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Le ministre ne s'est pas contenté de cet argument: il a également fustigé l'attitude des deux manifestants qui l'ont interpellé vendredi dernier. «Le vrai respect est de les écouter et aussi de répondre ce que je pense. Je n'ai ni mépris ni démagogie, mais j'attends aussi d'eux qu'ils respectent les représentants des pouvoirs publics: on ne tutoie pas un ministre, on ne l'invective pas», a-t-il martelé. «Notre pays s'en sortira en permettant à chacun de travailler», avait-il déjà éludé sur Twitter, invitant les grévistes à cesser de «bloquer le pays».
Contactés par BFMTV, les deux opposants au projet de loi travail se sont dis «choqués» par l'attitude et les mots du ministre à leur endroit. «Je ne pensais pas que ça allait prendre cette ampleur-là. Je me suis dit: “c'est normal, il est ministre, il a tous les droits”», déplore Jordan Michaux, le plus jeune des deux. «Il veut jouer le bras de fer, nous on ne cédera pas, c'est certain», abonde le second, Roland Veuillet.
On ne tutoie pas un ministre, on ne l'invective pas
Hé, regardez, Jesus revient ! :) Les propos des syndicalistes n'étaient pas injurieux. Quand au tutoiement, on touche le fond… On vouvoie par principe, par coutume, par autoritarisme, pas par respect. Demandez-vous : les gens que je respecte le plus, au plus profond de moi, est-ce que je les vouvoie ?