Un décret de 2022 permet de croiser les fichiers Hopsy, devenu Hopsyweb (hospitalisation sans consentement en psychiatrie) et FSPRT (radicalisation terroriste, à ne pas confondre avec le FPR et ses fiches S).
Car, c'est bien connu, les terroristes sont des fous. Il n'a pas de problème politique, ce sont juste des fous, on y peut rien, il faut juste gérer. Les études ne le montrent pas ce lien de causalité mais bon…
Puis il y a eu élargissement de la consultation par une myriade de services, au niveau national (avant, seuls les préfets pouvaient consulter), qui, de fait, accèdent à des données de santé mentale.
Comme d'habitude, cela a été progressif : interconnexion en 2019, validation par le Conseil d'État en 2020, élargissement par la loi renseignement 2 de 2021 (après le meurtre d'une flic à Rambouillet) et un décret de 2022.
Hopsyweb s'est mué en casier psychiatrique analogue au casier judiciaire, en gros.