Marianne a parlé 2 fois dans l'année de Thinkerview.
Thinkerview a invité 3 fois Natacha Polony (la première fois travaillait-elle déjà chez Marianne ?).
Non.
Peut-être s'aiment-ils bien. Peut-être travailleront-ils un jour ensemble ?
C'est bien le problème.
En quoi est-ce un scandale ? Soumission à quoi ? A qui ? Je comprend pas.
L'article élogieux de Marianne intervient 1) pile quand Thinkerview devient populaire et se fait basher par la presse ; 2) après que Polony, rédactrice en chef de Marianne, se soit fait tancer par Thinkerview au sujet du premier article publié par sa rédaction dont quelques phrases avaient dressées les cheveux sur la tête des gus de Tinkerview. Quand un retournement de veste intervient sur plusieurs années, je suis compréhensif et je crois à la sincérité de la démarche. Quand c'est à quelques mois d'intervalle et dans un tel contexte, je suis très sceptique.
Pour moi, c'est une soumission au ronron. On ne se tape pas entre nous car on s'connaît / reconnaît. On reconnaît les siens. On a les mêmes idées. Le petit entre-soi. On est potes, quoi. C'est précisément le copinage (entre journalistes de rédactions différentes, mais pas que) que Polony et Thinkerview prétendent avoir en horreur. C'est l'absence de critique des médias telle qu'on la trouve encore un peu dans le Canard enchaîné et sur Arrêt sur image, par exemple.
Il y a rien de scandaleux en soi, c'est comme quand quelqu'un défend sa bande de potes, ses collègues, sa profession, etc. C'est le ronron. Rien de mal. Mais tu n'es alors plus objectif. Du coup, mon shaarli était pour me noter que je ne dois plus m'attendre à une critique de Thinderview par Marianne et inversement. Et me noter également que Marianne et Thinkerview vont être assez proches sur certains sujets, car ils auront des """"sources"""" communes, car les différentes entrevues semblent montrer qu'ils fréquentent les mêmes cercles de relation. Rien de grave, simplement je me note de ne plus compter sur Thinkerview pour me donner un angle de vue différent de Marianne et inversement sur certains sujets (souveraineté, finance, journalisme).