La violence. Tu sais ? C’est le truc auquel tu comprends rien et qui te fait faire des trucs improbables qui se terminent dans de la souffrance véritable.
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Un acte violent, c’est de la responsabilité de celui qui le produit !
C’est aussi un truc qui te prend par surprise et auquel on a quand même donné des espèces de « nuances ». Par exemple : mettre un coup de boule à une mamie dans la rue, c’est une « agression ». Shooter dans un yorshire c’est de la « cruauté ». Et gifler un enfant, c’est de « l’éducation ». Mais tu vois bien que même si tu changes de mot, c’est toujours de la violence ?
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Quand tu hurles sur quelqu’un pour lui transmettre une information, t’obtiens un choc traumatique qui engendre un état de sidération. Ça fait que ton cerveau, il imprime plus rien, oui encore moins qu'avant. Parce qu’en fait, il sécrète des produits similaires à de la morphine et à la kétamine ! Non, c’est pas pour être défoncé, c’est pour protéger ton cœur de la crise cardiaque !
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Sans compter qu’à force de réprimer ses émotions à grands coups de sidération le cerveau se développe mal et devient moins capable d’empathie et plus réactif au stress ! Du coup il se met à produire de la violence plus facilement du coup il reproduit le schéma sur les autres et au final ça produit encore plus de gens violents !
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La violence, dans ton cerveau c’est une alarme qui t’indique qu’il y a trop de pression parce que t’as trop de besoins que t’as pas satisfait.
Ok ! Alors tu me lèves le volume de hurlement à 12 et ensuite on va se mettre à tout insulter. Ensuite on va taper 4 fois avec le couteau sur la table, et on va finir par un lancé d’assiette à travers sa gueule, comme ça on va bien finir par se faire comprendre et avec un peu de chance on va finir par remplir un de nos besoins. Comment ça lequel ? Bah je sais pas la question ! J'en ai rien à foutre ! ACTION !