Plus d’une cinquantaine de nouveaux députés ont déjà modifié leur déclaration d’intérêts et d’activités devant la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
Certains avaient totalement oublié qu’ils avaient un métier avant de devenir députés ! C’est le cas d’Isabelle Florennes (Hauts-de-Seine, MoDem). Elle a une excuse : elle travaillait comme assistante parlementaire de son père, le sénateur centriste Jean-Marie Vanierenberghe. Un vrai boulot qui lui a laissé un souvenir mémorable, apparemment…
C’est également le cas de l’avocat Mansour Kamardine (Mayotte, LR), du médecin Michel Lauzzana (Lot-et-Garonne, LRM), de l’infirmière Anne Blanc (Aveyron, LRM), du consultant Frédéric Descrozaille (Val-de-Marne, LRM), de l’éditeur — et prof — Sébastien Nadot (Haute-Garonne, LRM) et… de Boris Vallaud (Landes, Nouvelle Gauche). Lequel ne s’est pas rappelé, sur le moment, avoir exercé les fonctions de secrétaire général adjoint de l’Elysée. Le quinquennat de Hollande lui a laissé de bons souvenirs !
Plus grave, d’autres députés ont omis de déclarer leurs actifs dans des sociétés et ont craint d’être rattrapés par la patrouille. C’est le cas de Jean-Noël Barrot (Yvelines, MoDem), d’Eric Bothorel (Côtes-d’Armor, LRM), de Dominique Da Silva (Val-d’Oise, LEM) ou encore de Bruno Bonnell (Rhône, LRM). Le député est une sorte de champion : il préside 7 sociétés, participe à la direction de 13 entreprises et détient des participations financières directes dans 11 autres !
Alors, une participation de plus ou une de moins...
Dans le Canard enchaîné du 8 novembre 2017.