Les députés viennent de se voir accorder quelques petites rallonges. Elles s’ajoutent aux 5 373 euros mensuels d’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM).
Indemnnité utilisable comme bon leur semble, sans trop de contrôles.
Comme l’atteste un compte rendu que s’est procuré « Le Canard », les trois questeurs réunis le 1er décembre ont ainsi décidé que l’Assemblée prendrait en charge, à partir du 1er janvier, 30 euros sur 80 par nuitée passée par les députés à Paris dans les hôtels détenus par l’Assemblée. Soit 400 euros par mois, puisqu’un député dort, en moyenne, trois nuits par semaine dans la capitale.
L'IRFM n'était pas justement censée servir, entre autres, au logement ?!
Généreux avec leurs pairs, et donc, au passage, avec eux-mêmes, les grands argentiers de l’Assemblée ont également décidé de réunir en une seule dotation annuelle les frais de courrier (12 000 euros), de taxi (2 750 euros) et de téléphone (4 200 euros) par député. Soit 18 950 euros par an pour chacun des 577 membres de l’Assemblée.
L'IRFM n'était pas censée servir pour payer les déplacements ?! 1000 €/mois de courrier… ça fait plus de 1100 lettres prioritaires… Ce n'est pas un peu trop, sérieux ? :/ Je ne critique pas le téléphone car la majorité des assistant⋅e⋅s parlementaires de l'ancienne législature prenaient la peine de rapeller le⋅a citoyen⋅ne lambda qui téléphonait, de vécu.
Jusqu’à présent, d’année en année, l’argent non dépensé était remis dans le pot commun. A compter du 1er janvier, les députés pourront conserver les reliquats d’une année à l’autre. Enfin, ils seront autorisés à utiliser cet argent pour améliorer leur enveloppe informatique : 15 000 euros par député pour la durée de son mandat. Jusqu’alors, ce forfait ne pouvait être dépassé qu’exceptionnellement.
Sans doute un bug !
Dans le Canard enchaîné du 13 décembrre 2017.