Je vais me faire l'avocate du diable mais une contradiction ressort des écrits me semble-t-il.
#ModeZététiqueActivé
Le titre est :
Non, ça n'est pas plus facile pour les femmes de coucher que pour les hommes
Or la conclusion de GuiGui est :
Je trouve cet avis intéressant. Si je résume, les freins à des plans cul à l'initiative des femmes viennent d'une auto-restriction liée à la culture et à leur évaluation négative du plaisir qu'elles en retireront et de l'atteinte à leur image selon la culture en vigueur. Les freins à des plans culs à l'initiative des hommes viennent d'un refus féminin causé par l'évaluation négative féminine sus-citée.
Donc si les femmes n'ont pas de plans culs c'est parce qu'elles le choisissent, et si les hommes n'ont pas de plan cul c'est parce qu'ils ne peuvent que suivre le choix des femmes qui s’auto-restreignent ?
En effet, c'est une faute de ma part. J'étais crevé après l'écriture des deux shaarlis précédent qui résument des vidéos de Thinkerview (haha, pauvre chou, va !). Je me souviens d'avoir galéré à écrire cette conclusion sans parvenir à exprimer ce que je voulais vraiment exprimer.
Donc, d'un côté, le raisonnement que je cite m'a convaincu : si les hommes créent un environnement malsain et des pratiques malsaines, ils ne peuvent pas se plaindre que les femmes ne souhaitent pas évoluer dans cet environnement-là. C'est parfaitement logique et ça se décline bien au-delà des relations sexuelles hommes / femmes.
D'un autre côté, je me disais qu'il y a aussi une évaluation des risques côté femmes (et côté hommes, mais c'pas le sujet) et qu'elle peut être biaisée. Je pensais au premier point du raisonnement, par exemple, dans lequel l'auteure explique sa peur de se faire violer, tuer, blesser, découper. Les statistiques ne montrent pas cela. L'évaluation du risque est donc faussée.
Donc l'homme a créé un environnement malsain et la femme l'amplifie. Et, non, je n'écris pas ça pour conclure par un "match nul, balle au centre", car le deuxième point ne contredit pas l'existence d'un environnement pas enviable.
[…]
Les relations hommes-femmes sont asymétriques depuis que nous nous sommes redressées sur nos deux jambes (nos organes sexuels n'étant plus exposés au regard de tous et "moins facilement atteignables" pour les violeurs).
Je ne comprends pas ce point-là et il n'est pas expliqué dans le shaarli pointé. Vu que l'homme s'est redressé en même temps que la femme, tous deux ont leur organe sexuel au même niveau. Que ce niveau soit 0, c'est-à-dire le niveau de la terre ferme, ou xxx centimètres au-dessus du niveau de la terre, qu'est-ce que cela change ? Femmes et hommes ont les mêmes capacités de fuite et de poursuite.
A cet instant nous avons acquis la capacité de sélectionner nos partenaires, et plus notre société se développa et plus notre capacité de les sélectionner s'accrut conséquemment. Ce fût une très bonne chose pour notre espèce, d'autant que, je le rappelle, les hommes sont biologiquement des parasites, et pouvoir choisir son parasite c'est quand même mieux :P #Troll
Au sens propre, un parasite c'est un organisme qui vit aux dépens d'un autre. Cela dépasse la seule reproduction. Mais ça ne me dérange pas de me faire désigner ainsi : qui ne voudrait pas être un parasite (d'un homme ou d'une femme, peu importe) ? Tous les besoins satisfaits (thune, logement, boisson, bouffe, transport, propreté, stabilité, etc.) par autrui. \o/ On nomme ça un politicien (et dans la bouche d'un politicien, on nomme ça un citoyen). \o/
Le raisonnement du point 1) du shaarli lié me semble incorrect. L'homme s'en fiche que la femme le trompe, puisque, justement, il a la possibilité d'essaimer à volonté. C'est parce que le point 2) est vrai que le point 1) devient vrai : c'est parce que la femme a tout intérêt à retenir l'homme qu'il a tout intérêt à ne pas se faire tromper.
Cela peut aussi être vrai si l'on pose l'hypothèse que l'homme sélectionne lui aussi sa partenaire autrement que par un tir à la pigeonne. Pourquoi cette femme m'intéresse-t-elle plus qu'une autre bien que j'ai la possibilité de me reproduire avec un grand nombre d'entre elles dans un court laps de temps ? Tel trait de caractère sera utile à la société, je pense, ou, à défaut, compensera un de mes défauts, ce qui permettra de protéger notre progéniture. Ses réflexes et sa vitesse sont un atout pour protéger notre gamin vu qu'en j'en suis dépourvu. Etc. Je pense qu'être un animal pensant a forcément des effets sur la reproduction.
Notons que le postulat selon lequel la femme retient son homme car elle risque de devoir élever seule le gamin est soumis à caution, car il dépend de la structure sociale et du nombre de tâches que l'on empaquette dans « élever ». Pour moi, nourrir, loger, blanchir le gamin jusqu'à ses 18 ans à peu à voir avec la biologie. Les femmes pourraient également choisir de subvenir aux besoins primaires du gamin en société (maternité / paternité collective), et non toutes seules. On trouve cela chez des espèces de singe et… dans des communautés humaines. Dans ce contexte-là, elles s'en fichent de retenir le père biologique de leur enfant.