D'un côté, je salue la motivation et le courage de ce militant.
D'un autre côté, je reste sur ma faim : on nous présente quelques noms connus de l'extrême droite anglaise et américaine (Steadman, Turner, Johnson, Spencer, Jorjani, Bannon, , etc.) ainsi que quelques-unes des idées habituelles dans ce milieu (guerre raciale, état ethnique, etc.) et puis… c'est tout. Rien de nouveau.
Enfin, je trouve dommage, quand on a beaucoup filmé en caméra cachée, de ne pas diffuser la vidéo sans commentaire afin de laisser le spectateur se faire un avis sur pièce. Durant la plupart du film, Hermansson nous relate ce qu'il a vu et entendu. C'est son interprétation, nous sommes obligés de lui faire confiance. J'aurais préféré avoir des extraits vidéos plus conséquents afin de mettre les partisans de l'extrême droite face à leurs responsabilités.
Si je connaissais le doxing (publication non autorisée de données personnelles concernant une personne ou un ensemble de personnes) depuis 2011 (dans le cadre de la publication de l'identité et de l'adresse postale de flics français par copwatch-idf), je n'avais pas compris aussi clairement l'un des objectifs de cette action (qui peut être militante ou non) : produire une répercussion sur la vie sociale des personnes qui agissent dans l'ombre voire dans une forme d'impunité, notamment à l'aide de pseudos. C'est un moyen de générer de l'auto-censure.