D'après la Dares (une direction du ministère du taff), en 2022, 7 % des sondés ayant retrouvés un emploi déclaraient que France Travail a été le facteur décisif de leur retour à l'emploi.
En 2017, l'INSEE publiait que 9 % des sondés déclaraient avoir retrouvé un emploi grâce à France Travail ou un autre organisme public. Proportion stable depuis 20 ans et proche de celle observée chez nos voisins.
Évidemment, c'est un peu bidon car il s'agit d'un sondage déclaratif, et qu'un retour à l'emploi peut avoir plusieurs facteurs (ex. : offre d'emploi trouvée sans France Travail, mais entretien d'embauche réussi grâce à une formation France Travail), mais quand même, c'est parlant.
Sachant qu'en 2023, 60 % du budget de France Travail provenait des cotisations chômage (à hauteur de 11 % des recettes). Stable dans le temps. Financer, par son travail, sa future oppression hors emploi, c'est beau.
J'ai déjà listé ce que l'on peut reprocher à France Travail.