Une BMC, c'est une carte contrôleur greffée à la carte mère d'un ordinateur (on trouve ça plutôt sur les serveurs) qui permet le management à distance (via Internet) de la bécane (accès console, reboot, monitoring bas niveau,...). C'est super utile en cas de panne ou de fausse manip' puisque ça évite de bouger au datacenter où les machines sont hébergées pour debug.
Quelques notes sur les BMC IBM IMM :
- Le login par défaut est « USERID ». Le mot de passe par défaut est « PASSW0RD » (0 est le chiffre zéro). On ne rappellera jamais assez qu'il faut se créer un nouveau compte avec le même niveau de droits et un mot de passe plus résistant puis supprimer le compte par défaut, surtout si la BMC est exposée sur Internet.
- L'interface est très fluide, en comparaison d'un ILO 2 ou d'un iDRAC 6. C'est très agréable à utiliser.
- Chez moi, avec un Firefox avec un profil tout propre sans aucune extension, les liens pour ouvrir la console me faisaient télécharger deux fichiers jnlp. Tout comme chez Dell, il faut ouvrir ces fichiers avec icedtea (sous GNU/Linux, au moins). Sauf que là, ça ne fonctionnait pas : Java n'arrivait pas à se connecter à la BMC pour télécharger le code Java supplémentaire à exécuter. Plus de problème en mettant à jour le firmware de la BMC à la version 1,51 (datée de mai 2016), la dernière disponible à ce jour : le lien me fait télécharger un unique fichier jnlp et il fonctionne.
- La mise à jour du firmware, parlons-en : il faut 4 minutes après la demande de redémarrage de la BMC pour qu'elle recommence à ping. Il faut ajouter 6 minutes supplémentaires (soit 10 minutes au total) pour qu'elle recommence à répondre en SSH et via le web. Après la mise à jour, il faut effacer les cookies, le cache, enfin tout quoi, sinon une erreur s'affiche à la connexion : « Your session has been terminated due to account deletion, account disabled, session termination, or session inactivity. Click here to start a new session ».