Sur le plateau du Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI, Laurent Nuñez confirme qu’une nouvelle loi Renseignement va être présentée [ NDLR : en 2020 ], déjà pour régler la clause d’extinction associée aux boîtes noires de la loi de 2015.
Pour mémoire, le gouvernement avait fait passer ces dispositifs de traitements automatisés de données de connexion, alors très critiqués, en leur associant une date d’extinction à la fin 2018. En 2017, dans le projet de loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, cette date fut repoussée au 31 décembre 2020.
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Surtout, le représentant de l’Intérieur prévient que ce réexamen « sera aussi l'occasion de voir, avec l'ensemble des services de renseignement, s'il faut adapter nos techniques au développement de nouvelles technologies, comme le développement de la 5G ».
D'après le Canard enchaîné du 21 août 2019, la CNCTR, l'administration chargée de contrôler les services de renseignement français, souhaiterait qu'à cette occasion, les surveillances par des services étrangers afin de déroger au droit local (un Français résidant en France surveillé par les services allemands afin de contourner le droit français ou un refus de la CNCTR) soient interdites ou placées sous son contrôle comme en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Suisse, etc. (actuellement, elles lui échappent).
Via le Canard enchaîné du 21 août 2019.