Je ne vois pas de problème. Avec la peine de mort toujours en vigueur dans plusieurs États, la torture, le camp de Guantánamo, l'espionnage numérique de masse, les frappes par drone sans procès, la politique impérialiste ainsi que la politique migratoire et anti-IVG de Trump, les États-Unis ont une vision très étriquée des droits de l'Homme depuis des décennies.
Ce départ lève l'hypocrisie qui consiste à vouloir apprendre les droits de l'Homme aux autres quand on ne se les applique pas à soi-même. La France devrait en prendre de la graine.
Sur ce point, je rejoins ambassadrice de Washington à l'ONU :
« Pendant trop longtemps, le CDH a protégé les auteurs de violations des droits de l’homme et il a été un cloaque de partis pris politiques », a-t-elle fustigé en s’en prenant particulièrement à la République démocratique du Congo (RDC), qui y siège, tout comme au Venezuela, à la Chine, à l’Egypte ou à l’Iran.
Le CDH est certes « imparfait », s’est émue l’ancienne diplomate américaine Suzanne Nossel. « Aucun instrument multilatéral ne peut être pur ou presque parfait (…). Ses défauts sont les défauts des Etats membres qui sacrifient parfois les droits humains au profit d’objectifs politiques ou économiques », a-t-elle assuré, déplorant la décision de Washington.
Oui, l'ONU a toujours été à géométrie variable. Notamment quand 5 États peuvent mettre le monde à feu et à sang ou s'y opposer. Notamment quand une guerre devient propre car elle se déroule sous mandat de l'ONU. Fumisteries.
On rappellera que l'Arabie Saoudite (entre autres) est membre du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, ce qui en démontre la valeur, aussi élevée que celle d'une Légion d'honneur distribuée à tout-va aux copains et copines.
Pour l'instant, la presse relate que les États-Unis n'ont pas claqué la porte par honnêteté, mais en répression aux résolutions prises contre l'Israël. Je pense surtout que c'est un joli écran de fumée qui arrange bien les ricain⋅e⋅s. Coup double.