D
Un tel titre est une faveur royale transmis au seul aîné mâle issu d'un mariage d'après les écrits royaux. Avec nos normes juridiques actuelles, c'est discriminatoire. Ainsi, le requérant espérait recouvrer son titre de duc alors qu'il est né hors mariage. Cocasse de plaider la discrimination pour demander à la République (qui ne reconnaît pas les titres de noblesse) de l'aider à obtenir un privilège de naissance… qu'elle a aboli. :D
La transmission des titres demeurait toutefois un problème et il fut décidé qu'elle continuerait de faire l'objet d'arrêtés officiels. Elle demeure donc organisée par l'Ancien droit pour les titres octroyés avant 1789 et par le décret de 1848 pour la noblesse d'Empire. La décision d'investiture d'un titre nobiliaire est désormais prise par le ministère de la justice, préparée par la direction des affaires civiles et du sceau, depuis le décret du 27 mai 2005.
Des normes d'Ancien régime subsistent dans notre ordre juridique. Les étudiants en droit le savent bien, et leurs professeurs prennent souvent l'exemple de l'ordonnance de Villers-Cotteret. Datée de 1539, elle impose l'usage de la langue française dans tous les actes publics du royaume.
J'ai beau me dire que les life hacks, c'est souvent stérile, sur le fond (toujours vouloir tout optimiser…) et sur la forme (optimisations inutiles de pratiques peu répétitives), je me fais quand même avoir parfois…
Exemple parfait ici. Je n'y croyais pas. Je l'avais reproduit. Plusieurs fois. J'étais resté dans l'incompréhension. J'avais demandé à prof' Johndescs. Réponse : la fiche ne passe pas entre la barre et le mur, seule une boucle de câble y passe. Dit autrement : tout le câble est du même côté de la barre. Ce qui bloque le câble, c'est un nœud additionnel autour de la barre. Bref, un cas irréaliste.
Simplement mettre des petits cœurs partout, dans des touittes, dans des billets de blog, avec des poneys en arc-en-ciel et des étoiles, ça dit de l'affection, de manière assez jolie, mais il me semble de manière incontrôlée. Sans passer par le verbe. Et, il me semble, sans se donner la peine de comprendre ce qu'on ressent.
Quelqu'un qui frappe parce qu'il n'arrive pas à dire ce qu'il ressent, parce qu'il n'a pas les mots, qu'il manque de pratique de la langue, il me semble que c'est la même logique que quelqu'un qui déverse une affection brute, qu'il n'a pas su mettre en mots, c'est quelqu'un qui se laisse emporter par ses émotions.
Du coup, je ne suis pas un grand fan des petits cœurs partout. Et j'en fait un usage fort modéré.
Ces dernières années, la presse relate beaucoup la lenteur du déploiement de la fibre optique et le coût du dernier tronçon pour raccorder un abonné.
Et note aux experts de canapé expliquant "j'te nationaliserai tout ça car c'était mieux avant du temps du monopole public", le monopole public, c'était près d'une année de délai de raccordement, avec taxe de raccordement majorée au-delà de 50m de câble. Le monopole public, c'était plus de 25 000 Francs le raccordement dès lors qu'on dépassait les 50m de câble (sauf si aérien, 600m en vol d'oiseau) depuis le point de concentration.
Pour la durée, je confirme qu'à la fin des années 70, en HLM, il fallait attendre largement plus de six mois, sauf personnes prioritaires (handicapés, par ex.).
Malhonnêtetés dans le tweet : 1) le catalogue est donné en euros, donc ce n'est pas celui des années 1970 (inflation, tout ça) ; 2) il s'agit d'une avance sur trésorerie (cf. autre document présenté), qui vient en sus de la taxe de raccordement (possiblement majorée, donc) et de la part contributive (le cas échéant) sur laquelle on va revenir.
Comme tout réseau, la complétude (les quelques derniers % résiduels) coute ultra cher car il n'y a plus d'économie d'échelle à réaliser (sauf en jouant sur le paramètre quali, et on voit ce que ça donne) sur les raccordements isolés / complexes. 15 Mds € d'après Cour des Comptes.
D'ailleurs, à ce sujet, le Twitter expert de canapé qui va répondre “oui mais du temps du Service Public, on ne se posait pas la question, c'était réalisé par la solidarité nationale”. Mais bien sûr. Dépasse tes biais car la réalité a été un peu tout autre [ les images montrent des articles réglementaires : les usagers peuvent financer la part contributive permettant d'amener un point de raccordement dans leur chef-lieu (ça accélère le déploiement, ça ne le conditionne pas, de ce que je comprends) et facturation d'un tracé direct même en cas d'obstacles ]
Et rajoutez à cela que tout service public qu'il était, le raccordement au réseau pouvait nécessiter plusieurs années (oui, vous avez bien lu, plusieurs années) d'attente, en particulier sur les raccordements qu'on appellerait aujourd'hui de complétude (complexe *et* neuf)
Les problématiques qu'on rencontre actuellement sur le neuf, et qui font les choux gras de la presse rapport à la contestation par @orange de la mise en demeure de l'@ARCEP, ne sont pas sans rappeler celles rencontrées lors de l'urbanisation des 60 & 70's. Ce n'est qu'au milieu des années 70 qu'on tombera sous les 12 mois de délai *moyen* d'attente pour un raccordement. Et il faudra attendre 1983 pour passer sous les 60 jours
Déjà, un petit rappel historique. Non, contrairement à une croyance répandue dans le Twitter collectiviste, le déploiement des télécoms n’a pas été financé par l’impôt, mais par ce qu’on appelle un budget annexe, financé par recettes d’exploitation et, horreur, marchés financiers [ l'image montre 4,4 milliards de francs d'emprunt publics et 5,2 milliards de francs d'obligations CNT (« emprunts C.N.T. » ‒ Caisse nationale des télécommunications, créée en 1967 ‒) dont 2 milliards à l'international. ]
Le Twitter soviétique serait bien inspiré de jeter au coup d’oeil aux budgets annexes qui se sont succédés de 1924 à la privatisation de 1997. Avec une réalité historique : c’est la main invisible du marché qui a sauvé le réseau à partir de la fin des années 1960 [ l'image montre un article qui relate la création, par une loi de 1969, de sociétés de financement du téléphone (Finextel, Codetel, Agritel, Créditel). À partir de 1971, la CNT a aussi émis des emprunts : 2,6 milliards de francs en 1974, 3,9 en 1975, 4,6 en 1976, 5,5 en 1977, 7,3 en 1978, 8,9 en 1979, 7,1 en 1980, 8,6 en 1981. ]
Sur la genèse du budget annexe (en gros, un truc distinct du budget général de l’Etat, et prié d’être à l’équilibre et idéalement excédentaire pour au cas où ça tourne mal, oui, je sais, un truc de dingue qu’on a plus connu dans le général depuis 1975) je renvoie à ceci [ Première page d'un document Aux origines de l'« autonomie » des télécommunications françaises, la loi de 1923. ]
Il y a plusieurs exagérations : 1) « n'a pas été financé par l'impôt » alors que le justificatif montre 46 % d'emprunts publics. Toute la question est de savoir comment a été remboursé l'emprunt, et y'a de grande chance que ça soit par l'impôt (car sinon il reste roulement perpétuel de la dette ou remboursement par l'exploitation / l'usage) ; La main invisible n'a rien sauvé, c'est un choix fait à l'époque… tout comme on aurait pu lever l'impôt, et ce n'est pas le marché qui a piloté le déploiement (ses règles, péréquation, etc.) ; le reste du threads évoque la cession gratos des fourreaux et autres, financés par les collectivités locales, à France Telecom (Orange), ce qui, là encore, confirme un apport des impôts (sauf à supposer que les communes se sont également endettées, etc.).
Y'a le même débat infini sur la SNCF dont on a tendance à oublier qu'elle est naît de la fusion de compagnies régionales privées qui ont contribué à déployer 42 500 km de réseau. À charge, on notera que lesdites sociétés enregistraient alors des pertes cumulées de 30 milliards d'euros (source). La SNCF a modernisé le réseau (électrification, etc.), et là encore y'a l'éternel refrain sur la part financée par l'impôt, par l'emprunt, etc.
Bref, comme d'hab, c'est le merdier pour s'y retrouver dans les mensonges des droiteux et des gauchos face à une réalité mitigée (y'a eu du financement public, du financement privé, du financement par les usagers, va savoir quel impact chaque mode a eu, qui a sauvé qui de la ruine…).
Série de vidéos super intéressantes :
Je n'avais pas capté un aspect possible du film Fight club : le tiraillement entre deux idéaux de la liberté. D'un côté, le combat idéologique pour une société meilleure. De l'autre, l'acceptation / la complaisance envers une société imparfaite. Aucun bonheur ne se dégage de ce duopole : d'un côté, destruction / instabilité permanente et une obsession qui empêche d'apprécier le présent par détestation de la société ; de l'autre, résignation / nonchalance qui empêche tout progrès, tout accomplissement individuel et sociétal.
La théorie sur Marla est intéressante et complète le scénario. :O
Demolition Man semble mesurer deux utopies : libertarianisme versus totalitarisme, liberté individuelle versus liberté collective intégrales. Mais…
La société est pacifiée, saine, heureuse, confortable, mais il s'agit d'une technocratie (contenu du programme de réinsertion choisi par autrui, flicage permanent avec une puce sous-cutanée, etc.) totalitaire (contrôle des naissances, interdiction du langage brusque ou vulgaire, interdiction alcool / drogue / sexe / etc.) que son efficacité contre le crime justifie.
Mais, à plus y regarder (et c'est l'apport de ce vidéaste à ma compréhension du film), il y a trois antagonistes : la liberté collective intégrale n'est qu'un prétexte pour un contrôle monarchique totalitaire ; la liberté individuelle n'est pas avérée, n'est-elle pas uniquement une réaction nécessaire et proportionnée au régime totalitaire ? Friendly ne contient-il pas sa contre-société ? Comme Spartan et Cocteau, ne poursuit-il pas un idéal derrière l'exercice de la violence ? ; la liberté individuelle intégrale de Phoenix est au seul service de son pouvoir personnel, sans idéal ni morale, juste pour le chaos.
Le film traite donc d'une société monarchique totalitaire aux bonnes intentions rendue, par essence, vulnérable à la liberté personnelle totale sans foi ni loi d'une personne. Affrontement entre deux pouvoirs personnels, l'un se masquant derrière un idéal, l'autre se voulant infini. La contre-société d'apparence "libertaire" de Friendly reste intacte. Elle n'est, en fait, qu'un retour à la société existante avant l'époque du film.
Et Le plus terrifiant dans 1984… est une idée philosophique.
La comparaison permanente entre 1984 et notre actualité n'est pas pertinente : pauvreté, villes en ruines et insalubres ; absence de confort, même pour les membres du parti (le niveau de vie du parti intérieur, l'élite, est juste correct, il n'y a pas de richesse) ; guerre perpétuelle entre superpuissances ; absence de la technologie (retour à la charrue pour l'agriculture) ; la surveillance est étatique, pas diffuse, et elle porte uniquement sur les membres du parti (il n'y a pas de télécran chez les prolos) ; le totalitarisme est dur, assumé et ne recherche pas l'adhésion par le confort / le bonheur / la servitude volontaire. Il est une fin, pas un moyen d'atteindre un idéal (société plus ceci ou moins cela) ; idéalisme radical : la réalité n'est que la représentation que s'en fait le parti, y compris les normes et les énoncés de maths / physique (d'où le ministère de la vérité est bien nommé : il établit la réalité collective, la falsification n'existe pas, il n'y a pas de double pensée car les membres du parti sont convaincus totalement et parfaitement malgré leurs sens, ils ne sont pas hypocrites).
Les affres de la célébrités : on sonne chez lui jour et nuit, on filme son domicile, on entre dans son jardin, on demande sans cesse des photos dans la rue, y compris en tournage (donc faut refaire les plans, j'imagine), on le chope par le bras pour obtenir ladite photo en cas de refus, une soirée bar devient une rencontre abonnés, on t'accuse de plagiat à tout-va (des vidéastes ne peuvent pas broder sur la même idée ?! L'implémentation compte autant que le concept, non ?), la moindre opération commerciale devient une ode à l'irrespect, etc.
Différence avec des personnes plus célèbres : elles seraient plus âgées, elles dégageraient plus de charisme, donc les p'tits jeunes n'auraient pas envie de s'y frotter. Pour ma part, je pense à une explication démographique : tout le monde connaît Dujardin (ex. donné dans la vidéo), certes, mais les vidéastes sur YouTube & co ont des fans beaucoup plus jeunes, alors que ceux de Dujardin, plus vieux, ont été formatés à la vie en société. De plus, le format YouTube / TikTok & co est construit sur une plus grande proximité et interaction numérique avec le public, ce qui pourrait renforcer l'attachement d'un fan, et donc déclencher plus facilement un abus pour interagir avec lui AFK.
Cette vidéo m'a accompagné dans ma déprime de l'époque (en dehors des situations liées à la célébrité / à un métier basé sur son image, que je ne connais pas).
Ces dernières semaines, j'ai lu mes 400+ onglets Firefox et les 1 300+ articles marqués dans mon agrégateur RSS. Je vais donc shaarlier des sujets démodés (l'écrasante majorité a encore cours dans le présent, le reste c'est pour documenter / archiver le passé). Sans autant citer ma source (par qui j'en ai pris connaissance) que d'habitude vu que j'en sais très souvent rien. Sans autant faire de liens / ponts entre les sujets comme je tente de le faire d'habitude.
Vu la charge de travail, ça durera plusieurs semaines. Je publierai un autre message de service quand ça sera terminé.
Il existe deux versions longues de Terminator 2, avec des scènes supplémentaires jamais interprêtées en français : la Special Edition de 1993, et la Skynet Edition de 2009 avec deux scènes supplémentaires par rapport à celle de 1993.
J'ai visionné la Skynet Edition pour voir. Y'a de tout : des scènes qui apportent clairement à l'intrigue (chambre de John, locaux de Cyberdyne, chien des parents de John, Sarah qui ne fait pas confiance au Terminator, etc.), intéressantes / émouvantes (violence médicale, rêve tendance érotique de Sarah, Dyson expliquant le but de son travail à sa femme, etc.) des scènes totalement inutiles (apprendre à sourire, pourquoi il ne faut pas tuer, demander au Terminator s'il a peur, la séquence finale, assemblage du fusil par Sarah, etc.), et des scènes en contradiction avec l'intrigue (quel intérêt de réinitialiser le Terminator pour débrider ses facultés d'apprentissage verrouillées par Skynet ?! C'est évident que le John du futur l'a fait lors de la reprogrammation !).
Tes augmentations de salaire couvrent-elles l'inflation (non) ? Vite, un calculateur.
Causerie d'Aeris sur la non-application du RGPD à Pas Sage en Seine 2023.
Historique des amendes publiques prononcées par la CNIL. A priori, ça ne se recoupe pas avec ce qu'on trouve sur Légifrance…
Association PURR (Pour Un RGPD Respecté) en chantier. L'« objectif sera d’automatiser le plus possible la détection de violation, de consolider le dossier via la recherche de personnes concernées concernées par la violation et d’agir collectivement via la possibilité de mandats ».
Je maintiens mes doutes sur la méthodologie de calcul du nombre de sanctions.
La CNIL n'a pas « condamné » Streamfizz ni son propre usage des services de Streamfizz. Elle a préventivement auto-hébergé ses vidéos et initié un dialogue avec Streamfizz (source), en attendant l'arrivée du DPF (ce dernier point est mon interprétation).
[…] possiblement une température de cuisson inadaptée […]
C'est-à-dire ? Ma bouffe n'est pas cramée, elle.
[…] spray pour huile de cuisson […]
Je me suis fait cette remarque hier. J'vais voir comment je peux me bricoler ça (parce que flemme d'acheter un énième bidule qui semble environ inutile).
Les poêles avec un revêtement anti-adhésif ont une durée de vie relativement courte […]
Tu charries. Ma mère n'a pas remplacé ses poêles. Les amies à qui j'ai parlé de mon problème il y a plusieurs mois étaient dans l'incompréhension totale, elles ont jamais vu ça, y compris avec leurs poêles anti-adhésives.
[…] il vaut mieux investir dans une poêle en inox de qualité qui va durer […]
Ben regarde ce que j'en ai fait, de ma poêle en inox (numéro 1)… C'est moins pire, mais c'est pas encore ça.
Au-delà de cette considération, une poêle en inox demande une maîtrise. Malgré tous mes essais, je suis arrivé à rien sans mettre masse d'huile. Même avec ça, mes œufs au plat finissaient cassés la plupart du temps. J'ai bien essayé la montée en température graduelle…
Sur les poêles avec revêtement anti-adhésif, il y a souvent une pastille rouge au centre […]
C'est effectivement le cas sur mes Tefal achetées hier, ce n'était pas le cas sur l'ensemble de mes modèles antérieurs. Depuis hier, je fais "préchauffer".
Ho, l'effet Leidenfrost.
Éviter de mettre de l'eau froide sur une poêle chaude, ça crèe un choc thermique dont la répétition use la poêle.
Tu parles toujours des poêles inox ou aussi des poêles anti-adhésives ?
Pour nettoyer le fond si il est taché, il faut utiliser une éponge métallique (exemple) et frotter en appuyant suffisament fort en faisant des petits cercles.
Ho ! Ça, c'est un vrai avantage d'une poêle inox, clairement.
Pour la cuisson c'est plus optimal de faire décongeler avant […]
Ouiiii enfin là on parle d'un steak haché industriel. J'vais pas déployer une logistique de fou pour ça.
Noté pour le reste. Merci. :)
Je pense que la piste du mauvais nettoyage se confirme : poêle utilisée hier soir et nettoyée immédiatement après la cuisson. Ce matin, je sens quelques aspérités. Je re-nettoie. C'est OK.
Mon propos était le catastrophisme. De mémoire, le besoin chiffré par RTE était une réduction de 1 à 5 % de la consommation nationale d'électricité sur certaines plages horaires, et on nous a monté tout un film comprenant des heures sans électricité après le taff, des coupures tournantes par zone géographique, des histoires de cols roulés et de machine à laver, etc. C'était totalement disproportionné. (Comme avec la guerre en Ukraine, le covid, le terrorisme ou n'importe quelle manifestation…) Tu estimes que « c'est une bonne chose », je ne suis vraiment pas convaincu que c'est la meilleure façon d'inciter et d'accompagner un changement. Je pense que la diminution de la consommation (qu'il faudra vérifier à froid dans quelque temps, et dont je doute qu'elle soit devenue spontanément une habitude) est plus liée au poids des factures qu'à de l'obéissance, qui, elle-même, doit être prépondérante sur le consentement.
La température douce de l'hiver était prise en compte par RTE dans ses calculs… Faut pas les prendre pour des idiots. Ça fait au moins 30 ans qu'on nous assure que chaque hiver est doux… On ne nous rabâchait pas les oreilles avec un hiver froid, mais avec nos centrales à l'arrêt, le fait qu'on ne pourrait pas compter sur nos voisins, notamment allemands, etc. Mon propos est précisément de dire que, même si personne n'avait réduit sa consommation, ça serait passé quand même (on parle de 1 à 5 %, cf ci-dessus… … …), car on aurait accéléré le carénage des centrales nucléaires, accepté des défauts mineurs retoqués 3 mois avant, sucé Poutine ou Al Thani ou Mohammed VI un peu plus fort, etc. C'est absolument certain. Vu la place du black-out dans l'imaginaire collectif (fin du monde, l'humain va tuer son prochain pour s'en sortir, en très gros), personne n'aurait laissé faire ça, et surtout pas les bourgeois. L'hiver froid, le gaz russe et les voisins défaillants, c'était pour amuser la galerie. Tout comme on a utilisé l'AIE pour faire flipper à propos de la centrale nucléaire de Zaporijjia…
Comme tu l'écris, rien de neuf, ni sur le niveau de flotte dans les nappes, ni sur la nécessaire réduction de notre consommation électrique (ou d'augmentation de la production, choix de Macron). C'est aussi pour cela que j'ai trouvé que ces deux épisodes médiatiques étaient du grand n'importe quoi (on te monte en épingle un truc pas nouveau pour te faire peur). Je ne nie pas qu'il s'agit de deux problèmes vraiment sérieux (parmi d'autres), je critique la manière, stérile, de les aborder (catastrophisme).
Sur l'eau, il y a eu un peu moins de cirque que sur l'électricité, je te l'accorde, mais c'était également du catastrophisme. Pour te situer la séquence, c'était pour sortir / en sortant de la "réforme" des retraites et avant d'embrayer sur les émeutes puis sur les marronniers de l'été (comme Jacqueline qui bronze, Bernard qui mange une glace, la température exceptionnelle pour la saison mais bon c'est cool, et les feux de forêt).