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06/11/2024
Rien à rapporter.
13/11/2024
Rien à rapporter.
20/11/2024
- Société d'investissement immobilier côtée (SIIC) : obligation de reverser une bonne partie des profits (produit des locations, des cessions, etc.) aux actionnaires. Exonération totale d'impôt sur les sociétés (IS). Objectif officiel : doper les investissements dans la pierre. Depuis 2010, pour calmer le jeu, une ou plusieurs personnes agissant de concert ne peuvent pas détenir 60 % ou plus d'une SIIC (détention s'entend ici en capital ou en droits de vote). Je pige pas l'intérêt vu que la ou les personnes peuvent être majoritaires (> 50 % et < 60 %) ;
27/11/2024
- D'après un rapport de Standard & Poor's publié en avril (c'est sûrement trop compliqué de donner la référence précise), en 2023, 89,5 % des contrats confiés à des gestionnaires d'actifs, que le Canard définit comme des financiers au service des banquiers censés conseiller les clients, ont rapporté moins que les contrats indexés sur des indices de marché (tel le CAC 40, nous dit le CoinCoin). Pour un Français qui aurait placé de l'argent il y a 10 ans, dans 97,7 % des cas, les indices de marché ont été plus efficaces que les tuyaux des gestionnaires d'actifs. Le Volatile conclut que l'épargnant lambda aurait gagné à ne pas s'en remettre aux Mozart de la finance qui lui facturent des frais non négligeables. Je ne comprends rien à ce charabia. De plus, l'article s'ouvre sur une erreur courante, ce qui attise ma prudence. L'erreur courante : évoquer un rendement entre 1 et 4 % pour une assurance-vie, sans plus de précisions. Or, une assurance-vie est un conteneur, on met ce que l'on veut dedans (fonds en euros, actions, obligations, etc.), chacun ayant sa rentabilité propre, dans la proportion que l'on veut, pour la durée que l'on veut, etc. Ainsi, parler du rendement d'une assurance-vie, en général, sans plus de précision, ça ne veut pas dire grand-chose. En cherchant, je trouve le fameux rapport de S&P. Déjà, il porte sur les « actively managed funds offered in Europe », c'est-à-dire, pour moi, des fonds d'investissement (exemple : Carmignac Patrimoine), c'est-à-dire des produits financiers proposés par des sociétés commerciales qui choisissent des placements (actions, obligations, etc.) pour atteindre un objectif (tel rendement, tel niveau de risque, etc.). À mes yeux, ils ne sont pas au service des banquiers et ils ne conseillent pas directement les épargnants, ils vendent un produit financier, rien de plus. Du coup, pour moi, il ne s'agit pas des gestionnaires d'actifs / de fortune / de patrimoine, etc. qui œuvrent au sein des banques ou en indépendants. Par contre, oui, ce type de fonds facilite le taff d'un épargnant en choisissant les placements (épargne / investissement passif), les mêmes pour tous les clients du fonds. Ensuite, pour les chiffres rapportés par le Canard, le rapport de S&P compare l'ensemble des fonds français (environ 200)… à son indice maison S&P France BMI, pas au CAC 40 (comme le prétend le CoinCoin dans une vulgarisation excessive) ou autre. Cela signifie que, pour obtenir le même résultat, l'épargnant seul aurait dû choisir (épargne / investissement actif), au même moment que S&P, les mêmes placements que ceux qui composent l'indice S&P sus-nommé, donc avoir a minima une expertise. Bref, c'est plus de la publicité pour S&P (regardez comment notre indice il est trop fort) qu'autre chose… Enfin, il ne s'agit donc pas de 89,5 % des contrats, mais des fonds français (89,5 % des fonds français ont sous-performés en 2023 au regard de l'indice S&P France BMI). Voir aussi l'article de la revue spécialisée AGEFI. Bref, article douteux du Canard ;
- Comme tant d'autres, le Canard se fait plaisir en dénonçant la proposition de loi de LFI de supprimer l'apologie du terrorisme. D'abord, le CoinCoin rappelle que ce délit a été dévoyé depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023, que le comité des droits de l'homme de l'ONU l'a écrit dans une bafouille publiée le 7 novembre 2024, que Cazeneuve, le ministre qui a porté la loi qui a sorti ce délit de la loi de la presse, a aussi dénoncé son instrumentalisation politique dans le Canard du 30/04/2024. En réalité, il a toujours été dévoyé. En sus de Cazeneuve, l'ex-juge antiterroriste Trévidic, qui a œuvré pour sortir l'apologie du terrorisme de la loi sur la presse, a versé des larmes de crocodiles ces derniers temps. Ensuite, le CoinCoin tacle LFI qui aurait dû proposer de réviser (comment ? quelles garanties ?) plutôt que d'abroger. Le Canard ne le mentionne pas, mais LFI n'a pas assumé son coup d'éclat en prétendant que sa proposition ne visait pas à abolir ce délit, mais à le remettre dans le droit de la presse. J'ai également écouté Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo, procéder par exagération et mauvaise foi, comme beaucoup de médias, dans un sens comme dans l'autre, ce qui a permis à LFI de se victimiser (« officialité médiatico-politique », tout ça, tu connais). On reprend : jusqu'en 2014, l'article 24 de la loi sur la liberté d'expression de 1881 prévoyait le délit d'apologie des actes de terrorisme (source). Il vient des lois scélérates de la fin du 19e siècle prises contre les anarchistes. La loi anti-terrorisme dite Cazeneuve de 2013 sort ce délit de la loi sur la presse, qui fait partie du Code pénal, pour en faire un délit autonome codifié à l'article 421-2-5 du Code pénal (source). Cela a pour conséquence de supprimer les garanties procédurales qui entourent les infractions de presse (pas de comparution immédiate, pas de garde à vue, etc.). Tout le monde a dénoncé cela à l'époque, moi compris. La proposition de loi de LFI abroge le délit dans le Code pénal… mais, contrairement à ce que Panot & consorts ont déclaré à la presse, ne remet rien dans la loi sur la liberté de la presse. Évidemment, plusieurs élus LFI étant poursuivis pour ce délit, on ne peut s'empêcher d'y voir malice (fin de leur poursuite). Voir aussi cet article bien fichu. Bref, je regrette que le Canard ait fait dans le seul dénigrement de LFI plutôt que dans la pédagogie, dans l'information, dans le redressement des torts de chaque partie en présence… C'est ce que j'attends de la presse. Mais, encore une fois, la presse a préféré l'emballement, l'outrance, l'exagération, le conflit de personnes, la stérilité… ;
- J'apprends que le magazine 60 millions de consommateurs est édité par l'Institut national de la consommation, un établissement public prévu par le Code de la consommation. Le "concurrent" Que choisir est édité par une fédération d'associations. A priori, ça fait des années que l'INC ré-échelonne ses emprunts et un plan de relance est en cours (source).
Wed 01 Jan 2025 07:07:14 PM CET - permalink -
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