Réflexion intéressante. (Ne pas se fier au titre, qui est un troll pour inciter à la réflexion, comme le remarque tonton Bortz.)
Les résultats ? Sur 534 millions de domaines testés, 311 000 ont déclenché une réponse mensongère du GFW.
[…]
Une des particularités du GFW est le renvoi d'adresses IP sans lien avec le nom demandé (comme, plus haut, une adresse de Facebook renvoyée à la place de celle du MIT). Quelles sont ces adresses IP ? Combien sont-elles ? Comment sont-elles choisies ? C'est l'un des gros intérêts d'un système comme GFWatch, de pouvoir répondre à ces questions. L'adresse retournée n'est clairement pas prise au hasard dans tout l'espace d'adressage IPv4. Seules 1 781 adresses IPv4 ont été vues par GFWatch, presque la moitié étant des adresses Facebook. Le GFW renvoie aussi des adresses IPv6 Et toutes appartiennent au préfixe réservé pour Teredo (RFC 4380), une technologie désormais abandonnée. Quant aux adresses IPv4, leur nombre varie dans le temps (de nouvelles adresses apparaissent de temps en temps), et le choix ne semble pas aléatoire, certaines adresses apparaissant davantage que les autres.
[…]
Comment lutter contre cette censure ? Déjà, l'article note que le GFW est en général « sur le côté » et pas « sur le chemin ». Il injecte un mensonge mais ne bloque pas la vraie réponse. Parfois, celle-ci arrive même avant le mensonge, si le GFW a été lent à réagir.
Intéressant.
D'un autre côté, les sociétés commerciales de sécurité informatique offensive (confection et commercialisation d'exploits) ou ayant vendu des outils de surveillance massive à des dictatures (Amesys) ne sont pas inquiétées. Ceci dit, Volkswagen ne pouvait pas justifier que son programme était conçu pour un autre usage, qu'il a été détourné, etc.
Zero rating = tarif nul = l'usage de certains services (tel service de streaming partenaire du FAI) n'est pas décompté = contraire à la neutralité du net.
Des mesures de gestion de trafic objectives entre des catégories de services restent possibles (ex. : priorisation de tous les services de VOIP sinon ça hachure).
Communiqué de presse pour l'arrêt C-807/18 + C-39/19 de septembre 2020.
Communiqué de presse pour l'arrêt C-854/19 + C-5/20 + C-34/20 de septembre 2021.
J'en profite pour ajouter que, dans la plupart des cas, les soi-disant cyber-criminels sont en fait des cyber-délinquants. Appeler "crime" un vol, ce qu'il n'est pas, juridiquement, c'est soit ne pas comprendre l'anglais et le traduire avec les pieds, soit vouloir faire paniquer le peuple pour qu'il accepte n'importe quelle « solution » liberticide au nom de la lutte contre la « cyber-criminalité
Statistiques sur le réseau de Cloudflare (web, récursif DNS, etc.) : IPV4 / IPv6, versions HTTP, HTTP / HTTPS, modèles de navigateurs web, versions de TLS, BGP, typologies des attaques, etc.
Voir (-s
) ou effacer les métadonnées d'un fichier. Un paquet de types de fichier sont pris en charge (attention : bien installer les dépendances requises).
Les archives zip sont prises en charge : les métadonnées de chaque fichier archivé seront affichées, mais pas celle d'un dossier alors qu'une date de création permet d'en déduire celle de l'archive (zip ne la consignant pas).
Disponible dans les dépôts Debian ou PyPI.
La box Internet d'un opérateur norvégien collectait l'adresse MAC, l'IP, et le nom (obtenu via DHCP) des machines du réseau local.
Vu dans ma TL un nouvel exemple de solutionnisme technologique : les gens ne vont plus voter donc il faut permettre le vote par internet. Ce serait comme dire que les gens ne vont plus à l'église donc il faut des curés sur YouTube. Ça aide sûrement mais ça redonne pas la foi.
Ben… Les curés se sont mis à YouTube, justement. :D
« On veut augmenter la disponibilité de l’application.
-Avec quel budget ?
-On a pas de budget. On va améliorer la disponibilité de l’application avec du Devops.
-Avec quel budget ?
-On va faire du CI/CD pour améliorer la dispo.
-AVEC QUEL BUDGET ?
Vis ma vis de chef de projet/whatever titre agile en anglais.« On veut un logiciel qui fait telle fonction.
-C’est 50k€ de licence et de support, disponibilité immédiate
-Mais y’a pas un logiciel libre qui fait la même chose ?
-C’est 125k€ de développement sur 3 ans. »On pense que le monde de l’IT manque de spécialistes techniques mais en fait pas du tout, le monde de l’IT manque de gens qui savent ce qu’est un budget.
«-On veut cette fonction en plus, pour demain.
-Vous l’aurez pour dans 3 mois, si je peux déprioriser une autre fonction.
-Ah ben non on peut rien déprioriser. Et si on rajoute une personne ?
-Si on rajoute une personne ça fait perdre 2 mois au projet le temps de l’intégrer. »« On trouvé un fournisseur de cloud moins cher, on va économiser 500k€/an.
-Donc après avoir payé les 10M€ d’egress pour migrer les données on aura rentabilisé la migration dans 20 ans. »« On va passer sous Kubernetes pour gérer le load-balancing.
(Arrive la fin de mois) - C’est quoi cette facture de cloud ?
-Ben c’est tous les pods et les ressources qui se sont crées à la demande par les déploiements Kubernetes. »
« On va créer un ElasticSearch pour centraliser les datas de nos projets.-Ah donc on fait un tenant par projet?
-Non on va faire une instance ES distincte par projet. »
Je reconnais bien cette mentalité de vouloir améliorer un produit / service ou une situation uniquement avec de la technique "qui va tout résoudre". Solutionnisme technologique. Un problème d'organisation ? Ne pas trancher les périmètres (ce qui relève de telle équipe, ou de telle fonction entre chef et exécutant), les priorités, et les différences de vision, ce qu'il faut c'est un planning et un outil permettant d'avoir une vision d'ensemble publique de ce qui est fait par l'équipe et, pouf, chacun comprenant sa place dans le grand tout, tout ira mieux de lui-même. :))))
L’objectivisme, la « philosophie » de Rand, milite pour une réalité indépendante de l’esprit (réalité objective) dans laquelle l’Homme se limite à la recherche de son propre bonheur autrement appelé « égoïsme rationnel ». D’après elle, le seul système social compatible avec l’égoïsme rationnel est le « laissez-faire capitaliste ». Autrement dit, seul un marché tout puissant est à même de garantir le bonheur de l’humanité. Un dessein qui séduira évidemment les patrons de la Valley.
[…]
Comme le rappelle clairement Alain Laurent dans Ayn Rand ou la passion de l’égoïsme rationnel, bien plus qu’une ontologie ou une métaphysique, c’est bien d’une éthique dont il s’agit. L’auteure y défend l’idée que l’homme « ne peut subordonner sa vie au bien-être d’autrui ». Le soulagement des souffrances des autres n’est aucunement sa préoccupation première. Quid alors de ces patrons de la Silicon Valley cherchant à résoudre les problèmes du monde ? Les pseudo-élans sacrificiels défendus par certains sont donc incompatibles avec la philosophie « randienne ».
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Dans le même temps, l’homme d’affaires qui ne vivrait que pour son propre intérêt, dans le seul but d’accroitre sa richesse en exploitant autrui est lui aussi hors des clous. L’idéal sociétal randien se construit autour « d’hommes libres disposant d’eux-mêmes ». Ces hommes « vertueux » au sens randien, lorsqu’ils entrent en relation, se doivent d’être dans un mode « gagnant-gagnant » (win-win). Rand, toujours dans La Vertu d’égoïsme, dénonce, aussi surprenant que cela puisse paraître : « chaque être humain vivant est une fin en lui-même, non le moyen pour les fins ou le bien-être des autres. Ainsi, l’homme doit vivre pour son propre intérêt, ne sacrifiant ni lui-même aux autres ni les autres à lui-même ». Qu’en est-il alors d’individus exploitant d’autres individus comme moyen pour servir leur propre intérêt ? Travis Kalanick ou encore Jeff Bezos se devraient de réfléchir à cette question.
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Le gouvernement, comme nous venons de le voir, participe en réalité, par différents leviers, à ouvrir la voie à ces entrepreneurs. De plus, c’est bien souvent le monde universitaire qui défriche en premier lieu la jungle technologique et la start-up, financée par un système de capital-risque abondant (parfois en provenance de l’État), n’arrive qu’en bout de chaîne, exploitant les découvertes dans des applications plus réduites. Toutes les grandes multinationales sous bannière étoilée se reposent donc au moins en partie sur des découvertes financées par l’impôt. […] Ces individus ayant pour haine l’interventionnisme étatique se retrouvent à être engraissés par le contribuable. Même bilan avec leur idéal de sainte concurrence économique quand les politiques mettent en place des conditions favorables doublées de protectionnisme.
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Au-delà des spécificités décrites précédemment, Casilli démontre que l’autre grande particularité de ces structures (du moins pour les plateformes allégées, publicitaires et industrielles, si l’on reprend la typologie de Srnicek) réside dans leur business model, où la structure délègue la majeure partie de la production de valeur à leurs utilisateurs. Dans le cas des plateformes « publicitaires » (Google, Facebook..) c’est en effet l’utilisateur qui place ses photos sur Facebook, qui rédige ses tweets, et qui in fine alimente la machine en données. Ces mêmes données sont ensuite utilisées pour en générer de nouvelles ou tout simplement revendues pour dégager un bénéfice. [ principe d'appropriation et de rente capitaliste évoqué plus haut dans l'article ]
[…]
Dans un célèbre texte publié par le think tank libertarien Cato Institute, [ Peter Thiel ] déclare : « Je dois confesser que ces vingt dernières années, j’ai changé radicalement. Par-dessus tout, je ne crois plus que liberté individuelle et démocratie soient compatibles ».
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L’idée surgi alors de percevoir l’humanité uniquement sous le spectre de défi d’ingénierie. [ transhumanisme détecté ]
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Dix ans après la constitution de l’éthique des hackers, une partie de nos idéalistes techniciens s’allie aux conservateurs et pose les bases d’un nouveau contrat social profondément libertarien confondant liberté individuelle et liberté d’entreprendre dans un marché dérégulé.
Gee traite uniquement de la « version hardcore » de l'art contemporain genre embaumer un monument ou considérer qu'une étiquette sur un urinoir / toile vierge relève d'une démarche artistique.
Ce type d'art est produit à la chaîne, car il ne nécessite aucun savoir-faire ni aucun travail. Le prix (et l'intérêt pour l'œuvre) vient de la position de l'artiste validée par des autorités établies.
Le bourgeois l'aime car ça permet la défiscalisation à gogo (puisque production de masse).
Choquer n'est pas un critère suffisant pour qualifier quelque chose d'art. Idem pour dégager de l'émotion. Un magasinier emballe des trucs à longueur de journée, ça ne dégage pas d'émotion. Tout ce qui choque n'est pas art (vulgarité, crime de sang, etc.).
Il devient difficile de discuter ce qui relève de l'art ou pas, car les défenseurs de l'art contemporains prétendraient que son aspect subjectif ne peut pas être remis en cause. Boarf… il y a toujours eu l'éternel débat sur "vraie musique versus musique commerciale". Idem pour les films…
Cette B.D. ne m'a pas totalement convaincu. Tous ces critères sont également applicables à l'art traditionnel… Certaines toiles de maître me font aucun effet, je suis prié de dire que c'est génial "parce que" (distinction sociale), les bourgeois se les rachètent en permanence, c'est tout autant spéculatif. En revanche, j'y reconnais un savoir-faire et une quantité de travail.
La bibliothèque garnie de livres non-lus et les citations clés en main = élitisme bourgeois. Il y a tant d'autres moyens de véhiculer les idées (conférences, podcasts, échanges genre les cafés philo, l'implication dans des structures genre syndicats, etc.) dont certains sont plus à même d'ancrer les idées par une approche pratique.
Anecdote : lors d'un dîner de groupe, un cadre chez Orange citait à gogo des auteurs (Marx, Montesquieu, etc.). C'était relou et souvent hors-sujet. Insupportable.
À supposer même que la loi ne crée qu’une présomption simple (c’est-à-dire donnant une chance au salarié de prouver que l’abandon n’est pas volontaire), le salarié serait donc mis en mesure de se défendre. Face aux enjeux (toucher les prestations de l’assurance chômage), il saisirait certainement le conseil de prud’hommes pour contester cet abandon de poste, estimant que sa situation dans l’entreprise l’a amené à agir ainsi. L’affaire serait directement portée devant le bureau de jugement qui devrait la juger dans un délai d’un mois, sans procédure de conciliation préalable.
Car jusqu’à présent, face à un abandon de poste, l’employeur réagissait par un licenciement pour faute, peu contestable et peu contesté devant les conseils de prud’hommes. Avec ce texte en projet, l’abandon de poste serait requalifié en démission présumée, très contestable et qui sera probablement très contestée. Le salarié cherchera devant le juge à faire “requalifier” (c’est-à-dire transformer) sa démission pour abandon de poste en licenciement sans cause réelle et sérieuse, afin d’obtenir des indemnités. Côté employeur, il n’y a aucun enjeu : la loi en projet ne vise pas les indemnités de départ qui sont à sa charge, mais les seules indemnités versées par Pôle emploi. L’employeur doit-il assumer ces risques pour ce qui relève du service public de l’emploi ?
Haha le mauvais mouv'. :D À suivre.
La loi de 2019 visant à interdire les violences éducatives ordinaires rend illégales toutes formes de coups sur les enfants de la part de leurs parents ou des personnes qui ont une autorité parentale sur eux. Cette loi a modifié le Code civil, dont l’article 371-1 dispose désormais : “L’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques”.
Ces violences s’entendent des fessées mais aussi les claques, ou encore les contraintes ou emprises psychologiques sur l’enfant. Ces pratiques anciennes sont désormais révolues, considérées comme néfastes pour le bien-être et le développement de l’enfant.
Ho. Y'avait eu un premier jet dans la loi égalité et citoyenneté de 2016/2017, mais le Conseil constitutionnel avait jugé que l'article n'avait aucun rapport avec l'esprit de la loi (cavalier législatif). (Il avait retoqué environ 20 % de la loi pour le même motif.)
Les dégradations lors d'un attroupement / rassemblement (manif', émeute, etc.) sont à la charge de l'État, les assureurs privés (et la victime souhaitant récupérer sa franchise) se retournant contre lui. Les pillages / saccages sans lien avec un rassemblement ne sont pas à la charge de l'État.
Origine ?
À la Révolution, la loi du 10 vendémiaire an IV prolongea une règle édictée sous la Royauté : “tous les citoyens habitant la même commune sont garants civilement des attentats commis sur le territoire de la commune soit envers les personnes soit envers les propriétés”. C’était donc la commune qui indemnisait les préjudices liés aux émeutes et attroupements.
La loi du 7 janvier 1983 (dite loi Deferre) a transféré cette charge vers l’État. Cette loi est codifiée à l’article L211-10 du code de la sécurité intérieure.
En pratique, lorsqu’un magasin privé est dévasté ou pillé, l’assureur indemnise le propriétaire assuré et ensuite se retourne contre l’État (et l’assuré peut aussi réclamer à l’État la franchise qu’il a assumée le cas échéant). Si c’est un édifice public qui est dégradé, soit il est assuré, et donc l’assureur indemnise et se retourne contre l’État. Soit, comme c’est souvent le cas des monuments historiques, l’édifice n’est pas assuré, et c’est donc l’État qui indemnisera entièrement la commune propriétaire (Conseil d’État, 18 nov. 1998).
Ainsi, l’État est tenu d’indemniser toute victime (y compris donc les communes dont les écoles ou les mairies sont brûlées) d’agissements criminels ou délictueux. La principale difficulté juridique posée par ce texte est la notion “d’attroupement” ou de “rassemblement”, qui n’est pas définie. C’est donc le juge qui, au cas par cas, décide, ce qui l’a obligé à développer certaines conditions pour que l’État soit tenu d’indemniser.
[…]
Autrement dit, les dégâts résultant de “simples” pillages ou saccages prémédités en dehors de tout rassemblement, ne donnent pas lieu à indemnisation par l’État. Ils relèvent du seul juge pénal qui le cas échéant condamnera les coupables à indemniser les victimes.
Le député a été condamné à une peine de quatre mois d’emprisonnement avec sursis. Le sursis signifie que la peine prononcée n’est pas exécutée et que si le condamné ne commet pas de nouvelles infractions dans un certain délai, dit délai d’épreuve, la peine sera considérée comme purgée, c’est-à-dire que la condamnation sera dite non avenue. Le sursis est une mesure favorable au condamné car celui-ci n’exécute pas sa peine, ce qui est censé l’inciter à rentrer dans le droit chemin car s’il commet une autre infraction durant le délai d’épreuve, il devra bien effectuer sa peine de quatre mois. Le délai d’épreuve est de cinq ans pour les délits tels que les violences conjugales.
La réhabilitation a pour effet d’effacer la condamnation ce qui favorise la réinsertion de la personne condamnée (puisque la peine ne figure plus dans le casier judiciaire). Elle est prévue par la loi, s’opère automatiquement et suppose que la personne n’ait pas fait l’objet d’une nouvelle condamnation dans un certain délai après la fin de sa peine. Dans le cas d’Adrien Quatennens, le délai pour obtenir une réhabilitation légale est de cinq ans. Ce délai de réhabilitation commence à courir à compter de la fin du délai d’épreuve, soit en 2027. La réhabilitation légale ne pourra donc intervenir qu’à partir de 2032. Une réhabilitation judiciaire est également envisageable dans un délai de trois ans pour les délits. Cette réhabilitation suppose de prouver des gages importants de réinsertion.
Pour comprendre pourquoi cette proposition serait contraire à la Constitution, il faut distinguer parmi les différentes allocations celles qui sont dites “contributives”, et celles “non contributives”. Éric Zemmour, auteur d’une proposition similaire, avait permis aux Surligneurs de préciser : les allocations contributives (par exemple les allocations familiales) sont versées en contrepartie d’une cotisation du bénéficiaire. Il n’est donc ni logique ni conforme au principe d’égalité de laisser une personne cotiser sans lui laisser le bénéfice des allocations qui en sont la contrepartie. La proposition de Jordan Bardella reviendrait à obliger des personnes à financer un système dont elles ne bénéficieraient pas.
En revanche, les allocations non contributives relèvent d’un mécanisme de solidarité et pas d’assurance. Elles ne sont pas conditionnées à une cotisation préalable du bénéficiaire. On peut donc imaginer que les étrangers ne soient pas traités de la même manière, mais le Conseil constitutionnel veille à ce que les étrangers ne soient pas écartés au seul motif qu’ils sont étrangers […] Tout n’est donc pas permis : il faut une raison objective pour justifier la différence de traitement, qui ne repose pas sur la seule nationalité.