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- Le Conseil d'État a jugé qu'une débaptisation (ne plus être membre de l'Église catho) n'ouvre pas droit à l'effacement de l'identité du demandeur des registres paroissiaux (article 17 du RGPD) et qu'une mention faisant état de sa non-reconnaissance de son baptême par l'intéressé satisfait son droit d'opposition (article 21 du RGPD). Les règles internes de l'Église, qui font qu'un baptême ne peut être donné qu'une fois au cours de la vie, qu'il marque l'entrée dans la communauté, et qu'il est nécessaire au mariage catho, constituent un motif impérieux de conservation prévu par le RGPD, surtout si la personne souhaite revenir en arrière. Le Conseil ajoute que ces registres sont sécurisés : pas numérisés, conservés en un seul endroit (par diocèse), etc. Le Canard estime que les juges sont des grenouilles de bénitier, mais, au fond, cette décision me paraît cohérente : pour n'importe quel responsable de traitement, n'importe quel motif permet de refuser une demande d'opposition, donc bon, même merde pour l'Église… Ce n'est pas légitime, mais cohérent. Le truc qui me dérange, c'est la sécurité des personnes : l'humain tue pour la foi, donc apparaître dans un registre, y compris à cause de ses parents, même en tant que personne reniant sa religion (surtout si c'est récent), peut mal tourner en fonction du contexte, alors que la ConvEDH, le RGPD, la loi Informatique et Libertés, etc. ont précisément pour objet de lutter contre un traitement de données perso qui deviendrait préjudiciable… Un dévoiement supplémentaire. Si les registres paroissiaux ont été les prémices de l'état civil, de nos jours ils font doublon ;
- Emprise du Président de la Rép. Une quinzaine de conseillers de Macron officient également au cabinet d'Attal, jusqu'à 6 conseillers sur 7 dans le pôle économique. Idem pour les conseillers agriculture, écologie, énergie, logement, transport, protection sociale, solidarité, et discriminations. Rien de neuf : en 2017, Macron et Philippe partageaient déjà 11 conseillers au nom de la fluidité. Mais un haut-conseiller de l'Élysée reconnaît un « contrôle qui s'accentue » par un Macron qui considère que, puisqu'« il est tenu responsable de tout », « il doit prendre les décisions lui-même ». Chaauud… Mais tout chef, manager, dirigeant d'association, encadrant, etc. comprendra… ;
- The Shift Project, l'association de Jancovici est financée par Veolia, EDF, Spie, Alstom, Bouygues, etc. Vinci Autoroutes, qui payait 50 k€/an de cotisation, a claqué la porte à cause de l'opposition de l'asso et de ses sympathisants à ses nouveaux projets autoroutiers (grand contournement ouest de Strasbourg, extension de l'A46 à Lyon, contournement ouest de Montpellier) et de sa faveur envers les plafonds d'émission, comme l'a écrit le patron de Vinci Autoroutes à l'asso lors de sa démission du CA de The Shift Project. D'un côté, ça montre la robustesse de l'asso de Janco (jusqu'ici, tant qu'il y a assez d'argentiers), de l'autre que la voie modérée (dialogue, formation, etc.) n'est qu'un paravent du business as usual qui n'est tolérée que jusqu'à ce qu'elle devienne pesante pour les intérêts privés, bref c'est sans issue ;
- En 2022, la Suède a acté l'enfouissement des déchets radioactifs près de Forsmark (8 fois plus petit que Bure). La Finlande a son projet Onkalo près d'Olkiluoto (lui aussi plus modeste que Bure). Les États-Unis ont le WIPP (aussi plus petit que Bure), qui a déjà connu une fuite radioactive.
Fri 08 Mar 2024 01:07:19 PM CET - permalink -
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