Il s’avère que les métadonnées, qui sont en fait toutes les informations techniques autour d’une communication (par exemple, dans le cas d’un appel téléphonique : date et heure du coup de fil, numéros de l’appelant et de l’appelé, durée de l’échange, etc), sont en réalité très bavardes. même si elles n’indiquent pas directement le contenu d’une conversation. Elles peuvent aider à en connaître la teneur.
Pour illustrer le problème, l’Electronic Frontier Foundation, une puissante organisation américaine spécialisée dans la défense des libertés individuelles dans l’environnement numérique, avait pris quelques exemples : par exemple, de quoi a bien pu parler quelqu’un qui a appelé un service de téléphone rose à 2h24 du matin pendant 18 minutes ? Ou bien quel a été le sujet de conversation d’une femme qui a appelé à quelques minutes d’intervalle son petit copain, sa mère, le docteur et le planning familial ?