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Je retiens :
- Un mode d'expression un peu renouvelé : des chars et des marionnettes tournant Macron en dérision, de la bonne humeur, etc. ;
- La classe politicienne s'est plainte de la violence symbolique des slogans brandis et des chants entonnés… … … toujours sans s'interroger sur la violence des propos (trop) souvent méprisants de Macron et sur celle des décisions de toute la classe politicienne, du président aux parlements en passant par le gouvernement et "l'opposition" (si elle existe…)… Bref, je pense que la Fête à Macron marque un très bon point : elle dérange nos élites en leur renvoyant en miroir et de manière humoristique leurs pratiques détestables ;
- La flicaille était particulièrement présente et tendue :
- « Sur le parcours de la manifestation, les forces de l'ordre sont quasiment invisibles. Mais dans les rues adjacentes, elles sont très nombreuses. » ;
- « Grilles pour barrer les rues, CRS casqués, de plus en plus armés. », « Place de la Bastille, le nombre de camions de CRS est impressionnant. Les caméras de surveillance tournent à plein régime. » ;
- « En fait, de nombreux groupes de policiers en civil, certains avec une attitude pas rassurante du tout, intègrent la place de la Bastille. Alors qu'un autte groupe de policiers en civil que celui-ci entre dans le champ de mon appareil photo, je suis immédiatement encerclé et gentiment "intimidé" par les forces de l'ordre. »
- « En sortant de la manifestation, alors que je m'interrogeais sur l'intérêt d'une dernière photo, un CRS m'a "interpellé", demandé ma carte de presse et ma carte d'identité parce que "je prenais des photos", ce qui est légal, pour un quidam ou un journaliste. ».
- Une difficile union des gauches. La France Insoumise et le camarade Meluche se sont beaucoup mis en avant, notamment sur un bus à deux étages circulant dans la première moitié du cortège… alors que le plan prévoyait que les organisations politiciennes circulent dans la deuxième moitié du cortège, ce que les autres organisations semblent avoir respecté. On constate aussi que les réunions préparatoires à l'union des gauches en dehors de cette manif du 5 mai ont été laborieuses et, qu'une fois encore, la France Insoumise n'a pas joué le jeu en annonçant la date du 26 mai dans son coin… Mais pourquoi jouerait-elle le jeu alors qu'elle a désormais suffisamment de visibilité pour écraser les autres mouvements qui se proclament de gauche ? ;) Comment ne pas se disperser alors que tout ce beau monde s’affrontera pour le pouvoir dans moins d’un an (élections des député⋅e⋅s européen⋅ne⋅s) ? ;) Est-ce que rassembler pêle-mêle toutes les luttes donne de la visibilité à chacune d’elle ou est-ce que la popularité de certaines écrase les autres ? Toutes ces luttes peuvent-elles être unies sous un même programme réellement applicable autre que le rejet de la politique de Macron ?
Tue May 8 12:58:41 2018 - permalink -
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https://www.mediapart.fr/journal/france/050518/paris-les-manifestants-reussissent-une-joyeuse-fete-macron?page_article=1
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