Lors du carnaval de Nice, la reconnaissance faciale pourra être être testée, mais de façon très limitée.
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« L’expérimentation se déroulera pendant plusieurs dates » du carnaval, a déclaré le premier édile lors d’une conférence de presse le 18 février. Trois principaux objectifs sont mis en avant avec cet essai : l’amélioration des contrôles d’accès, la détection d’une personne d’intérêt au milieu d’une foule et la capacité à en retrouver une au moment du passage aux portiques de sécurité.
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Ainsi, seules six caméras seront utilisées dans ce cadre (sur les 2 350 que compte la ville, soit une caméra pour 145 habitants) et dans un périmètre précis. Juste une partie des lieux dédiés au carnaval sera couverte. En outre, il n’y aura que deux jours d’expérimentation et des panneaux d’information ont été prévus à différents endroits pour informer le public. Enfin, et c’est le point le plus important, la reconnaissance faciale ne fonctionnera que sur un millier de visages, sur la base du volontariat. Les autres finiront floutés.
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Et alors que les conclusions du test sont encore loin très d’être tirées, Christian Estrosi a d’ores et déjà annoncé la publication d’un rapport et le dépôt d’une proposition de loi « qui doit permettre de faire évoluer les lois Informatique et Liberté de 1978 et celle sur la vidéosurveillance de 1995 », en arguant que les pouvoirs publics doivent « utiliser toutes les innovations possibles au service de [la] sécurité ».
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En septembre, l’autorité administrative indépendante estimait que les textes en vigueur « n’apportent pas nécessairement de réponse appropriée à l’ensemble des techniques et usages nouveaux ». Plaidant pour « un réexamen d’ensemble », la CNIL jugeait alors utile de créer de nouveaux « garde-fous » chargés « d’encadrer les finalités pour lesquelles ces dispositifs peuvent être déployés et prévenir tout mésusage des données traitées par leur biais ».
Via le numéro de mars 2019 du Ravi, enquêtes et satire en PACA.