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——————————— Monday 11, February 2019 ———————————

(2) La dangereuse grenade GLI F4 en voie de disparition - Libération

S’il n’y aura plus de commande de GLI F4, cela ne signifie pas pour autant l’interdiction du projectile. «La GLI F4 sera utilisée jusqu’à épuisement des stocks, assure la place Beauvau à Libération… sans préciser le nombre de ces grenades encore disponibles. Elles seront progressivement remplacées par la GM2L», déjà en dotation et utilisée sur la ZAD. La différence avec la première ? «Elle contient bien un effet lacrymogène et assourdissant, mais n’a pas l’effet déflagrant de la GLI F4», selon l’Intérieur. […]

J'avais manqué cette potentielle information (affaire à suivre), rappelée dans le numéro de janvier 2019 de Siné mensuel.

Privilèges des députés : ceux qui ont été abolis et ceux qui existent encore - Le Parisien

[…] En clair ? Jusqu’à présent, les membres actuels ou anciens de l’Hémicycle disposaient d’un bonus pour couvrir leurs obsèques, celles de leur conjoint ou de leurs enfants. La somme pouvait monter jusqu’à 18 255 euros. Désormais, l’allocation sera plafonnée à 2 350 euros.

[…]

Outre la diminution de l’allocation pour les frais funéraires, l’Assemblée nationale a acté la fin de la gratuité des trains pour ses députés honoraires. Ces ex-élus, qui ont effectué au moins trois mandats, bénéficiaient jusqu’au 1er octobre d’une carte à la SNCF. […]

Autre catégorie visée, les anciens présidents de l’Assemblée nationale. Actuellement, ces derniers peuvent disposer pendant 10 ans d’une voiture avec chauffeur, un bureau et un collaborateur. En janvier, le bureau de l’Hémicycle a annoncé la suppression de ce privilège en 2022.

Le régime spécial de retraite. Une économie de 10 millions d’euros par an à terme. Depuis le 1er janvier, les députés ne bénéficient plus d’un régime de retraite spécial. Un principe qui entrera réellement en vigueur quand les députés en fonction feront valoir leur droit à la retraite.

Moins avantageuse depuis une première réforme en 2010, la retraite des députés sera maintenant celle des salariés de la fonction publique. Avant cela, ils bénéficiaient d’une pension à taux plein après 31 ans de cotisations, contre plus de 40 ans pour un salarié classique.

De plus, la double cotisation facultative, qui permettait de cotiser 23 ans au lieu de 31 ans a aussi été supprimé. On se rapproche également du 1 € cotisé = 2 € perçus, le régime de la fonction publique.

Notons néanmoins que le régime de retraite des députés n'est pas strictement identique à celui de la fonction publique : « Depuis le 1er janvier 2018, le mode de calcul de la retraite des députés a été entièrement revu. Il n'est pas directement calqué sur celui des fonctionnaires : la pension est calculée non pas sur le traitement des 6 derniers mois, mais sur la base de l'ensemble des indemnités perçues et soumises à cotisation. Pour chaque année passée à l'Assemblée nationale, on retient un pourcentage des indemnités versées. Ce pourcentage va décliner progressivement, en fonction de l'année de départ à la retraite, de 2,11 % en 2008 à 1,9628 % en 2033. »


L’allocation-chômage. Autre privilège abrogé début 2018, les allocations-chômage. En cas de défaite électorale, les actuels habitués du Palais Bourbon ont désormais droit à 57 % du salaire journalier pendant 24 à 36 mois, comme les salariés de droit commun. Avant, un ancien député percevait l’équivalent de l’indemnité parlementaire de base pendant six mois (5 600 euros), puis une indemnité dégressive pendant trois mois.

J'avais manqué ça (ça date de novembre 2017 pour les retraites…). Ça avance dans le bon sens. Notons que les sénateurs ne sont pas concernés, leur régime de retraite demeure inchangé.

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