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- Application des règles relatives aux OGM aux NGT (aka NBT aka nouvelles techniques génomiques aka nouvelles techniques de sélection génétique aka…) : la navette parlementaire européenne est toujours en cours. Début février 2024, le Parlement UE a voté pour l'étiquetage (au-delà de 20 modifs du génome… sans aucune base scientifique pour définir ce seuil), l'interdiction dans l'agriculture bio, et l'absence de brevets. Reste le vote du Conseil de l'UE, le trilogue, etc. En 2023, la CJUE a eu à connaître des NGT ;
- Eaux minérales coupées avec de la flotte du robinet, rendues gazeuses par injection de gaz carbonique (alors qu'elles sont vendues comme naturellement gazeuses), et purifiées avec des traitements illicites genre microfiltres (alors qu'elles sont vendues comme naturellement pures car provenant de réserves souterraines à l'abri des pollutions patatati…). Nestlé Waters (Contrex, Vittel, Hépar, Perrier, etc.) reconnaît que ses sources sont plus au moins polluées. Perrier : contamination fécale d'un forage de Perrier dans le Gard en avril 2024 suivi d'un rapport de l'ANSES sur la présence de traces fréquentes de micropollutions chimiques (pesticides, PFAS) et bactériologiques. À l'origine se trouve un ex-salarié / lanceur d'alerte du groupe Alma (3e embouteilleur de France, St-Yorre, Cristaline, etc.) qui a balancé les pratiques de son ex-employeur à la DGCCRF. Foodwatch a saisi le Parquet de Paris. Ça durerait depuis 15 ans. Informé dès 2021 par la DGCCRF que Nestlé purifiait son eau polluée, Bercy s'était contenté d'assouplir la réglementation afin que Nestlé puisse poursuivre la décontamination de son eau, et un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales montrant que 30 % des marques françaises d'eau minérale traitaient illicitement leurs eaux a été gardé secret pendant deux ans (source : Canard du 25/09/2024). Conclusion : on a de l'eau du robinet pas ouf (1, 2) et on a de l'eau "de source" pas ouf, l'humanité progresse ;
- Gels des avoirs des oligarques russes dans le contexte de la guerre en Ukraine : les pays européens additionnent les frais d'entretien. Par exemple, le yacht « Scheherazade » attribué / lié à Poutine (personne ne sait, société écran dans un paradis fiscal, etc.) aurait déjà coûté 5 millions d'euros en entretien. Les salaires de l'équipage sont versés par l'Italie car sa présence est nécessaire pour éviter la dégradation du navire (surtout en hiver), ce qui est injuste si la justice invalide la confiscation et ce qui réduira le prix de vente après la confiscation et donc le gain de l'État. Au total, la gestion et l'entretien des actifs gelés en Italie atteindrait plusieurs dizaines de millions d'euros. En comparaison, le soin (et la volonté de restituer le bien) n'est pas le même quand un lambda, militant ou non, se fait saisir des biens lors d'une perquisition policière… Dans son livre Offshore, Van Ruymbeke relate que la Cour suprême des îles Fidji a validé la saisie américaine d'un yacht probablement lié au parlementaire russe Kerimov au titre que ça évite aux Fidji de payer l'entretien, 25 à 30 millions de dollars par an, qui sera donc à la charge des ricains. Van Ruymbeke ajoute que la saisie d'avions privés et de villas pose le même problème : pas d'entretien = perte de valeur lors de la vente post-confiscation, mais coût pour le contribuable si la procédure judiciaire de confiscation traîne, et donc les frais d'entretien dépassent le prix du bien, ou si la justice refuse la confiscation.
Sun 24 Mar 2024 11:45:06 AM CET - permalink -
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