Témoignages de parents d'enfants tyrans dans le cadre du groupe de parole au centre hospitalier universitaire de Montpellier.
Je suis surpris de l'âge de certains enfants : 7 ans, 12 ans. :O
t qu'elle vit ton enfa
Je suis également surpris des propos de certaines mères, comme « Il m'a tout pris… mon ventre, ma maison, mes objets (qu'il casse ou qu'il vole)… ». On dirait qu'elle vit son enfant comme une invasion. Le désirait-elle ?
On constate qu'il n'y a pas de cause clairement identifiée (un trauma ? couple monoparental ?), ni de solution clé en main, et surtout pas la classique "lui mettre une bonne branlée" qui aura pour effet d'augmenter le niveau de violence dans le cercle vicieux.
On constate que les pères sont les grands absents de ce groupe de parole.
Une famille d'accueil permet de casser le cycle de la violence car ça retire les affects. C'est parce que le gosse aime ses parents sans savoir énoncer ce qu'il leur reproche qu'il les défie, sinon le combat aurait aucun intérêt.
Montrer, en direct, la violence à un tiers externe à la famille et obtenir son avis devant l'enfant permet parfois à celui-ci de réaliser la violence de ses gestes. Une mère témoigne que son fils ne voyait rien de violent dans la destruction massive des biens de ses parents jusqu'à ce qu'un flic lui en fasse la remarque.