Pénibilité du travail… y compris pour les employés de bureau
Note Quelles sont les évolutions récentes des conditions de travail et des risques psychosociaux de 2017 de la Dares (ministère du taff) :
- En moyenne, la part des salariés qui subissent 3 contraintes physiques est passée de 12 % en 1984 à 34 % aujourd'hui. Trois contraintes parmi ces cinq : rester longtemps debout, rester longtemps dans une posture pénible, effectuer de longs ou fréquents déplacements à pied, déplacer ou porter des charges lourdes, subir des secousses ou des vibrations ;
- Disparité : la part du point précédent passe de 13 % à 46 % pour les employés du commerce et des services ; De 23 % à 60 % pour les ouvriers ;
- En moyenne, la part des salariés qui subissent une contrainte de rythme est passée de 6 % en 1984 à 35 % aujourd'hui. Définition : forte cadence, courts délais impératifs, jonglage permanent entre des tâches dont des imprévues, tension avec le public, etc. ;
- Là encore, forte disparité en fonction de la qualification : + 20 / 27 points pour les cadres / employés, + 45 points pour les ouvriers qualifiés.
On est loin des exosquelettes, du travail pépère de bureau, et des robots qui vont nous grand-remplacer (au contraire, ils ont fait exploser les cadences).
Garde des enfants
- Près de 2/3 des moins de 3 ans sont gardés de manière informelle (proche, etc.) ;
- Pour le 1/3 restant (1 million de place d'après la CAF, d'où le gouv' a récemment autorisé tout ce monde à garder 6 enfants par personne) :
- 2/3 sont gardés par une assistante maternelle (les nounous) ;
- Un gros tiers est gardé par une structure collective type crèche.
Sans compter le travail dissimulé massif d'ados, bien sûr, ce que Fakir ne rappelle pas.
Je pensais que les crèches représentaient une part bien plus importante, pas qu'il s'agissant du mode de garde le moins courant. :O