Dans le monde de la virtualisation, il y a deux types d'image disque :
Dans les deux cas, il est possible d'accroître la taille d'une image disque après coup : d'abord dans les paramètres de la machine virtuelle sur l'hyperviseur, puis à coup de gparted
ou autre outil de gestion de disques à l'intérieur de la machine virtuelle, et enfin au niveau des systèmes de fichiers.
En passant, à l'intérieur des machines virtuelles, le plus flexible est d'utiliser une seule partition avec du LVM. Ainsi, accroître la taille du volume logique pris entre deux autres volumes logiques ne nécessite pas de déplacer les données (ce qui est une opération chronophage est risquée si l'opération est interrompue) comme c'est le cas avec des partitions. J'enfonce des portes ouvertes ? Ce n'est pas encore acquis pour tout le monde en 2017.
Comment faire pour passer d'une image statique (thick) à une image dynamique (thin) avec VMware ?
Au préalable, il peut être intéressant de remplir de 0 l'espace disque non alloué de la machine virtuelle (ne pas réaliser l'étape comportant vmkfstools
!). Ainsi, l'image thin n'occupera pas l'espace de l'image statique mais directement l'espace réellement utilisé par la machine virtuelle.
On éteint la machine virtuelle.
On active SSH sur l'ESXi. On se déplace jusqu'à l'emplacement des fichiers de la machine virtuelle : cd /vmfs/volume/<nom_banque_données>/<nom_machine_virtuelle>
. Pour trouver ce chemin, rien de mieux que de regarder dans les paramètres de la machine virtuelle avec Vsphere client.
On effectue la conversion : vmkfstools -i <nom_image_disque>.vmdk -d thin <nom_image_disque>-thin.vmdk
.
Avec le client Vsphere, on retire l'ancien disque de la machine virtuelle puis on ajoute le nouveau.
On démarre la machine virtuelle.
Si tout est OK, on peut supprimer l'image statique : rm <nom_image_disque>.vmdk
.