La loi d’orientation des mobilités, dont la maire de Paris attend impatiemment le vote, cette semaine, pour tenter d’endiguer l’invasion de trottinettes, comporte un volet « péage d’autoroute ».
L’idée d’Elisabeth Borne, selon « Le Journal du dimanche » (9/6), est de généraliser le « télépéage » et, ainsi, de rendre la « voie (…) libre pour entrer et sortir de l’autoroute ». C’est bien joli, mais l’hebdomadaire explique qu’il reste quelques détails à régler. D’abord, « comment dissuader automobilistes et poids lourds de passer à l’œil sans être enregistrés ? ». Pas de problème, on leur mettra, si on les rattrape, des prunes à 7 500 euros. Ensuite, qui paiera les nouveaux équipements de contrôle et la destruction des péages actuels, soit environ 1 milliard d’euros ? Pas de problème non plus, les usagers sont là pour ça.
Reste une petite question : au nom de quoi obliger les usagers occasionnels de l’autoroute à s’abonner au télépéage ?
Mouais… Donc des portiques pour lire un badge ou un smartphone ou scanner des vignettes ou des plaques d'immatriculation… Vu que le but est de fluidifier, ça sous-entend un scan sans arrêt donc ça exclu les badges et les smartphones, à mon avis car je pense que le RFID va galérer en présence d'un fort débit et/ ou d'une forte densité. Je sens plus le scan des plaques d'immatriculation rattachées à des dossiers clients chez chaque concessionnaire… Avec ou sans historisation des déplacements ? :)
Dans le Canard enchaîné du 12 juin 2019.