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- Lovelocks. Cadenas à leurs prénoms déposés par les couples dans des lieux publics dits romantiques pour symboliser leur relation. En 2014, les 4O 000 cadenas accumulés sur le pont des Arts à Paris ont fait s'effondrer une partie du garde-corps. Ajoutés aux 20 000 autres cadenas du pont de l'Archevêché, enlevés en 2016, cela fait 50 tonnes de métaux :O Évidemment, les amoureux parisiens n'ont pas arrêté pour autant cette pratique ;
- D'après l'Institut national de recherche sur la population et la sécurité sociale, en 2016, 40 % des Japonnais entre 18 et 35 ans sont vierges. 26 % en France. L'une des raisons serait la non-mixité (métros et trains proposent des compartiments dames, idem les boîtes de nuit et de nombreux loisirs). Du coup : poupées sexuelles, bars à câlins (des femmes prennent des hommes dans leurs bras en tout bien tout honneur), rentaru furendo (gamine qui se loue un mec pour qu'il l'initie, chastement à un date), etc. ;
- D'après les enquêtes d'opinions, les jeunes Français cherchent le grand amour dès le lycée, là où leurs parents avaient pour priorité de s'amuser plutôt que de s'attacher ;
- Le Canard semble se tromper sur l'étymologie du mot « couple ». Il vient bien du latin « copula » (mais pas de « copulatio » comme tente de le faire croire le CoinCoin) qui voulait dire lien / liaison / attache / copule (c'est-à-dire un liant, entre deux mots par exemple), pas copuler comme le dit le CoinCoin. Le Canard prétend que son usage massif dans le sens « aventure au long cours » est récent et qu'auparavant, il signifiait lien charnel. Mouaaiis ;
- Hypergamie = union avec une personne d'un rang social supérieur afin de gagner en niveau de vie. Le Canard note (sans preuve), que le mariage ne semble plus être l'ascenseur social pour femmes qu'il a été, ces dernières, désormais diplômées, recherchant plutôt l'égalité \o/ ;
- Robes de mariée : la tendance est aux robes minimalistes aux lignes épurées, sans traîne infinie ni froufrous. 70 % de robes de princesses (corset ajusté et jupes volumineuses) et 30 % de robes glamours, fluides et amples qui vont être réutilisées :D ;
- Le compte-joint a toujours la côte, mais il est désormais plutôt réservé aux dépenses communes, chacun conservant un compte séparé. Pour évoquer les cachotteries financières (crédit à la conso dont on n'est pas fier, achats persos hors de prix, économies planquées), on parle désormais d'« infidélité financière ». Que ces choses-là sont techniques… … … ;
- L'adultère n'est plus un délit depuis 1975, mais il reste considéré comme un coup de canif porté à l'exigence de fidélité de l'article 212 du Code civil, toujours lu lors des mariages civils. L'infidélité ne permet plus d'attribuer automatiquement l'exclusivité des torts au conjoint volage (et donc de lui faire porter l'intégralité des coûts de la séparation) ;
- Des ruptures amoureuses peuvent provoquer des symptômes se rapprochant de ceux du stress post-traumatique. Des thérapies existent. Le patient ingère une gélule de propanolol avant chacune des six séances du parcours de soin, puis, encadré par un praticien, il relate, par écrit, la séquence qui le hante en mélangeant éléments cognitifs et sensoriels, puis, il lit son texte. Sous l'effet du propanolol, le souvenir enregistré devient instable, donc on peut en diminuer l'intensité :O. Dans 60 % des cas, une amélioration se produit dès la quatrième séance ;
- Histoire des sex-toys. Les premiers, conçus et achetés par des hommes, avaient un côté graveleux, pas séduisant. En 2002, le célèbre canard entre en scène (son bec et sa queue stimulent le clito). Après ces jouets enfantins, les pays nordiques ont franchi la troisième étape, les sex-toys design que l'on peut déposer sur sa table de chevet. La quatrième étape fût la technologie (haha, les œufs télécommandés et les « fucking machines », on connaît) ;
- Écoles de strip-tease tendance burlesque (faux-cils, serre-taille, hauts-talons, etc.). Le burlesque serait une démarche personnelle, comme une thérapie pour assumer son corps. Rares seraient les femmes qui s'y mettent pour faire plais' à leur keum. Mouaaiis… ;
- Le patron du seul club 100 % BDSM de Paris affirme : « Le BDSM, ce n'est pas juste enfiler une paire de menottes pour casser la routine de papa et maman ; tu ne t'y mets pas parce que tu t'emmerdes dans ton couple ! En fait, c'est un peu comme l'homosexualité : à 14 ans, tu sais déjà si ça t'attire et après, t'assumes ou pas. […] Internet a démocratisé le sexe "panpancucul". Pour les jeunes, voir quelqu'un se faire attacher, c'est aussi banal qu'une gorge profonde ! Ils possèdent des standards qu'on ne soupçonnait pas au même âge. Ça leur permet de cerner plus tôt le type de sexualité qu'ils ont envie d'explorer. […] Les pratiques BDSM restent assez marginales. Le seul aspect qui se soit vraiment démocratisé, c'est le dress-code [ guêpière, body en résille, etc. ] » ;
- Origine des love hotels / hôtel de charmes : Amérique du Sud, Brésil, dès les années 70. Le Japon également ;
- Sexologue. Absence de formation initiale obligatoire et d'ordre professionnel. Charlatans au coin de la rue. Si l'OMS a établi le concept de santé sexuelle dès 1974, l'Université française, historiquement réservée sur sa médicalisation en a fait une option, sanctionnée depuis 1999 par un diplôme, mais pas une spécialité. Peu de facultés proposent cette fin de cursus. La Société française de sexologie clinique, la Fédération française de sexologie et de santé sexuelle et l'Association interdisciplinaire post-universitaire de sexologie, elles ont autorité sur leurs seuls adhérents (elles n'organisent pas la profession). Les labos financent leurs congrès afin de promouvoir leurs pilules contre le dysfonctionnement érectile (huumm, le coup bas classique et facile de la presse…) ;
- La chirurgie esthétique sexuelle a le vent en poupe : labiaplastie (réduction des lèvres), rajeunissement vaginal, liposuccion du pubis, augmentation du point G, etc. Pas de stats car 80 % des actes chirurgicaux ont lieu dans le privé qui ne garderait pas de stats (pipeau, ne serait-ce que pour la facturation), et que n'est pas consigné le motif d'une intervention (raison médicale ou esthétique ?) ;
- Porno. Avec la loi de 2016 contre le proxénétisme, les femmes ne peuvent pas avoir un agent ni être rattachées à un syndicat qui seraient considérés comme des proxénètes. Or, un agent connaît les producteurs pas recommandables, négocie à l'avance les tarifs et les scènes, etc. Huumm, pas sûr qu'un agent soit le facteur clé de résolution des problèmes structurels du porno prétendument amateur ;
- Tourisme sexuel. La Thaïlande, la République dominicaine, la Côte d'Ivoire, la Tanzanie, et le Nigeria attirent toujours, mais des destinations se sont additionnées : Dubai, La Jonquera à la frontière espagnole, Lettonie, Tchéquie, et l'Ukraine (qui, avant la guerre, avait acquis le surnom « Thaïlande européenne »). D'après l'Unicef, 57 % des jeunes hommes marocains seraient victimes du tourisme sexuel. :O Depuis longtemps, le tourisme sexuel se greffe sur le tourisme événementiel et sportif : grands tournois de football, de rugby, et de Formule 1 ;
- Aux États-Unis, la prostitution est légale dans certains comtés de l'État du Nevada ;
- La vie amoureuse des stars ne fait plus les gros tirages de la presse people. Le Covid a accéléré la chute de cette presse, mais la fermeture des kiosques depuis des décennies en est la première cause, cr ces magazines relèvent de l'achat d'impulsion et une infime part de leur lectorat achète en ligne ;
- Je passe sur les podcasts érotiques qui vont de la confession (Colette de confesse) à l'audioporn (Le Son du désir), sur les planificateurs de mariage (weddings planners) qui ont le vent en poupe, sur les rares sociétés commerciales qui proposent de réaliser des fantasmes avec son/sa partenaire selon des scénarios pré-écris (enlèvement, par exemple), et sur les lectures érotiques qui sont quasiment en panne malgré le phénomène Cinquante Nuances de Grey.
Tue Aug 16 12:41:20 2022 - permalink -
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