Lorsqu'il faut choisir entre OVH ou Scaleway (le nouveau nom chébran d'Online), chacun a son avis subjectif très tranché sur le sujet. Ce shaarli sans prétention résume vite-fait mes observations suite à ma dernière utilisation de ces deux fournisseurs.
Je compare la commande et la mise en œuvre d'un seul service parmi tous les services proposés par ces deux sociétés commerciales : un VPS bas de gamme, peu de CPU, peu de RAM, peu d'espace disque SSD. En outre, je sais que chaque société commerciale a ses spécialités : je ne confierai jamais la gestion ou l'hébergement de mes noms de domaine à OVH (illustrations : 1 (mal justifiée ici), 2, 3, 4, 5), pas plus que je confierai l'hébergement de mes données à Gandi. Chacun ses domaines d'expertise acquis avec le temps.
OVH
- On est clairement désorienté à la fin de la commande d'un VPS, car l'interface utilisateur nous lâche sur un écran de validation de la transaction bancaire. Aucun message dans le manager. Le VPS n'apparaît pas encore dans la liste des services. La seule trace se trouve dans la section facturation du manager : « Livraison en cours ». Comment le nouvel arrivant sait qu'il doit attendre de recevoir un courriel lui indiquant la fin de la création de son VPS ? Plus de 10 minutes, c'est long pour un nouvel arrivant… ;
- L'adresse IPv6 attribuée n'est pas configurée par défaut sur l'interface réseau d'un VPS SSD 2018 fonctionnant avec Debian GNU/Linux Stretch. IPv6, c'est toujours pour demain ;
- Tout est un peu lent. Il faut 10 minutes pour redémarrer en rescue. Il faut 5 minutes pour redémarrer en mode normal après un rescue. L'interface web du manager dans son ensemble est lente, notamment pour choper la console virtuelle (dite KVM alors que c'est juste le protocole VNC…) après une action comme un redémarrage, ce qui fait qu'on arrive en console alors que le démarrage est déjà bien entamé, ce qui peut compliquer la compréhension du problème ;
- L'interface web est parfois peu claire, comme quand il faut comprendre que des options ont disparu de l'interface, car le VPS est toujours en mode rescue, avant qu'un message sur fond orange vienne enfin nous en informer.
Scaleway / Online :
- Sur la page de présentation des produits, les informations techniques se font attendre : où sont géographiquement hébergés les données ? Quelles sont les technologies utilisées en sous-main (KVM, VMWare, etc.) ? Etc. Au moins OVH fournit ces informations ;
- La validation de l'adresse email est un cauchemar. Pour que cela fonctionne, il faut activer la prise en charge intégrale du HTML dans Thunderbird (« HTML original ») et accepter d'afficher le contenu distant contenu dans ce courriel HTML. Sérieusement… ;
- La validation d'un numéro de téléphone est aussi obligatoire que celle d'une adresse emails, pour de prétendues raisons de sécurité. Pinaise, mais fichez-nous la paix ! Je conchie la 2FA, ça complique la vie pour pas grand-chose comparé à un mot de passe solide. De plus, cette information est demandée après la saisie et la validation 3DSecure des coordonnées bancaires, ce qui accentue la pression sur le client ("je ne vais quand même pas tout annuler car je refuse de donner mon 06, si ?!"). Pas cool ;
- Mon test s'arrête ici. J'ai tenté de filer un numéro de téléphone valide mais qui n'est pas le mien, mais ce genre de service est victime de son succès et la plupart des numéros sont cramés partout et, quand tu en trouves un valide, t'as déjà dépassé le nombre maximal de tentatives…
- ÉDIT DU 05/02/2019 À 22H20 : Scaleway m'envoie un email titré « News from Scaleway ». J'ai rien demandé. Ça ne m'intéresse pas. La notice de bas de page indique « You received this email because you are a Scaleway customer. ». Je n'ai pas terminé la procédure de validation de mon compte, d'où tu me considères comme un client ?! Ceci dit, à une époque, OVH envoyait son magazine papier à la souscription… J'ai toujours pensé que c'était un moyen détourné de vérifier la véracité d'une adresse postale dans une sur-interprétation de la LCEN (qui ne contraint pas un hébergeur à vérifier la véracité des moyens de contacter un de ses clients). FIN DE L'ÉDIT.