Un collègue répète souvent la phrase « il faut que tout change pour que rien change » à propos de la politique politicienne, des décisions circulaires (qui tournent en rond) de nos chefs, ou des comportements individuels tout en sourçant le film Le Guépard.
Forcément, j'ai jeté un œil, et le dialogue est encore plus savoureux :
‒ Un Falconeri doit être avec nous, pour le Roi !
‒ Pour le Roi d'accord, mais lequel ? Mais quel roi ? Est-ce que tu peux me le dire ? Pour celui qui veut faire l'unité de l'Italie [ Ferninand ], oui. Mais le petit François [ François II ], Dieu le bénisse, non, mon oncle, non.
‒ Alors, tu t'imagines que le roi Piémontais qu'on appelle l'honnête homme vaut vraiment mieux que l'autre ? Le patois de Turin à la place du Napolitain, c'est tout.
‒ Tu préférerais peut-être la République de Don Peppino Mazzini ?
‒ Bah
‒ Crois-moi mon petit oncle : si nous ne nous mêlons pas de cette affaire, ils vont nous fabriquer la République en deux temps trois mouvements. Si nous voulons que tout reste pareil, il faut que nous changions tout. J'espère que tu me comprends ?