J'avais noté deux-trois trucs sur les films que j'ai visionnés en 2014-2015-2016. J'décide de publier ça ici… Ça me sers à me souvenir de ce que j'ai déjà regardé ou non, ça permet à quelques lecteurs de venir me troller et aux autres d'apprendre que j'ai des loisirs parfois douteux. :P
Je ne présenterai pas les films, libre à vous d'aller chercher le scénario sur les sites web habituels.
Mon avis est compliqué.
Bref, au final : l'ensemble est plutôt du grand nawak et est plutôt décevant. Mais, il a le rythme d'un Terminator pour passer le temps.
L'intégralité du scénario est attendue et capilotractée : des paquets de décisions illogiques s'enchaînent pour amener l'intrigue (l'apogée étant de courir bien en évidence devant le T-Rex, une bestiole qui te rattrape immédiatement…). Je note quand même une bonne réplique sur les drones armés en lesquels on ne peut pas avoir confiance car ils sont facilement piratables. :D
Bref, c'est juste du Jurassic Park à l'ancienne, juste du divertissement, il ne faut pas chercher plus loin. Mais, il vaut mieux regarder autre chose. :-
Bon… Là, c'est clair, on a touché le fond. Des zombis partout, sensibles au bruit, un mec qui a tous les bons contacts pour faire héberger sa famille en lieu sûr, une idée saugrenue sur l'origine du mal, des scènes méga-prévisible (genre l'escalade de l'enceinte de sécurité qui, évidemment n'a pas pu se produire avant l'arrivée de Brad alors que la ville était tout aussi bruyante,…). Même quand on veut s'écrouler devant un film, il ne faut pas choisir celui-là. :-
Ça vaut aussi pour tous les Spider-Man après les 2 premiers originaux. :- Pleeeaaase, quoi. :-
Mêmes remarques que pour Terminator et Jurasssic World : incohérences à gogo (l'apogée étant de flinguer des gus en combinaison antiradiation, sur un terrain radioactif, tout en étant en simple T-shirt puis d'entrer et de respirer tranquillou dans un bâtiment qui était dangereusement radioactif deux minutes plus tôt…). Bref, c'est juste du divertissement, il faut juste admirer les explosions. On est au-dessus du niveau de World War Z, c'est déjà ça. :-
J'ai à peu près le même avis sur Olympus has fallen : des méchants étrangers, un seul patriote américain pour sauver le président US, des tirs et des explosions. Du cinéma d'action à consommer et à oublier, quoi. Il y a quand même un petit quelque chose qui le sépare de Die Hard 5 que je n'arrive pas à identifier… Peut-être l'effet nouveauté ou l'effet "service de protection du président US"… C'est probablement cela qui fait que j'avais bien aimé ce film, plus qu'un Die Hard 5 ou un Terminator 5. On notera que ce film et sa suite, London has fallen, sont de parfaits représentants de la culture américaine : "c'est nous les plus forts, personne peut nous battre, nous sommes les seuls survivants".
Plus de Jason Statham. :( Mais la recette demeure : des règles violées, des bastons et de la conduite. Niveau cascades : moi aussi je fais sauter en finesse et en une seule tentative les capuchons des bornes à incendie avec le coffre de ma voiture mais bien sûr… :)))) Niveau scénario : j'adore (ou pas) les coïncidences joyeuses qui permettent à un plan totalement WTF et bancal de se dérouler sans accroc (oui, y'a une référence mais c'pas la question). Niveau incohérences : je n'ai rien compris à la scène de vidage du compte bancaire, c'est techniquement illogique (pourquoi faire ça sur le bateau ?). Je n'ai pas compris non plus comment/pourquoi autant de personnes mettent autant de temps à se prendre une balle dans une rixe entre voyous qui a lieu dans une toute petite salle sur un petit bateau en présence de tireurs fous…
Même si c'est répétitif vis-à-vis des précédents opus, ça se regarde plus agréablement que World War Z ou Die Hard 5, y'a pas photo. :)
Le film est loufoque dans son ensemble. Mention spéciale pour la scène de lecture partagée du contrat dans laquelle le mec confond rougissement et "reflet" d'un coucher de soleil. Pas mal pour un grand séducteur !
Globalement, je n'ai pas aimé l'angle sous lequel les relations humaines et le sexe sont déroulés :
J'ai aimé le concept du film : la matérialisation de nos sentiments. Mais le film est clairement ennuyeux au bout d'un moment (avec le gag récurrent de Tristesse, avec la chute dans l'oubli, etc.), il aurait gagné à être plus court. Je me demande toujours quelques petites choses : pourquoi avoir choisi un déménagement comme générateur de l'intrigue ? Pourquoi avoir modélisé uniquement 5 sentiments ? Pourquoi ces 5 là ?
Deux biographies-fictions. La première sur Alan Turing, principalement sa vie à Bletchley Park où il tentait, en compagnie d'autres personnes, de casser Énigma ainsi que quelques bouts de son adolescence. La deuxième sur le co-fondateur d'Apple, axé sur les dizaines de minutes qui ont précédé trois lancements produit majeurs (le Mac, le NeXt et le Lisa) où ses proches lui ont apparemment dit leurs 4 vérités.
Bien que ça soit basé sur des biographies, même autorisée par le concerné pour celle sur Jobs, ça reste de la fiction genre personne n'est capable de se souvenir de toutes les petites phrases prononcées par tout le monde des dizaines d'années dans le passé, surtout celles prononcées en toute intimité. Du coup, il faut prendre ça à la légère, comme une vue d'ensemble et ne pas mémoriser les détails.
En ces temps de dénigrement et de rejet de l'Autre et de soi-même, je trouve intéressant le "rappel" (désolé, je ne trouve pas mes mots) de l'homosexualité de Turing qui ne l'a pas empêchée de faire de grandes choses parce que justement, on ne peut pas opposer ces deux faits. De la même manière, je trouve intéressant de démystifier Steve Jobs : c'était un homme d'affaires, pas un technicien, il s'est vautré plusieurs fois avant de lancer des produits à succès et c'était un monstre sur le plan moral et humain.
Je dois reconnaître que j'ai bien aimé ces deux films. Je recommande de les visionner.
Une mission spatiale qui se passe mal, une Sandra Bullock qui tente de revenir sur Terre en enchaînant problème sur problème. C'est un peu idiot mais j'dois bien reconnaître que l'intrigue m'a tenu en haleine malgré les grosses ficelles… Ça ne laisse pas un souvenir impérissable mais ça se regarde, quoi. Je trouve que Sandra joue son personnage jusqu'au bout, comme au temps de Traque sur Internet ou Speed.
J'ai beaucoup aimé le début du film et la thématique globale : pousser la science toujours plus loin, comprendre le monde qui nous entoure, chercher des alternatives, etc. J'ai aussi beaucoup aimé la représentation des autres dimensions sous lesquelles on pourrait percevoir notre univers, notamment le temps. Ça ne vaut pas lourd scientifiquement parlant mais ça fait rêver et c'est ce que j'ai apprécié dans ce film.
Deux documentaires (pas des biopics / reconstitutions mais d'authentiques images). Le premier sur la rencontre entre Snowden et les journalistes pour balancer les pratiques immorales de la NSA. Le deuxième sur Aaron Swartz. Ces deux films portent clairement, et de première main, les projets de société défendus par ces deux hommes : contre la surveillance de masse pour le premier, pour la société du savoir pour tous et toutes pour le deuxième. Et ça, c'est cool.
Je sais que ces films sont à l'origine de militantisme actif chez plusieurs personnes de ma connaissance et je trouve ça merveilleux. Je recommande de les visionner.
Autant j'avais bien aimé les deux premiers volets, ils étaient plutôt conformes à l'esprit des livres (à l'idée que je m'en fais, en tout cas), autant je trouve que le 3e épisode est une adaptation ratée : les spots de propagande sont terriblement mal joués par Jennifer Lawrence et il manque la finesse politique / tactique qui est plus prononcée dans les livres, àmha. Bref, c'est un film "on regarde puis on oublie".
Pour le coup, je n'ai pas lu les livres. Je suis fan des deux premiers volets car on y trouve un certain nombre de marqueurs intéressants comme la division stupide de la société sur des prétendues qualités (pour mieux régner ?), gué-guerre pour gouverner de la part de toutes les factions, etc. Le 3e volet est un gros foutoir : on veut éblouir le spectateur avec de la technologie, petit clan pour diriger une ville, stéréotype du méchant de service qui ruine la complexité introduite par les deux précédents volets où il n'y a pas un seul méchant contre des gentils mais une diversité d'opinion, etc. Du tome 3, je retiens l'illustration qu'un conflit termine toujours par des peines capitales expiatoires, la classification sain-e / défaillant-e similaire à sorcier-e / moldu-e qui ne peut que conduire à des inégalités et à des conflits, ainsi que le fait que de vouloir un génome humain parfait a failli conduire l'humanité à sa perte.
Tout comme pour Hunger Games, j'pense sincèrement que ces films valent la peine d'être vus si l'on fait abstraction des naiseries.
J'ai un peu le même avis pour X-Men: Days of Future Past (et la saga entière d'une manière générale) : une fois que les sursauts causés par les incohérences et les impossibilités physiques sont passés, j'aime beaucoup le message véhiculé (tolérance entre personnes) car il ne l'est pas d'une manière bi-polaire (bien / mal) : tous les camps tentent de tirer la couverture à eux à plusieurs moments en faisant des trucs crades. Servir ou desservir les idéaux ?
Ça fait facilement plus de 5 ans qu'on m'avait conseillé de regarder ce film. J'ai une relation amour-haine avec ce film. D'un côté, j'aime l'idée d'une satire cinématographique pour montrer vers quelle forme de société, de constructions humaines on ne veut pas aller (pognon roi, retour à l'état de nature où le plus musclé l'emporte, désastres écologiques, absence d'avancées techniques, etc.). De l'autre côté, résumer le monde à "tout le monde est un abruti fini sauf moi", c'est réducteur et ça n'apporte rien. Du coup, l'éclairage apporté par ce film est intéressant mais il est incomplet. Ce film positionne aussi notre époque comme étant la plus trop mieux au niveau sciences / culture / intelligence, mais est-ce vraiment le cas ? Si ça se trouve, une construction sociale plus rudimentaire apporterait le bonheur à l'humanité mais un effet d'estrade empêche de se rendre compte de cela.
Je recommande le visionnage de ce film, pour le côté satirique. Ce shaarli est parrainé par Carl's Jr. ;)