C’est en catimini qu’EDF est en train d’acquérir des terrains aux abords de ses centrales nucléaires : 140 ha près de celle de Belleville, 116 ha à Saint-Laurent-des-Eaux, 120 ha à Chinon…
Pourquoi pareille frénésie foncière (relevée par le Réseau Sortir du nucléaire, le 31 octobre) ?
Pour préparer le démantèlement des réacteurs, des opérations exceptionnelles de grand carénage… et le « développement des nouveaux moyens de production décarbpnnée » (« Le Parisien », 7/11), explique benoîtement EDF.
En clair, pour accueillir les six EPR que l’électricien rêve de construire avant 2050. Rêvons : d’ici là, l’EPR de Flamanville, dont la construction a commencé en 2007 et dont le chantier n’en finit pas de ne pas finir, aura peut-être produit son premier kilowattheure…
Dans le Canard enchaîné du 14 novembre 2018.