EDPB Urgent Binding Decision on processing of personal data for behavioural advertising by Meta ;
noyb files GDPR complaint against Meta over “Pay or Okay”. « Since the beginning of November, Instagram and Facebook users have had to choose between paying up to €251.88 a year or having their personal data surveilled for targeted advertising. […] By comparison: Meta says its average revenue per user in Europe between Q3 2022 and Q3 2023 was $16.79. This equates to an annual revenue of just €62,88 per user – and puts the monthly fee way out of proportion. ». Meta minimiserait-elle les revenus qu'elle tire de la vie privée de ses utilisateurs ?.
Je ne partage pas la conclusion de NOYB ni la teneur du billet de Champeau : on a été biberonné à coup de « Internet, c'est virtuel », « c'est du stockage en nuage / cloud », « c'est serverless » (sans serveurs informatiques), etc. C'est faux. Tout à un coût, y compris un site web, une infrastructure technique et les employés pour développer et maintenir tout ça. Donc, oui, il faudra accepter de payer. Les seules questions pour moi sont : combien ? Pour chaque site ? Mutualisation ou non (toutes les initiatives comme La Presse Libre, y compris de micro-facturation / micro-don comme Flattr, ont échoué…) ? Comment passer d'un modèle publicitaire fortement rémunérateur à un modèle coût de production + marge (c'est, à mon avis, ce qui explique l'écart entre le prix de l'abonnement à Meta et le revenu généré par utilisateur : une minimisation du revenu publicitaire) ? La mauvaise foi pensait qu'on ne pouvait pas facturer en l'absence d'un coût marginal de production (coût pour une unité supplémentaire), mais les abos Spotify / Deezer / Netflix & co ont montré l'inverse, donc j'suis pas inquiet.