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1965 results tagged nomarkdown x
  • gopacket/pfring.go at master · packetbeat/gopacket · GitHub

    Hum, il y'a une erreur là...

    La doc de pf_ring (http://safemedia.com/builds/UsersGuide.pdf) nous dit :
    « int pfring_send(pfring *ring, u_char *pkt, u_int pkt_len, u_int8_t flush_packet)
    Although PF_RING has been optimized for RX, it is also possible to send packets (TX). This function allows
    to send a raw packet (i.e. it is sent on wire as specified). This packet must be fully specified (the MAC
    address up) and it will be transmitted as-is without any further manipulation.
    [...]
    Return value:
    The number of bytes sent if success, a negative value otherwise. »

    Là, le code dans gopacket retourne une erreur pour tout retour de pfring_send() différent de 0. Or, un nombre positif indique un succès, pas un échec pour envoyer le paquet ! Donc, si tu utilises gopacket + la lib pf_ring, que tu injectes des paquets avec WritePacketData() et que t'as l'erreur  « Unable to send packet data, got error code 60 » (60 peut-être un autre nombre ;) ), ne cherches pas plus loin. :D

    Patch : « if rv := C.pfring_send(r.cptr, buf, C.u_int(len(data)), 1); rv < 0 { »
    Thu Aug 27 13:16:10 2015 - permalink -
    - https://github.com/packetbeat/gopacket/blob/master/pfring/pfring.go#L212
    nomarkdown
  • About GCC printf optimization

    Voilà pourquoi certains tutos que l'on trouve ne peuvent pas fonctionner. Exemple : http://www.lestutosdenico.com/tutos-de-nico/introduction-a-ld_preload (printf() avec que du texte static sera remplacé par puts() donc la fonction printf() surchargée ne sera jamais exécutée...).
    Thu Aug 27 12:49:06 2015 - permalink -
    - http://www.ciselant.de/projects/gcc_printf/gcc_printf.html
    nomarkdown
  • Installation Guide For PF_RING | ntop

    Compilation et installation de la lib pf_ring (http://shaarli.guiguishow.info/?f5Uk6w) sur un système pour lequel il n'existe pas de paquets (pour les paquets, c'est par ici : http://www.ntop.org/get-started/download/#PF_RING ).

    Sous Debian Jessie, ça donne ça :
        * apt-get install git make build-essential flex bison linux-headers-3.16.0-4-amd64 libnuma-dev libnuma1
        * git clone https://github.com/ntop/PF_RING

        * Pour le module noyau :
            * cd PF_RING/kernel/
            * make
            * sudo make install . Le module est rangé dans /lib/modules/$(uname -r)/kernel/net/pf_ring/
            * echo "pf_ring" | sudo tee -a /etc/modules
            * Si l'on voulait conserver le paramètre de module « transparent_mode », qui est obsolète et déprécié, on ferait : echo "options pf_ring transparent_mode=1" | sudo tee /etc/modprobe.d/pf_ring.conf (le man d'/etc/modules nous indique qu'il est possible de passer des paramètres mais çaMarchePo)

        * Pour la lib en elle-même :
            * cd ../userland/lib
            * ./configure
            * make
            * sudo make install . La lib est rangée dans /usr/local/lib/libpfring.{a,so}. Les headers de la lib sont rangés dans /usr/local/include/pfring.h .

        * Aucune modification à apporter au tuto linké pour compiler/installer la libpcap modifiée. Il n'est pas obligatoire de l'installer, ça dépend de vos usages.

        * Pour le pilote de votre interface réseau :
            * Les chemins ont un peu changé mais on s'y retrouve. Exemple pour le driver Intel e1000e (que l'on retrouve dans VirtualBox, par exemple) : PF_RING/drivers/PF_RING_aware/intel/e1000e/e1000e-3.0.4.1-zc/src/ .
            * Pour le charger au boot, c'est encore dans /etc/modules voire dans /etc/initramfs-tools/modules (+ update-initramfs -u) pour un chargement aux premiers instants du boot. Quand il se charge, il écrit « [    4.478252] e1000e: Intel(R) PRO/1000 Network Driver - 3.0.4.1-NAPI » dans kern.log
            * Il n'est pas obligatoire. Là aussi, ça dépend de vos usages.
    Thu Aug 27 11:06:51 2015 - permalink -
    - http://www.ntop.org/pf_ring/installation-guide-for-pf_ring/
    nomarkdown
  • grsecurity [ grsec stable dispo pour les sponsors uniquement ]

    « We decided that it is unfair to our sponsors that the above mentioned unlawful players can get away with their activity. Therefore, two weeks from now, we will cease the public dissemination of the stable series and will make it available to sponsors only. The test series, unfit in our view for production use, will however continue to be available to the public to avoid impact to the Gentoo Hardened and Arch Linux communities. If this does not resolve the issue, despite strong indications that it will have a large impact, we may need to resort to a policy similar to Red Hat's, described here or eventually stop the stable series entirely as it will be an unsustainable development model. »
    Thu Aug 27 10:26:48 2015 - permalink -
    - https://grsecurity.net/announce.php
    nomarkdown
  • Gérard Berry : « L’ordinateur est complètement con » - Rue89 - L'Obs

    « Entretien avec Gérard Berry, informaticien et professeur au Collège de France, médaille d’or 2014 du CNRS.

    [...]

     Alors que tout le monde en France s’intéressait à la matière et à l’énergie, je pensais que l’information était un truc complètement génial.

    Par exemple, j’étais fasciné par le petit bouton rouge de la bombe atomique. Je me disais : « Quand quelqu’un appuie sur ce bouton, il y a un seul bit d’information qui passe et la Terre peut sauter, c’est pas mal comme levier. »

    L’information, c’est extraordinairement puissant et complètement uniforme, c’est léger, ça se fout du support. Qu’elle soit sur un disque, une clé USB ou autre, l’information est la même. Par ailleurs, elle se reproduit instantanément.

    Je trouvais ces pouvoirs extraordinaires. Je me disais que tout ça allait littéralement exploser quand on allait s’en rendre compte.

    [...]

    Pourquoi est-si surprenant le moteur de recherche ?

    Parce que ça fait des choses que les hommes sont incapables de faire. C’est ce qui m’a toujours plu dans l’informatique.

    Rechercher dans des milliards de fichiers en un temps négligeable, l’homme ne peut pas le faire. Un moteur de recherche, c’était quelque chose d’impossible, c’était même impossible d’en avoir l’idée. En informatique, très souvent, ce n’est pas la réalisation qui est le plus dur, c’est l’idée.

    [...]

    Je n’ai jamais été déçu par l’informatique. J’ai été déçu par les gens, par l’absence complète de compréhension de ce qui se passait dans notre pays. Mais ce qui se passe, c’est cool.

    [...]

    Vous dites : « Ça permet à l’homme de faire des choses qu’il est incapable de faire. » Sans doute. Mais en même temps, on a connu des déceptions sur la capacité de l’ordinateur à faire des choses que les hommes font assez facilement. C’est tous les errements de ce qu’on appelle l’intelligence artificielle.

    Je n’ai jamais été déçu par l’intelligence artificielle parce que je n’ai pas cru une seule seconde en l’intelligence artificielle. Jamais.

    Je n’ai jamais cru que les robots pourraient faire des actions intelligentes. On dit : « Mais l’ordinateur sait jouer aux échecs. » Oui, ça prouve que les échecs sont un jeu facile, c’est tout. C’est dur pour les hommes, mais ce n’est pas dur en soi. Un homme ne sait pas faire une addition. En revanche, il sait composer de la musique.

    Et est-ce qu’aujourd’hui, vous changez d’avis en voyant les progrès de ces dernières années en intelligence artificielle ?

    Non. Bien sûr, l’intelligence artificielle a énormément apporté à l’informatique. Des concepts fondamentaux comme les langages fonctionnels, les langages objets, le traitement de l’image, l’interface homme-machine sont nés de gens qui pensaient faire de l’intelligence artificielle, et qui souvent s’en sont écartés.

    Fondamentalement, l’ordinateur et l’homme sont les deux opposés les plus intégraux qui existent. L’homme est lent, peu rigoureux et très intuitif. L’ordinateur est super rapide, très rigoureux et complètement con. On essaie de faire des programmes qui font une mitigation entre les deux. Le but est louable. Mais de là à y arriver...

    Vous dites que les hommes vous ont déçu. En quoi ?

    En France, on n’a pas cru en l’informatique. On a dit que c’était une mode et que ça allait passer. Ça, ça m’a beaucoup déçu. Dans les années 80, dans les grandes écoles, on se demandait si l’informatique était un sujet ou pas. En 1985, à l’X [surnom de Polytechnique, ndlr], on se demandait encore s’il fallait l’enseigner. Dans d’autres écoles, on se posait encore ces questions en 2000.

    Comment vous l’expliquez ?

    La France est un pays minier, orienté vers la matière et l’énergie. On a fait le TGV, l’Airbus, mais on n’a jamais fabriqué un ordinateur décent. Raisonner sur la matière et l’énergie, et raisonner sur l’information, c’est très différent.

    Et quelles sont les conséquences de cet aveuglement ?

    On le paie par des retards considérables. Sur la scène industrielle, on a beau expliquer qu’on est très forts et très innovants, les autres n’ont pas l’air au courant.

    En logiciel, on n’a jamais trop existé, sauf dans des domaines très précis où on est très forts. Mais regardez l’imagerie médicale, on était leader mondial et on s’en est séparé, parce qu’on a considéré que c’était un domaine sans avenir.

    Ça, c’est de l’ordre de l’erreur industrielle, mais en quoi est-ce aussi une erreur intellectuelle ?

    Dans toute révolution, quand on est derrière, on a l’air con. Et on le voit très bien dans le système de décision français où les gens sont très ignorants de l’informatique ; on y parle des problèmes du passé.

    Par exemple, on vient de se rendre compte qu’il y avait des problèmes de sécurité des données personnelles dans les réseaux. Il est temps. Sauf que que les vrais problèmes de sécurité, ils vont se poser maintenant dans les voitures et dans les systèmes intégrés.

    [...]

    Et vous avez beaucoup travaillé sur le bug. Une question bête : comment est-il encore possible qu’il y ait des bugs ?

    La question serait plutôt : comment est-il possible qu’il n’y en ait pas ?

    Au départ, on a toujours la même opposition : l’homme qui va penser le programme, l’écrire et le tester. Et l’ordinateur qui va l’exécuter. L’homme est incomplet, incapable d’examiner les conséquences de ce qu’il fait. L’ordinateur, au contraire, va implémenter toutes les conséquences de ce qui est écrit. Si jamais, dans la chaîne de conséquences, il y a quelque chose qui ne devrait pas y être, l’homme ne s’en rendra pas compte, et l’ordinateur va foncer dedans. C’est ça le bug.

    Un homme n’est pas capable de tirer les conséquences de ses actes à l’échelle de milliards d’instructions. Or c’est ça que va faire le programme, il va exécuter des milliards d’instructions.

    Mais il existe des méthodes mathématiques [ NDLR : les preuves formelles ], et informatisées, qui permettent de faire des calculs dont le principe est proche de celui de raisonnements humains, avec en plus les caractéristiques de l’informatique, c’est-à-dire sans aucun humour, sans aucune fatigue, et sans aucune erreur.

    [...]

    Comment expliquez-vous alors que quand on achète un smartphone, il y ait des bugs dans les applications, le système d’exploitation, etc. ?

    Parce que tout ça est fabriqué par des hommes qui n’ont pas la préoccupation de faire juste.

    Pourquoi ?

    Parce que leur préoccupation est de faire des sous. Et que ça ne dérange pas trop les clients. Un smartphone qui a des bugs, on le reboote, et voilà. [...]
    Ça ne marche avec les smartphones que parce que les gens sont très tolérants. On est beaucoup moins tolérant dans un avion. »

    Via https://twitter.com/bayartb/status/636210462741368833
    Wed Aug 26 13:26:17 2015 - permalink -
    - http://rue89.nouvelobs.com/2015/02/01/gerard-berry-lordinateur-est-completement-con-257428
    nomarkdown
  • Face à la surveillance, les Allemands organisent la résistance - Rue89 - L'Obs

    « Ces dernières semaines, l’Allemagne a vibré au rythme de plusieurs affaires concernant les données personnelles, et le pays est en passe de devenir le dernier bastion de résistance de la vie privée.

    Courant août, un jeune Allemand se faisait arrêter à l’aéroport de Francfort, pour avoir désactivé la puce électronique RFID incrustée dans sa carte d’identité en la passant au micro-ondes.

    [...]

    Une vraie « affaire d’Etat » avait déjà secoué le pays quelques semaines plus tôt, après la mise en examen pour haute trahison des deux blogueurs de Netzpolitik, un site d’information dédié à l’actualité et aux libertés numériques. Face à la campagne de soutien (plusieurs milliers de manifestants à Berlin et 150 000 euros de donations), le ministre de la Justice Heiko Maas avait démis de ses fonctions le procureur fédéral – à quelques mois de sa retraite – et nié toute implication en bloc de son ministère.

    En toile de fond, le projet de loi sur la conservation temporaire des données (« Vorratsdatenspeicherung ») met les politiques allemands dans une situation impossible. Cette loi, qui prévoit la conservation pendant plusieurs semaines des données de connexion télécoms (métadonnées), rencontre une résistance tenace dans la population. Contraint d’appliquer une directive européenne que la Cour constitutionnelle de Karlsruhe avait pourtant rejetée en 2010, le gouvernement a refilé le dossier à… l’un de ses anciens fervents opposants : Heiko Maas. [...]

    Cette question des données personnelles, la classe politique la redoute depuis longtemps. En 1983, le recensement de la population d’Allemagne de l’Ouest avait été sanctionné par un veto du Conseil constitutionnel. En 1987, le pays avait été le théâtre de manifestations massives dans tout le pays, avec des cas d’agressions physiques contre les enquêteurs. Le souvenir du décompte du demi-million d’Allemands juifs avant l’arrivée d’Hitler au pouvoir avait mis le gouvernement en porte-à-faux.

    [...]

    Cette sensibilité est toujours perceptible dans le rapport quotidien des Allemands à la vie privée, notamment sur Internet. S’ils sont dans l’ensemble plutôt actifs sur les réseaux sociaux comme Facebook (34% de la population allemande contre 42% en France), ou Twitter (1,5% d’utilisateurs réguliers contre 3,5%), la méfiance est souvent de mise : le recours à des pseudonymes sur Facebook est largement répandu, de nombreuses habitations sont floutées sur Google Street View (244 000 requêtes en octobre 2010) et les bouts de scotch masquant les webcams intégrées aux ordinateurs portables sont monnaie courante.

    Des actions plus radicales ont également vu le jour, comme l’opération « Camover », en réponse à la prolifération des caméras de surveillance à Berlin, notamment dans son métro.

    [...]

    Cette méfiance envers l’intrusion de l’Etat dans la vie privée des citoyens est évidemment liée aux traces laissées par deux régimes totalitaires en 50 ans. Pour l’historien Hubertus Knabe, président du mémorial de la Stasi (« Staatssicherheit », la Sécurité d’Etat) de Hohenschönhausen, les Allemands en sont encore largement marqués :

        « Le sujet est très délicat en Allemagne car le souvenir du régime de la République démocratique allemande (RDA) est encore présent : le doute permanent, la paranoïa des dénonciations, l’utilisation des “données sensibles” [dossier médical, orientations politiques, sexuelles, ndlr] à des fins de chantage. »

    [...]

    A côté, le voisin français paraît plus passif, notamment au regard de la mobilisation lors de la loi sur le renseignement, pourtant autrement plus intrusive que le projet de loi allemand.

    Ce manque de vigilance ne serait pas l’apanage de la France. Selon Jacob Appelbaum, qui a notamment révélé l’espionnage de la chancelière Merkel dans l’hebdomadaire Der Spiegel :

        « Aux Etats-Unis, les gens considèrent que l’utilisation de données personnelles n’était que le fait des régimes totalitaires allemands, en occultant toute responsabilité collective et affirment que “ça n’arrivera jamais chez nous”. Ils se trompent : aujourd’hui, les données collectées par la Tailored Access Operations [service de la NSA, ndlr] sont directement utilisées pour des entreprises d’assassinats [par drone en Afghanistan, ndlr]. […]

        Le niveau de conscience dans le débat allemand fait une différence énorme dans l’issue politique. » »

    À lire. Pour moi, ça met en évidence la friction forte entre le bon peuple et les dirigeants... Leurs élus font les mêmes conneries que les nôtres (surveillance des réseaux de communication par le service de renseignement (BND), pression sur des journalistes, documents d'identité avec des puces, vidéosurveillance des lieux publics,...) mais les citoyens réagissent apparemment plus.

    Via https://twitter.com/AdrienneCharmet/status/636205698758639616
    Wed Aug 26 12:18:51 2015 - permalink -
    - http://rue89.nouvelobs.com/2015/08/25/face-a-surveillance-les-allemands-organisent-resistance-260903
    nomarkdown
  • Deezer et les majors, ou l'accord secret négocié au détriment des artistes

    « Selon BFM Business un accord entre Deezer et les trois majors de l'industrie du disque permet à Universal, Sony et Warner d'obtenir et de vendre jusqu'à 20 % du capital du service de streaming, valorisé 1 milliard d'euros.

    [...]

    Ce n'était pas (ou plus) un secret depuis de nombreuses années, mais c'est à notre connaissance la première fois que le montage est dévoilé avec ce niveau de détails. BFM Business publie ce mardi des informations qui démontrent que les trois majors de l'industrie du disque Warner Music, Universal Music et Sony Music, ont accordé les droits sur leur catalogue à la plateforme française en échange de bons de souscription d'action (BSA), ou "warrants", qu'ils peuvent convertir en actions.

    Les trois labels détiendraient des options leur permettant de détenir ensemble jusqu'à 20 % du capital, ce qui représente 200 millions d'euros au regard de la valorisation de 1 milliard d'euros visée par Deezer. Un mécanisme contractuel oblige même Deezer à émettre à leur profit de nouveaux BSA à chaque levée de fonds, pour éviter une dilution des 20 % potentiels.

    Les chanteurs et les artistes-interprètes qui signent avec les producteurs sont en effet rémunérés sur la base des revenus générés par les ventes des chansons et par leur diffusion (typiquement entre 5 et 15 % du chiffre d'affaires net selon la notoriété de l'artiste ou du groupe). Pour les plateformes de streaming ces revenus sont générés selon des contrats confidentiels, qui mélangent minima garantis, partage de revenus publicitaires et rémunération par nombre d'écoutes. Théoriquement, l'intérêt commun du producteur et de l'artiste est de maximiser ces revenus, donc d'exiger le maximum des plateformes. Quitte, si ça n'est pas suffisant, à refuser de signer et d'accorder les droits.

    [...]

    Or les artistes ne toucheront strictement rien des revenus obtenus par la cession des actions. Si les majors touchent 200 millions d'euros en revendant leurs parts de Deezer, pas un seul centime n'ira dans les poches des artistes qui ont permis à Deezer d'obtenir des abonnés. Les revenus de dividendes et autres plus-values de cessions d'actions n'entrent pas dans les feuilles de calcul des droits reversés aux artistes-interprètes. »
    Wed Aug 26 12:04:16 2015 - permalink -
    - http://www.numerama.com/magazine/34010-deezer-et-les-majors-ou-l-accord-secret-negocie-au-detriment-des-artistes.html
    nomarkdown
  • Filtrage géographique : une consultation publique ouverte par Bruxelles

    «  La Commission européenne a ouvert lundi une consultation publique sur la révision de la directive "Satellite et câble" de 1993, dont l'un des principaux enjeux est son éventuelle extension à la retransmission des contenus audiovisuels sur internet, en assouplissant le cadre de concession des licences d'exploitation par les titulaires de droits.

    La directive prévoit actuellement deux régimes distincts pour le satellite et le câble.

    Sur le premier, le principe pragmatique est que l'ayant droit cède les droits applicables au pays d'origine, c'est-à-dire au pays à partir duquel lequel les signaux sont envoyés vers le satellite avant d'être renvoyés vers la Terre. Ainsi l'opérateur satellite n'est pas responsable de l'accessibilité du signal depuis d'autres pays que le sien, et la directive précise que lors des négociations de licence, "les intéressés doivent prendre en compte tous les paramètres", dont "l'audience potentielle" à l'étranger. Il n'y donc pas a priori de problèmes de blocages géographiques à imposer, même si la justice doit pouvoir intervenir pour rappeler que l'Europe est un marché unique, et qu'il n'y a pas le droit d'interdire l'achat de décodeurs étrangers.

    Sur le câble, qui par nature est attaché au pays de la personne qui l'utilise, la règle est différente. Chaque câblo-opérateur qui souhaite retransmettre des contenus diffusés à l'étranger doivent obtenir des licences, à la fois du diffuseur d'origine, et des ayants droit des différents programmes (par gestion collective). Il y a donc un système d'autorisations par pays, toutefois facilité par la gestion collective qui évite d'avoir à négocier avec chaque ayants droit.

    Mais sur internet, c'est le droit d'auteur le plus strict et donc le plus restrictif qui s'applique. Chaque ayant droit peut négocier ses droits en direct, pays par pays. Et c'est cet aspect que la Commission européenne, ou en tout cas une partie des commissaires, souhaiterait modifier. Le questionnaire demande donc aux personnes qui se sentent concernées de dire ce qu'elles penseraient d'étendre le régime du satellite (le principe du "pays d'origine") aux diffusions sur internet, ou d'assouplir l'accès aux licences d'exploitation.

    La consultation intervient un mois après que la Commission a annoncé l'ouverture d'une enquête contre des studios hollywoodiens accusés d'imposer un blocage par géolocalisation des adresses IP aux services européens, qui deviennent inaccessibles lorsqu'un consommateur d'un pays se déplace dans un autre pays de l'Union »
    Wed Aug 26 11:49:04 2015 - permalink -
    - http://www.numerama.com/magazine/34003-filtrage-geographique-une-consultation-publique-ouverte-par-bruxelles.html
    nomarkdown
  • Major Android remote-access vulnerability is now being exploited [Updated] | Ars Technica

    Un exemple de pourquoi nous devons avoir du logiciel libre sur nos ordinateurs mobiles / ordiphones dans un premier temps puis un contrôle de la puce baseband (la puce qui émet/reçoit sur/depuis le réseau mobile, l'ordinateur dans l'ordinateur, le truc qui échappe au contrôle de l'utilisateur à l'heure actuelle) dans un deuxième temps : pouvoir installer, activer, désactiver, supprimer les logiciels de notre choix notamment les bloatwares, avoir le contrôle sur l'appareil (pas de backdoor volontaire ou non) et avoir un cycle de mise à jour moins long (car là ça dépend de Google puis du fabricant de l'appareil puis parfois de l'opérateur (!) alors qu'avec Replicant, par exemple, le circuit de distribution est plus court) et moins pourri (si je ne mets pas à jour mon ordiphone actuel, c'est parce que j'ai peur de perdre mon accès root, ce qui ne peut arriver avec Replicant (http://www.replicant.us/), par exemple).

    « Based on anonymized data collected from users of an app designed to check for a newly revealed vulnerability in many Android devices, Check Point discovered that one application in the Google Play store is exploiting the vulnerability to gain a high level of access to the Android OS, bypassing user permissions—and bypassing Google’s security scans of Play applications to do so. Update: A Google spokesperson told Ars that the offending app has been suspended in the Play store.

    [...]

    At the Black Hat security conference in Las Vegas earlier this month, Check Point’s Ohad Bobrov and Avi Bashan presented research into an Android vulnerability introduced by software installed by phone manufacturers and cellular carriers that could affect millions of devices. Labeled by Bobrov and Bashan as “Certifi-Gate," the vulnerability is caused by insecure versions of remote administration tools installed by the manufacturers and carriers to provide remote customer service—including versions of TeamViewer, CommuniTake Remote Care, and MobileSupport by Rsupport. These carry certificates that give them complete access to the Android operating system and device hardware. The applications are commonly pre-installed on Samsung, LG, and HTC handsets.Check Point researchers share a summary of that data—a majority (about 58 percent) of the Android devices scanned were vulnerable, with 15.84 percent actually having a vulnerable version of the remote access plug-in installed. The brand with the highest percentage of devices already carrying the vulnerable plug-in was LG—over 72 percent of LG devices scanned in the anonymized pool had a vulnerable version of the plug-in. »
    Wed Aug 26 11:33:11 2015 - permalink -
    - http://arstechnica.com/security/2015/08/major-android-remote-access-vulnerability-is-now-being-exploited/
    nomarkdown
  • En Allemagne, le modèle Uber se décline en version "Sexe"

    « Au pays d’Angela Merkel, le business-model inventé par Travis Kalanick pour les transports payants de passagers se décline désormais dans la sphère du sexe tarifé. Avec l’application Ohlala, plus besoin d’être une pro de la galipette pour monnayer ses charmes.

    En quelques clics, les Berlinois (et seulement eux pour l’instant) en mal de "cinq à sept" postent leur recherche. Localisation, horaire, prestations souhaitées, sans oublier le prix qu’ils sont disposés à payer, rien n'est laissé au hasard. La requête est ensuite transmise aux candidates potentielles présentes dans les environs, qui seules décident d’accepter ou pas. Si c'est le cas, client et prestataire sont alors mis en contact pour peaufiner les détails de la transaction.

    Pour la créatrice de l'application, l'allemande Pia Poppenreiter, "l’idée est de laisser le choix aux femmes de monnayer leurs charmes tout en éliminant les intermédiaires potentiels, les obligations d'agenda et tous les autres risques et contraintes avec lesquels une Escort doit compter". »

    Via http://korben.info/news/ashley-madison-x-uber
    Wed Aug 26 11:21:06 2015 - permalink -
    - https://www.rtbf.be/info/insolites/detail_en-allemagne-le-modele-uber-se-decline-en-version-sexe?id=9060199
    nomarkdown
  • Twitter contraint Politwoops à oublier les tweets politiques supprimés - Next INpact

    « Un politicien qui se déleste d’un tweet, se ravise et efface sa trace jugée finalement nauséabonde, inopportune ou mal calibrée... L’histoire de Tweeter pullule d’exemples. Heureusement, Politwoops est l’heureuse initiative qui surveille les profils des eurodéputés, mais également les gazouillis laissés par les parlementaires d’une trentaine de pays. Elle scrute donc ce qui est posté pour mettre en avant les messages effacés par leurs auteurs. Officialisé en 2012, cet aiguillon mémoriel, utilisé notamment par les journalistes, a été doublé en 2014 par Diplotwoops. Une version surveillant les piaillements des ambassadeurs et autres diplomates.

    Seulement ces deux outils agacent visiblement Twitter. L’Open State Foundation, qui avait lancé les premières pierres de Politwoops en 2010, vient en effet d’indiquer que le réseau social avait finalement suspendu l’accès à l’API Twitter dans l’ensemble des pays concernés, soit la France, la Grèce, l’Irlande, la Corée du Sud, l’Allemagne, la Tunisie, la Turquie, le Vatican et bien d’autres encore.

    [...]

    La fondation ne partage évidemment pas l’analyse. « Ce que les élus disent publiquement est d’intérêt public. Même lorsque les tweets sont supprimés, cela reste une part de l’histoire parlementaire. (…) On ne parle pas de fautes de frappe, mais d’un aperçu unique sur la façon dont les messages des élus peuvent changer sans préavis » soutient Arjan El Fassed, directeur de l’OSF. Selon l’organisation, le public a le droit, garanti par de nombreuses constitutions, d’accéder aux informations qui ont été temporairement disponibles à tous.

    [...]

    En clair, la décision de Twitter est en pleine conformité avec les dispositions contractuelles acceptées par les développeurs. D’un point de vue factuel, toutefois, elle vient à rebours du besoin des internautes, pas seulement des journalistes, de se souvenir des paroles publiques des élus : l’élu est certes un citoyen comme un autre, mais sa fonction politique est engageante pour l’avenir de la société. »
    Wed Aug 26 11:12:08 2015 - permalink -
    - http://www.nextinpact.com/news/96268-twitter-contraint-politwoops-a-oublier-tweets-politiques-supprimes.htm
    nomarkdown
  • Against DNSSEC — Quarrelsome

    Ce qu'un neuneu reproche à DNSSEC en utilisant mauvaise foi et imcompréhension technique. Une réponse convenable (quelques erreurs techniques) est consultable ici : http://blog.easydns.org/2015/08/06/for-dnssec/ .
    Tue Aug 25 13:40:08 2015 - permalink -
    - http://sockpuppet.org/blog/2015/01/15/against-dnssec/
    nomarkdown
  • Cisco IOS Quality of Service Solutions Configuration Guide, Release 12.2 - Classification Overview [Cisco IOS Software Releases 12.2 Mainline] - Cisco

    Policy-Based Routing (PBR) pour, par exemple, positionner le next-hop en fonction du DSCP. Sous GNU/Linux, c'est avec ip rule et le type dsfield.
    Fri Aug 21 18:02:27 2015 - permalink -
    - http://www.cisco.com/c/en/us/td/docs/ios/12_2/qos/configuration/guide/fqos_c/qcfclass.html#wpxref35843
    nomarkdown
  • PF_RING | ntop

    Une lib concurrente de la libpcap qui lui met la patée en terme de performances (la libpcap, même avec les mécanismes zero-copy de Linux paume des paquets et ne tient pas la charge sur des liens gigas). Comment fait-elle ?  Gros buffer monté en hugepage et possibilité de threader (la libpcap est monothreadée). Dans le mode thréadé, on peut quand même faire en sorte qu'un même flux soit traité par un même thread (exemple : echo request/reply -> même thread).

    Notons que les fonctionnalités zero-copy sont disponibles uniquement après achat d'une licence. Notons que la libpfring est chiante à compiler, j'vais y revenir dans un prochain shaarli. ÉDIT DU 28/08/2015 À 17H44 : pas tant que ça, en fait : http://shaarli.guiguishow.info/?exnS8A FIN DE L'ÉDIT
    Fri Aug 21 16:46:10 2015 - permalink -
    - http://www.ntop.org/products/packet-capture/pf_ring/
    nomarkdown
  • POURQUOI LA GAY PRIDE EST IMPORTANTE. - Alors voilà.

    « Avec des désirs compliqués, parfois jugés honteux. Et des pulsions, aussi, très souvent morbides (si, si je vous assure on en reçoit plein aux Urgences. L’autre nuit, j’ai consolé un gamin qui voulait mourir parce qu’il aimait les garçons : « il y avait une dame de la manif, elle disait au journaliste de la télé que j’étais pédophile »).

    [...]

    La gay-pride est importante.

    Pas seulement pour ceux qui sont en bas et qui défilent. Elle est importante pour ceux qui sont en haut: pour nos ados. Elle est là pour leurs adresser des messages différents de « La France a besoin d’enfants, pas d’homosexuels » ou « Un papa des roustons, une maman des nichons » et autres âneries dont la fulgurance idéologique ne fait aucun doute…

    Ces messages, portés par cette foule différente, disent ceci: « N’aie pas peur. Qui que tu sois, n’aie pas peur. Tu n’es pas tout(e) seul(e). Ce que tu es et qui tu aimes n’est pas grave. Seule la mort est grave, petit(e) ».

    Un(e) adolescent(e) se découvrant homosexuel(le) a huit fois plus de risque de passage à l’acte suicidaire qu’un(e) autre adolescent(e). Il y a plusieurs dizaines de milliers de tentatives de suicides chaque année en france chez les adolescents. C’est la deuxième cause de mortalité à cet âge là.

    La deuxième cause de familles brisées. Près d’une tentative de suicide sur deux est liée à la non acceptation de son orientation sexuelle. À cause de nous, les adultes, il y a peu de chance que ce compte macabre baisse en 2015…

    Vous croyez que nous les avons aidés ces derniers mois? À s’accepter? À prendre confiance en eux? À éprouver de l’estime pour ce qu’ils sont? Vous croyez que nous les avons aidés à grandir? À s’épanouir? À être heureux? Honte à nous: on se dit « adultes », citoyens, père, mère, on manifeste, on dit vouloir défendre des valeurs, protéger nos enfants…

    Le nombre d’enfants jetés de chez eux à cause de leurs orientations sexuelles est en augmentation constante depuis le débat sur la loi Taubira (plus 35% de demande d’hébergement d’urgence auprès de l’association Le Refuge). En France, un adolescent se suicide toutes les 48 à 72 heures à cause de son orientation sexuelle (environ 180 suicides par an, chiffres de l’INPES France) Que peut-on ressentir quand on est mis à la rue à l’âge de 14 ans? Et par les gens qu’on pensait aimer et être aimé en retour?

    [...]

    Des choses terribles ont été dites ces derniers mois sur l’homosexualité. Voulez-vous savoir une chose? Elles ont été entendues. Par nos enfants. Parmi ceux-ci, certains se cherchent et ne savent pas encore qui ils sont. Leurs souffrances adolescentes s’impriment en marque indigne sur nos consciences d’adultes.Ils avaient 13, 14 ou 15 ans, etc… Elles aimaient les filles. Ils aimaient les garçons. Ils se sont suicidés. Ils aimaient. Honte à nous tous.

    La gay-pride est importante. J’irai défiler. Pas parce que je suis hétérosexuel, homosexuel, lesbienne, transsexuel ou bisexuel. J’irai défiler pour ce gamin qui a pleuré l’autre soir dans mes bras, pour nos adolescentes et nos adolescents. Ceux qui sont derrière leurs fenêtres et veulent mourir. Pour leur dire de ne pas avoir peur, ils ne sont pas seuls. Pour leur dire que ce n’est pas grave d’aimer.

    Seule la mort est grave. »

    Ça marche pas que pour gay pride mais aussi pour tous les espaces de libre expression (sur le net mais pas que, genre assos), ça marche aussi avec les blogs perso de toutes ces personnes qui font leur coming-out, décrivent leur quotidien, leurs solutions,...

    Via http://sebsauvage.net/links/?moJRUQ
    Thu Aug 20 11:56:39 2015 - permalink -
    - http://www.alorsvoila.com/pourquoi-la-gay-pride-est-importante
    nomarkdown
  • Communiqué de presse Conseil d'Etat du 19 août 2015 - Conseil d'Etat [ publication du code source du système de vote électronique genevois CHvote ]

    Dès le début, le canton de Genève a opté pour une variante dont il est entièrement propriétaire afin d'éviter de dépendre des lois du marché en matière de droits politiques. Le système de vote électronique genevois CHvote est ainsi développé, hébergé et exploité par le canton de Genève. Seul des trois systèmes de vote électronique utilisés en Suisse à être entièrement en mains publiques, il est aussi totalement développé en Suisse

    [...]


    Sa nature publique lui assure transparence et ouverture. Depuis cinq ans, les citoyens ont accès au code source sur demande, accès que le système genevois est seul à offrir. Cette procédure a fait l'objet d'une expertise favorable de la Haute école spécialisée du canton de Berne et du Parti pirate genevois.

    [...]

    Le Conseil d'Etat souhaite faire un pas de plus en faveur de la transparence en publiant le code source du votre électronique, rendant superflues les demandes d'autorisation en vue de sa consultation. Cette démarche vient compléter les évolutions récentes de la plateforme pour renforcer la confiance. Cette publication sans restriction est possible car l'Etat de Genève est lui-même propriétaire de son code source. Ce n'est pas le cas de nombreux systèmes privés qui restent propriété de tiers.

    [...]

    Le système genevois CHvote vient de passer à la 2e génération du vote électronique avec l'introduction de la vérifiabilité individuelle. Celle-ci se traduit par la possibilité pour chaque électeur-trice de contrôler lui-elle-même (par le biais d'un système de codes de vérification qu'il-elle est le-la seul-e à connaître) que son vote a bien été transmis au système contenant l'urne officielle tel qu'il-elle l'a exprimé, et que ses choix n'ont pas été modifiés. »


    J'admire l'esprit d'ouverture et le bon choix en terme de politique publique (logiciel appartenant au canton de Genève) mais booooarf. Publier le code source ne garanti absolument pas que c'est bien la même version (non modifiée, non vérolée) qui tourne sur la machine de vote électronique. Ça ne fait pas disparaître les travers du vote électronique.
    Thu Aug 20 10:40:54 2015 - permalink -
    - https://www.ge.ch/conseil_etat/2013-2018/ppresse/20150819.asp#P24
    nomarkdown
  • Tout non-travail mérite salaire - Libération

    Une synthèse de ce qu'est le revenu de base. À lire.

    « Un revenu d’existence versé à tous, sans conditions ni contreparties ? L’idée n’est pas neuve. Elle date du XVIIIe siècle. Mais dans des sociétés contemporaines frappées par un sous-emploi permanent, elle fait son grand retour. Un peu partout en Europe, et sous diverses appellations (allocation universelle, revenu d’existence, revenu social garanti…), des pays se disent prêts à expérimenter un nouveau pacte social, dont l’une des premières étapes serait celle d’un revenu de base. En Espagne, Podemos (gauche radicale) l’a inscrit sur la plateforme de son programme électoral. Aux Pays-Bas, la ville d’Utrecht est sur le point d’expérimenter un système d’allocation universelle (lire ci-contre) : les résultats de l’étude seront déterminants pour juger du comportement (passivité, responsabilité…) des 250 bénéficiaires. En Suisse, une initiative populaire qui a recueilli plus de 100 000 signatures donnera lieu, avant la fin de l’année, à un référendum. En Finlande, la récente victoire du Parti du centre a amené au pouvoir une formation (en coalition avec le mouvement d’extrême droite des Vrais Finlandais) dont le programme prévoit, lui aussi, une expérimentation d’un revenu de base. Même le Brésil l’a inscrit dans sa Constitution, mais comme un idéal à atteindre.

    [...]

    La paternité de ce mécanisme de redistribution revient en fait à Thomas Paine, à la fin du XVIIIe siècle. Militant pour l’indépendance des colonies britanniques d’Amérique du Nord, cet Anglais devenu Américain, qui fut aussi député de la Convention en France, plaide pour un plan «capable d’améliorer la situation générale de tous les hommes».

    L’argumentaire de Paine est fondé sur une critique de la propriété foncière. Pour lui, tous les hommes détiennent «un droit naturel sur la terre». En clair, nous devons une partie de notre richesse personnelle aux gigantesques efforts d’accumulation des savoirs, des équipements d’infrastructures légués par les générations précédentes. Il est donc normal qu’une part des revenus individuels issus de cette société, et non uniquement des talents de chacun, soit redistribuée. Pour compenser l’appropriation de la terre par quelques-uns, Paine préconise alors de prélever un impôt sur les successions au sein des familles de propriétaires terriens. Cette justice agraire rendrait les héritiers moins riches quand les autres seraient moins pauvres.

    [...]


    Plus de deux siècles plus tard, l’idée navigue entre les courants de pensée et traverse allégrement les frontières idéologiques et géopolitiques. Keynésiens, libéraux, ultralibéraux, écologistes, anarchistes, libertariens, philosophes, l’idée ne manque pas de supporteurs de renom : Martin Luther King, André Gorz ou encore les Prix Nobel d’économie Milton Friedman, James Tobin, Paul Samuelson ou Amartya Sen. Pour n’en citer que quelques-uns. Il existe, en fait, presque autant de formules que d’économistes. Certains y voient le début de la fin du capitalisme. D’autres, un nouveau chemin vers la socialisation des revenus ou la fin de l’aliénation par le travail. D’autres encore, imaginent une société post-travail, celle du temps libéré. Ce droit inconditionnel à un revenu de base permettrait d’exercer ce que le philosophe politique John Rawls appelait les libertés fondamentales (éducation, culture, logement, santé, sécurité). Malgré la disparité des courants politiques, les points de convergence sont nombreux.

    Ainsi, un revenu d’existence serait un droit inaliénable, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, distribué par une communauté politique (un pays) à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur une base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie. «Un revenu de base non pas pour exister, mais simplement parce qu’on existe», martèlent ses avocats. Et qui permettrait enfin de défaire l’emprise de l’emploi salarié sur la protection ou l’intégration sociales. De quoi mettre un terme au dualisme qui clive les sociétés entre, d’un côté, ceux qui ont accès à un emploi et, de l’autre, ceux qui en sont exclus.

    [...]

    Présenté comme un outil de délivrance, beaucoup craignent qu’il se transforme en instrument d’exploitation. D’un montant trop faible pour se passer de travailler, il offrirait au capitalisme une armée de réserve au rabais.

    [...]

    Attrayante, l’idée du revenu de base se complique singulièrement dès qu’il s’agit de trouver les moyens de le financer. Pour les uns, il suffirait de mettre en place une vraie taxe sur les transactions financières. Pour d’autres, souvent d’obédience libérale, il suffirait de mettre fin au millefeuille des aides en tous genres et de les remplacer par cette seule et même allocation, ou plutôt ce revenu de base. »
    Wed Aug 19 18:08:07 2015 - permalink -
    - http://www.liberation.fr/monde/2015/08/16/tout-non-travail-merite-salaire_1364426
    nomarkdown
  • set man page

    Set, pour se simplifier la vie dans des scripts pour bash, ça OK mais je ne connaissais pas -u (traiter les variables non-initialisées comme des erreurs) et -x (trace des commandes exécutées et de leurs arguments). Ça change la vie. \o/
    Wed Aug 19 13:39:24 2015 - permalink -
    - http://linuxcommand.org/lc3_man_pages/seth.html
    nomarkdown
  • Le délit d'obsolescence programmée entre en vigueur - Next INpact

    « Publiée hier au Journal officiel, la loi relative à la croissance verte est désormais – en grande partie – applicable. C’est notamment le cas de son article 99, qui introduit au sein du Code de la consommation un délit censé mettre un terme aux pratiques d’obsolescence programmée de certains fabricants de smartphones, de frigos, de télévisions, etc.

    Tout « metteur sur le marché » qui use de techniques visant à « réduire délibérément la durée de vie d'un produit pour en augmenter le taux de remplacement » peut dorénavant être traduit devant la justice sur le fondement de ces nouvelles dispositions. La sanction encourue ? Une peine de deux ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende. L’addition peut même atteindre 5 % du chiffre d'affaires moyen annuel de l'entreprise épinglée, dès lors que les « avantages tirés du manquement » dépassent les 300 000 euros.

    Mais comme nous avons déjà eu l’occasion de l’expliquer, ce nouveau délit risque de ne donner lieu qu’à de rares condamnations. Il devrait en effet être très compliqué de prouver devant les tribunaux, notamment via des expertises, qu’un fabricant a sciemment raboté la durée de vie d’un de ses produits... En 2013, lors des discussions relatives à loi sur la consommation, le ministre Benoît Hamon avait à cet égard jugé que le délit de tromperie sur les qualités substantielles du bien (article L. 213-1 du Code de la consommation) permettait « déjà de combattre l’obsolescence programmée », et qu’il était donc inutile de créer un délit spécifique. »
    Wed Aug 19 10:57:47 2015 - permalink -
    - http://www.nextinpact.com/news/96204-le-delit-dobsolescence-programmee-entre-en-vigueur.htm
    nomarkdown
  • Calling 1959 from your Web code: A COBOL bridge for Node.js | Ars Technica

    « Have you ever wanted to just cut and paste some of that legacy COBOL code from mainframe applications into your latest Web application? No? Well, Romanian Web developer Bizău Ionică has developed a way to do just that, creating a COBOL bridge for Node.js, the JavaScript-based cross-platform runtime environment that has become a go-to technology for server-side Web development. The plugin is an attempt to breathe new life into the programming language derived from the work of computing pioneer Admiral Grace Hopper. »

    Haha excellent. :D
    Tue Aug 18 13:41:50 2015 - permalink -
    - http://arstechnica.com/information-technology/2015/08/calling-1959-from-your-web-code-a-cobol-bridge-for-node-js/
    nomarkdown
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